Discussion libre sur l'impression 3D

Bonjour,
on commence à parler pas mal d'impression 3D sur ce forum...

  • Si vous cherchez une pièce spécifique, demandez ici
  • Si vous cherchez quelqu'un pour vous dessiner une pièce que vous avez cassée et que vous ne trouvez pas, demandez ici
  • Si vous voulez discuter du bien fondé de cette technologie, des différents matériaux, de la tenue dans le temps, l'usage à bord...
  • Si vous voulez imprimer une pièce listée ici, ouvrez un fil dédié pour trouver une bonne âme sur ce forum ou cherchez sur google "impression 3d en ligne"

Si vous voulez une liste de pièces liées à la voile à imprimer en 3D, c'est ici (et pour en discuter, revenez sur ce fil, merci!)
www.hisse-et-oh.com[...]mees-3d

L'équipage
03 sept. 2018
03 sept. 201803 sept. 2018

J'aimerai bien qun connaisseurs ayant testé différente méthode et matériaux nous fasse un topo sur le type d'imprimante la plus adapté à nos voiliers..
J'ai regardé les prix ça commence à 200e.. je sens que je vais en avoir une à bord incessement sous peu

PS: super le post répertoriant les pièces, on en parlaient justement dans le post sur le minimalisme

03 sept. 2018

Je ne suis pas expert, peut être que certains en ont déjà à bord?
Apparement la calibration, surtout sur les modèles chinois à assembler soi- même, peut être compliquée. Donc sur un bateau, avec les vibrations et chocs, ça implique peut être des recalibrations/réglages à l'escale.
Attendons un retour du terrain!

03 sept. 2018

Vu les prix je pars plutôt sur du all in one tout fait pluôt que les kits DIY, j'imagine qu'effectivement je n'imprimerai pas pendant une nav mais plutôt à l'escale :mdr:

03 sept. 2018

petite explication sur l'impression 3D (reprise d'un autre fil)
Il faut bien dissocier 2 choses :
1- dessiner une pièce en 3D
2- imprimer en 3D

Imprimer en 3D, c'est exactement comme imprimer un texte ou une photo. tu as un fichier, tu cliques, et ça imprime (en quelques heures). Il y a bien sûr des subtilités (choix de matière...)pour fignoler mais en gros c'est ça.

En revanche, dessiner en 3D, c'est carrément autre chose, je dirais que c'est un métier! Et reproduire une pièce en prenant les bonnes cotes ce n'est pas simple.
Oui, les scanner 3D ça existe, mais c'est encore rare et pas si simple non plus.

Il ne faut pas croire qu'on peut facilement dupliquer une pièce avec une imprimante 3D.
C'est comme demander à quelqu'un : "tu peux m'imprimer le plan de ma maison?"
Oui, je Peux, mais si tu me fournis le plan, sinon il faut demander, tu peux me dessiner le plan de ma maison?"...
Et ce n'est plus pareil!

03 sept. 2018

Hello,

Super.
Voici un fil que je vais suivre avec attention.
Me concernant, ma préoccupation immédiate , n'est pas le dessin ou en tout cas la constitution du fichier. J'ai déjà manipulé pas mal de logiciels 3D, et je devrais m'en sortir plus ou moins.
Ce qui m'intéresse c'est le choix du matériaux et la solidité des objets imprimés.
Amicalement.
FX

03 sept. 2018

Excellente initiative de Yannbis !!
Pas de demande pour ma part actuellement. Le choix des matériaux est effectivement un souci.
Question "idiote" : J'ai, dans une ancienne vie, travaillé comme ingé en prototypage rapide (stéréolithographie), et de temps en temps, sur les salons, pour amuser la galerie et montrer cette technologie balbutiante et aussi faire la promotion de nos imprimantes 3D (modèles en cire à l'époque...), on prenais une "photo" soit d'une personne (portrait) - en fait on scannait la chose - soit d'un objet et on ressortait le fichier STL qu'on envoyait sur la machine avec le grossissement voulu.
Ça existe toujours, ce genre de scanner/numériseur 3D/transformateur de fichier?

La question aurait son application dans le cas par exemple d'un boîtier d'appareil cassé (exemple une façade d'afficheur B&G, Raymarine, etc.), introuvable chez le fabricant ou à prix d'or.

03 sept. 2018

Bonjour PhilippeG,
la stereolitho est l'ancetre direct de l'impression 3D tellke qu'on l connait aujourdhui.
D'ailleurs les fichiers pour impression s'appellent toujours . STL (STereoLitho)

Scanner 3D, oui ça existe mais je n'ai pas testé (certainement dans quelques mois)
J'ai testé aussi la photogrammétrie sur des objets.
Le problème c'est que ça génère un fichier énorme plein de détails "inutiles".
Pour donner une image, une sphère scannée va être constituée de millions de points, alors qu'une sphère "modélisée" tiendra dans un fichier de 2 lignes qui décrit le centre de la sphere et son rayon, ce qui suffit à décrire une sphère (exactement come les cartes raster et vectorielles)

03 sept. 2018

Quelques références de logiciels si possible libres pour au moins lire des STL ?

03 sept. 201803 sept. 2018

Hello,

Je mettrais un bemol à l'affirmation de Yannbis "Imprimer en 3D, c'est exactement comme imprimer un texte ou une photo."

En fait ça n'est pas du tout comparable. Il y a pléthore de paramètres à régler en fonction du materiau et parfois en fonction de la pièce elle même. De plus il arrive que quand on change de bobine pour une autre pourtant du même matériau mais d'une marque différente, les paramètres d'impression doivent être ajustés.

Certaines pièces prennent 15h ou plus à imprimer

Bref, c'est pas du "plug and print" !

Pour les imprimantes à 200 euros, je suis curieux de voir ce que ça donne en qualité d'impression ?

pour les matériaux, j'ai l'expérience de

  • l'ABS que j'ai abandonné assez vite car ça pu quand on imprime (et c'est toxique) et en plus ça se rétracte pendant l'impression, c'est pas top.
    L'ABS est réputé assez solide.

  • Le PLA qui est assez facile à imprimer mais ne tien pas forcement très bien aux UV et aux conditions d'utilisation sur le long terme sur un bateau. Il parait que c'est bio-dégradable mais bon...
    Le PLA est moins solide que l'ABS mais il existe des PLA renforcés qui parait il sont aussi solides
    J'ai fait pas mal de boitiers sur mesure en PLA, dont le boitier de mon traceur raspberry Pi.

  • L'ASA qui est un très bon matériau, plus solide que l'ABS et qui résiste très bien en exterieur (UV, humidité, ect, ...)
    L'ASA est utilisé dans l'industrie automobile. Je l'utilise quand je fais une pièce qui reste dehors. J'ai fais en ASA une pièce pour guider la chaîne en sortie de guindeau et aussi remplacer les joue du tambour de mon enrouleur qui étaient cassées.

voir la l'article que j'avais fait : www.hisse-et-oh.com[...]sion-3d

03 sept. 201803 sept. 2018

Bonjour Now,
J'avais volontairement vulgarisé ma présentation pour les néophytes naïfs (ce n'est pas péjoratif) qui demandent "qui peux m'imprimer cette pièce en 3D?".
Tu as raison dans ce que tu écris, il ya plein de réglages et paramètres : c'est similaire à l'impression sur du papier, on peut changer d'encre, imprimer sur du papier photo, des étiquettes, en couleur, en NB etc....

Il faut distinguer ls pièces structurelles qui nécessitent une étude et une réalisation soignées, des pièces non structurelles (ce qui est différent d'un proto)

J'ai vu des imprimantes à quelques centaines d'euros, le résultat est franchement pas mal!

Quel est ton retour sur la tenue dans le temps de ta galette d'enrouleur?

03 sept. 2018

ça fait un an qu'elle est dehors, ça n'a pas bougé.

25 avr. 2019

Pour info, j’ai fais des taquets pour un taud en PLA qui n’ont pas bougé en quatre ans dehors.

03 sept. 2018

Pour apporter un peu d'eau au moulin, je dirai que l'impression 3D est limitée si on attend d'elle d'obtenir une pièce prête à l'emploi. En gros, pour la plupart des choses qui existent en plastique moulé, l'impression 3D peut majoritairement convenir. Petits bémols : une pièce imprimée en 3D n'a pas une résistance omnidirectionnelle contrairement à une pièce en injection. Il faut un matériau résistant à la chaleur pour un usage extérieur et d'autant plus marin. et elle n'est probablement pas étanche non plus. En revanche, si l'on considère une pièce imprimée comme un core material, là l'impression 3D est quasi miraculeuse. Avec une ou deux couches de fibre par dessus, elle devient rapidement une pièce de compétition ! L'ABS à moins de 15€ le Kg est imbattable pour faire un bon core material, il se ponce et s'usine très bien par ailleurs.
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J'ai l'expérience des matériaux cités ci-dessus, mais aussi du Nylon, du Polycarbonate, de l'Iglidur, du PETG, et des filaments fibrés carbone. Première précision concernant le PLA : il ne craint pas l'eau, en revanche il devient du chewing gum dès 55°C, autant vous dire qu'en plein été on ne peut pas compter dessus. Alors : Nylon : matériau hydrophile très résistant mais peu rigide. A mon avis peu adapté au milieu marin puisqu'il se gorge d'humidité. En revanche, pour des poulies de barre à l'abri, c'est un matériau intéressant. Le Polycarbonate est probablement un des matériaux imprimables les plus résistants actuellement. Il ne craint pas l'eau et résiste bien aux UV, en revanche, et comme pour le nylon, toutes les imprimantes ne sont pas capables de l'imprimer. L'Iglidur est un matériau idéal pour toutes les pièces soumises à la friction. Il offrira une excellente glisse sans lubrification, cependant les pièces produites seront, comme tout consommable à remplacer régulièrement et préventivement. Par ailleurs l'Iglidur offre une excellente cohésion entre les couches. Le PETG, résistant à l'eau (matière des bouteilles plastiques) et restant stable dimensionnellement jusqu'à 70°C est bon marché, soit à peine plus cher qu'une bobine de PLA (tandis que les Nylons et Polycarbonates peuvent facilement dépasser les 50€/kg). A part pour les usages intensifs, c'est le matériau à tout faire : il est facile à imprimer, existe en transparent, peut produire des pièces étanches...
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Une imprimante 3D fonctionne sur batterie sans pour autant la vider rapidement. Même avec lit chauffant, une imprimante 3D consomme moins de 180w.h. Autant dire pas grand chose face aux services rendus. Car la belle est capable d'imprimer en traversée et n'est pas sensible à la gîte. Elle est même capable d'imprimer la tête en bas. Donc une machine et quelques kgs de fil permettent d'éviter de se surcharger de pièces de rechange. On n'embarquera que ce qu'elle ne sait pas imprimer, tout le reste, elle sera capable de le produire en moins de 24h, y compris toutes les solutions système D de fortune qui n'existent pas en Ship. Si vous savez le dessiner, vous pourrez probablement l'imprimer.
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Dernière chose, l'impression 3D c'est bien, mais c'est pas la solution à tout non plus. Par exemple une plaque de tableau électrique, même si elle saurait le faire, c'est pas son rayon. Elle va mettre des heures à le faire tandis qu'il suffit de percer en quelques secondes des trous dans une plaque. En gros, plus c'est simple à fabriquer, moins il y a d'intérêt à l'imprimer. Donc parallèlement à l'imprimante, n'hésitez pas à embarquer de l'argile polymère, ou de l'époxy à pétrir que vous formerez comme de la pâte à modeler, et qui pourra durcir à l'air ou dans le four de bord. Actuellement, on trouve de petites fraiseuses numériques à des prix comparables à des imprimantes 3D. C'est le complément idéal et c'est guerre plus encombrant. Quelques cm² d'alu, de CP marine, de PVC et de Polycarbonate dans le fond d'une soute et avec ces deux machines là, vous pourrez à peu près tout produire à bord, même en traversée. La fraiseuse numérique consommera un peu plus, mais travaillera bien plus vite qu'une imprimante. Alors l'un dans l'autre...
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Pour moi ce sont d'excellents compagnons lors d'un voyage au long cours. Par ailleurs, pour les petits budgets, ça peut être l'occasion de se faire quelques sous aux escales, ou quelques amis pour les autres.

03 sept. 2018

Merci beaucoup davoir pris le temps d'écrire tout ça, je suis étonné et ravi d'apprendre que cela fonctionne à la gite, reste à trouver la perle capable de gérer les bon matériaux...
Et je suis plutôt de votre avis sur la fraiseuse CNC D autant plus pour les gens comme moi qui ont beaucoup de bois à bord. Je me demande laquelle je vais m'offrir en premier ^^

03 sept. 2018

merci ! j'y vois plus clair, il faut que j'en trouve une chaude

03 sept. 2018

D'accord avec Now, j'ai aussi une machine avec deux matériaux. Je ne sais même pas si cette fonctionnalité me sert 5 fois par an... Au niveau de l'enceinte, si la machine est dans une cabine ou un coffre dans le bateau, je crois qu'on peut se passer d'enceinte ;)

03 sept. 2018

pour imprimer des matériaux divers et variés il faut que l'imprimante ai un plateau chauffant avec une bonne régulation et qu'elle puisse monter les buses en température assez haut.
Par exemple l'ASA demande un plateau à environ 80-90°C et la température d'impression jusqu'à 255°C

03 sept. 2018

c'est mieux aussi si l'enceinte est fermée, ça permet de mieux maîtriser la température.

Par contre, j'ai deux buses d'impression, possible d'imprimer en double couleur ou avec deux matériaux par exemple on peux imprimer des supports dans un matériaux soluble qui sert pendant l'impression et qui s'enlève en trempant la pièce dans l'eau (jamais essayé) mais bon, ça n'est pas indispensable et ça augmente le prix de l'imprimante ... en réalité je ne me sert jamais des deux buses en même temps a part des essais au début pour voir.

03 sept. 2018

Super ! c'est exactement la liste que je cherchais .
Plein d'idée ... a commencer par une clé de 7 pour la vanne de gas-oil (trop proche du réservoir pour la clé standard ... , support de balcon pour antenne vhf , pour antenne GPS , avec diam 25 ...
Merci pour ce début !!!

04 sept. 2018

Les supports de balcon sont au programme pour moi, mais ce sera par stratification...

03 sept. 2018

Pour la petite histoire, pour ma pièce de guindeau.

J'ai tordu deux fois le guide chaîne d'origine en inox bien costaud, qui est chiant à remplacer et pas donné, et en plus à chaque fois, je retombais dans le même problème avec la pièce d'origine, la chaîne fini par se bloquer dessous et si on ne le voit pas instantanément, la force du guindeau tord le guide.

J'ai donc commencé à réfléchir à améliorer le principe. Pour ça, l'impression 3D est idéale. J'ai commencé par une petite pièce trop fragile puis en deux ou trois essais, j'en suis arrivé à une pièce assez simple en deux parties pour pouvoir l'installer et qui est suffisamment ajustée pour ne pas avoir le problème de la pièce d'origine.

Je comptais en faire un proto fonctionnel pour ensuite donner la même chose à faire à un mécano en ertacetal ou ertalon ou un matériaux comme ça pour que ça soit bien solide mais en fait je me suis aperçu que ça n'avait pas besoin d'être si solde que ça vu que le pb d'origine avait été corrigé (la chaîne ne passe plus en dessous)

J'ai donc au final imprimer ma pièce en ASA avec un fort taux de remplissage et des parois épaisses à l'endroit ou la chaîne frotte et c'est elle qui est en place depuis quelques temps.

Je n'ai pas pu encore la mettre bien à l'épreuve car je ne sort quasi plus depuis un an à cause d'un pb aux épaules, mais les quelques essais que j'ai pu faire sont prometeurs.

Tout ça pour dire qu'on peux parfois rendre une pièce imprimée solide "par conception" en réduisant les efforts qu'elle subit.

;-)

03 sept. 2018

Autre chose, je trouve que la principale limitation de l'impression 3D à la maison (donc pas trop chère) est la taille maxi des pièces qui est réduite.

