Dunkerque - St Quay Portrieux

Je dois convoyer mon bateau en Mai de Dunkerque à St Quay. J'ai peu de temps. Je suis à la recherche de tuyaux (ou faire escale ? quels coins éviter la nuit ou par mauvaise meteo, etc etc...).

Merci

Nicorem

L'équipage
12 mars 2004
13 mars 2004

Il serait interessant
De savoir, de quel modele de bateau il s'agit.

13 mars 2004

Faisable...
Bjr,

En fait c'est faisable, après s'être bien imprégné des I.N. ;-)

L'année dernière, j'ai fait l'aller en deux étapes:
1/ DK - Boulogne, où j'ai laissé le bateau 1 semaine. Vent dans le pif tout le temps, on a loupé le Gris-Nez (courants contre, fatigant).

2/ Boulogne - Cherbourg, puis dans la foulée (en fonction de la marée (because Raz Blanchard et ses courants), Cherbourg - Erquy (qui est +/- à côté de St Quay). Partis vers 16 h, de Boulogne, nous sommes arrivés à Cherbourg vers 2-3 h du matin, la nuit suivante (de mémoire).
Partis de Cherbourg vers 17h, nous sommes arrivés à Erquy vers 8/9h le lendemain.

Les conditions MTO étaient bonnes (juillet) pas de coup de vent ni d'orages.

J'avais choisi de longer le rail montant pour éviter les casiers (et autres ofni, quoique il y en ait, donc bien assurer une veille). Pas de problème si ce n'est 3 à 4h de brume, avec les cargos de face, légèrement sur Tb...
Je n'avais pas de radar (investissement que je ferais peut-être un jour), mais un soft de nav qui affiche les courants, très, très utile...

Le retour a été beaucoup plus rapide (en fait, je suis surpris moi-même, car Awen n'est pas vraiment une bête, mais un bateau très sécurisant qui permet de continuer à avancer l'esprit tranquille)

Pour retourner à DK, nous sommes partis de Erquy (22) un jeudi vers 17 h. (on attendait la marée pour déséchouer), nous sommes arrivés à DK (59)pile 48 h. après, soit donc le samedi à 17 h., avec notre Biloup 89.
Au départ, on ne tenait pas à bouffer du milles, mais au fur et à mesure...

Dire que la navigation fût de tout repos serait exagérée, loin de là.
Notamment la première nuit, lors du passage du Raz Blanchard. J'avais calculé que l'on était pile-poil avec le courant pour passer et comme le vent était avec nous, finger in the nose...

Tu parles ! Vers 1 ou 2 heure du matin, le vent a tourné, soulevant une mer courte et cassée. On l'avait dans le pif et il y avait force 5 à 6, avec rafales.
J'ai pleinement pris conscience des avertissements lus et relus dans les I.N. Ils ne sont pas exagérés !

Pendant trois heures, 2 ris dans la GV et le génois enroulé au tiers, nous avons été sévèrement branlés. Aucun sentiment d'inquiétude, le Biloup est très rassurant, je trouve; juste une certaine lassitude à la longue.
Surtout quand seul, en pleine nuit, le bateau gîtant à +/- 25°, j'ai dû aller au pied du mât pour "désembrouiller" une bosse de ris.

Cela reste malgré tout un bon souvenir car à part la glace du miroir de la SDB qui s'est décollée de son support, nous n'avons eu aucun dégat.

A noter que pour l'aller comme pour le retour, j'avais imprimé ma route, et des options de route alternative et réalisé un classeur avec tous les ports me permettant de me réfugier okazou.
Je ne m'en suis pas servi, mais c'est une façon de procéder que je conseille humblement, prévoir le pire pour qu'il n'arrive pas...

Enfin le temps est un variable difficile à maitriser. Nous avons été cette année rapides car la MTO était avec nous. Donc précvoir large (ceci en réponse à ton assertion "j'ai peu de temps").
En d'autres temps, il m'est arrivé de mettre 5 jours (et +) parce que l'équipage était fatigué et qu'il a fallut relacher... Donc, le temps que l'on met...

18 mars 2004

Dunkerque - St Quay Portrieux
Merci pour ta longue contribution Awen.

