DISCUSSION DE BISTRO : LES EAUX TERRITORIALES...

J'offre le 102 (sans eau) à qui n'a jamais discuté sur le sujet des " EAUX TERRITORIALES "...
De ces EAUX...qui,une fois dépassées,vous ouvrent
le PARADIS!!! ou, Gendarmes et Gabelous de tout poil n'ont plus,paraît-il,aucun pouvoir...
La limite de ces EAUX se situent,dit-on,à un certain nombres de Milles Nautiques...élastiques,
donc trés fluctuantes puisque chacun y va de sa
distance!!!...PREMIER sujet de discussion:A quelle
distance des côtes se situe la limite de ces eaux?
Passé cette "FRONTIERE" la LIBERTE de n'avoir à son bord que le matériel de sécurité personnellement réfléchi est-il de mise?
Peut-il y avoir contrôle?si oui par qui???...DEUXIEME sujet.
Si je ne m'abuse,aprés ces EAUX TERRITORIALES,

s'ouvrent les EAUX INTERNATIONALES,sans contraintes particuliéres (hormis les siennes).

Donc en tant que "p'tit Gaulois futé",il suffit de
franchir le plus rapidement possible cette zone "dangereuse"pour être en dehors des tracasseries administratives!hé!...Est-ce si SIMPLE que çà???...TROISIEME SUJET... que l'on pourrait appeler "comment jouer au Gendarme et au voleur?"...
Merci de faire part de vos connaissances et de vos
expériences.

L'équipage
04 mars 2005
04 mars 2005

j'ai gagné le 102
jamais discuté des eaux territoriales, ca m' a toujours semblé très loin pôur le Pov ti plaisancier que je suis
désolé, par contre j'ai quand même gagné un coup à boire!

04 mars 2005

je me lance...
12 miles !

04 mars 2005

Le gendarme ...
(ou le voleur) qui te suit partout où que tu ailles ce sera ton assureur en cas de pépin ;-)

Le coût d'une "prune" de la maréchaussée c'est rien comparé au coût d'un pépin que l'assurance refusera de couvrir sous prétexte de non conformité à quelque chose dans ton pays de pavillon, même en eau internationale :lavache:

04 mars 2005

de plus
il me semble que les lois françaises continuent à s'appliquer dans un navire français en dehors des eaux territoriales et que les autorités françaises peuvent intervenir à son bord.

MichelR

04 mars 2005

Oui Michel ...
d'ailleurs par définition un pavillon national te donne droit à la protection militaire si tu es attaqué en mer par l'ennemis ... authentique ;-)

Alors ne rêvez pas trop ... et tu te vois secouru par la marine Suisse ou Belge :-D

04 mars 2005

Il me semble que
controle et eaux territoriales n'ont rien à voir.

Eaux territoriales: limitée à 12 miles, c'est la prolongation "liquide" du territoire. C'est celle où les lois et réglements français ou européens s'appliquent, comme pour la pêche, le trafic maritime de commerce, ....

Controle: où que l'on soit si l'on arbore le pavillon français et qu'on croise une vedette de gabelous, un bateau de guerre ou les aff mar, il peut y avoir controle et son corrolaire, la prune.
Exception: si l'on se trouve dans les eaux territoriales d'un autre pays, il ne peut pas y avoir de controle d'un pays tiers.

Seule exception internationale: en cas de flagrant délit de violation de la réglementation internationale, n'importe qui peut arreter n'importe qui

Patron, j'ai soif, un 153 ! :-)

04 mars 2005

PS
Si on arbore un pavillon français et qu'on croise un bateau de guerre (français), en eaux territoriales ou internationales, si on ne le salue pas (amener 3 fois les couleurs je crois), on peut se prendre une sacrée prune !