Mon imprimante est d’excellente qualité, mais elle ne peux imprimer que 22x20x15 cm environ ce qui n'est pas très grand. Il faut parfois faire preuve d’imagination pour imprimer en plusieurs parties...

03 sept. 2018

Petit point sur les machines numériques et leurs coûts actuellement. Une imprimante premier prix c'est +- un billet de 200€. En imprimante, vous avez l'Ender3 de Creality, qui est en kit, ce qui demande d'être un bricoleur moyennement soigneux. Vous allez trouver une petite fraiseuse CNC dans ses prix là aussi, mais je conseille d'aller plutôt vers une 2030 chinoise ou une copie Workbee. (google est votre ami, et vous pourrez en trouver chez ebay, Aliexpress, Bangood, Gearbest, etc.)
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Les kits actuels sont globalement sans soucis majeurs. On est loin des machines d'il y a quatre ans avec lesquelles il fallait remettre la main au portefeuille pour les fiabiliser. Les pièces sont standardisées et peu chères. Le kit, s'il est bien né, ne pose pas vraiment de problème à monter. Une imprimante Ender3 se monte en 1h (contre 1 week-end bien tassé pour une Prusa i3 mk1). J'ai reçu ma petite dernière fraiseuse déjà montée, donc encore mieux. Une CR10 est livrée pré assemblée pour moins de 300€ et vous avez quatre vis à serrer vous même et quatre prise à brancher (littéralement). Vous êtes donc capable d'imprimer en quelques minutes, voire quelques dizaines de minutes au pire. Les logiciels sont matures et majoritairement open source (libres). Le véritable investissement sera plutôt de reformater votre cerveau à comprendre et utiliser ces machines. Mais là aussi, la documentation et les pas à pas ne manquent pas sur la toile, et même en français si vous avez un contentieux avec l'anglais.
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Les plus sérieux ou ceux qui n'ont pas envie de s'embêter pourront acheter une imprimante Prusa I3 MK3 déjà montée pour 1000€ (sortie de l'emballage, vous la branchez au secteur et ça marche). Idem pour une CNC ou vous pourrez acquérir une Stepcraft à partir de 700€. Les prix peuvent paraître chers vu comme ça. Cependant, mettez ça en face du prix de quelques outils électroportatifs, et vous verrez qu'on atteint vite ces sommes, pour moins de services rendus. Toutes mes machines se sont très vites amorties finalement. Je n'achète que les matériaux et la visserie, ce qui est économique, et je fabrique tout ce dont j'ai besoin.
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Vous comprenez qu'aujourd'hui, il n'a jamais été autant le moment d'investir dans les moyens personnels de fabrication numérique. Vous obtenez en peu d'efforts des pièces dont la précision ou les fonctionnalités sont impossibles à atteindre dans le même délai de fabrication par les moyens traditionnels. Avec une paire de machines, vous limitez aussi grandement la taille de votre caisse à outils. Ah, j'en ai accumulé des outils en tous genre. Et bien depuis que ces machines sont à l'atelier, je ne me sert quasi que d'une visseuse et d'un jeu de clefs. Tout le reste les machines le font, et probablement mieux que ce que mes talents d'ouvrier permettraient d’atteindre, même en prenant le temps d'être soigneux.

04 sept. 2018

Merci beaucoup Jambedebois pour tes interventions sur ce sujet. C'est juste parfait : limpide et exhaustif.
Est ce que tu peux donner des exemples de pièces réalisées par tes imprimantes 3D, pièces que tu n'aurais absolument pas pu trouver autrement?

04 sept. 2018

@ Phil, on attends d'ailleurs un essai, dans le fil correspondant, bien sûr.
A voir la 2eme photo, on dirait bien un Minnkota des années 70, à patte d'éléphant. La classe !

04 sept. 2018

ah oui...quand même... :lavache: :lavache:

04 sept. 2018

Vous faites rêver ! Toute ces petite idée qu'on a enfin réalisable. La batterie, le pupitre et d'autre je pense meriterai un post ;-)

04 sept. 201816 juin 2020

Par exemple, traité sur un autre fil consacré aux améliorations qu'on peut apporter au moteur électrique Minn Kota, l'ajout d'une embase (profils Naca) avec intégration d'une plaque de cavitation sur le profil tubulaire reliant la tête de commande au moteur.
Je n'ai pas encore eu l'occasion de l'essayer sur l'eau...Mais le design et l'impression des éléments m'ont bien amusé !

PHIL

04 sept. 2018

Difficile de répondre tant le sujet est vaste. J'utilise plusieurs dizaines de bobines par an, ce qui fait un nombre considérable d'impressions... Il y a énormément d'accessoires difficiles à trouver. Notamment quand tu veux appairer des choses de marques ou de provenance différentes. Cela va du raccord aspirateur/ponçeuse à un support à tablette étanche pour le cockpit incluant un réducteur de tension. Mais il y a aussi tout ce que tu trouves dans le commerce et que tu vas produire pour quelques % de leur prix en boutique comme des bloqueurs, ou un passe-cloison par exemple. Et enfin, il y a tout ce que tu vas réparer, améliorer ou imaginer. Rien qu'avec des pièces de réparation, il y a de quoi amortir le prix d'une machine. Tous les trucs que je jetais parce qu'un bout était cassé ou manquant je les récupère et je suis surpris par leur durée de vie finalement !
.
Je suis dans ce que j'appelle ma "salle des machines" attenante à mon atelier. Je regarde autour de moi et je vois des dizaines de choses que j'ai imprimées. Bon c'est orienté atelier, mais en même temps c'est là où je suis, et dans la maison, c'est +- la même chose. Je vais en dire quelques unes, ça te donnera une idée :
- un trépied pour caméra
- des bacs à bec de rangement
- des présentoirs pour outils
- une turbine
- une pompe péristaltique
- un dispatch d'alimentation
- des prises USB format allume-cigare
- des poulies
- des supports muraux pour écran et enceintes (18kg)
- des outils divers (à tableau de bord, centreurs, manches d'outils...)
- un pupitre de contrôle avec écran intégré
- un actuateur
- des présentoirs à markers
- une station de soudure maison
- un mélangeur magnétique
- un râtelier pour batteries
- une batterie 48v 52Ah li-ion maison
- des bacs et crochets pour panneau mural
- etc.
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J'arrête là, mais rien qu'avec ça il y a de quoi amortir les quelques centaines d'euros d'une machine. Là je fabrique une petite annexe électrique et j'ai imprimé beaucoup de pièces pour elle, notamment les taquets d’amarrage, des pièces de transmission les moyeux de la direction, des ailettes stabilisatrices, etc.

03 sept. 2018

90% des pièces que j'imprime entreraient dans un cube de 100mm de côté. Pour les autres, il ne faut pas oublier que l'atout principal de la fabrication numérique est la répétabilité. En clair, vous êtes capables de morceler une pièce grande en plusieurs petites pièces, puis de les assembler. Certes c'est plus long, mais pour moins de 10% de vos impressions, cela reste envisageable.
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Une imprimante CR10 mini (<300€) a un volume d'impression de 300x220x300mm LPH, il y a de quoi voir venir... Rajoutez 50€ de plus et vous avez la CR10 avec un volume de 300x300x400mm. Là je pense que les pièces que vous ne pourrez pas imprimer dessus seront rares... Mais attention aussi : plus la pièce est grande, plus elle prend du temps et coûte cher en fil à imprimer.
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Beaucoup d'utilisateurs préfèrent avoir plusieurs petites machines qu'une grosse. Ce n'est pas que par intérêt économique. En effet, c'est beaucoup plus productif ! Vous pouvez imprimer sur vos deux imprimantes une pièce morcelée en 4, plus rapidement que si vous l'imprimiez d'un seul tenant sur une grosse machine. De plus, dans la plupart des cas, comme vous imprimez de petites pièces, vous pouvez imprimer plus des pièces différentes simultanément.

03 sept. 2018

Très intéressant tout ça, merci pour les précisions.

03 sept. 2018

On parle très peu d’une technologie pourtant situé dans le haut de gamme de l’impression 3D (haut de gamme qui reste accessible au passionné) c’est l’impression en résine. La technique n’est alors plus la même qu’une imprimant moyenne gamme ou le principe est un filament qu’on fait fondre et qu’on dépose en couche en imprimant de bas en haut. Dans cette technologie plus “avancée” on utilise de la résine qui se solidifie aux UVs et on utilise un laser pour solidifier couche par couche un objet de haut en bas. Je vous invite à regarder cette vidéo pour plus d’explications :

(et non je n’ai pas d’actions chez Formlabs bien que j’y ai bossé quelques temps). L’avantage de cette imprimante est la précision d’impression (on avait du mal à un microscope à voir les défauts !), la solidité des pièces (plus robustes que les impressions à filament ), et la résistance aux UVs et humidité.

Aujourd’hui je dispose d’une imprimante à filament car moins chère à l’utilisation mais pour ceux qui s’y interessent et qui veulent des résultats pro c’est une technologie très intéressante!

Pour la partie logicielle (valable pour les imprimantes à filament aussi) je vous conseille fusion 360 (des versions gratuites pour des utilisations perso existent) pour modéliser vos pièces, il y a beaucoup de ressources sur internet. Pour imprimer je vous conseille Cura.

Comme cela a été dit plusieurs fois pas la peine de s’embêter avec une grosse machine, une machine de 10x10x10 servira dans 90 % des cas !

Nhesitez pas à aller sur thinginverse.com[...] pour chercher des pièces à imprimer déjà modélisées !

Ah oui et pour l’impression en PLA le plateau chauffant n’est pas obligatoire;)

04 sept. 2018

On en parle peu des imprimantes résines et c'est assez normal. J'ai voulu en acheter une il y a quatre ans et je vous livre mon expérience. A vous de vous faire une idée. Ce dont parle ronang c'est du SLA : un faisceau laser balaye la résine qui est photosensible. Il existe aussi le DLP, plus performant. Là c'est un écran qui projette de la lumière. L'avantage c'est qu'on insole directement toute la couche, donc le temps d'impression dépend uniquement de la hauteur de la pièce, pas de son volume ou de sa complexité. Le SLA, vu que c'est un point très fin qui se déplace, doit balayer l'ensemble de la surface utilisé, ce qui prend des dizaines d'heures même pour une pièce modeste. Autre point : il y a peu de variété de résines : opaque ou transparente, et semi-flexible, basta.
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Retour d'expérience. Donc premier constat, c'est beaucoup plus cher et les consommables sont périssables. Une fois ouverte, votre bouteille de 500ml de résine à 40€ a une durée de vie de quelques semaines tout au plus. Il y a une perte de résine de 10% à chaque impression qui partira au nettoyage. Les volumes utiles d'impression sont généralement très réduits, autour de 100x150x150mm. Deuxième constat : les pièces en résine sont plus fragiles. Elles ont peu de résistance à la chaleur et cassent comme du verre, voire très rapidement si impact. Donc, c'est pas pour de la pièce sollicitée, définitivement pas. Autre point, la résine photosensible vieillit mal dans le temps et se fragilise rapidement au cours de sa deuxième année. Troisième constat : le procédé est salissant et empirique. Quand vous avez imprimé une pièce à partir de filament, vous la laissez refroidir à température ambiante et ensuite elle est utilisable. Avec la résine c'est différent. Déjà il faut être super soigneux car la résine si vous en mettez à côté, ça va être poisseux à vie. Attention aussi à toutes les poussières ou salissures qui pourraient ruiner votre bain de résine et vos impressions. Ensuite vous imprimez votre pièce. Vous sortez le plateau avec des gants, en essayant vainement de ne pas en mettre partout. Vous laissez le plateau et la pièce faire trempette dans un bac d'alcool IPA (à 13€ le litre), et pendant ce temps là vous récupérez si vous pouvez votre résine et vous nettoyez la machine. Ensuite il faut rincer la pièce et le plateau des résidus de résine non durcie. Votre pièce est toujours poisseuse et un peu molle. Il faut faire durcir la pièce dans un four UV une bonne demi-heure. Enfin vous pouvez vous autoriser à retirer la pièce du plateau. Mais vous allez plutôt vous occuper de nettoyer votre plateau plutôt que de profiter de la pièce. Déjà l'impression est beaucoup plus longue qu'une impression filament, ce à quoi vous ajoutez toutes les opérations de post traitement.
.
A côté de cela, les impressions sont très détaillées. Mon humble avis, c'est qu'il faut vraiment être dans les petites choses de détail à forte valeur ajoutée (figurines ? bijouterie ? horlogerie ?) pour que l'imprimante résine ait un intérêt. L'imprimante filament (technologie FDM) a de nombreux atouts en comparaison. A commencer par la grande variété des matériaux disponibles. Rien ne vous empêche de monter une buse en o,75mm pour des pièces assez approchantes de la résine niveau détails. Ou à l'inverse utiliser de grosses buses pour moins de détails mais plus de rapidité et de résistance. Pour la facilité d'utilisation, la propreté, la solidité des pièces, la grande variété de couleurs et de matières, j'ai persévéré dans l'impression fil et j'ai laissé tomber l'impression résine.

04 sept. 2018

Bonne explication de JambedeBois. Les pièces ou imprimantes résine sont plus orientées "industrie" ou pièces très détaillées, bijouterie, etc. et surtout, elles servent souvent de "démo", visuel en grandeur nature ou réduit avant fabrication du prototype réel car elles peuvent se peindre ou se teinter de la façon que l'on veut, tout dépend de la personne qui la maquille (littéralement). J'ai fabriqué de ces pièces pour re-certification machine chez un équipementier électrique dont le nom commence par "L" et finit par "d", les pièces proto peintes (façon bois précieux) posées à côté de pièces réelles étaient impossible à discerner sauf à quelques détails près.
Ce genre de pièce est aussi très utile lorsqu'on veut faire un moulage soit genre "cire perdue", soit pour une fabrication à grande échelle.
L'autre inconvénient est la grande toxicité de ces résines, provoquant avec le temps des allergies difficilement évitables. Je ne parle pas non plus du prix d'achat et d'entretien, du laser à remplacer régulièrement, des nettoyages et de la pièce climatisée qu'il faut prévoir pour garder une stabilité dimensionnelle et optique à toute la machine.

04 sept. 2018

Merci beaucoup, en particulier JambeDeBois et Now, pour la qualité des échanges sur ce fil!

J'ai utilisé une stratasys/HP à 2 buses*. L'une peut dispenser une sorte d'amidon, soluble à l'eau (dans certaines condistions, la "machine à laver" coute assez cher!).
C'est vraiment intéressant pour certaines pièces d'avoir un matériau support soluble, qui peut même être à l'intérieiur d'une pièce semi fermée.

*Pour la petite histoire, c'était en 2011. Je ne suis pas spécialiste du domaine, plutôt demandeur et technophile. J'ai eu le plus grand mal à convaincre le décisionnaire d'investir à l'époque 20 000€ pour cette imprimante et ses accessoires. J'avais identifié sur un salon que l'on pouvait avec cette machine fabriquer de "vraies" pièces (avec contraintes largement évoquées ci dessus), et non pas simplement des maquettes d'encombrement (cf stereolitho)
Quelques années après, les machines tournent à plein pour des protos ou des pièces de toute petite série, utilisées ensuite sur le terrain.
Et, avec quelques connaissances et du bon sens, ça marche!

04 sept. 2018

... et maintenant, pour peu qu'on ait les bonnes entrées, le besoin et certainement l'argent, on peut "imprimer" en titane...
Je m'étais arrêté à l'impression fonctionnelle (frittage de poudre) acier, alu, fonte et quelques céramiques exotiques.
On n'arrête plus le progrès !

04 sept. 2018

@ronang, le bon lien que tu as donné est ici :
www.thingiverse.com[...]/
Pour ceux que ça intéresse.