Je suis impressionne par ton retour en 48 h !
Tout comme toi, je suis en train de me faire mon petit cahier de nav avec mes options de route et de ports. Je compte en fait descendre un bateau que je viens d'acheter en Belgique, c'est un contessa 32, une bateau de pres des années 70 avec une ligne de flotaison basse (sous-marin !!) et une quille longue.
J'avoue être tente par une route directe Dunkerque-Cherbourg ne disposant pas de trop de temps, mais je ferai peut-etre le trajet en 2 etapes avec un stop à Fécamp ou Dieppe (ça dependera de la meteo et de l'equipage).
Merci et bon vent.

Nicorem

18 mars 2004

A ouaiii... !!!
Super bateau le Contessa 32 !!
Tu vas t'éclater avec : il marche très bien au près, construction solide.

Le seul soucis dans tes parages de navigation, c'est la possibilité d'échouage : pas vraiment fait pour ça l'animal !!

18 mars 200416 juin 2020

c'est un trés bon ship.
trés marin,a l'ancienne si il est fiabilisé serieux,tu en chieras bien aprés les autres et dans le mauvais temps au prés tu vas tous les passer en revue.........

18 mars 200416 juin 2020

une autre........
super ship.

18 mars 200416 juin 2020

encore
une

18 mars 2004

Le Contessa 32 est toujours fabriqué.
Voir : www.jeremyrogers.co.uk[...]/

18 mars 200416 juin 2020

traversee Dunkerque-St Quay
Cher Nicorem Il vaut mieux Dieppe que Fecamp,l\'entree est plus facile et à tout heure;
Perso,si le temps le permet,je prefere la route directe sur Cherbourg à partir du Grisnez.
Au cas ou les courants sont contraires à Barfleur,un petit arret à St Vaast mouillage ou port pour attendre la renverse et beneficier du courant ds les fesses jusqu\'au passage entre Guernesey et sark.
Profites de St Vaast c\'est un beau petit bled ou l\'on mange bien..
Prevois les cartes de la cote anglaise si necessaire,de temps en temps on vise Cherbourg et on dort à Brighton!
bonne nav

18 mars 2004

Contessa 32
Oui mais à quel prix !

L'histoire de J.Rogers est hallucinante. Il est devenu immensément populaire (et riche) avec ce bateau puis a tout perdu. Il a été obligé de vendre les moules pour les racheter 10 ans plus tard poussé par ses fans... C'est un type très accessible (par le net...) il fait aussi des "refit" complets de vielles unités et a un catalogue de pièces de rechange complet.

Ce bateau est une légende en Angleterre, depuis le fastnet de 79 : c'est le seul bateau de sa catégorie a être rentré au port sans trop de casse (après l'ouragan et les 17 morts je crois). C'est un vrai bateau à l'ancienne avec une quille longue, un mat posé dessus, un génois immense et une ligne à tomber par terre, je pourrais en parler pendant des heures.

Et quand on voit ce qui se fait maintenant, on regrette que les nouvelles unites ne soient pas aussi belles, et que nos architectes aient adapté leur dessin à l'usage des plaisanciers : bateau très habitables, très larges, moins marins, souvent sous-échantillonés et plus à l'aise au port qu'au prés.

Si je voulais être un peu provoque, je dirai que la belle architecture (Sparksman&Stephen, Holman&Pie, Carter, Van de Stadt...) s'est arrété à la fin des années 70.

Nicorem

18 mars 200416 juin 2020

mon sirocco avait la meme ligne.
normal meme epoque et plan angus Primrose,qui avec Illingworth dessinaient les plus beaux half toner....................
et c'etaient vraiment des bateaux de mer et qui marchaient bien pour des coques a deplacements.........
ce que je le regrette.............

gerard,le retour.

18 mars 2004

bravo
le comtessa est un très bon bateau, dans zeilen en hollande j'ai lu que c'est un des bateaux des plus 'sur' par gros temps, pour un départ de la belgique, beaucoup filent vers l'angleterre pour repiquer plus bas, t'as plus facilement les bons vents, sinon risque de l'avoir dans le pif ! sinon tu longes le 'rail', à dieppe tu dors pas trop bien (ça bouge beaucoup et c'est cher) à fécamps si qq jours mauvais temps tu peux te mettre à l'abri dans le 'bassin', et puis y'a la bénédictine pour te réchauffer !