.... enfin, dans le réglement ! :-D

05 mars 2005

c'est le réglement
j'ai fait le coup il y à longtemps à la Belle Poule et 30 secondes apres j'ai entendu un tonitruant "aux couleurs"

expérience inoubliable

04 mars 2005

pour les limites
des eaux territoriales il suffit de regarder une carte marine la frontiere y est clairement indiquée et est biensur trés precise car il y va de l'économie (Peche,Petrole etc).
Mais par contre un bateau est consideré comme petit morceau du pays du pavillon donc devant respecté les regles du pavillon et comme il est petit morceau du pays il peut etre controlé par tout par les autorités de ce pays.
josé

04 mars 2005

eaux territoriales
Petit cours:
Les eaux territoriales françaises s'étendent à 12 milles marins audelà d'une "ligne de base" qui va de cap en cap. En deçà de cette ligne, par exemple en Iroise ou dans les coureaux charentais nous sommes dans les "eaux intérieures" c'est à dire sur le territoire nationnal. Le droit français s'y applique à tous. Dans les eaux territoriales le droit français s'applique également mais avec des restrictions : par exemple les autorités n'ont pas le droit d'empêcher un navire étranger de transiter. Au-delà des 12 milles s'étend une autre zone de 12 milles (soit donc 24 à partir de la ligne de base) dans laquelle s'applique le droit douanier français. Au_delà encore de cette zone et jusqu'à 200 milles de la ligne de base se trouve la zone économique dans laquelle la France dispose de l'exclusivité en matière d'exploitation économique de la mer (sauf pour la pêche qui est gérée par Bruxelles). Par extension,les actes de pollution (Erika...) qui y sont commis relèvent du droit français. ce n'est qu'hors de de la zone économique qu'on se trouve dans des eaux totalement internationales.

A bord d'un navire de plaisance s'applique donc le droit du pays côtier quand on est dans leaux territoriales ou intérieures et le droit du pavillon (français, belge...)au-delà. On n'est à l'abri des douaniers qu'à plus de 24 milles de la ligne de base, et encore pas totalement (ils ont des pouvoirs étendus en cas de délit commis en matière de trafic de drogue, ou si le délit a été commis dans les eaux territoriales ou intérieures. Autant que je me souvienne la totalité des pays européens ont adopté ce système mais certains pays étrangers, en particulier le Brésil revendiquent des eaux territoriales qui vont bien au-delà des 12 milles, jusqu'à la limite du plateau continental soit 400 milles!
En cas de trafic de drogue, des accords internationaux récents donnent aux navires des états (marine de guerre, police, douane... le pouvoir d'arraisonner, de visiter tout navire suspect dans les eaux internationales et éventuellement de le détourner.

La mer est de moins en moins libre....

Cordialement

04 mars 2005

kekçekça le 102 sans eau ???
kiçétiki met de l'eau dans le 51 ???
Ainsi donc nous sommes sur un forum gendarmicide
entre anarchistes ébrieux.Normalement la dgse ou le fbi ne devraient pas tarder à enfoncer les portes .
Il y a environ 10 ans nous nous préparions à une régate, sous spi, en JOD 35 dans la rade de Toulon et nous étions passés à un bon demi-mille sur l'arrière d'un (du?) remorqueur de notre marine nationale qui maneuvrait .
Une heure plus tard, une vedette spécialement affrétée avec à peu près 15 hommes d'équipages nous faisait stopper au large de Carqueiranne pour nous faire force remontrances pour avoir géné les manoeuvres.
Coût de l'opération ???
En toute objectivité, j'ai plein d'histoires où nos amis les bêtes en uniforme avaient un meilleur rôle en l'occurence de sauveteurs .
Mais bon..

05 mars 2005

Mon cher Laukace
Ne te méprends pas, je n'ai géné aucune manoeuvre et pour tout dire nous avions à peine remarqué ce canot au loin ; il s'agit simplement d'un fonctionnaire zélé qui devait dérouler son budget.A propos de budget, j'ai un ami retraité de l'armée de l'air qui cumule sa pension avec son salaire après avoir travaillé pour le crédit lyonnais et alstom (c'est dire si nous lui devons beaucoup).Malheureusement il ne peut m'éclairer sur le coût de la promenade du Clémenceau.
Mais si tu retourne ton petit larousse dans le bon sens, tu verras que service public ne signifie pas "qui se sert du plus grand nombre".
Je crois savoir ce qui t'a heurté, aussi retiré-je volontiers en précisant que j'aime tous les animaux, même ceux qui mordent .
Attention, tu as un pli à ton pantalon.

04 mars 2005

mais bon
tu n'as aucune idée du cout d'un moyen du service public et encore moins du sens "service public".
mais tu peux te venter d'avoir gener la manoeuvre d'un porte-avion. c'est bien, vivre la France,... et vive le Quebec à la prochaine !...