04 sept. 2018

Je partage l'analyse de yannbis et de PhilippeG. Je crois aussi qu'on est qu'au début des applications de ces machines qui offrent des possibilités insondées. Moi j'ai appris dans le monde d'avant avec des machines traditionnelles, mais je pense que les gamins qui vont naître avec ça vont être capable d'exploiter pleinement ces technologies. Je pense que dans un futur proche ce n'est plus de l'électroportatif qu'on aura dans les ateliers amateurs, mais une ou deux machines CNC. A part la conception, il ne restera plus à l'humain qu'à faire l'assemblage et éventuellement la finition. Encore que la conception, vu le partage gratuit d'objets sur Thingiverse ou autre, on aura pas souvent le besoin de réinventer l'eau tiède...

08 jan. 2019

Salut, et bravo pour cet échange (et ce projet d'annuaire).
Je trouve que l'impression 3D est la matérialisation de toute la belle utopie de l'ordinateur personnel, du réseau et du partage de données, avec la réflexion politique qui s'ensuit : copyleft / copyright.
De plus, on créé avec des outils maintenant très accessibles une sorte de renaissance de l'artisanat face à l'industrie. La qualité locale, face à la quantité médiocre et délocalisée.
Si on veut bien y réfléchir, il y a une révolution à la clé... à mon humble avis :)

05 sept. 2018

JamebeDeBois, ça fait rever!
Sans être indiscret, peux tu nous en dire plus sur ton niveau de compétence dans le domaine? As-tu appris sur le tas ou est-ce ton domaine professionnel? A la fois pour la partie CAO et pour l'impression.
Et aussi le temps nécéssaire pour le cycle complet de la conception à l'impression, sur un exemple.

J'ai noté dans ta liste quelques objets qui pourraient figurer dans l'annuaire de pièces 3D si tu les partages. Peux tu nous préciser les matériaux employés, en particulier pour les pièces très sollicitées (taquets, poulies) et la durée de vie, voire quelques photos...
- un support à tablette étanche pour le cockpit incluant un réducteur de tension
- des prises USB format allume-cigare
- des poulies
- un pupitre de contrôle avec écran intégré
- des bacs et crochets pour panneau mural
- taquets d’amarrage

le fil dédié à l'annuaire de pièces 3D est ici
www.hisse-et-oh.com[...]mees-3d
j'invite également les autres lecteurs de ce fil à y ajouter d'autres pièces vues sur thingiverse ou ailleurs, en lien avec le nautisme, et si possible avec un retour d'expérience

05 sept. 2018

On a eu des machines au boulot très tôt, mais n'étant pas technicien je ne les ais pas utilisés. En revanche, j'ai construit ma première CNC il y a un peu moins de 10 ans. A l'époque, soit c'était pro et ça coûtait une blinde, soit tu la construisait. En usage week-end pas trop le choix. Donc quand les imprimantes 3D FDM se sont démocratisées je ne partais pas de zéro. J'ai participé au projet Reprap en travaillant à quelques "améliorations". La CAO ça va, je maîtrise pas trop mal, et j'ai fini par acquérir quelques notions de robotique et de mécanique. Voila quelques compétences pour un amateur, mais rien d'énorme.
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Les pièces que j'imprime sont toutes sur thingiverse, et toutes ne sont pas de moi : inutile de réinventer l'eau tiède, ce qui est déjà satisfaisant ne mérite pas d'être redessiné pour rajouter des trucs inutiles. Mes pièces aussi sont publiées, mais le compte étant en mon nom propre et vu que je tiens à mon anonymat sur les forums, je ne peux donner le lien ici. Mais en cherchant sur thingiverse vous devriez trouver votre bonheur.
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Niveau matériaux, ça dépend de l'usage. Tout ce qui a besoin de résistance est imprimé soit en ABS, soit en ASA, soit en PETG. C'est rare que j'utilise le polycarbonate, car ça revient cher et je n'imprime que parfois des pièces définitives. La plupart du temps c'est en ABS car à 12€ le kg c'est très bon marché, ça se ponce ou s'usine très bien (état de surface, rectification des alésages...) et surtout ça tient bien la stratification. Les taquets d'amarrage qui sont montées sur mon annexe ont été réalisés ainsi : j'ai poncé les pièces pour qu'elles soient bien lisses, puis je les ais collées à la colle structurelle époxy, puis j'ai stratifié dessus de la bande 50mm de fibre de verre en 200g. Une fois (re)poncé, ça donne un aspect moulé avec la coque, c'est super propre et d'une rigidité à toute épreuve. On arrachera la coque mais on ne viendra pas à bout du taquet !
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En ce moment je cherche à adapter un water jet : www.thingiverse.com[...]:153579 à l'annexe avec un moteur électrique de 800w. les essais sont prometteurs, et je pense que je peux encore agrandir les pièces pour plus de rendement. La tringlerie en revanche est un peu compliquée, et je galère aussi sur le déflecteur pour marche arrière.
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Durée de vie des pièces imprimées c'est variable. J'ai des poulies de renvoi qui ont cassé et que j'ai réimprimé en ABS pour mon 5o5, elles doivent avoir quatre ans et RAS pour l'instant. A côté de ça, j'ai beaucoup de pièces prototypes qui ont cassé parce que mal dessinés. Alors on joue sur les épaisseurs, etc. et on arrive à un résultat fonctionnel. Parfois le plastic ne suffit pas donc on renforce avec des moyens traditionnels. C'est du système D parfois. Mes poulies de renvoi de direction ont été imprimées, mais les câbles les grignotaient. Alors j'ai mis de la fibre sur la bande de roulement. Plus de souci niveau résistance, mais c'était bruyant, donc j'ai collé du jeans sur la bande de roulement. Maintenant je n'entends rien. Essai d'impression raté : le volant. L'aspect n'était pas qualitatif. Du coup, c'est passé par la fraiseuse avec une découpe d'une plaque d'alu de 3mm pour l'âme, puis le tour du volant en plusieurs petits segments d'arc prenant en sandwich la plaque d'alu. Ça fait un peu automobile des années 30, mais c'est plutôt qualitatif. Je pense que je ferai un sujet sur l'annexe une fois terminée. Pour l'instant c'est de l’expérimentation permanente vu que c'est ma première construction...

05 sept. 2018

Pour ce qui est de l'imprimante en elle-même, j'ai regardé brièvement hier quelques tests et avis ou rapports Q/P des imprimantes 3D. On a une barre à environ 300€.

Il faut aussi distinguer les imprimantes à fil et les imprimantes SLA ou DPL (résine) qui sont d'un usage beaucoup plus typé, donne des produits difficilement utilisable en l'état dans notre domaine nautique car il y a souven tobligation de transformer, faire un moulage ou contremoulage, changer de produit ou de technologie pour avoir la pièce finale...

En dessous de 300€, c'est du DIY et amateur qui commence et ne veut (peut) pas dépenser plus pour voir et appréhender cette technologie. Les produits sont un peu limités en type de matière ou fil utilisable (plateau chauffant ou non, définition (épaisseur des couches), aspect plus grossier, précision dimensionnelle dans les trois axes et durée de vie moyenne de la machine. J'ai même vu des avis donnant une durée de vie moyenne d'environ deux à trois ans avant remplacement de pièces d'usure (rouleaux) ou mise au rebut.
Au dessus de 300€, on commence à trouver des machines fiables, précises, moins typées gadgets et plus orientées suivant le type de pièce à faire ou créer. Il y a là une fourchette de prix entre 750€ (en kit) et 2500€.

Après, on passe dans la catégorie SLA ou DPL et la grande catégorie professionnelle.

Il y a aussi un aspect intéressant à creuser;
Les entreprises ou associations qui se sont mises à fabriquer vos fichier si vous n'avez pas sauté le pas de l'achat d'une imprimante. Là, le ticket d'entrée semble peu cher pour faire fabriquer sa pièce en partant d'un fichier CAO ou STL mais il faut bien réfléchir car la matière proposée pour la réalisation est souvent en "plastique" sans aucune précision. Pour faire un réa ou un support de jumelle, la nuance est importante tant en terme de prix que de charge de travail et le "plastique" n'est pas suffisant. Le prix est aussi une barrière, les "FabLab" semblent intéressants, encore faut-il en trouver près de chez soi et les cartes donnant les adresses de ces associations ne sont pas très à jour puisque les deux sélectionnés hier pour ce qui m'intéresse à fabriquer n'avaient plus leur site Facebook d'ouvert (je n'ai pas Facebook, mais tout de même, j'ai compris) et leur adresse internet ou leur site renvoyant une erreur 404.
Les seuls entreprises que j'ai trouvé demandent une inscription complète (non, prénom, mail, etc.) et envoi du fichier pour estimation du prix mais ne donnent ce prix qu'après inscription complète. Néanmoins, j'ai pu estimer que pour un petit fichier STL d'1,2Mo, il fallait compter environ 10€ plus les FdP, soit à la louche un total de 20€... pour une pièce en "plastique", sans aucune détermination du plastique utilisé. Ce qui m'a paru cher pour un simple embout de tuyau d'aspirateur !
Et je crois que cet embout demanderait pour une bonne solidité du PLA renforcé de fibre de verre...

Site trouvé pour les divers tests et avis d'imprimantes pour 2018 :
www.aniwaa.fr[...]/

Pour les fichiers, thingiverse et autre, avec ou sans inscription.

05 sept. 2018

Niveau prix, actuellement tu as l'Ender 3 : www.gearbest.com[...]99.html on est loin des 300€, et c'est un kit qui marche fort. En machine déjà montée, tu as la Duplicator 9 (qui est livrée avec des jambes de forces supplémentaires actuellement, et pour le même prix) autour de 500€ : www.wanhaofrance.com[...]ommande
.
Ces deux machines sont fiables mais ne sont pas des machines industrielles non plus. C'est pas pour de la production intensive. Maintenant une imprimante, c'est aussi des éléments chauffants et des éléments en mouvement, donc forcément il y a des pièces d'usure qu'on aura à changer. Mais rien de dramatique ni de long à faire. Je préfère faire la maintenance d'une imprimante que d'un hors bord, personnellement. C'est plus propre et sans surprises.
.
Concernant le site ainiwaa.fr, je suis assez réservé. Par exemple ils parlent de l'imprimante ASUS qui n'est qu'une machine rebadgée et vendue à prix d'or sous le nom de la marque. Quand on s'intéresse un peu à l'impression 3D on a tout de suite reconnu une Cetus qui se vend bien moins cher. Bonne imprimante néanmoins grace à ces guidages de qualité, en revanche pour le reste et notamment le volume d'impression elle est plutôt modeste. Il est très difficile de trouver des sources francophones fiables sur la question. Ma référence reste Reprap.org qui a une section francophone : reprap.org[...]ist.php

06 sept. 2018

Merci de ton avis éclairé, Jambe de bois. J'ai donné le lien uniquement pour info, n'ayant pas creusé plus et étant ignare en la matière. C'était pour faire avancer le schmilblick !
Je vais aller voir tes liens, mais actuellement, pas encore de projets permettant d'amortir 500€.

05 sept. 201816 juin 2020

Bonjour à tous,

Sur un autre fil j'ai déjà eu l'occasion de parler de notre projet Brest Bay Touch, qui consiste à modéliser et imprimer en 3D :
- la bathymétrie : pour la France depuis les données du Shom une sonde tous les 100 m sur la facade atlantique,
- l'altimétrie : pour la France depuis les données de l'IGN : une élévation tous les 75m
- les infos cartographiques du Shom format S57.

Le projet a bien avancé, sur notre site : www.navisu.org[...]-touch/
vous pourrez avoir une idée sur l'état actuel.

C'est un projet open source, libre nous ne vendons rien, par contre nous cherchons des contributeurs en particulier pour une interface web.

05 sept. 2018

Sympa comme projet ! Tu fais ça à TyFab ?

06 sept. 2018

Non, mais nous avons pris contact avec eux. Nous imprimons au fabLab de l'IMT Atlantique, car dans l'équipe il y a un enseignant à l'IMT, nous y avons notre propre UltiMaker III.

06 sept. 2018

Projet très intéressant!
Pour ceux qui veulent imprimer leur bassin de navigation (valable surtout dans les zones côtières avec du relief), il ya des sites web qui font ça en 3 clics (mais pas avec les fonds sous marins! )
Par exemple
terrainator.com[...]/
jthatch.com[...]in2STL/

Lithops, pourrais tu nous en dire plus (peut être sur un autre fil pour ne pas pourrir celui-ci), sur l'autre projet qui figure sur ton site, de "navigation augmentée". Il y avait un projet semblable du coté de Lorient, mais qui me semble avorté.

06 sept. 2018

Je connais bien le projet "coté de Lorient", avec Christophe on se voit régulièrement. Le bilan coté NaVisu, est que les lunettes ce n'est pas trés pratique, que la tablette qui sert de viseur non plus, il y a des problèmes d'ergonomie dans la communication avec l'univers virtuel. Il y a aussi et surtout un manque de précision en relèvement.
Mais tout ça c'est de la techno qui évolue trés vite et on ne désespère pas de proposer une solution plus précise et mieux adaptée à la mer. Coté informatique notre appli est prête.

05 sept. 201805 sept. 2018

Por une très bonne imprimante à budget réduit : www.amazon.fr[...]XMRFHR/ (200 euros). Ca fait trois ans que j'imprime plusieurs kilo de PLA sans souci, très fiable, et d'un précision très bonne (notamment grace à sa structure en métal qui lui confère une très bonne rigidité. De plus elle est extrêmement compacte ce qui permet de la mettre sur un bureau.
Elle dispose en plus d'une très grande communauté qui fait que plein de guides de réparation et d'amélioration sont dispo sur le net !

06 sept. 2018

La communauté et les pièces custom, on a ça pour toutes les imprimantes, même les plus DaVinci, c'est dire... Comparée à les communauté Prusa, la Monoprice est balbutiante. La Monoprice Mini commence à dater un peu, voila pourquoi j'avais mis l'Ender3 en avant, car c'est une imprimante récente qui en donne beaucoup pour son prix...

06 sept. 2018

Sur ton lien concernant le forum RepRap, j'ai vu la vidéo de la Zatsit, impressionnant !
Mais apparemment, ce n'est qu'un chassis, il faut y ajouter les divers modules et têtes.

06 sept. 2018

Il y a aussi le 4D printing :

www.nicolehone.com[...]/

06 sept. 201806 sept. 2018

Une pièce en plastoque sur mes winchs état cassée. J'ai redessinée celle-ci sur FreeCAD un logiciel opensource de conception. Avec quelques tutos, j'ai réussi à faire ce que je voulais. Imprimé en 3D sur un site d'impression 3D, et le tour est joué pour 5€.
En revanche, la précision à l'impression n'était pas suffisante pour avoir une pièce "parfaite" mais ça fait le job, en tout cas c'est mieux qu'un truc pété...

08 jan. 2019

Bonjour à tous, je relance ce fil sur l'impression 3D car l'hiver est certainement propice au dessin et à l'impression devant un PC.
Avez vous réalisé des pièces nautiques intéressantes? (si oui, rdv ici : www.hisse-et-oh.com[...]mees-3d )

Je viens aussi aux nouvelles de projets de modélisation 3D (limite hors sujets mais intéressant!) évoqué par Lithops

08 jan. 2019

Pour info, le grand bricomachin de Dinard Pleurtuit a deux petites imprimantes 3D en poste.
On peut dire la CAO sur place ou arriver avec son fichier.
Le coût machine m'a paru très économique.

08 jan. 2019

Pour info le projet BrestBayTouch est trés actif, impression en 3D des cartes S57,
de la bathymétrie, du modèle numérique de terrain. Mais aussi dans les projets presques aboutis, l'intégration des bâtiments spécifiques, ou génériques comme OSMBuildings.

L'actualité du projet est à suivre ici :

www.navisu.org[...]-touch/

08 jan. 2019

En ce qui me concerne, J'ai une Creality CR-10 depuis un peu plus d'un an.
J'ai réalisé pas mal de pièces en PLA et PETG (je n'imprime pas en ABS car l'imprimante est dans mon séjour, sans extraction d'air : vapeurs toxiques et odeurs).
Je l'avais achetée principalement pour réaliser des boitiers pour mes montages électroniques.
Pour le bateau, j'ai fait différents "bidules" allant de support de GPS, glissières de rideau, attache pour le fer à souder à gaz, boitier pour mon système de nav à base de RaspBerry, support de moteur de pilote pour un copain, des plaques d'identification (avec immatriculation et MMSI) et tout un tas d'autres bazars pour bateau et maison.
J'ai même imprimé une flûte à bec et un ocarina fonctionnels....