19 mars 2004

Courants...
De retour :-|,

Juste une indication concernant une route directe, il s'agit des courants et de l'heure de départ.
C'est tout bête mais, comme pour bcp d'évidences, on a parfois tendance à l'oublier.

Lors d'une route d'au moins deux jours dans ce coin, tu as intérêt à "scénariser" le rythme des courants liés à la marée, surtout si ta nav estimée est "en impaire de 6".

Je m'explique.
En partant, tu auras +/- soit le courant contre ou avec, puis il s'alterne et ainsi de suite environ toutes les 6 heures (je schématise, car si tu longes la côte tu as des petits traversiers et bien-sûr, je n'évoque pas l'étale).
Pour simplifier, soit le courant "monte", soit il "descend".

Donc, selon ton heure de départ (et d'autres paramètres comme le vent,...) tu risques d'avoir une phase de courant favorable en plus ou en moins. Et cela n'est pas négligeable, loin de là.
On peut supposer, à l'idéal, que ces alternances de courant amènent à une somme nulle, mais j'ai souvent constaté que ce n'était pas le cas. Même si bien souvent, il faut faire avec :-(, cela n'empêche pas d'y penser...

Dernier point.
J'ai des amis qui font comme Catherine le préconise, càd piquer vers le SW pour longer l'Angleterre. Cela peut se considérer mais plutôt pour la Bretagne Sud.
D'autre part, en cas de mauvais temps tu risques réellement d'être bloqué "de l'autre côté", chez les grands bretons, ce qui, dans ton cas avec un timing serré, ne serait pas évident...

qques images (en cherchant bien)
sur wwww.awen.org[...]

19 mars 2004

J'en déduis qu'il faut partir avec un courant favorable...
Si on part avec le courant à contre, on a l'alternance:

défavorable - favorable - défavorable...

donc au mieux, on aura autant de courants de marée favorables que défavorables, et au pire, une marée défavorable en plus.

Si on part avec un courant portant, on a l'alternance:

favorable - défavorable - favorable...

donc au mieux, on aura une alternance "favorable" en plus, et au pire, égalité.

J'en déduis que mises à part certaines considérations (ne pas passer le Raz Blanchard à contre courant, ne pas se lever à 5h du mat ou attendre l'ouverture de la boulangerie, ne pas couper le rail de nuit), on est gagnant en partant avec le début du courant portant, et ceci sans autre forme de calcul.

Non?

19 mars 2004

J'approuve Nicorem
totalement.

On ne trouve plus ce genre de carènes dans les unités modernes, et c'est bien dommage.

Je ne dis pas que ces superbes carènes sont "mieux" que ce qui se fait maintenant, mais qu'elles correspondent à un autre usage que ce qui nous est systématiquement proposé dans les catalogues.

Aujourd'hui, si on veut du neuf, y'a plus le choix : c'est de l'arrière porteur, un maître bau obèse et un fond plutôt plat.

Et on se fait prendre pour un taré quand on dit qu'on veut un bateau qui remonte correctement un coup de tramontane pour pouvoir passer le Creus et Béar en rentrant d'un WE en Espagne.

"Mais, monsieur, il y a de bons moteurs maintenant !!" d'un air condescendant et hautain de celui qui vous prend pour un gentil attardé...
(oui, oui, je sais, j'en ai installé un tout neuf l'année dernière...).

J'ai rien contre ceux qui naviguent au moteur, même sur un voilier : m'en fout royalement. Mais je trouve dommage qu'il y ai de moins en moins de vrais voiliers sur le marché du neuf (du moins français, y savent encore un peu faire les anglais et usaiens).

Pour naviguer sur de belles carènes, il faut maintenant taper dans de l'occasion de 30 ans au moins.
C'est ce que j'ai fait, mais je vous raconte pas le boulot avec mon Karaté CNSO de 1972 : j'ai quasiment tout refait... (et c'est pas fini).

Maintenant, mesdames et messieurs les constructeurs, si vous nous lisez ici, pensez un peu qu'il y a certainement une clientèle pour le style de carène que nous évoquons plus haut. Les élancements, les voûtes, les petits maître-bau, y'en a toujours qui aiment, ne serait-ce que pour le côté esthétique, parce que un bateau, finalement, c'est beaucoup plus une part de rêve qu'un objet purement pratique...