05 mars 2005

les "Zones"
de tir qui s'ajoutent aux autres. Ennuyeux quand elles obligent à faire un grand détour, surtout quand on a envie de raser la côte par fort Mistral.
A la réflexion, j'ai conclu que les projectiles du cap Cépet passaient largement au-dessus et je suis passé dessous maintes fois. Un jour, je suis passé au-dessus d'un sous-marin en manoeuvre (pour des exercices de détection acoustique) . Une vedette de gendarmerie est venue me rendre visite pour me dire que ce n'était pas bien de se promener sur des zones d'exercice (les manoeuvres sont annoncées dans les avis aux navigateurs, c'est à savoir). J'ai fait le touriste un peu simplet et finalement, mon bateau a été intégré dans l'exercice. Une autre fois , dans une zone fréquentée par ce genre d'objets, j'ai vu un sous-marin émerger, puis replonger au large de Cannes, à environ 1/2 mille: c'est spectaculaire. J'ai aussi traversé à la voile une flotte Américano-Espagnole qui faisait un exercice de débarquement dans la grande baie au Nord d'Almeria. Les marins américains manquaient de distraction, un bon nombre d'entre eux regardaient passer le voilier, notamment lorsque nous avons longé de près un porte-avions , la tête du mât était à peu près au niveau du pont d'envol (maintenant, je ne m'y risquerai pas, je me méfie du "principe de précaution").
Ce n'est toutefois pas une chose à systématiser; il peut se rencontrer des débris de projectiles ou pire, selon la nature des tirs, ou des autorités qui ne supportent pas du tout ce genre d'infraction Un copain qui avait la même décontraction que moi a eu la légèreté de traverser un champ de tir d'infanterie espagnol et s'est trouvé encadré par des balles réelles. C'était son jour de chance: un sous-marin francais qui croisait en surface au large de la zone a compris que le voilier était dans une situation inconfortable et fait un tir de semonce de 4 ou 5 balles de mitrailleuse qui a mis fin à l'incident, personne évidemment ne voulant provoquer un incident international. Le copain a eu une histoire de plus à raconter, et moi aussi.
A l'origine Le principe des eaux territoriales était que leur limite s'étendait à une distance de deux portées de canon de la côte. Avec l'invention des avions, cette notion est devenue plus difficile à soutenir. Le droit maritime international autorise le "passage paisible" des navire étrangers dans les eaux territoriales. Cela signifie l'absence d'aggression, mais aussi celle de contrebande de marchandises ou d'êtres humains, et le respect des règlementations dans ces zones.
Il est bon de savoir qu'au-delà de la "zone d'intervention douanière", la douane dispose du "droit de suite", c'est à dire que ses unités peuvent poursuivre au-delà de sa zone d'intervention un navire qu'elles ont pris en chasse.

05 mars 2005

question ?
Pour la pêche, n'est ce pas les 200 milles qui s'appliquent ? donc on pourrait venir contrôler si tu n'as pas plus d'hameçons que ne l'autorise la réglementation ?

05 mars 2005

200nm
pour la pèche, il me semble en effet que c'est 200NM: c'est ce qui a fait la fortune de certains pays maritimes , commel'Islande qui a pu virer les pecheurs français et anglais ("guerre de la morue") d'une zone immense

de même la France essaye de virer les Chiliens , Japonais et autres de la zone de 200NM autour des Kerguelen, avec peine car il n'y a qu'un patrouilleur pour 100 contrevenants

05 mars 200516 juin 2020

Entre deux mers...
hips ! c'est du bon celui-là ( après le Picpoul bien sûr ! ) ;-)

mais pour tous les batraciens ( ciennes ) et surfeurs ( feuses ) des mers devant l'Eternel, il faut savoir :

  • EAUX INTERIEURES et MER TERRITORIALE :
    zone des 12 milles marins ( décret 1971 )

  • COMPETENCES DOUANIERES, FISCALES, SANITAIRES et d'IMMIGRATION :
    la zone des 12 milles passe à 24 miles en 1987