Comme dit plus haut, ne vous attendez surtout pas à un truc plug'n play, mais plutôt à vous confronter à pas mal de ratés, surtout au début quand on découvre la technique.
Il faut sans cesse améliorer la machine pour en tirer de bons résultats (ajout de dampers pour limiter le bruit, remplacement du système d'extrusion, de la surface d'impression, des boutons de réglage du plateau etc...)

Autre chose: c'est TRES chronophage !!!
Ce qui m'a pris beaucoup de temps, c'est l'apprentissage d'un logiciel de conception 3D (FreeCad en ce qui me concerne) et apprivoiser les réglages à faire dans le slicer (S3D et Cura pour moi).
Mais quelle satisfaction de voir sa première pièce conçue laborieusement en 3D prendre forme sur le plateau et pouvoir ensuite la manipuler !!

En grand voyage, je doute de l'intérêt d'emporter un imprimante.
Ou alors il faut disposer d'un gros bateau pour lequel le surplus de poids sera négligeable, démontée et bien rangée dans une caisse, et qu'on sortira à l'escale (avec alim secteur...) en cas de besoin.
Une imprimante 3D représente un risque non-négligeable d'incendie et il ne faut pas la laisser tourner (surtout dans un bateau !!) sans surveillance.
De plus, la consommation d'environs 200W sur plusieurs heures (voire dizaines d'heures pour des pièces importantes) est incompatible avec le bateau de voyage moyen.
Il faut aussi stocker les rouleaux de filament, qui sont très sensibles à l'humidité....

Par contre, être capable de concevoir soi-même ses propres pièces en 3D pour pouvoir les faire imprimer ensuite, c'est une très bonne chose.
On trouve maintenant à peu-près partout des ateliers de "makers" où on peut venir utiliser tout un tas d'outillage, dont des imp. 3D.

08 jan. 2019

Hello,

Dernière pièce faite pour le bateau.

J'avais perdu un bouton de la gazinière (me demandez pas comment c'est possible ... :oups: ) ... refait rapidement sous SW, il est en place. J'en ai imprimé un en rab au cas ou ... J'ai même prévu la petite empreinte pour le marquage du réglage, remplie avec du blanc, on dirait un vrai.
Bon, je les ai fait en PLA, j'espère qu'il ne vont pas se ramollir quand on va allumer le four :-D (sinon, j'en ré-imprimerais d'autres en ASA)

Je commence à avoir quelques trucs imprimés en 3D sur le bateau, mais c'est à chaque fois du spécifique, donc difficile à partager.

Bon, si quelqu'un à besoin d'un bouton de gaz je peux envoyer le fichier, même si c'est une pièce très simple...

05 fév. 2019

N'hésite pas à partager tes pièces (ne serait ce que photo ou vue 3D), même spécifiques, ça donne des idées...

04 avr. 2019

J'ai vu cette clé de démontage pour les filtres VETUS
www.frenchmarine.com[...]001.jpg
certains la font en bois, mais en impression 3D, ce serait facile.
Je n'ai pas trouvé la pièce en cherchant "filter wrench" "oil filter wrench"
quelqu'un a ça?

04 avr. 201916 juin 2020

Bonjour,
j'ai cette clé en format SLDPRT.


05 avr. 2019

merci, si tu peux poster le .STL sur le fil ci dessous, ce serait parfait!
www.hisse-et-oh.com[...]mees-3d

04 avr. 2019

@Now que je salue, difficile de faire un STL ou un fichier pour imprimante 3D maintenant ? J'en suis resté à Magic (Materialise) et Catia, et je n'ai plus, bien sûr les licences ni l’entraînement, c'était assez hard, il fallait rester entraîné.
Je veux dire, par exemple j'ai un bouton (un peu comme toi) qui lâche ou que l'n perd (non, ce n'est pas possible, il ne fait que se cacher de façon définitive...), je prends des cotes, je les entre dans un logiciel, ça me sort une forme en 3D potable, je peux faire le STL (ou autre format lisible)?

P.S: Message personnel, l'aspirateur fonctionne toujours, c'est du solide !
;-)

04 avr. 2019

Non, il n'est pas difficile de générer un STL surtout si tu as le fichier 3D.

Le tout est de faire ce plan 3D justement. Après c'est automatique.

Le plan 3D est dans un format qui est spécifique au logiciel qui à servit à le faire (bien que l'on puisse récupérer certains fichiers d'un logiciel à un autre pour les formats les plus courants).

On ne travaille pas le modèle sur le STL, on le génère à partir des plans 3D. C'est une étape avant de générer le fichier qui servira à destination.

Donc les étapes sont :

1/ Faire le plan 3D (C'est la que tout se joue). IL faut maitriser le logiciel de modélisation 3D.

2/ Quand le plan 3D est terminé, sauvegarder en .STL (format "portable") ça se fait à partir du logiciel qui à servi à faire le plan 3D.

3/ A partir du STL, générer le fichier .X3G que va manger l’imprimante. Cette étape se fait avec un logiciel "slicer" qui va transfromer le STL en commandes pour l'imprimmante (les mouvement et le dépot de matière)

Bien content que l'aspi fonctionne toujours!

05 avr. 2019

Et pour générer un plan 3D, quel (-s) logiciels?


En réalité, si l'on prend un peu de temps, ce n'est pas si compliqué...

Initialement, j'avais récupéré SW2018, mais c'est un soft très lourd à charger, pas si intuitif que ça et on trouve peu de tutos sur le ouaibe.
Je me suis donc rabattu sur FreeCad, qui est OpenSource, avec beaucoup de tutos.

=> 2 PC en // : un avec youtube et le tuto, l'autre avec Freecad ouvert, et hop !, on se lance... Et au fur et à mesure, on maîtrise l'outil.
En commençant avec des formes basiques ([i]boites cloisonnées pour mes arduino[/i]), j'ai peu à peu amélioré mes connaissances en 3D, même si tout n'est pas si évident que ça...

Ensuite, pour générer le fichier à imprimer, comme slicer il y a Cura qui est aussi Opensource. Perso, je préfère Simplyfi3D, mais c'est vraiment une question de goût...

Pour imprimer, j'avais acheté pour pas cher une AnetA8, revendue au bout de 3 semaines ([i]ça m'a quand même permis de comprendre les réglages, œuf corse[/i]) et j'ai acheté, toujours en low cost, une Ender3 qui - bien réglée - me sort ce que je souhaite.

Mais c'est une démarche très chronophage au début, il y a un temps d'apprentissage nécessaire dont la durée est fonction des capacités et de la curiosité de chacun.

:litjournal:

05 avr. 2019

D'accord, merci de ta réponse. Et pour générer un plan 3D, quel (-s) logiciels?
Moi qui pensais partir de cotes toutes simples...

05 avr. 2019

Beaucoup d'amateurs utilisent Autodesk Fusion 360, commercial mais gratuit et semi online (le soft est sur le PC, mais les données online)
Moi qui n'y connais rien, je l'ai facilement pris en main pour des pièces simples et export .STL

J'avais aussi testé FreeCAD, open source mais moins intuitif

06 avr. 2019

Je plussoie. Les deux solutions gratuites* et viables pour produire de la pièce 3D actuellement sont Fusion 360 et OnShape. A noter que ces deux solutions ont des fonctionnalités qui permettent de générer directement le code à partir des logiciels pour une fabrication numérique, que ce soit imprimante 3D, laser, tour ou fraiseuse numérique.
.
Personnellement je préfère OnShape (qui ne ne demandera pas beaucoup d'adaptation aux habitués de Solidworks) pour trois raisons : 1. c'est une solution 100% cloud, donc pour les utilisateurs de Linux ou MacOS c'est totalement ouvert. 2. c'est une plateforme collaborative, on peut travailler en équipe sur le même projet. On peut donc mutualiser les compétences (électromécanique, structure, etc) ou travailler collaborativement à plusieurs versions de la même pièce. 3. Il existe une base de pièces open source énorme pour OnShape, vous cherchez un composant, un profil, une machine, elle a probablement déjà été dessinée par un utilisateur, partiellement ou en totalité. Il ne reste plus qu'à l'adapter. Collaborativement, on peut aussi contacter l'auteur original pour poser des questions sur ses choix.
.
*gratuit pour toute utilisation non commerciale.

05 avr. 2019

N’ayant plus de « licences enseignant » pour Solidworks, et ma version « custom » d’Autodesk Inventor (grrr) ayant arrêté de fonctionner , je me suis retrouvé bien à poil il y a 3 ans...

Bien que pratiquant pro de la modélisation 3d depuis une vingtaine d’années, je n’ai jamais accroché avec Freecad. Conçu par des développeurs informaticiens linux sûrement, mais certainement pas par des ingénieurs mécaniciens. Illogique au possible...

Je dois mon salut à un pote de forum (on ne s’est jamais rencontrés en vrai) qui m’a envoyé (2 DVD pleins) un
Solidworks 2014 « qui va bien ».

PHIL

05 avr. 201916 juin 2020

Solidworks, oui, quand on a accès aux DVD et qu'on peut les copier, avec la clé... Dassault est le propriétaire.
Mon tapis de souris est siglé Materialise... J'ai utilisé Magics, mais bien sûr, je n'ai pas pu garder les disques d'installation et le dongle.
Et ça remonte à loin, tout ça...
J'étais utilisateur du logiciel et réglais les machines de prototypage, entre autre...
Là, ce serait pour une utilisation ponctuelle, sans retour commercial, histoire de... et pas forcément acheter une machine d’impression 3D, vu les prix, je n'en ai pas les moyens ni l'utilisation.

06 avr. 2019

Justement, Fusion 360 ou OnShape sont des solutions définitives et surtout : qui font la même chose ! Plus besoin de galérer avec les versions qui marchent à 80% qui ne sont plus compatibles à la première mise à jour système ou changement d'ordi. Et il ne faut pas se leurer 90% des utilisateurs de Solidworks, Autocad et consors ont des versions piratés, ce qui est plus des emmerdements qu'autre chose. Autant passer définitivement sur des logiciels ouverts et gratuits.
.
Dernier argument en faveur de ces solutions : ils savent importer les fichiers des autres licences payantes, y compris les assemblages. Donc la transition se fait sans douleur.
.
Clairement, je ne regrette absolument pas le changement, car même avec les licences enseignant/étudiant, passer d'une version à l'autre sur logiciels payants entrainait des problèmes de compatibilité sur les pièces et les assemblages. Et se transmettre des fichiers entre amis posait problème quand ces derniers utilisaient des versions moins récentes, devenues incompatibles pour des raisons marketing.

17 avr. 2019

J'ai ajouté quelques pièces à la liste ici (et pour en discuter, revenez sur ce fil, merci!)
www.hisse-et-oh.com[...]mees-3d

N'hésitez pas contribuer !

17 avr. 2019

MERCI!

24 avr. 2019

Bonjour,
Je me suis trompé de fil en postant ma demande, je réitère donc ici.

Est-ce qu'il y a d'autres sites que Thingiverse pour des annuaires de fichier pour fabriquer des pièces détachées?
J'ai une boule Rowenta KA70 dont l'arbre de transmission (référence Rowenta RS-KA1365) est mort (il est devenu rond, c'est gênant car d'origine c'est une empreinte hexagonale...) et je ne trouve pas sous le nom Rowenta de pièces sur Thingiverse ni Grabcad et cette pièce n'est plus fabriquée.

Merci pour votre aide !
Philippe

Ce genre de pièce :
www.adamdepannage.fr[...]65.html
www.pieces-tout-electromenager.com[...]ta.html

24 avr. 2019

Je ne suis pas certain que l'impression 3D soit bien indiqué pour faire un arbre comme ça (solidité)

Mais si tu as un plan précis avec des cotes je veux bien essayer de t'en faire un peut être en PLA renforcé carbone? A condition que la taille soit compatible avec mon plateau bien sur, je ne me rends pas compte sur le dessin.

Je précise qu'il faut un plan précis et coté car c'est la galère pour faire une pièce à partir de dessin approximatifs et on se plante à coup sur si on fait des suppositions.

Pour la question du logiciel, posée plus haut, j'ai essayé freecad mais je n'ai pas pu me faire à son ergonomie illogoque.
Je n'aime pas les softs en ligne et je crois bien que fusion360 n'est pas gratuit.
Quand on maîtrise un peu SW, même à 20% de ce qu'il sait faire, on fait tout très vite et de façon très précise en plus on peu tester les assemblages, c'est le top.

24 avr. 2019

Fil très intéressant. Merci à tous. Je me suis permis de de relayer ce fil et celui de l’annuaire sur le wiki d'une asso du Morbihan qui s'occupe de partage d'infos et de connaissances sur le numérique : adn56.net[...]igation

24 avr. 2019

Fusion 360 est gratuit si non pro. Sinon il y a OnShape, toujours gratuit pour les non pro. Les deux vallent moins qu'une licence SW pirate ou obsolète.
.
Now, la pièce tu peux la faire creuse en PLA et notre ami la remplira de résine. Ca se fait bien même pour les petites pièces avec une seringue. Ensuite tu as une pièce au moins aussi solide que de l'injection.

24 avr. 2019

Très intéressant l'impression 3D comme Core Material, ou à moule perdu. Là j'ai fait des pièces en Granite Epoxy à base de moules imprimés 3D, ça marche du feu de dieu !

24 avr. 2019

Ok, je m'étais inscrit, et ils voulaient me faire payer mais honnêtement je ne me souviens plus trop lequel c'était? (onShape ou Fusion360) et je n'avais pas trop creuser à l'époque.

De toutes façons, je pense que pas mal de logiciels se valent une fois qu'on c'est fait à l'ergonomie.
Sauf utilisation extrême ou il doit bien y avoir des points forts / points faibles pour chacun, mais pour faire des pièces 3D, ils en sont tous capables.

Effectivement le coup de la résine c'est pas mal, je retiens, ça peu servir pour certaines pièces aussi pour le bateau. Un genre de moule perdu quoi :-)

25 sept. 2019

Bonjour certains peuvent poster des photos des pièces moulées?
Merci

25 sept. 2019

En fait, il y a deux méthodes pour faire une pièce de haute résistance à partir de l'impression 3D. Au cas où une impression en polycarbonate, le matériau Filament le plus résistant actuellement, ne suffise pas. Le premier est d'imprimer une pièce ce, puis de laminer de la fibre par dessus. La deuxième, dite de moule perdu est d'imprimer une pièce creuse, puis de la remplir avec de la résine chargée. Je dois avoir une pièce ou deux non montées, je tente de te faire une photo.

25 sept. 201916 juin 2020

Voila une pièce en moule perdu remplie de granit epoxy. "Rock solid" comme disent les anglo-saxons...

17 oct. 2019

merci (tardif) pour cet exemple de réalisation!
Sur la photo, la résine chargée est encore dans le moule imprimé 3D?

17 oct. 2019

ah ok, je pensais que à moule perdu signifie qu'on casse pour démouler.
Sans indiscrétion, à quoi sert cette pièce

17 oct. 2019

Oui, c'est "à moule perdu" ce qui veut dire qu'on ne retire pas le moule imprimé en 3D. On imprime juste une peau à remplir, laquelle fera corps avec la résine. Facile, rapide à imprimer, et peu onéreux.

17 oct. 2019

Bonjour,
un petit hors sujet, mais qui concerne les "makers" ou au moins les concepteurs de pièces : à la lecture d'un article sur la refection d'une face de tableau électrique, je me suis souvenu des services de fabrication de face avant en proto petite série.
Par exemple :
www.frontpanelexpress.com[...]/
fr.beta-layout.com[...]-avant/

Quelqu'un a-t-il déjà testé? je n'ai pas d'idée du cout...

