Des télétravailleurs ici ?

Hello,
Télétravailleur à mon compte ,vivant sur mon bateau. Je peux travailler de n'importe où, durée des contrats : variables mais jamais très long par choix. Domaine : informatique.

En préretraite à 30%, c'est à dire que je suis disponible pour mes clients en mars, juin et septembre depuis le bateau (j'y vis de février à novembre) et je télétravaille aussi en décembre, mais depuis la maison (où je réside de mi-novembre à mi-janvier environ).

Je continue de traduire le journal d'entreprise - trimestriel - de mon ancien employeur (suisse). Le but de ce montage avec la SàRL, c'est uniquement de pouvoir compter les années (vos trimestres...) afin d'avoir une pleine retraite dans 3 ans. Et, dans une moindre mesure, de payer les facture: nous n'avons pas la sécu, mais une assurance de soins obligatoire, qui nous coûte, à ma femme et moi, dans les 13'000 euros par année(!)

Il me suffit d'avoir une connexion avec une carte locale 3G ou 4G à 20 euros par mois, avec mon abonnement d'entreprise suisse en backup. Je ne reçois et n'envoie que du texte, une vitesse de ligne standard suffit largement.
Pas de StarLink, je ne navigue pas les mois où je travaille ; je reste posé dans un port ou l'autre, par commodité, pour le 220, l'avitaillement, les bistrots et les copains de bateau, histoire d'avoir un semblant de vie sociale.

Pour l'instant je suis aux Canaries, je pense remonter le mois prochain sur Madère et probablement sur le Maroc ou le Portugal fin-août. On verra où sévissent nos amies les orques.

L'an dernier, je n'ai passé qu'une fois 4 jours et une fois 2 à bosser dans un mouillage. J'ai des vieux laptops (lenovo T530) avec une prise 12 v. Une fois branché, la batterie se recharge en 10 minutes et tient une petite heure. C'est loin d'être idéal, mais en dépannage, c'est jouable.

J'ai deux panneaux solaires de 80 W que je pense changer pour deux de 140 W. La technique a progressé en 15 ans.

Le souci majeur et la principale raison pour laquelle je préfère bosser au port qu'au mouillage, c'est qu'à l'ancre tu n'alimentes pas que ton PC. Frigo, éclairage intérieur, feux de mouillage, recharge des autres babioles (smartphones, hauts-parleurs) voire même le hors-bord d'annexe (électrique désormais) augmentent les besoins.

Avec des tarifs de port de 8 (Las Palmas) ou 13 (Gran Tarajal) euros par jour pour un 37", je peux largement me permettre ce petit luxe. Surtout qu'au mouillage, même en étant contemplatif, après 3-4 jours à ne pas oser sortir la tête du bateau pour ne pas avoir trop envie d'arrêter de bosser, dans des décors somptueux (Graciosa) mais à 5 minutes d'annexe plus 40 minutes à pieds du bled, je commence à m'ennuyer ferme.

AMHA, il est plus sain de séparer le temps de travail et le temps des loisirs. Il est vrai qu'en travaillant un mois puis en navigant deux mois, je ne suis pas en manque de navigation.

P.s. Tu te vois bosser là? C'est pô humain... ;-)

Bonjour merci pour ta question,
Pour ma part , je suis en télétravail 2 jours par semaine mais au vu de l'ingénierie nucléaire je suis limite a la France et doit avoir la fibre donc assez compliqué pour bosser sur un voiliers

Bonjour,
je remets souvent des sites Internet à jour en étant en voyage, à terre comme en mer (mouillages ou port).
Seul le support n'est pas très adapté puisque je le fais au smartphone, mon vieux macbook n'étant plus à jour sur des points essentiels ; vivement un nouveau portable !
Mais je ne me considère pas comme un télétravailleur, puisque même de chez moi (ordi de bureau alors), je ne vois pas mes clients physiquement, c'est déjà du "à distance", On line.
Pierre