  • ZONE ECONOMIQUE EXCLUSIVE ( ZEE ):
    Convention des Nations Unies sur le DROIT DE LA MER ( 1982 ) qui établit une zone pour la gestion et l'exploitation des ressources naturelles ainsi que pour l'organisation et la protection du milieu, jusqu'à une limite de 200 milles au large des côtes françaises ( à l'exception des côtes MED et de la Terre Adélie ) cf document IFREMER ci contre.

et, pour mettre une petite CERISE sur le gâteau, si ce qui précède ne suffit pas, il existe aussi, par exemple :reflechi:

  • PROTOCOLE FRANCO - ITALIEN de JUIN 1999 pour le cas spécifique des BOUCHES DE BONIFACIO qui stipule la MISE EN COMMUN des moyens navals de SURVEILLANCE et d' INTERVENTION et l' autorisation à PENETRER DANS LES EAUX TERRITORIALES DE L AUTRE ETAT pour :

  • SURVEILLANCE GENERALE de la circulation maritime

  • IDENTIFICATION des navires

  • ASSISTANCE et SAUVETAGE des personnes et des biens

dans le cadre des dispositions du DROIT INTERNATIONAL

...si avec tout ça, il y en a encore qui voudraient pêcher en eaux troubles....:pecheur:

05 mars 2005

pour compléter...
On pourrait ajouter l'Europe bleue qui autorise les pêcheurs de l'union européenne à travailler dans l'ensemble des zones de l'union .
C'est vrai que cela pourrait être plus clair..

05 mars 2005

EPOUSTOUFLANTE...
...cette "GUERNOUILLE"!!!que de connaissances!!!
Avouez,les Matafs que sur ce coup,elle est excellente!...pour une fois...ptdr!
Mais faut dire qu'elle ne doit guère fréquenter les bistros!...Dois-je, en récompense, lui verser la bouteille de Jaune dans l'eau de sa mare???

Redevenons sérieux (en ce qui me concerne),les réponses faites sont d'excellent niveau et permettront d'éclairer la lanterne de beaucoup de Héotiens qui ignoraient ces limites administratives.Par le même coup décevront les Ceusses...(si, j'en connaîs)qui se voyaient, déjà,vivre des moments paisibles hors des
EAUX TERRITORIALES!...
Que la discussion continue si tel est votre plaisir...quelques aventures "groustillantes" vécues dans ou hors ces EAUX,seraient riches et amusantes.Non?

05 mars 2005

Pffffffttttttt ....
il fait le malin le Cap'tain mais voyons voir :

Pourquoi la MEDITERRANEE et la TERRE ADELIE ne seraient pas concernées par ladite réglementatiônnnnnn..???... un 153 pour la bonne réponse...:tesur:

j'ai bien l'temps de déguster un p'tit blanc " sans frontière " ( à l' Est, ils ne sont pas mal mais au Sud, c'est encore plus savoureux !) :alavotre:

05 mars 2005

En eaux internationales "libres"
c'est-à-dire au-delà des zones "nationales" déjà décrites, tout bâtiment de guerre quel qu'en soit le pavillon a le droit d'arraisonner un navire, sauf erreur?

05 mars 2005

Droit...
Et s'il a pas le droit que fais-tu ??? :-D

05 mars 2005

arraisonnement
Ah non, je ne crois pas. Ce serait un acte de guerre, puisque mon pavillon français fait de mon bateau un petit bout de territoire français. C'est comme si une police étrangère faisait une descente dans une Ambassade: ça ne se fait pas!...

Je crois même me souvenir qu'il y a une procédure d'alerte radio pour signaler qu'on est l'objet d'une telle tentative "d'invasion du territoire" et déclencher les opérations diplomatiques idoines.

En revanche, quand on navigue dans les eaux territoriales étrangères, alors là oui, on doit se plier à l'autorité locale et éventuellement se dérouter. Mais même comme ça, je ne pense pas qu'ils aient le droit de monter à bord sans autorisation.

05 mars 2005

COMPRENDS-JE BIEN...
... dans les EAUX INTERNATIONALES,seuls les Gabelous et les militaires du pays dont ressort ton pavillon peuvent intervenir.

05 mars 2005

je pense que t as toujours le droit de refuser...
...que les locaux montent a bord...
Mais pour la suite, viens pas te plaindre apres !!! :-D :-D :-D :-D

05 mars 2005

Faut pas rêver
d'être à l'abri de son petit bout de territoire national...