08 jan. 2020

Bonjour,
j'ai posté quelques nouveaux liens sur le fil "annuaire impression 3D"
www.hisse-et-oh.com[...]sion-3d

certains d'entre vous ont-ils profité de l'hiver pour réaliser de belles pièces?

31 mars 202031 mars 2020

En cette période de confinement, je lance un "défi" pour trouver des objets utiles au bateau/navigation, pourquoi pas un peu insolites, hormis bien sûr ceux déjà listés dans "l'annuaire" sur ce forum (www.hisse-et-oh.com[...]mees-3d )

Discussion ici, et post des liens et fichiers sur l'annuaire. Merci

ET si vous avez des retours d'expériences sur l'impression 3d , c'est le moment

31 mars 2020

Bonjour. Juste une question: qu'elle est la différence entre une imprimante 3D "classique" qui utilise du fil et une autre qui utilise une résine liquide(résistance?)

31 mars 2020

Alors déjà, le volume d'impression et la résolution, ensuite le mode opératoire, le choix des matériaux, et enfin le coût.
Même s'il existe des imprimantes résines avec un volume d'impression plus grand, une machine à 250€ a un volume de +-100x150x50mm (LHP). Tandis qu'une imprimante à filament basique à moins de 200€ a un volume d'impression de 220x250x220mm (LHP). Il existe des imprimantes filament avec un volume cubique de 500mm pour moins de 800€ tandis qu'un tel volume n'existe pas à ce jour en imprimante résine grand public.
Le principal atout de la résine est la résolution. Il est possible de produire des pièces qui sont très proches au niveau finition d'une pièce moulée. Le niveau de détail est également saisissant. Une imprimante à filament "standard" n'atteindra pas ce niveau de finition. Cependant il est possible d'utiliser des buses de sortie très fines de 0.1mm qui auront un rendu tout à fait détaillé. A noter que plus la résolution est fine, plus le temps d'impression augmente. Une imprimante résine sera donc plus lente de manière générale à produire des pièces. Ceci dit avec un petit bémol car l'imprimante résine mettra le même temps à imprimer une petite tour de 10cm de haut qu'un gros bloc de 10cm de haut, car elle insole simultanément tout le plateau. L'imprimante à filament c'est l'inverse : la buse doit parcourir toute la pièce, donc plus l'impression sera volumineuse, plus long sera le temps d'impression. Deux exemples pour se faire une idée. Si vous imprimez simultanément un jeu de pièces d'échecs, l'imprimante résine aura l'avantage car toutes les pièces s'impriment en même temps sur le plateau. En revanche, si vous imprimez pièce par pièce, alors l'imprimante filament sera imbattable.
Le mode opératoire quant à lui diffère du tout au tout. L'imprimante à filament, c'est une imprimante très abordable, très propre. On peut envisager l'avoir dans le salon avec les enfants dans le coin sans souci. Tant que personne ne touche les parties chaudes, tout ira bien. L'imprimante à résine ce n'est pas la même partition. C'est de la résine photosensible à 100€ le kg (contre 20€ le kg de filament) et il faut prendre des précautions : gants, lunettes, ne pas renverser, avoir une paillasse car on va renverser et foutre de la résine poisseuse partout. Une fois l'impression résine terminée, il faut détacher prudemment la pièce qui n'est pas encore entièrement solide, la rincer dans un bain d'alcool isopropylique (à 20€/l), puis la placer dans un four UV (ou au soleil) pour durcissement total. Evidemment la résine est toxique et dégage de mauvaises vapeurs pas du tout agréables. Donc l'imprimante vivra au garage ou dans une pièce dédiée. Bref, l'imprimante résine c'est cher, il faut beaucoup de matériel autour, et c'est crado à l'usage. L'imprimante filament, une fois la pièce imprimée elle est exploitable quasi immédiatement.
Enfin, la résine c'est de la résine. On l'a en transparent ou opaque, et en vaguement caoutchouteux. Et c'est tout. Tandis qu'il existe une incroyable variété de filaments : matières, coloris, aspects, filaments renforcés, phosphorescents, etc. le tout à prix modique.

31 mars 2020

Hmm... je dirais ça dépend ;-)) Je ne suis pas expert.
Il y a bien sûr une différence de techno, mais aussi de mise oeuvre (encombrement/prix) et enfin de matériaux utilisable (donc propriétés mécaniques différentes)
Pour être complet voir plutot ici :
www.aniwaa.fr[...]ion-3d/
www.sculpteo.com[...]ion-3d/

25 avr. 2020

hello , je viens de tout lire , passionnant
ma question : le fils date de 2018 ... en 2020 , l'impression est telle devenu plus simple ?
je parle bien impression pas de création du fichier .

Merci

26 avr. 202026 avr. 2020

En fait, ça a toujours été simple, tout du moins pour les imprimantes à filament. Les imprimantes à résine, c'est chimique donc plus contraignant. Je ne les conseille pas pour les débutants.
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Pour les petits soucis de débutant, il y a des communautés actives qui seront généralement de bon conseil. Sinon, les kits actuels, comme la Creality Ender3 (<200€ !) imprime brillamment tandis qu'il ne faut que quatre vis pour les monter. Bon, si tu es vraiment une quiche pour tout ce qui est technique, alors c'est vrai que ça va te sembler inquiétant, mais pour tout petit bricoleur ou personne qui n'est pas réfractaire à la technologie, c'est vraiment une technologie formidable. Certains acquièrent les réflexes en quelques jours, et pour les moins à l'aise, quelques semaines de persévérance suffisent.
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Si tu as des soucis, il y a des forums dédiés à cela comme avec des tutoriels et une communauté aguerrie et active; sinon, poses tes questions ici, on te répondra.

16 mai 2020

Bonjour,
avez vous dessiné ou imprimé des pièce durant le confinement ?Si vous avez trouvédes objets utiles au bateau/navigation, pourquoi pas un peu insolites, hormis bien sûr ceux déjà listés dans "l'annuaire" sur ce forum partagez les ici : www.hisse-et-oh.com[...]mees-3d

Discussion ici, et post des liens et fichiers sur l'annuaire. Merci

ET si vous avez des retours d'expériences sur l'impression 3d , n'hésitez pas à partager!

08 juin 2020

Bonjour,
pensez-vous raisonnable de réaliser un rea - pour boite à réa à plat pont de renvoi de drisse - en impression 3D.
Si oui, quel matériau?
Merci

09 juin 2020

Aucun problème je l'ai déjà fait RAS. J'ai choisi le polycarbonate.

08 juin 202008 juin 2020

J'ai pas relu la totalité de ce post auquel j'ai du participé un peu plus haut...
PAS DE PIECES TECHNIQUE EN IMPRESSION 3D !!!!
JAMAIS
Sauf en frittage métal, et encore ça dépend du prestataire et du prix qu'on y met.

C'est bon pour des protos de forme, des préempreintes de moulage ou des pièces sans fonction mécanique.

L'impression 3D n'est ni de l'injection, ni de la fonderie, la matière y est physiquement incohérente donc DANGER

09 juin 2020

Alors ça c'est de la PURE DESINFORMATION !
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L'impression 3D par rapport à de l'injection est tout aussi résistante au cisaillement dans le sens perpendiculaire aux couches d'impression et plus de 80% dans le sens des couches d'impression. Ca a été testé, mesuré, crashtesté en long en large et en travers. La qualité d'une pièce imprimée, à matériau similaire, est quasi équivalente. En tout cas, une pièce bien imprimée dépasse largement la résistance d'une pièce de mauvaise qualité du commerce. Il faut arrêter les mauvais procès qui proviennent des débuts de l'impression 3D grand public, voici 15 ans. Actuellement les machines sont tout à fait fiables et la technologie mature. Qu'on se le dise !

08 juin 2020

Merci de ta réponse. Peux tu préciser un peu?
Je ne suis pas mécano, mais il me semble qu'on peut faire des pièces avec fonction mécanique, tout dépend de l'adéquation design/impression/matériau, non?
On peut faire des charnières par exemple.
L'avis que tu donnes me semble un peu péremptoire.

Quant à ma question sur le réa, j'ai bien une petite idée de la réponse à la question, mais je veux bien un avis étayé!

08 juin 202008 juin 2020

Je pense qu'il veut dire par là qu'avec la technique de dépose de filament fondu, la matière est fortement anisotrope donc il est très difficile de prévoir le comportement de la pièce sous stress mécanique. En plus du matériau utilisé c'est énormément fonction des paramètres d'impression, style de remplissage, etc ... (voir certaines vidéos de la chaine youtube CNC Kitchen qui a fait des tests de ce genre de réglages justement), aussi s'il est assez facile de faire du dimensionnement plutôt correct avec des simulations pour des matières isotropes comme le plastique injecté, du métal fondu, ça devient délicat de le faire pour des pièces imprimées par FFF car beaucoup plus complexe de modéliser son comportement en utilisation. Après c'est sur que ça dépend ce qu'on appelle "mécanique", si c'est pour des utilisations non critiques et en surdimensionnant un peu, typiquement pour des charnières de porte je pense pas que ça pose trop de problèmes non plus...

09 juin 2020

Stefan de CNC Kitchen est bien gentil mais c'est un amateur. Un amateur éclairé, peut-être, mais un amateur. Regardez plutôt les études publiées par Stratasys ou 3DSystems. Les comportements des pièces imprimés sont prévisibles en fonction de leurs paramètres d'impression et de leur matériau. Il y a depuis plusieurs années une documentation assez conséquente sur le sujet. Il n'y a plus ni place au fantasme, ni place à l'interprétation.
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Certes la résistance d'une pièce 3d dépend de ses paramètres d'impression et de la qualité d'impression de la machine, mais pensez-vous que ce soit réellement différent pour une pièce injectée ? Clairement pas ! La température, la pression, le temps de refroidissement, la qualité du thermoplastique et notamment ses additifs pour faciliter le démoulage jouent grandement sur la qualité finale de la pièce. Actuellement les thermoplastiques utilisés pour les filaments sont de bien meilleure qualité que ceux utilisés la plupart du temps en injection. Alors oui, pour une pièce fonctionnelle en impression 3D il ne faut pas faire n'importe quoi, que ce soit au niveau de ingénierie de la pièce que de son impression, mais c'est exactement la même chose pour une pièce d'injection. Et l'on ne doit pas se baser sur la réalisation la plus médiocre pour déterminer si une technologie est bonne ou pas. Car si l'on faisait ainsi, on pourrait tout aussi bien dire qu'il ne faut JAMAIS de pièces fonctionnelles en injection plastique, ce qui n'aurait aucun sens.

09 juin 2020

Je vais aller consulter ce qu'il s'est fait chez 3D Systems et Stratasys alors car ça m'intéresse.

Il est fort possible que Yannbis comme une bonne partie d'entre nous, ne soyons aussi que des amateurs (plus ou moins éclairés), tout comme CNC Kitchen donc. A ce titre ses expérimentations sont d'autant plus pertinentes pour nous que nous sommes susceptibles d’œuvrer à peu près au même niveau, c'est pourquoi je trouve important de les notifier.

09 juin 2020

@JambeDeBois
Merci de ce retour un peu nuancé et avec le recul de l'expérience!
Pourrais tu nous décrire un peu plus la manière dont tu as fait tes réas en tenant compte des contraintes de conception et de réalisation que tu as rappelées? Sur quel type de machine as-tu imprimé (type pro ou amateur?)
Quel type de réas as-tu fait, pour quelle charge? retour sur la durée de vie (embruns, UV, usure méca)?
Merci d'avance

09 juin 202009 juin 2020

Alors j'ai fait 2 boites à réa doubles pour boutes de 12. Je les ai dessinées avec deux platines avec des inserts à chaud dans la platine inférieure. 2 roulements 626 2RS par poulie en sandwich. Elles ont été imprimées en POM, mais je pense que du polycarbonate aurait été encore plus résistant. Elles ont été imprimées entièrement remplies (100%) avec 4 périmètres, buse de 0.4mm. les platines hautes et basses sont 9mm d'épaisseur tandis que les poulies et les piliers aux extrémités ont un diamètre de 30mm, gorge de 12mm évidemment. L'important dans l'impression est d'orienter la pièce sur le plateau de manière à ce que les couches soient perpendiculaires à l'effort (traction des cordages). Concernant la fixation, elle est en compression donc c'est moins un facteur. Bien entendu, j'ai utilisé des rondelles larges et épaisses et serré au couple des vis M6 soit 10Nm.
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Bien entendu, les polymères craignent les UV donc je les ai peintes (sauf la poulies, mais elles sont à l'ombre des platines) avec de la peinture 2K. Je ne voudrais pas dire de bêtises mais il me semble que j'ai dû les faire en 2014. Elles sont installées sur le pont et n'ont pas bougé à part les poulies qui ont un peu "grisé", mais j'ignore si c'est le sel ou le plastique, il faudrait que je regarde de plus près. Elles ont été imprimées sur une machine grand public à 300€, une Prusa I3 pour ceux qui connaissent, et le filament coûte aux alentours de 35€/kg.
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P.S. je n'ai pas testé leur résistance, je ne suis pas équipé pour ça. J'ai juste fait des proportions type équivalent en boite du commerce en moins design et plus costaud. Quitte à faire soi même autant que ça dure.

09 juin 2020

Sympa, si à l'occasion y'a des photos de ce à quoi ça ressemble in fine je suis preneur ! ;)

De mémoire la Prusa I3 neuve coûte aujourd'hui prêt de 700€ en kit et 1000€ montée je crois, mais on est sur de la qualité grand public ++.

09 juin 202009 juin 2020

Moi c'est une Prusa I3 de 2012 faite maison à partir des sources libres, elle m'avait coûté un peu moins de 300€. Les modèles commerciaux actuels, beaucoup plus évolués sont aussi plus chers, normal. Ceci dit, la Prusa Mini originale soit actuellement à moins de 400€, niveau qualité c'est une toute autre machine (32 bits, écran couleur, etc.). Mais tu prends une Creality Ender 3 actuelle qui est probablement meilleure que ma vieille I3, et cela ne te coûtera moins de 200€. On reste largement dans des prix grand public.
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Prusa Mini (originale) : shop.prusa3d.com[...]rinters
Creality Ender 3 : www.gearbest.com[...]98.html
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P.S. je prendrai des photos à l'occasion mais là je suis en plein déménagement.

09 juin 2020

D'après toi elle se situe où la différence au niveau des résultats d'impression entre 2 imprimantes neuves d'aujourd'hui à 200€ et 1000€ ? Avec même filament tout ça...

09 juin 2020

Mon imprimante basique Anet A3 à moins de 200€ est pas mal sollicitée pour le bateau.
Pour les pièces pour le bateau, soumises à contrainte, je n'utilise plus que du fil nylon fabriqué par Taulman.
Cette matière est légèrement souple mais très solide. Sa souplesse est un avantage pour certaines pièces comme un réa de davier ou une charnière faisant butée (échelle de bain). J'ai réparé très efficacement la ralingue cassée de mon mât en carbone avec deux pièces 3D en nylon collées au Syka. Le plus dur a été de les dessiner. Le nylon était la matière idéale car l'enduit epoxy aurait été trop cassant.

Une température de buse de 245°C est permise par la plupart des machines.
Pour faire adhérer la pièce au plateau, j'utilise un spray 3DFix et fait une grande semelle de 0,3mm d'épaisseur sous la pièce. J'élimine facilement ce surplus au cutter après avoir décollé la pièce.

Il faut surtout commencer par apprendre à dessiner en 3D pour en profiter souvent. La fabrication des pièces peut facilement être faite chez un copain ou un FabLab.

Ma machine sert aussi beaucoup pour mon travail et a été largement amortie. Je vais probablement la remplacer par une autre imprimante Anycubic I3 MegaS à un peu plus de 200 euros permettant de changer plus facilement le filament et surtout capable de gérer les coupures de courant et la fin du fil. La vitesse d'impression n'est pas un critère important car la machine tourne souvent la nuit.