19 mars 2004

Bambou...
Ce n'est pas bête ton constat :-)
Comme quoi, les évidences, plus elles sont énormes, moins on les voit ! (tjrs en schématisant et en sachant rester relatif...)

Par contre, pourquoi ne pas passer le rail de nuit (sachant qu'ici, il n'était pas question de passer le rail)

19 mars 2004

Awen
Je voulais juste dire qu'il y a d'autres facteurs, souvent déterminants, à prendre en compte pour le timing - et que par conséquent le principe "partir avec le courant portant" ne peut pas être érigé en règle d'or.

Pour ce qui est du rail, effectivement ça peut se passer de nuit, mais dans certaines conditions (équipage réduit, pas de radar, mauvaise visibilité, brafougne, que sais-je encore) on peut imaginer qu'un skipper donne la priorité au passage du rail de jour lors de la préparation de sa nav (si toutefois il y a un rail a passer).

Bref, un exemple comme un autre, somme toute.

Apluce.

19 mars 2004

... sont OK...
Bin, on est d'accord sur tout :-p ...

Savoir rester relatif lors des nav'(et de leur préparation) et se dire que sur le forum, on schématise, forcément...
:-)

19 mars 2004

ah oui
j'ai meme pas idée ce que c'est de naviguer sans tenir compte des courants, mais pour ceux qui sont sans courants : y'a le phénomène vent contre courant, qui fait une mer avec vague courte, hachée ou venant dans tous les sens, et ça c'est pas agréable, quand on navigue via les cotes dans le boulonnais beaucoup de pecheurs, qui contrairement au rail suivi, tournent dans tous les sens, en plus ils ont semés leur pièges tous les x mètres (casiers), question d'habitude

22 juil. 200416 juin 2020

Dunkerque-St Quay / La Comtesse n'a pas démérité !
Nieuport-Dieppe
En fait on est parti de Niewpoort en Belgique vers midi. On devait s'arrêter à Dunkerque mais l'équipage allant bien et étant callés sur la marée pour passer le Griz Nez on a décidé de continuer. Le passage du cap s'est donc fait au largue, de nuit avec vent et courant favorables, et une grosse houle. Le vent a pas mal forci, il y a eut de l'orage, des éclairs au loin et l'équipage (moi compris) a été malade. On a connu des belles pointes à 9 noeuds, c'est pas mal pour une vielle coque étroite de 77. On est arrivé épuisés à Dieppe le lendemain vers 13 h. En débriefant la nav, on s'est rendu compte qu'on avait un peu flité avec le rail montant...c'est la faute à l'échelle qui était trop grande.

Dieppe-Cherbourg
Départ le lendemain à 13 h le jour suivant d'un avis de grand frais, avec une houle énorme à la sortie du port (!) et 2 ris dans la grand voile. Grand bord de travers magnifique sans un nuage pour rejoindre Cherbourg le lendemain à 11 h. Et toujours une houle très forte, on a quand même pris une crète de vague dans le cockpit (la comtesse a les fesses dans l'eau) ce qui nous a peu refroidis...

Cherbourg-Aurigny
Pétole, pilote auto, pâte fraiche et vin blanc.
J'ai failli me cogner dans la bouée à l'entrée du Blanchard à cause de ce maudit courant.
Aurigny est très mignon.

Aurigny-Guernesey
Sortir du port à droite puis redroite et vous êtes sur le tapis roulant du Blanchard. Superbe journée voile-moteur avec arrivée à Guernesey un peu tardivement.

Guernesey-St Quay
On a décidé de faire une dernière nav de nuit moteur puis voile puis moteur. Courant favorable en première partie de soirée puis progression lente en deuxième partie nuit. C'était un peu long.

Le bilan : une semaine magnifique, la comtesse n'a pas démérité, j'adore ce voilier...