Expérience faite, la plupart des autorités de la majorité des pays ignorent ou plus probablement se moquent de ces règlements.

La réalité, c'est rester très poli, négocier calmement, et ne surtout pas l'ouvrir trop grande !

05 mars 2005

Non, faut pas rêver...
voilà un extrait de la convention des Nations Unies sur le droit de la mer (s'ajoute depuis,le soupçon de trafic de substances illicites):
Article 110

Droit de visite

  1. Sauf dans les cas où l'intervention procède de pouvoirs conférés par traité, un navire de guerre qui croise en haute mer un navire étranger, autre qu'un navire jouissant de l'immunité prévue aux articles 95 et 96, ne peut l'arraisonner que s'il a de sérieuses raisons de soupçonner que ce navire:

a) se livre à la piraterie;

b) se livre au transport d'esclaves;

c) sert à des émissions non autorisées, l'Etat du pavillon du navire de guerre ayant juridiction en vertu de l'article 109;

d) est sans nationalité; ou

e) a en réalité la même nationalité que le navire de guerre, bien qu'il batte pavillon étranger ou refuse d'arborer son pavillon.

  1. Dans les cas visés au paragraphe 1, le navire de guerre peut procéder à la vérification des titres autorisant le port du pavillon. A cette fin, il peut dépêcher une embarcation, sous le commandement d'un officier, auprès du navire suspect. Si, après vérification des documents, les soupçons subsistent, il peut poursuivre l'examen à bord du navire, en agissant avec tous les égards possibles.

  2. Si les soupçons se révèlent dénués de fondement, le navire arraisonné est indemnisé de toute perte ou de tout dommage éventuel, à condition qu'il n'ait commis aucun acte le rendant suspect.

  3. Les présentes dispositions s'appliquent mutatis mutandis aux aéronefs militaires.

  4. Les présentes dispositions s'appliquent également à tous autres navires ou aéronefs dûment autorisés et portant des marques extérieures indiquant clairement qu'ils sont affectés à un service public.

Article 111

Droit de poursuite

  1. La poursuite d'un navire étranger peut être engagée si les autorités compétentes de l'Etat côtier ont de sérieuses raisons de penser que ce navire a contrevenu aux lois et règlements de cet Etat. Cette poursuite doit commencer lorsque le navire étranger ou une de ses embarcations se trouve dans les eaux intérieures, dans les eaux archipélagiques, dans la mer territoriale ou dans la zone contiguë de l'Etat poursuivant, et ne peut être continuée au-delà des limites de la mer territoriale ou de la zone contiguë qu'à la condition de ne pas avoir été interrompue. Il n'est pas nécessaire que le navire qui ordonne de stopper au navire étranger naviguant dans la mer territoriale ou dans la zone contiguë s'y trouve également au moment de la réception de l'ordre par le navire visé. Si le navire étranger se trouve dans la zone contiguë, définie à l'article 33, la poursuite ne peut être engagée que s'il a violé des droits que l'institution de cette zone a pour objet de protéger.

  2. Le droit de poursuite s'applique mutatis mutandis aux infractions aux lois et règlements de l'Etat côtier applicables, conformément à la Convention, à la zone économique exclusive ou au plateau continental, y compris les zones de sécurité entourant les installations situées sur le plateau continental, si ces infractions ont été commises dans les zones mentionnées.

  3. Le droit de poursuite cesse dès que le navire poursuivi entre dans la mer territoriale de l'Etat dont il relève ou d'un autre Etat.

  4. La poursuite n'est considérée comme commencée que si le navire poursuivant s'est assuré, par tous les moyens utilisables dont il dispose, que le navire poursuivi ou l'une de ses embarcations ou d'autres embarcations fonctionnant en équipe et utilisant le navire poursuivi comme navire gigogne se trouvent à l'intérieur des limites de la mer territoriale ou, le cas échéant, dans la zone contiguë, dans la zone économique exclusive ou au-dessus du plateau continental. La poursuite ne peut commencer qu'après l'émission d'un signal de stopper, visuel ou sonore, donné à une distance permettant au navire visé de le percevoir.