09 juin 2020

@jambeDeBois, merci beaucoup pour tous ces détails, plutôt encourageants!
@J-Marc merci des exemples d'applications bateau
Si vous avez le temps, pensez à partager vos réalisations avec quelques photos. Si ce sont des pièces pas trop spécifiques, partagez les STL dans l'annuaire ici

Merci encore

09 juin 2020

Mon imprimante est une ENDER 3 PRO qui fonctionne du tonnerre ! Rien a voir avec mon ancienne Dagoma...
J'ai créé un coffre pour la rendre légèrement moins bruyante car elle est dans ma pièce a vivre et je compte l'installer sur mon bateau dans la cabine avant cet été ;)
En ce moment je regarde pour trouver des pots de fleur suspendu à imprimer que j'installerais entre ma cuisine et le carré. En meme temps, j'imprime des pièces pour ma trottinette Electrique xiaomi que j'essais de rendre la plus étanche possible. Utilisation au port et en escale.
J'ai fait le calcul, cela me prend autant de place imprimante + trotinette que mon velo "pliable" ! :)

09 juin 202009 juin 2020

Dagoma c'est à éviter. C'est très cher pour ce que c'est et la qualité d'impression est médiocre. Et BenjiC34 témoigne tout à fait de l'intérêt d'une imprimante 3D au quotidien.
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Niveau qualité d'impression, il n'y a pas un grand écart entre une (bonne) imprimante à moins de 200€ et une imprimante à 1000€. Généralement, plus la surface d'impression est grande, plus le prix de l'imprimante s'élève. Ensuite c'est une question de fonctionnalités, de qualité de composants et de support client.
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Prenons par exemple une imprimante Ender3 de Creality ( réseaux sociaux. Elle a le basique pour imprimer correctement, ce qu'elle fait, avec un volume d'impressions XYZ de 220x220x250mm. Sa buse monte à 235°C sans dommages, et n'autorise pas tous les types de filament mais la plupart des filaments usuels (PLA, PETG, etc.). En revanche, les filaments très souples en caoutchouc synthétiques et les filaments qui réclament de fortes températures n'ont pas le bon environnement chez elle pour s'imprimer les yeux fermés. Il faut faire la calibration à la main, et vérifier de temps à autres qu'elle ne s'est pas déréglée. C'est une machine qui marche bien hors du carton, mais mieux vaut avoir le sens du bricolage car elle n'est pas exempte de maintenance. Les pièces, en revanche, ne coûtent quasiment rien et se trouvent facilement. La machine est un best seller et profite d'une large communauté de passionnés.
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Avec la Prusa, on entre dans une autre catégorie. Elle bénéficie d'une solide équipe R&D qui a porté cette machine de conception ancienne à un niveau de fiabilité élevé. Le logiciel interne de la machine a été travaillé finement, et il y a peu de mises à jour si ce n'est pour des fonctionnalités encore plus avancées. L'équipe Prusa développe aussi une suite de logiciels libres qui garantissent une prise en main simple et les meilleurs résultats avec l'imprimante. Si vous parlez anglais ou tchèque, vous aurez toujours un pro disponible sur le chat ou la hotline de la marque, et le SAV est au top. La machine utilise des composants de haute qualité (buse E3D, carte Rambo, roulements européens, etc.) et sa buse tout métal monte à 300°C sans problème. La machine dispose d'un entraînement direct du filament à double galets qui est d'une fiabilité à toute épreuve. La Prusa dispose d'un lit chauffant de plus petite dimension : 210x210x250mm, mais qui monte en température plus rapidement tout en proposant une auto-calibration magnétique en début de chaque impression. En clair, cette imprimante ne se dérègle pas. Il en résulte des impressions de très haute qualité avec une maintenance symbolique.
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La Ender3 est juste imbattable rapport qualité/prix, mais il faudra de temps à autres mettre les mains dans le cambouis. La Prusa est une bien belle machine si vous consentez à mettre le prix et aussi à attendre qu'elle soit produite puis expédiée chez vous.

12 juin 2020

Super, ça conforte ce que je pensais, merci pour ton retour.

12 juin 2020

D'après ce que je peux voir, si on investit dans une Ender3, on s'interdit alors le polycarbonate comme choix de matériau alors.

12 juin 2020

Dans l'état oui, car il y a un tube de téflon qui descend dans la buse et le téflon résiste mal aux températures de plus de 235°C. Donc tous les matériaux qui demandent beaucoup de chaleur (Nylon, polycarbonate, PEEK, etc.) ne peuvent être imprimés sur la machine d'origine. Ensuite, il est possible de mettre à jour la machine avec une buse tout métal afin d'autoriser les matériaux exotiques. Évidemment, ça augmente d'autant le coût de la machine.
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Mon avis, surtout quand on débute, c'est de se faire la main avec une machine d'origine et les filaments standards. Et voir ensuite à l'usage s'il est nécessaire de mettre la machine à jour.

12 juin 2020

@Jambedebois , j'ai un Ender 3 . pour le pla c'est top

mais si je veux faire des pièces plus dure pour mon bateau ou plus molle (comme un couvercle pour l'afficheur raymarine P70) , tu me conseille quoi ?

Merci

12 juin 2020

Plus dur que le PLA c'est compliqué, car c'est un matériau très dur, tellement qu'il peut être cassant si choc. Mais en général, le PLA convient dans beaucoup d'applications. Il faut juste avoir les bons paramètre ou ajuster le dessin s'il y a des faiblesses. Il faudrait savoir quel genre de pièce et quelles contraintes pour mieux te conseiller. Forcément un chaumard et une butée de porte n'ont pas les mêmes contraintes.
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Concernant le couvercle d'afficheur, je te conseille le TPU. C'est un caoutchouc synthétique mais assez peu extensible. Du coup il devrait pouvoir s'imprimer sur la Ender3, mais à petite vitesse : 10 ou 15mm.s

13 juin 2020

Peux-tu m’expliquer pourquoi le TPE plutôt que le PLA pour mon couvercle ?

13 juin 2020

Le TPU est la matière dont on fait les coques anti-chocs pour les téléphones portables. C'est souple, étanche, et... anti-chocs. Les autres plastiques "rigides" peuvent devenir trop justes ou trop lâches à l'usage. Avec le TPU tu peux mettre une lèvre sur les rebords qui maintiendra bien le capot en place.

13 juin 2020

Ah c’est super ça ,
Et j’ai pas de modif à faire sur ma ender 3 ?

14 juin 2020

Non, rien à faire de plus, juste ajuster les paramètres d'impression (température, refroidissement, rétractation, vitesse d'impression).

15 juin 2020

C’est déjà une bonne chose :)
Et c’est réglable on fait comment ?
J’ai déjà compris que je doit baissé ma vitesse mais le reste ?

15 juin 202015 juin 2020

Tout se fait à l'intérieur de ton logiciel de tranchage. Il faut créer un nouveau profil d'impression qui correspond à ton filament. Si c'est un filament inconnu, on tâtonne en imprimant plusieurs fois la même petite pièce de test et en ajustant les paramètres. Le tout, jusqu'à un résultat satisfaisant. Les paramètres d'impression on pourrait en parler des semaines tellement le sujet est vaste. Il faut bien comprendre sur quoi agissent les paramètres (lire la documentation du logiciel, évidemment). C'est la pièce imprimée qui indique ce qu'il faut ajuster.
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Le fabricant du filament donne des valeurs de base de température pour le filament. La maque que j'utilise préconise 210-230°C pour le TPU, c'est une valeur moyenne, et 80°C pour le lit chauffant qui est une valeur minimale conseillée, mais qui généralement suffit à 5°C près. Je préfère toujours me situer dans la valeur haute pour favoriser une bonne cohésion entre les couches. J'ajuste ensuite les autres paramètres, comme la vitesse d'impression, le refroidissement et la rétractation afin d'avoir la pièce la plus belle, malgré cette température élevée.
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La rétractation permet d'éviter les bavures et les "fils" non désirables sur la surface de la pièce. Physiquement, avant que l'imprimante se déplace pour déposer du filament à l'autre bout de la pièce imprimée, on rétracte quelques millimètres de filament pour créer une succion, afin qu'aucun excès ne sorte de la buse et ne crée des imperfections. Sauf qu'avec du filament flexible, c'est un paramètre très délicat à ajuster. En effet, si le filament s'étire ou se compresse, il ne fait plus le même diamètre et donc ce n'est plus la quantité souhaitée qui est fondue. Le filament flexible réclame de la lenteur, y compris lors de la rétractation, afin que le filament soit dans son état de repos. La pièce monobloc (ex. un cube) n'a pas besoin de rétractation. En revanche, une pièce avec une géométrie torturée, des vides, des perçages, a besoin d'une rétractation bien réglée.
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Le refroidissement de la pièce permet de figer la forme du filament déposé. S'il restait à sa température de fusion, il coulerait et ne resterait pas en place. Ajuster la bonne valeur de refroidissement, permet d'abaisser le dépôt légèrement au dessus de sa température de transition vitreuse. Ainsi, il reste en place et en forme, mais reste suffisamment chaud pour créer une bonne liaison avec la prochaine couche.
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Un conseil : à moins d'être un véritable expert, mieux vaut ne jouer que sur un paramètre à la fois.

15 juin 2020

Wouah
Merci pour ton expertise, je vais commander une bobine de petg en suivant tes conseils.
Ps : le pla+ c’est quoi du coup ? A t’il un intérêt ?
Merci

15 juin 2020

Le PLA+ est un PLA modifié (additifs) de manière à "améliorer" ses qualités, principalement sa résistance et sa tenue à la température. Si la tenue en température est légèrement améliorée, la résistance supérieure est à peine sensible. Bref, à chacun de voir si ces petites améliorations valent la différence de prix. Objectivement, il existe des matériaux plus résistants à la température et pas moins intéressants mécaniquement que le PLA+. Après, le PLA reste le thermoplastique le plus facile à imprimer.

12 juin 2020

Pour synthétiser, quel serait le meilleur choix de matériau pour imprimer une pièce nautique (sel, UV, eau),avec une imprimante loisir standard?
Merci

12 juin 2020

D'après ce que tu énonces ce serait plutôt ASA ou PETG
www.simplify3d.com[...]-table/
Mais ça dépend du besoin mécanique, JambeDeBois va peut être te conseiller du PC peint/protégé si il est élevé ;)

12 juin 2020

Tu sais, le plastique c'est pas de l'acier ou de l'alu. Globalement ils résistent tous très bien au sel et à l'air marin. Tu peux imprimer ASA, PLA, PETG, ils ont tous leurs avantages, l'ASA résiste bien aux chocs et se ponce bien, le PLA a une bonne résistance à la traction, le PETG résiste bien aux chocs et n'est pas mauvais non plus à la traction. Les trois s'impriment sans problème sur une machine comme la Ender3 et conviennent aux débutants. L'avantage avec une imprimante 3D, c'est que si ça commence à vieillir, tu en imprimes une autre, c'est pas pour le prix du filament.
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Une pièce en PLA ou PETG, qui sont les matières abordables niveau prix et tout à fait robustes. Après quand on dessine ses propres pièces, on prototype. Si on trouve que telle fixation n'est pas assez robuste, alors on la renforce en mettant plus d'épaisseur, etc. Après, avec l'expérience, on regarde là où les forces s'appliquent, là où il y a un risque de faiblesse et lors du dessin initial, on prend ça en compte. Les pièces qu'on fait soi même sont souvent moins élégantes que les grandes marques du commerce, mais on cherche plus la fonction ou la robustesse.
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Le polycarbonate résiste très bien aux UV et c'est la matière plastique imprimable la plus résistante actuellement. Il n'est pas nécessaire de la peindre, sauf pour le look. C'est aussi une matière plus chère, qui demande une imprimante qui sait imprimer en haute température, et aussi un opérateur qui sait ce qu'il fait. Quand on débute, mieux vaut des matières qui pardonnent plus les approximations.
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Concernant la finition, c'est à chacun de voir jusqu'où il veut aller. Pour une pièce bien lisse on peut poncer, mastiquer, ou même laminer de la fibre dessus. J'ai cassé deux fois une pièce qui me servait à ranger une manivelle de winch. La troisième impression, j'ai laminé de la fibre 200g dessus et le problème était définitivement réglé. Pour finir rapidement une pièce imprimée, deux couches de gel coat, et le tour est joué.

12 juin 2020

merci pour les infos, je vais donc regarde le PETG

13 juin 2020

J’avais cru comprendre que le PLA ne supporte pas l’eau ?
C’est une légende ?

13 juin 2020

En deux clics sur le gogol de service :

13 juin 202013 juin 2020

C'est une légende. J'ai des raccords de tuyauterie en PLA depuis des années sans problème. Le pire ennemi du PLA ce sont les UV (dans le temps) et les températures au delà de 55°C.
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Concernant le deuxième présupposé du PLA : sa Biodégradabilité ou sa Bio-assimilabilité. Pour dégrader le PLA il faut soit du D-Limonene qui agirat comme solvant (c'est cher et difficilement trouvable) ou les conditions suivantes : fortes températures, forte pression, forte concentration d'enzymes. Actuellement une seule étude en labo a été menée, en ne parvenant qu'à un début de dégradation du PLA, sans aucune indication de protocole pour une dégradation totale. Gardez en tête que ce sont des conditions de laboratoire qui ne peuvent se produire dans la nature. Donc oui, le PLA est un matériau fabriqué à partir de matière naturelle transformée, mais ça ne le rend pas plus bio-compatible ou moins durable qu'un autre thermoplastique. C'est pas vert.

12 juin 2020

merci!

13 juin 202013 juin 2020

Hello,

J'ai fait des essais avec du PLA sur un bateau.
Dans le sud, les fortes chaleurs peuvent altérer sa rigidité selon le type de pièces, et des pièces sont devenues jaunâtre avec les UV (mais ça à pris du temps quand même). Je ne suis pas chimiste, mais il me semble que l'altération des pigments peut s'accompagner d'une altération de la résistance mécanique?
Le PLA peu convenir en intérieur et avec pas trop de contraintes mécaniques. Le PLA renforcé carbone est bien plus solide et fait des pièces très rigides, il s'imprime aussi facilement que le PLA ordinaire, mais il use les buses ordinaires.

Pour le bateau en extérieur, j'utilise de l'ASA. C'est un matériau qui est utilisé dans l'industrie et notamment dans l'automobile, pour des pièces de carrosserie par exemple, ce qui est une référence. (les voitures sont durables et sont soumises aux intempéries).
L'ASA est plus solide que le PLA et il résiste parfaitement au milieu marin en extérieur. J'ai un recul de plusieurs années sur l'utilisation de l'ASA en milieu marin donc ça n'est pas de la théorie, c'est du vécu.

Enfin, la solidité des pièces en impression 3D dépends du matériau mais aussi de la conception.

13 juin 2020

Je confirme, on entend des fois dire que le PLA est "biodégradable", en fait plus correctement il est compostable dans des conditions industrielles. Ce sont des conditions qu'on retrouve pas forcément dans la nature mais globalement chaleur élevée (à partir de 50°C) + humidité sont les conditions dans lesquelles il commence à être dégradé.

13 juin 2020

@Ponic, actuellement il n'existe pas de filière de traitement/recyclage du PLA. Le seul essai qui a été réalisé est une expérimentation non conduite à terme réalisée par des ingénieurs français (ParisTech, CNAM, ArgroparisTech) donc . La conclusion est qu'un compostage DEVRAIT POUVOIR être possible. On est loin d'une application viable actuellement.