22 juil. 2004

ecumeur76@yahoo.fr
Dieppe est effectivement plus rationnel que Fécamp puisqu'on peut y entrer à n'importe quelle heure et par n'importe quel temps. Inconvénient toutefois, c'est au creux de la côte. alors si la météo est bonne (moins de 6 et pas d'arrivée à marée basse par fort coef., préférence à Fécamp.
D'accord pour ce qui a été dit sur St Vaast, mais cela fait descendre un peu (2 heures de navigation) du mauvais côté du Cotentin.
Alors autant rejoindre directement Cherbourg, accès facile en toutes conditions.
Plutôt que Aurigny (à éviter par temps frais de secteur nord), autant descendre directement à Guernesey.
Sortie par la passe de l'ouest à la PM de Cherbourg, partir au raz de la côte pour bénéficier du contre-courant, en parant à 1/2M la tourelle du raz de Bannes. Laisser à bâbord l'entrée d'Omonville la Rogue et remonter en laissant les cailloux à 1/2 M à bâbord. Là, le courant pousse très fort.
Sortir à 1M au dessus de la tourelle de la Platte et, selon le temps, continuer au 280/290 jusque vers le milieu entre la Hague et Aurigny avant de redescendre sur Guernesey. Cela se fait assez vite car le courant aide bien. Bien suivre sa dérive en cours de route, car à l'approche de Guernesey, le courant commencera à dépaler vers l'W.
Eviter dans tous les cas vent contre courant au dessus de 4/5B, surtout par fort coefficient.
Dans le Raz, la mer est carrée, avec des vagues arrivant de toutes les directions.
Par fort vent de secteur ouest, il est sage de longer la côte SE d'Aurigny, sous le vent de l'île.
Arrêt à St Peter Port. Si vous avez le temps, acheter le matin, sous la halle du marché du homard local. Pour 7£, on a un H. de 800g!
Quitter St Peter une heure avant la renverse dans le petit Russel.
Pour calculer la route, il suffit de savoir que en 12 heures, le courant fera le tour du cercle.
Etudier de près le contournement des Roches Douvres.
Je pense que Guernesey/St Quay peut se faire en une seule traite.

23 juil. 2004

Complément à mon fil d'hier soir...
La reflexion nocturne peut être féconde...
Dans le secteur du nord Cotentin et des anglo, il faut impérativement naviguer avec le courant, ce qui implique des départs à l'heure de la renverse ou un peu avant.
Entre Barfleur et Cherbourg, la bouée "Basse du Rénier" était absente de ses marques à la mi-juillet, de même que la "Basse Bréfort" entre Cherbourg et la Hague (Avurnav en cours, peut être annulé à ce jour).
Concernant Aurigny : à éviter par faible visibilité quant on n'est pas un pratique de ces lieux. Sinon, se placer de loin sur l'alignement et contrôler sa dérive pour ne pas rater l'extrémité de la jetée et se faire avaler dans le Singe par le courant. De même si on ne met pas assez de nord dans son cap, on peut se faire avaler par le Blanchard avant Aurigny. Dans ces cas, pas de retour possible, sauf avec un bateau à moteur qui marche à 20N!
En sortant d'Aurigny, par météo clémente, sortir un peu avant la renverse et prendre le Singe, à éviter toutefois par vent contre courant car le passage est étroit (1/4M), bordé de cailloux, avec déferlantes et marmites, le pied quoi!
A la sortie, se méfier de la Pierre au Vraic, rocher découvrant non balisé au SW d'Aurigny.
Pour une traite Cherbourg/Guernesey, par temps clément, on peut faire route directement sur Guernesey environ 1 à 2M après avoir laissé la tourelle de la Plate à bâbord.
Dans le Blanchard, il est prudent que les équipiers soient attachés, car en cas d'homme à la mer, on ne parviendra pas à revenir dessus.
A la Foraine, le courant est de 10N à mi marée de vives eaux et on a couramment (c'est le cas de le dire) 5 à 6N de courant aux fesses.
Pour assurer Cherbourg Guernesey sans se faire prendre par la renverse dans le petit Russel, il faut assurer 4 à 5N surface.
Si l'équipage et la météo permettent d'envisager un direct Cherbourg St Quay, descendre plutôt par le Grand Russel.
L'escale merveilleuse de Sercq (un rêve!) est à éviter en juillet/août car les mouillages sont bondés et les nuits peuvent être chaudes!
Descente sur St Peter Port : très bien balisée.
Attention toutefois à parer largement Roustel sur lequel porte le courant.

Phare du monde

  • 4.5 (4)

2022