  5. Le droit de poursuite ne peut être exercé que par des navires de guerre ou des aéronefs militaires ou d'autres navires ou aéronefs qui portent des marques extérieures indiquant clairement qu'il sont affectés à un service public et qui sont autorisés à cet effet.

  6. Dans le cas où le navire est poursuivi par un aéronef :

a) les paragraphes 1 à 4 s'appliquent mutatis mutandis;

b) l'aéronef qui donne l'ordre de stopper doit lui-même poursuivre le navire jusqu'à ce qu'un navire ou un autre aéronef de l'Etat côtier, alerté par le premier aéronef, arrive sur les lieux pour continuer la poursuite, à moins qu'il ne puisse lui-même arrêter le navire. Pour justifier l'arrêt d'un navire en dehors de la mer territoriale, il ne suffit pas que celui-ci ait été simplement repéré comme ayant commis une infraction ou comme étant suspect d'infraction; il faut encore qu'il ait été à la fois requis de stopper et poursuivi par l'aéronef qui l'a repéré ou par d'autres aéronefs ou navires sans que la poursuite ait été interrompue.

  1. La mainlevée de l'immobilisation d'un navire arrêté en un lieu relevant de la juridiction d'un Etat et escorté vers un port de cet Etat en vue d'une enquête par les autorités compétentes ne peut être exigée pour le seul motif que le navire a traversé sous escorte, parce que les circonstances l'imposaient, une partie de la zone économique exclusive ou de la haute mer.

  2. Un navire qui a été stoppé ou arrêté en dehors de la mer territoriale dans des circonstances ne justifiant pas l'exercice du droit de poursuite est indemnisé de toute perte ou de tout dommage éventuels.

05 mars 200516 juin 2020

et si malgré tout....
il existait le " p'tit coin d'paradis " que chantait notre illustre Georges...
peut-être quelque part entre les différentes lignes maginot que nous ont balisé nos révérents gouvernants...
si vous trouvez... faites-en part aux copains !
entre TERRE ADELIE et....

05 mars 2005

Les eaux territoriales
Il y a 2 ou 3 ans du côté de Cannes un petrolier de nationnalité Russe etait ancré au dela des douzes milles et vendait de l'essence détaxée et à bas prix. La douane tournait pres de 12m en espérant peut être qu'il serait suite à une quelconque avaris obligé renter dans un port français. Pourquoi ne sont ils pas intervenus?
12M, 24M, 200M, il etait bien à 12 milles.
GG

07 mars 2005

UNE AUTRE P'TITE QUESTION....
Les MILITAIRES FRANCAIS,ceux de la ROYALE,enfin,tous ceux qui ne sont pas Gabelous,ont-ils la possibilité de
dresser PROCES VERBAUX à un "brave" PLAISANCIER/PLAISANTIN qui n'a pas dans ses coffres ou ses équipets le matos de sécurité défini par le Sacro Saint réglement???

07 mars 2005

Et qui plus est...
arbore un n'authentique pavillon de pirate ! celui-là, il a le droit à quôa ?....:heu:

07 mars 2005

surtout
la "royale" n'a sans doute pas pour mission de contrôler nos "pinoches" ;-)et autres ...

par contre en cas de pollution (dégazage par exemple), ou attaque d'un chalutier français par des "concurrents"...c'est sans doute plus son rôle !

des faits qui ne doivent pas concerner les plaisantins que nous sommes :-)

07 mars 2005

salut à tous
Seuls les gendarmes, affmars et douaniers ont compétence pour les visites de vérification du matériel de sécurité à bord des navires de plaisance en mer.

pas la royale.

07 mars 2005

PRECISION....
...Le PLAISANCIER/PLAISANTIN battant pavillon Français et se promenant soit dans les EAUX TERRITORIALES ou INTERNATIONALES....