13 juin 202013 juin 2020

Bon retour d'expérience Now. Le PLA-carbone fait des pièces plus rigides mais n'est pas plus solide. Il est plus sujet à la délamination. Forcément, toutes les liaisons inter-couches où c'est la fibre qui est en contact produit une fragilité supplémentaire. En clair, si vous avez 20% de carbone (ou autre fibre) dans votre polymère, vous avez une liaison inter-couches à 80%, par rapport à du filament pur.
.
La dépigmentation est bien le signe que la pièce est attaquée par les UV, voilà pourquoi je conseille de peindre les pièces imprimées qui vont à l'extérieur. A part le Polycarbonate (PC), la plupart des thermoplastiques seront attaqués tôt ou tard par les UV. C'est valable autant pour les pièces imprimées que pour les pièces injectées du commerce, on a tous constaté qu'elles "cuisent" à la longue.
.
Le PLA à l'extérieur, c'est quand même possible s'il n'est pas soumis à une température de plus de 55°C ET/OU s'il est imprimé avec un remplissage à 100%. Dans ce cas, il présente une masse qui est beaucoup plus résistante à la chaleur. J'ai des poignées de maintien en PLA imprimées 100%, avec deux couches de gel coat blanc, et elles n'ont pas bougé.
.
Il n'existe pas de matériau réellement parfait. L'ASA est un type d'ABS. C'est un matériau plus tendre, plus souple que le PLA, qui peut donc se poncer et résiste bien aux chocs et au poinçonnement. En revanche, il est un peu moins résistant à la traction que le PLA, ce qui n'est pas un problème non plus en soi : il suffit d'augmenter les épaisseurs de la pièce pour répondre à des contraintes supérieures. A chaque matériau ou chaque situation, on adapte le dessin. En ce sens, je rejoint totalement Now.

13 juin 2020

Je suis mitigé pour le remplissage à 100%. Cela induit des contraintes internes dans la pièce au moment de la fabrication et du refroidissement.
Je ne maîtrise pas totalement ces contraintes (je ne suis pas chimiste), mais elles existes et cela peu altérer la résistance mécanique de la pièce notamment au délaminage.
De plus le remplissage à 100% est rarement nécessaire, le remplissage en forme d’alcôves serrées comme dans une ruche d'abeilles est déjà très solide.

Cela dit, j'ai fais une pièce remplie à 100% en ASA pour guider la chaîne de mouillage dans le guindeau, et je n'ai pas eu de problème, la pièce remplace un doigt de guidage en inox qui était bien solide mais par conception (défaut de conception?), la chaîne pouvait se glisser dessous dans certaine conditions et tordre la pièce inox pourtant épaisse.
Ma pièce en ASA, de conception différente (qui évite que la chaîne passe dessous) est en place depuis plusieurs années, la chaîne tape dedans à chaque tour de guindeau au remontage et ça ne bronche pas. Je m'étais dis "au pire si ça ne tiens pas je la re-ferait faire en ertallon par un mécano" et puis je n'ai pas eu besoin, elle tiens très bien et depuis longtemps.

Idem pour la pièces de remplacement sur mon enrouleur Harken, je m'étais dis "je me dépanne comme ça et j'achèterais la pièce d'origine plus tard" et ça n'a pas été nécessaire, ma pièce en ASA fait le job (même mieux) depuis des années.

On sous estime souvent les possibilités de l’impression 3D, mais il faut que la conception soit adaptée bien sur.

13 juin 2020

@Now, si tu croises les couches, ce que tu appelles les contraintes internes se compensent. Je réalise des pièces à 100% de remplissage depuis longtemps. En fait, chaque fois qu'il faut faire du durable. Rien à signaler au niveau structurel. Seule la quantité de filament utilisée change, forcément. Le principal avantage est d'éviter la déformation structurelle en fonction de la chaleur. Si tu comptes uniquement sur les périmètres pour maintenir la forme globale de la pièce, les périmètres demeurent les plus exposés à la chaleur, aux produits chimiques, bref aux "agressions extérieures". Donc quand ils viennent à faillir, le maillage interne, composé majoritairement de vide ne peut contenir la déformation ou l'écrasement. C'est important quand, par exemple tu as de la visserie en compression.
.
J'ai eu le cas avec une vis noire qui, en prenant le soleil devenait brûlante. Le plastique (ABS) atteignait sa température de transition vitreuse au contact de la vis, et du coup, je me demandais pourquoi cette pièce avait toujours du jeu tandis que je l'avais serrée copieusement. Jusqu'à ce que je tente de resserrer "à chaud" et la pièce s'est simplement écrasée sous le couple. Avec un remplissage à 100% les périmètres se réchauffent mais moins (masse thermique) et il y a toujours une partie de la pièce froide qui supporte et maintient la forme.

13 juin 2020

Bonjour, j'ai un souci de pièce sur mon guindeau lofran X1. Ce ne serait pas le même des fois? Parce que si c'est le cas le fichier m'intéresserait bigrement!!

13 juin 2020

C’est quoi ton souci ?
J’ai aussi un X1

13 juin 2020

L'entretoise en plastique est cassée. La chaîne a bourré plusieurs fois, ce qui l'a fait céder d'un côté

13 juin 2020

Ah mince j’espère que je vais pas avoir le même souci :(

13 juin 2020

Non, moi c'est un quick.
Et comme c'est mon boulot, je ne peux pas distribuer mes fichiers, je suis désolé.
Donner des conseils oui, pas de soucis.

13 juin 202013 juin 2020

Ah ok.
Je vais acheter la pièce chez le ship... Ça sera plus simple 😉

13 juin 2020

Moi pour l'intérieur de la cabine j'ai fait quelques pièces en PLA/bois, avec mon anycubic I3 customisée, c'est assez sympa au niveau rendu et plus léger que le PLA "brut".

J'ai fait une poulie aussi en PET si je me rappelle bien mais je sais plus où je l'ai foutue du coup je ne l'ai pas encore testée.

Sinon bien vu pour les infos JambedeBois et Now :)

J'ai un projet très (trop ?) ambitieux dans le domaine nautique, et je travaille dessus depuis un moment, je ne vous en dit pas plus mais je reviendrai vers vous le temps venu, je pense que ça vous intéressera.

Toujours dans le même sujet, j'expérimente un extruder à Pellets et je vais aussi me lancer dans des expérimentations de double extrusion (thermoplastique et fibres carbone ou aramides) en essayant d'orienter la fibre programmatiquement (çad au durant la phase slicer/génération GCode) au moment de la dépose de matière.

Merci à Marlin pour sa base logicielle bien sympathique à customiser :)

13 juin 2020

@Arnoldo, as-tu des photos et/ou STL à partager? PLA /Bois, le rendu doit être sympa!

13 juin 2020

je retourne au bateau la semaine prochaine, j'essaierai de penser à prendre des photos

22 juin 2020

Photo de réparation des lèvres de mon mât carbone avec des pièces imprimées en 3D avec du nylon.
Ce mât a été fait avec 3 morceaux de mât de Mumm30 cassés. On avait pas vu que les lèvres avaient été réparées localement avec de l'enduit sur un des trois tronçons. L'enduit a cassé car j'utilise des coulisseaux.
Le plus dur a été de dessiner les pièces de réparation. j'avais heureusement un morceau du profil à la maison.
Le résultat est excellent car les coulisseaux sont maintenant parfaitement guidés.
Une réparation à l'enduit epoxy ne m'aurait plus permis d'utiliser des coulisseaux

22 juin 2020

Beau boulot J-Marc, un exemple de plus en faveur de l'impession 3D. Tu as essayé avec les pièces bien mouillées ? Parce que le nylon a tendance à gonfler un peu une fois mouillé.

23 juin 2020

Pas de problème pour le gonflement de quelques % car il y a du jeu.
Mais je pense qu'il n'y avait pas beaucoup d'autres solutions que celle-ci pour résister au passage des coulisseaux.
On a pratiquement fini le travail quand le plan CAO est terminé.
Il ne faut plus que quelques secondes pour fixer les pièces au mât

Le nylon est pas mal pour les butées d'échelle de bain

23 juin 2020

merci pour ces exemples très concrets!

26 juin 2020

@Now , toi qui a du recul sur l'ASA : avec quelle imprimante l'utilises tu ? En fait ma question porte surtout sur la température à laquelle tu l'imprimes, et avec quel extrudeur (d'origine ou upgradé) ?

18 juil. 2020

Bonjour Ponic,

J'ai deux imprimantes qui sont capables d'imprimer en ASA.

Une Flashforge Creator Pro que j'ai depuis au moins 6 ou 8 ans.
Pour le boulot, j'ai une Raise 3D Pro2 (mais celle la est bien plus chère, c'est pas la même gamme).

Pour l'ASA, je règle la température de la buse à 240° et le plateau à 85°

J'utilise principalement du filament AppoloX de chez FormFutura.
J'ai aussi utiliser du PolyLite de chez Polymaker qui donne aussi de bons résultats.

26 juin 2020

Hello Ponic,
L'ASA et le nylon s'impriment à 245-250°C.Tu trouves de bonnes imprimantes à un peu moins de 250 euros qui extrudent jusqu'à 260°C avec l'extrudeur d'origine.
Personnellement, j'utilise l'AnyCubic i3 MegaS (230 euros) qui permet aussi de faire des pièces élastiques. Elle a été très bien évaluée par les testeurs. J'ai aussi une vieille ANET A6 achetée un peu plus de 100 euros qui imprime aussi sans problème à ces températures avec l'extrudeur et la buse d'origine. L'ANET A6 n'était pas chère mais il m'a fallu quelques heures pour monter le kit...
L'AnyCubic comme d'autres imprimantes modernes offrent l'avantage de ne pas perdre le travail en cas de fin ou casse du fil ainsi qu'en cas de coupure de courant.

26 juin 202026 juin 2020

@Ponic,
Pour savoir si une imprimante peut imprimer au delà de 225°C, il faut que sa buse soit "tout métal". En effet, certaines machines, comme les Creality, par exemple, ont un système d'extrusion avec un tube en téflon qui se prolonge jusqu'à la buse de sortie. Or cette dernière se situe dans le corps de chauffe qui fond le filament. Normalement, le téflon se dégrade à 235°C, mais dans la réalité il commence à se dégrader au delà de 225°C, et au bout de quelques heures à ces températures, le tube montre des signes de déformation et de brunissement, et il va poser des problèmes d'impression tôt ou tard et mettre potentiellement la machine en panne.
.
Alors ça ne dévalorise pas pour autant les machines avec ce système car tu peux imprimer énormément de pièces fonctionnelles en PLA, PETG, HIPS et autres matières plutôt "basse température" (180-225°C) et le tube en téflon, tant qu'il n'est pas surchauffé, permet une bonne glisse du filament et donc une impression plus fluides. Le PETG, par exemple, supporte des températures jusqu'à 70°C et est très résistant. La course aux matériaux hi tech n'est pas forcément une bonne chose, surtout pour le débutant ! En effet, il faut avoir de l'expérience pour imprimer le nylon par exemple, qui est un matériau assez capricieux, notamment au niveau de la premère couche et de l'accroche. Je déconseille de débuter l'impression 3D avec du Nylon, du Peek, du Polycarbonate ou du Darlin. L'expérience risque d'être assez désagréable, voir décourageante. Avant de se mettre à ces matériaux, mieux vaut passer quelques kilos de PLA, puis tester le PETG, et une fois que l'on est bien aguerri, ensuite la voie est ouverte aux matériaux plus capricieux. Conseil d'ami. Le PLA est un matériau parmi les plus robustes, et il est tellement permissif qu'il autorise la plupart des maladresses du débutant.

29 juil. 2020

Encore une fois merci pour ton expertise,
Je reviens vers toi car je suis en train de tester le PEtg,
Jusque-là j’ai des super résultats en PLA, et des résultats encore meilleurs en PLA plus.
Mais le petg me déçoit un peu, il est certes un poil plus difficile à imprimer mais maintenant je pense que je l’ai Les bons réglages. L’impression se passe bien, pourtant le résultat n’est pas aussi bien que le PLA,
Et surtout je trouve le PetG beaucoup plus cassant que le PLA.
Qu’en penses-tu, ai-je un problème de paramétrage ?

29 juil. 2020

Tu dois en effet avoir soit des problèmes de paramétrage, soit des problèmes de filament. Le PETG doit être plus résistant que le PLA. Le PETG a une petite souplesse ce qui lui confère une excellente résistance aux chocs. Le PET c'est ma matière des bouteilles en plastique donc, comme tu l'imagines, c'est plutôt résistant.

Vu d'ici, c'est impossible de savoir ce qui ne va pas, mais je vais te donner deux pistes. D'abord la température d'impression : ne pas hésiter à imprimer dans la fourchette haute de température. Le PETG peut aussi mal se comporter s'il est trop humide. Généralement tu t'en rends compte car tu n'as pas un bon état de surface sur tes pièces. Dans ce cas, tu peux faire séjourner ta bobine dans un déshydrateur ou au four à 40-50°C pendant une petite heure.

29 juil. 2020

Merci pour la réponse,
Pour info mes paramètres :

Temps buse 240
Bed. 70
Vitesse 40 mm

29 juil. 2020

Attention la Ender3 au delà de 230°C tu peux endommager le tube de PTFE qui va jusqu'à la buse. Sinon, à si basse vitesse, ça ne peut qu'imprimer bien, normalement. Ensuite les paramètres, ça ne se joue pas qu'au niveau température et vitesse. Tu devrais tester des profils PETG pour ton trancheur, ça se trouve en téléchargement un peu partout.

30 juil. 2020

C’est dingue de pouvoir monté en température alors que le matériel ne le permettait pas :(

30 juil. 2020

C'est un petit défaut de conception des Creality. Le PTFE dont est fabriqué le tube a théoriquement une température de fusion de 327°C, donc sur le papier il n'y a aucun risque à le chauffer jusqu'à plus de 230°C. Sauf que dans les faits, le PTFE a une température de transition vitreuse à 119°C, et qu'il va finir par se ramollir sérieusement au dessus de 230°C avec peu à peu brunissement et déformation. D'autant que le PTFE Chinois n'est pas aussi homogène que le Téflon (PTFE) d'origine de chez DUPONT. Par ailleurs, une montée en température sur un bloc de PTFE épais est mieux supportée que sur un petit tube aux parois de 1mm. C'est aussi pour ça que les utilisateurs remplacent souvent le tube d'origine par un tube CAPRICORN. Dans ce cas, on gagne peut-être 5-10°C et un peu de longévité. Mais objectivement, la limite est surtout technologique avec ce tube qui va au contact de la buse dans le corps de chauffe. Il me semble beaucoup plus sage de toute manière de ne pas monter au dessus de 230°C.

Après, certains utilisateurs montent même jusqu'à 250°C en jurant que tout va bien. Peut-être si tu imprimes un Picatchu qui prend 20mn d'impression une fois par mois, ou encore ponctuellement pour une pièce. Mais faire ça au long cours avec de longues impressions me semble inatteignable sans devoir changer régulièrement le tube, comme une pièce d'usure. A noter que des résidus de tube PTFE peuvent également s'écouler par la buse et l'obstruer au moins partiellement. Donc cela diminuerai également la longévité des buses.

A noter qu'il existe des pièces d'amélioration "tout métal" pour les imprimantes Creality, ce qui permet de dépasser la barre des 230°C sans problèmes. Mais ça a un coût : www.3djake.fr[...]10s-pro

30 juil. 2020

Une fois de plus
Milles merci pour ton expertise !!!!

J’ai déjà baisser la temps de la buse pour le PETG a 225 , on verra bien ,)

Tu me dis que le PETG est plus souple que le PLa , mais chez moi les je le trouve cassant comme du verre , tu pense que c’est du a la chaleur que j’ai utilisé ?

Merci

30 juil. 2020

Une fois de plus
Milles merci pour ton expertise !!!!

J’ai déjà baisser la temps de la buse pour le PETG a 225 , on verra bien ,)

Tu me dis que le PETG est plus souple que le PLa , mais chez moi les je le trouve cassant comme du verre , tu pense que c’est du a la chaleur que j’ai utilisé ?

Merci

30 juil. 2020

Tu sais, à distance c'est impossible à dire. J'imprime le PETG à 250°C et il n'est pas plus cassant, mais je pourrais tout aussi bien être obligé de descendre à 220°C avec une autre marque de filament ou sur une autre machine. Cassant, c'est aussi une notion floue que l'on peut employer tant en cas de manque de cohésion entre les couches que dans d'autres situations, comme un problème de résistance au poinçonnement, à la traction ou au cisaillement. Normalement, une impression en PETG ne doit pas être cassante au contraire. Il y a un souci.