08 mars 2005

Contrôle par la royale
Oui la marine nationale a le droit de controler tous les navires de plaisance dans les eaux territoriales françaises. Mais, mis à part les batiments dit de service publics, ceux abordant la flamme tricolore sur leur coque et qui ont souvent un fonctionnaire des affmar à leur bord,qui eux ont pour mission de controler tout ce qui navigue, il faut reconnaître qu'une frègate ou un porte avion ne viendra pas vous chercher des noise pour un extincteur périmé ou une pinoche manquante. Par contre de temps en temps elle met à disposition ces gros moyens d'intervention que sont les hélicos ou les patrouilleurs rapide.
Concernant le salut à un batiment de guerre français, oui il est encore en vigueur, et si l'officier de quart vous a bien vu, il se fera un plaisir de répondre à votre salut.
De plus un commandant de navire militaire obéit à des ordres venant d'un commandement en chef, qui lui peut avoir reçu des ordres de plus haut pour intercepter tous navire suspect. A charge pour nous de présenter des excuses si cela n'était pas justifié. Mais la Marine Nationale fait beaucoup de choses aussi dans le domaine du sauvetage ou d'assistance. Les derniers événements en asie ont prouvé notre possibilité à mobilisé nos petits moyens maritimes.
Concernant notre pauvre Clémenceau, il n'appartient plus à la Marine depuis son désarmement, mais au ministère des finances, qui était chargé de négocier sa vente. Personnellement, j'aurais choisi la solution de le couler au large de Marseille pour en faire une réserve à poisson et un site de plongée.

08 mars 2005

concernant le salut
j'ai lus sait plus ou mais sa va me revenir , que le batiment militaire que vous saluez est dans l'obligation de vous rendre la pareil ;-)salut en activant par 3fois le pavillon

08 mars 2005

En fait,
ils ont la flemme de le faire, la plupart du temps.
Ce qui offre un moyen légal de vengeance aux antimilitaristes primaires . :-p

08 mars 2005

A propos de dégazage...
Il y a un article de Nicot, le procureur du tribunal de brest, dans le dernier n° de la revue "sauvetages" de la SNSM.

Comme vous êtes surement tous abonnés... :-p

08 mars 2005

adhérent...oui
mais abonné ?

comment faut-il faire...

ça m'interesse !

08 mars 2005

Le salut....
...est obligatoire vis à vis de tout navire de guerre quelle que soit sa nationalité.
On doit descendre le pavillon trois fois et complètement. Le navire de guerre répond en le descendant une fois à mi-drisse.
J'ai pratiqué dans diverses eaux, parfois simplement aux fins de formation d'équipiers débutants.
Si l'officier de quart se fait toujours un devoir de répondre, je doute que le matelot chargé de l'opération qui doit parfois cavaler à l'arrière soit aussi heureux.
Le navire de guerre que l'on a pas encore salué peut EXIGER de l'être. Je crois me rappeler qu'il arbore les les signaux Victor/Fox trot.
Dans ce cas, on a intérêt àobtempérer rapidement car c'est que l'officier de quart est de mauvaise humeur et la maxi prune n'est pas loin!!!
Mais je n'ai jamais entendu parler que ce soit jamais arrivé. C'est seulement pour compléter l'information.

09 mars 2005

pavillon
en navigation, le pavillon est dans la mature et non à l'arrière. Y'a tjrs un con de retraité, qui pour faire le malin devant ses potes ou par nostalgie, baisse sa marque, trop loin pour être vu et réclame le rendu à la VHF.

08 mars 200516 juin 2020

le salut
le plus célèbre des Marseillais, le chevalier Paul, fils illégitime d'une lavandière qui néanmoins bousculait tous ou presque les aristocrates sur le tableau d'avancement coula un jour à coups de canon un navire marchand qui avait négligé de le saluer.

A notre époque, c'eut été très mal vu , encore qu'à la sienne on ait trouvé qu'il y allait un peu fort (ce qui pour autant n'a pas nui son avancement).

De plus, il serait incroyablement "politiquement incorrect". Ne faisait-il pas son gibier favori de nos futurs concitoyens les Turcs, ainsi que de ces aimables habitants de l'Algérie dont l'activité économique consistait à se servir en nourriture , biens, femmes et esclaves au détriment des villages côtiers et des vaisseaux marchands.

Accessoirement, le chevalier montrait qu'il n'était pas partial, en se faisant la main sur des Espagnols ou des Anglais, d'une manière tout aussi officielle, réglementaire - et efficace -.

09 mars 2005

ECUMEUR DIT BIEN ...
..."...et la MAXI PRUNE n'est pas loin..."
Alors,celà signifie donc bien que la ROYALE est mandatée à dresser procés verbal puisqu'en cas de non salut,il peut y avoir AMENDE.... du noyau de prune!...
Que et qui devons nous croire???

09 mars 2005

Navire militaire ou de guerre ?
Salut,
Je me pose la question, parce que si l'on doit le salut aux couleurs à tout navire militaire, on doit le salut aux gendarmes. Et je me vois bien, au moment ou je pressens que la vedette de la gendarmerie va m'araisonner pour contrôle, leur faire le salut aux couleurs et exiger qu'ils me répondent !!
Je sens bien que ça va les mettre d'humeur légère et qu'on va gagner du temps sur le contrôle !!

Bon, mais je dois être plaisancier/plaisantin ou l'inverse, va savoir !!
Bon vent !

09 mars 2005

au sujet des couleurs
moi je veux bien les descendre 3 fois, mais comment je fais ? mon pavillon est sur un petit matereau fixé sur le balcon ar et il occupe toute la longueur dudit matereau !!! je vais pas le démonter !

09 mars 2005

je me posait
la meme question , quand le pavillon est sur un materau :reflechi: tu te prend la prune alors :alavotre:

correct
tu remplaces le salut au pavillon par un long coup de sirène
;o)

09 mars 2005

j'ai trouvé ceci
lorsque la hauteur du pavillon correspond a plus d'un tiers du matereau, il ny a pas de salut ;-) ;-)c'est dans etiquette des marins,etiquette des pavillons et code international

09 mars 2005

ça ce sera facile
je tire les cheveux de ma fille :mdr:

09 mars 2005

autre salut
une vieille méthode consiste a saluer de 3 coups de canon (a blanc si possible)

09 mars 2005

3 canons de blanc !!!
je vais éviter de croiser dans la rade de toulon, sinon, gare à la cuite !!!

09 mars 2005

il n'y a plus
de canons.

Alors 3 missiles ??

09 mars 2005

Tetracapillasectomie....
Mais pendant que nous y sommes : le matereau doit être d'une longueur d'au moins 3 fois le guindant du pavillon. L'idéal serait de gréer le pavillon sur le matereau avec une petite poulie en tête...
Mais je ne crois pas que jamais un plaisancier n'ait été traduit devant le Tribunal Maritime pour n'avoir pas saluer un navire de guerre...
Evidemment il y a le cas extrême d'un commandant qui se serait disputé avec son épouse juste avant d'embarquer et serait, de ce fait, de fort mauvaise humeur!!!

09 mars 2005

VA SAVOIR !!!...
...et admettons que le Commandant en question se soit "engueulé" avec sa femme ou que sa maîtresse
lui ait dit..."plus jamais!" sur le quai,quelques minutes avant d'appareiller...que se passera-t-il
si tu ne le salues pas???...

09 mars 2005

non, faut être humain
Salut,

Non soyez humains, moi je veux bien plaisanter, mais le pauvre commandant qui, le matin même, a réalisé que sa femme le trompait avec son premier lieutenant, que sa maîtresse lui a téléphoné en lui disant, "ça fait dix ans que tu m'dis que tu vas divorcer, et que tu l'fais pas, c'est fini", et qui en plus vient de péter sa courroie de distribution en allant embarquer, faut le saluer !!! Et puis s'il faut retailler le matereau ou le guindant, je crois que par humanité, faut pas hésiter.
Mais imaginons le gendarme, trompé aussi mais qui le sait pas encore, que sa maîtresse, de toutes façons, personne d'autre n'en voudrait, et qui passe ses week-end à entretenir sa Passat de 180.000 km, vu qu'il est de toutes façons toujours de mauvaise humeur, on peut essayer de lui faire le coup du salut. Tout ça, de façon badine, histoire de lui rendre l'humeur plus légère en prévision du contrôle ...
Alors, le salut, uniquement aux navires de guerre ou à tous les bâtiments militaires ? Lvedette des gendarmes, elle est bien militaire ?

Merci de vos réponses éclairées .
Bisous à tous les gendarmes.
JM

09 mars 2005

Rendu ou aperçu ?
Salut Laukace, le rendu, c'est l'aperçu ?
A la vhf, c'est comment ?
Tu comprends, en prévision de ma retraite, je me documente ...
Merci

Green Point Lighthouse, Capetown SA

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