Je ne pense pas que ce soit un souci de température. Vu que tu n'imprimes pas vite, le filament doit quand même être bien fondu et tu dois avoir une bonne cohésion entre les couches. Normalement le PETG doit être un peu plus souple que le PLA, avoir une certaine flexibilité, un peu comme le plastique d'une bouteille d'eau. Il plie, éventuellement blanchit, mais casse très difficilement. Le PETG, s'il est de mauvaise qualité ou mal stocké, peut avoir des problèmes d'humidité, un peu comme le nylon, mais de manière atténuée. Cela se traduit par des micro bulles d'eau qui se forment lors de la fusion du fil. Du coup, ce que tu imprimes est un genre de "mousse" de filament (j'exagère) qui peut devenir cassant. On le voit avec un état de surface un peu blanchi, pas très lisse, et l'on peut entendre des "pops" si l'on pousse le filament à la main dans la buse. Cela pourrait être une cause du souci que tu rencontres. J'ignore si tu as du filament de qualité (ce que je conseille toujours : on a pas les moyens ni ne temps d'acheter pas cher), mais on peut connaître de vraies déconvenues avec du filament bas de gamme. Sinon, essaies de déshydrater ton filament au four.

27 juin 2020

Merci pour les retours. Étant donné que je pars sur une Ender 3 je compte essentiellement faire du PLA/ABS/PETG de toute façon. Cependant je suis curieux de savoir si les gens qui impriment de l'ASA (qui se situe dans un "entre deux " niveau température entre le PLA et le PC) (je parle même pas du PEEK je pense pas que ce soit un matériau grand public aujourd'hui), le font avec les hotend basiques des imprimantes à moins de 230€, où avec des plus spécifiques type full-métal (et lesquelles : E3DV6, Microswiss,...).
Je vais regarder laquelle il y a de base sur l'Anycubic i3 megaS du coup.

27 juin 2020

@Ponic, pas d'ABS ou d'ASA (qui est aussi un type d'ABS) avec une Ender3 car la température maximale sur Ender3 est de 225°C tandis que l'ABS réclame au bas mot 230°C. Moi j'imprime l'ABS à 255°C par exemple.
.
Avec Ender3 voici les matériaux que tu imprimeras sans trop de souci :
-PLA
-PLA+
-PETG
-TPU (à petite vitesse)
-PHA
-PVA
-BVOH
-PVOH
-HIPS (à basse température)
Ainsi que tous les matériaux additivés de sur ces bases de thermoplastiques (ex. PETG+Carbone, PLA+bois, PLA Matt, PLA Bling, etc.)

18 juil. 2020

bonjour

TPU (à petite vitesse) sans modifier la ender3 ?
Merci

18 juil. 2020

Le TPU demande à beaucoup baisser en vitesse. La Ender3 est une imprimante à alimentation déportée donc encore plus lent. Je dirai 10-15mm.s maxi.

22 juil. 2020

Bonsoir Jambe de Bois

J'ai une Ender 3 et j'imprime de l'ASA depuis maintenant 1 an, l'avantage (par rapport àl'ABS) est que cela tient parfaitement aux UV.
Par contre j'ai fabriqué un caisson stabilisé à 40 degré et j'imprime à 260° avec le plateau à 110° et pour la vitesse autour de 40/50 mm/s
J'ai ajouté des radiateurs passifs sur les moteurs X & Y car la température monte pas mal à cause du caisson et j'ai également sorti le contrôleur à l'extérieur de celui-ci.

Eric

22 juil. 2020

Bonsoir Eric,
De mon côté, je n'imprime que l'ABS en caisson en montant la température intérieure au dessus de 60°C. L'ASA s'imprime très bien "à l'air libre", en tous cas je n'ai jamais eu de problème. 40°C seront probablement insuffisants pour de l'ABS classique (l'ASA est aussi un ABS). Quelqu'un t'a conseillé d'imprimer à cette température ? Pourquoi 40°C ?
.
Le caisson c'est une bonne idée, mais il y a assez peu de matériaux qui le réclament et heureusement. En effet cela demande une architecture de machine particulière pour avoir l'électronique et les moteurs à l'extérieur, des courroies armées fibre, pas de refroidissement de buse dans le caisson, un système de régulation de la température du caisson, une isolation, etc. C'est somme toute assez compliqué. Voila pourquoi je n'ai qu'une seule machine en caisson. Elle est utile pour les pièces en ABS classique, mais aussi pour les pièces "à problèmes" dont les tensions internes à la pièce ou une géométrie particulière demande un soin particulier. J'ai testé deux systèmes de refroidissement buse. D'abord à air, avec double tuyauterie pour amener de l'air frais puis l'expulser hors du caisson. J'ai fonctionné ainsi plusieurs années jusqu'à la mise sur le marché des premières buses d'extrusion à refroidissement liquide qui sont beaucoup moins volumineuses et plus légères au final. Concernant les machines, c'est sûr que l'Ender3 se prête mal aux caissons car les moteurs sont nécessairement dans le caisson, puisque placés sur les éléments structurels ou mobiles de la machine. Mieux vaut dans ce cas une conception de machine CoreXY dont les moteurs peuvent se tenir hors du volume chauffé.
.
Est-ce qu'avec les filaments "modernes" il est indispensable d'avoir une machine en caisson ? A vrai dire, ça avait du sens à l'époque quand on peinait à trouver du PLA et qu'il valait le double d'une bobine d'ABS. Mais aujourd'hui nous avons des filaments à la fois très résistants et faciles à imprimer. Il est possible de se passer d'imprimer en caisson.
.
L'ASA reste un matériau encore cher de nos jours. J'en utilise aussi mais assez peu, car ses propriétés sont égalables par d'autres matériaux. La tenue aux UV n'est pas non plus l'argument ultime car il reste simple de peindre ou de vernir un autre plastique. Dans beaucoup de cas, je lui préfère le PETG.

22 juil. 2020

Je suis loin d’avoir votre expérience,
Mais vois mon résultat avec du PLA+ !
C’est magnifique et je vous assure indestructible !
J’ai pas réussi à le casser avec l’etau

22 juil. 2020

Très belles impressions Ji76, bravo ! Attention, en compression, le PLA encaisse beaucoup mais il peut aussi exploser sans crier gare. Donc attention de ne pas le sur-serrer. Normalement, si tu t'en tiens au couple de serrage de ta vis, tout va bien. Dans le lien ci-dessous il y a un tableau de couple de serrage en fonction du diamètre de la vis et du pas. www.tdi.fr[...]serrage

22 juil. 2020

super et merci encore pour tout les infos que tu a donner

30 juil. 2020

Bonjour, je cherche quelqu'un qui pourrait m'imprimer une pièce du coté de Port La Foret.
La pièce est dessinée, mais je n'ai pas accès à mon imprimante...Me contacter en MP.
Merci

30 juil. 2020

Yannbis, au cas où tu ne trouves personne en période estivale, tu as aussi 3Dhubs : www.3dhubs.com[...]france/

31 juil. 2020

Oui, merci, je pensais à Sculpteo aussi, je ne connaissais pas 3DHubs
mais je suis en retard et je vais partir en nav...
Il y a un Fablab à Concarneau... j’essaierai peut être, si mon temps d'impression n'est pas trop long!

02 sept. 2020

Quelqu'un a déjà croisé ça en impression ?

02 sept. 202002 sept. 2020

Quelqu'un a déjà croisé ça en impression ?

Ben comme ça non, ni en 3D ni ailleurs... c'est un peu léger...
Comme déjà dit sur ce fil, avant de faire de l'impression 3D, il faut un plan 3D.
Donc il faut commencer par faire ou chercher le plan.
Pour faire le plan il faut des cotes, un outil, des compétences et du temps
pour chercher le plan il faut des mots clés (en anglais ç'est mieux)...

02 sept. 2020

Un plan, non. C'est un 'objet' que j'ai croisé dans mes exploration des photos du net. Je me suis dit que quelqu'un s'était peut être déjà penché sur le sujet. Je ne suis pas équipé pour l'impression 3D.

C'est un entrebailleur de panneau de pont. Selon la position de la pièce, le panneau reste entrouvert de 25, 50, 75 ou 125mm. J'ai trouvé l'idée plutôt pas mal pour éviter d'entendre tomber le panneau ou laisser entrouvert le temps d'une balade à terre.

02 sept. 2020

OK, c'est plus clair.
Donc sans plan, même si on a une imprimante, on ne fait rien ;-)
En revanche, la pièce est simple, avec peu de contraintes mécaniques, donc elle peut être dessinée et imprimée facilement.
tu peux lancer un appel ici si quelqu'un est intéressé pour la dessiner et partager le plan.
Si tu avais un lien vers le produit d'origine et son usage ce serait encore mieux!
Peut être qu'un équivalent existe déjà, sur thingiverse ou un site équivalent, mais il faut trouver les mots clés en anglais (rien trouvé avec "deck hatch stay")

02 sept. 2020

Je n'ai pas retrouvé l'origine de ma photo. Mais au départ, ce n'est pas QUE pour moi. J'ai supposé que d'autres trouveront ça utile et peut être se lanceront dans la conception du plan. N'étant pas équipé pour l'impression 3D, je n'ai pas de logiciel. Si je fais un plan, c'est en mode oldschool avec table, règle, équerre et crayon (en mine 0.5 quand même, pas en bois avec taille crayon et lime à ongle...)

02 sept. 2020

ok, merci du partage
la recherche d'image m'a dit que ça se trouve là :

www.nootica.fr[...]nt.html

www.ycnautica.ch[...]8_1.jpg
www.nootica.fr[...]8__.jpg

02 sept. 2020

Ok, donc le modèle n'est pas qu'un prototype. Il est commercialisé. Et à un tarif acceptable.

Merci Yannbis !

02 sept. 202002 sept. 2020

J'ai lu la plupart des posts avec beaucoup d'intérêt. J'ai moi-même une Ender 3 depuis 1 an avec laquelle je fais tout un tas de trucs (pour la maison).
Juste 2 choses que je n'ai pas vues écrites plus haut (mais j'ai pu les rater) :

Lorsque j'ai besoin d'une pièce résistante dans les 3 axes (par exemple pour un raccord vissé), j'incline de 45° mon impression dans les axes x et y et j'imprime avec supports. Ca évite d'avoir une pièce qui se délamine entre 2 couches d'impression au vissage par exemple.

Par ailleurs j'utilise FreeCAD, mais je teste depuis quelques jours une application qui tourne sur iPad et qui s'appelle Shapr 3D (apps.apple.com[...]1675654 ). Bien sûr il faut un iPad récent et un apple pencil mais par rapport à freeCad, la courbe d'apprentissage est nettement plus rapide. On peut bénéficier d'une licence étudiante si on a un enfant en fac ou en école par exemple. Sinon c'est très cher (et sur abonnement).

L'impression 3D est un truc incroyable. Quand on commence à maîtriser la chaîne conception/impression, c'est assez extraordinaire.

02 sept. 2020

Bonjour,
Tu as raison l'orientation est importante, mais il est illusoire d'espérer avoir la même résistance sur les trois axes. Tu auras toujours moins de résistance en cisaillement dans le sens des couches. Il faut donc prévoir l'orientation de l'impression en fonction de l'effort appliqué sur la pièce. Fort heureusement, il y a toujours un moyen de dessiner ou d'orienter la pièce de manière à profiter de la résistance maximum, quand elle est nécessaire. A savoir que la résistance générale dépend énormément du nombre de périmètres que l'on consent lors de l'impression (ou épaisseur des murs de la pièce, pour les néophytes). Il est aussi important de ne pas imprimer "trop froid" pour conserver une bonne cohésion entre les couches.
.
Ensuite, il ne faut pas non plus toujours considérer la pièce comme utilisable à la sortie du plateau. On peut avoir besoin d'effectuer diverses opérations avant de l'utiliser, comme polir, peindre, laminer de la fibre dessus. Une autre manière de se servir de la pièce imprimée est de produire des moules que l'on remplira avec une résine fibrée ou autre afin de produire une pièce plus résistante. Ou encore de produire un prototype perdu pour fondre une pièce en aluminium ou en bronze.

14 sept. 202014 sept. 2020

Bonsoir, sans être mécano, j'ai dessiné sous Autodesk Fusion 360 mes premières pièces pour bateau...
- bouchon de chandelier (pas trop compliqué) 23mm int/26mm ext
- cale/isolant embase de chandelier 26mm int/36mm ext
- support de brinquebale de pompe (est-ce standard? 21.5mm)
- support de feu de tête de mat pour boitier osculati, en l’occurrence compatible (à vérifier là haut!) des trous déjà présents

Je mettrai les STL une fois que j'aurai validé car pour l'instant je ne peux pas imprimer...

Autre chose, je voulais "personnaliser" ces marqueurs de chaine en "gravant"la longueur de chaine : 5, 10, 15...
www.thingiverse.com[...]2381854 thingiverse.com/thing:2381854
Je n'ai pas réussi à faire quelque chose de correct. Si quelqu'un à une idée? Déjà c'est pas idéal de commencer par un STL (j'ai mis un message sur thingiverse au concepteur (qui est français) pour avoir un STEP, mais su quelqu'un à une autre idée...

14 sept. 2020

Bonsoir. Pour les marqueurs de chaîne, à mon avis, il ne faut pas s'embêter avec les petits clips qui vont casser à la première occasion, tandis qu'avec une bonne colle ils vont tenir ad vitam eternam. Pour les éditer, ouvres-les dans Tinkercad.

A mon humble avis, la pièce 1 va poser des problèmes d'impression. Au lieu de faire quatre papattes, tu devrais faire un cylindre et prévoir soit des écrous noyés, soit de les insérer sous la platine de fixation : ainsi la zone de compression sera toute la pièce, c'est plus solide. Pareil le petit clip 3 va être très fragile. A mon humble avis il casserait à la première utilisation. Il faut modifier la pièce pour qu'elle s'imprime clip sur le plateau, quitte à avoir les deux trous de fixations au dessus. Ainsi les périmètres sont dans le sens de l'effort. N'hésite pas à épaissir aussi le clip. Il faut vraiment dessiner ses pièces en prenant en compte l'impression 3D et non identiques à des pièces du commerce. Parfois la copie exacte est imprimable, parfois non, ou pire, parfois elle serait trop fragile.

14 sept. 2020

Merci de ton retour. Je m'étais fait la réflexion pour l'orientation du clip, et je l'ai dimensionné très précisément suivant cette norme que j'ai appliquée à la lettre :
aviatechno.net[...]000.pdf aviatechno.net/files/nf_unm-00-000.pdf

Néanmoins, le clip ne devrait pas subir beaucoup d'effort, j'aurais plutôt tendance à partir optimiste...
Je peux aussi imprimer avec support, clip à l'horizontal? ce sera moins propre c'est certain.

Je note l'idée pour le support de mât, je vais retourner à ma CAO!

pour les marqueurs, j'arrive bien à les ouvrir avec Fusion 360, mais le STL n'est pas pratique à modifier, ce n'est pas à l'échelle etc ... J'imagine que ce sera pareil avec TinkerCAD?
C'est un problème d'interface chaise-clavier...
Je peux garde ce modèle et coller.
Il y a un autre modèle avec un écrou traversant.

15 sept. 2020

Objectivement, Tinkercad sert à former les enfants (ou les boulets) à la modélisation et il n'y a pas plus simple pour modifier un STL. Vu que tu bricoles correctement sur Fusion, ça ne devrait pas te poser de problème. Le STL est importé à la bonne échelle, aucun souci.

15 sept. 2020

ok je choisis dans quelle catégorie je me place alors... ;-)
j'ai découvert tinkerCad : très basique mais gère mieux les STL que Fusion 360 (vu de ma petite fenetre!). En tout cas effectivement simple pour ce que je voulais faire, merci du tuyau!

15 sept. 2020

Je propose de poursuivre ailleurs ce fil qui commence à être long ...
La suite ici : www.hisse-et-oh.com[...]artie-2
www hisse-et-oh.com/sailing/discussion-libre-sur-limpression-3d-partie-2

(et merci pour les riches contributions sur ce fil!)

2013-05-31 - Près de Stokksund (Norvège) Phare Kjeungskjær

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