Deriveur ou quillard petit tirant d'eau

je suis en train de me poser des questions existentialistes sur les avantages de l'un sur l'autre ,j'attends vos arguments pour ou contre chaque type en terme d'approche des cotes et de performance !merçi :-)

L'équipage
15 fév. 2012
15 fév. 2012

En méditerrannée : Quillard. Là où ça échoue : Dériveur lesté. J'ai un quillard (1,85m de T.E), je navigue en Bretagne et le GTE ne me dérange pas. certains préfèrent le D.L pour pouvoir échouer dans les petits coins tranquilles. Chacun fait selon son programme de navigation.

15 fév. 2012

OK, mais si tu veux entrer dans la ria d'Etel avec le max de latitude ou mouiller à Sein en été, mieux vaut avoir moins d'1m de TE AMHA .

15 fév. 201215 fév. 2012

Avec le dériveur tu as des problèmes de dérive, avec le quillard, tu as des problèmes de quille... Il faut choisir :langue2:
Quoique..., avec un dériveur lesté tu peux avoir des problèmes avec le lest et avec la dérive :tesur:

J'ai connu trop de dériveur avec des soucis (coincée en haut, en bas, bruit de cognement dans les mouillages avec houle, ...) pour en vouloir un, mais ca fait parti de mes freins psychologiques. Il n'empeche que j'ai adoré beacher près d'Ars en ré :coucou:

15 fév. 2012

Comme je ne supporte pas la marina parking-payant, les bouées payantes, je privilégie les criques, les plages, les ports qui échouent:on y est bien mieux reçu. J'aime pouvoir descendre de mon bateau à pieds secs, en faire le tour, déplacer mon ancre si besoin, brosser la coque pour éviter les grutages et l'antifouling annuel (moi, c'est une fois tout les cinq ans).
Tranquillité au mouillage et indépendance
Donc, pour moi, la navigation ne peut pas aller sans dérives, c'est impossible (j'en ai deux sous mon bateau. Celle arrière donne une stabilité de route incomparable).
En Méditerranée, la question reste ouverte.

15 fév. 2012

Ce sujet revient régulièrement.
A la base il faut savoir le type de navigation souhaitée (lié souvent à la zône de navigation).
Le DI,le DL,le Cata ont le mème mode d'utilisation: naviguer en eaux peu profondes et mème remonter un estuaire. L'échouage est secondaire, mais pratique (surtout quand on a tendance à faire moins attention aux calculs de marée!).Il demande de la prudence et de la technique.
L'acheteur du DI doit avoir absolument, pour sa tranquillité d'esprit, absorbé et bien compris son principe et ses limites. Sinon il faut renoncer. Il en serait de mème pour un Cata. L'achat doit ètre motivé, réfléchi, documenté.
Les performances seront toujours inférieures à un bon quillard (en raison du surpoids et de la plus grande largeur).
J'ai un DI. J'ai utilisé un vrai bon quillard.

15 fév. 2012

et au sujet du deriveur dans le gros mauvais temps , mythe ou realité ?

14 fév. 2015

J'ai utilisé des quillards qui ont leurs avantages. Il faut choisir son bateau en fonction du programme. Si vous faites une transat je conseillerais le quillard.
En revanche si vous êtes amoureux des petites criques, si vous avez envie d'aller où personne ne va, le dériveur est l'idéal.
Je navigue sur la Gironde avec un dériveur lesté, bateau de 1200 kgs, avec une lest de 500 kgs, compose d'une dérive de 300 kgs, et d'une masse de 200 kgs sur le fond.
Mon tirant d'eau est de 0,37 mètre derive remontée, de 1,40 mètre derive basse. Il y a de forts courants et des bancs.
Je puis me poser dans n'importe quelle petite crique ..
Derive basse j'ai l'impression d'avoir un quillard.
Même avec un bateau plus important je favoriserais le dériveur qui permet de se sortir de beaucoup de situations difficiles.
En cas de mauvais temps la derive est bloquée.
Je suis fanatique des dériveurs lestés, qui, pour moi offrent plus de liberté , sans nuire à la sécurité.

15 fév. 2012

Aucune statistique fiable ne semble avoir été publiée sur les accidents de DI qui permettrait de condamner cette formule. Le DL est très proche du quillard à quille courte. De célèbres navigateurs utilisent des DI et parfois dans des régions très
inhospitalières. Les DI n'étant pas des coureurs on ne peut qu'extrapoler avec les accidents du Fastnet ou du Sydnye Hobart.
Il est certain qu'en situation extrème il faut relever la dérive d'un DI pour déraper
(on perd le près, mais on en est alors plus la)
Surtout ne pas confondre DI, DL et quillard à quille relevable (stabilité réduite
quille relevée).

On a vu ce que donnait les catas et mème des quillards de courses dans des situations
extrèmes. Pourtant les catas sont très demandés.

16 fév. 2012

"Aucune statistique fiable ne semble avoir été publiée sur les accidents de DI ..." Si Et pour cause, il n'existe pas de statistiques sur les accidents en plaisance.

Pour ma part, j'ai recensé 4 chavirages de dériveurs intégraux.

"Les DI n'étant pas des coureurs ..." Carter, Farr, Berret, Joubert en ont dessinés avec brio dans les années 70. Mais la jauge IOR les a pénalisés.

16 fév. 2012

1978 : Chavirage - 1 rescapé - Atlantique nord - MERIDIEN 14,5 m - dériveur de 14,5 m et 5 m de large - Plan Mauric - vent 40 / 45 nœuds, mer forte - (Pas d’usage du canot de survie)

1978 : Chavirage - 1 rescapé - Atlantique nord – MERIDIEN 14,5 m - vent 40 / 45 nœuds, mer forte - (Pas d’usage du canot de survie)

Octobre 1978 : Chavirage - 4 rescapés, 1 disparu - Golfe de Gascogne – NOUANNI 13,8 m – plan Harlé - vent 50 / 65 nœuds, mer très forte - (Pas d’usage du canot de survie)

3 novembre 2005 : Chavirage - Les Sables d’Olonne - 1 rescapé - OVNI 345 - 10.5 m - vent de 22 nœuds - Intervention d’un hélicoptère - Assistance de la S.N.S.M (Pas d’usage du canot de survie)

Les deux Méridiens ont mis un "certain temps" à se redresser, semble t-il. Il naviguaient au prés débridé.

16 fév. 201216 juin 2020

La manière de conduire un bateau n'a rien à faire dans cette histoire de chavirage :

www.hisse-et-oh.com[...]-olonne

Vive l'alu en tous cas...

16 fév. 2012

Le Nouanni est revenu par ses propres moyens à La Rochelle (200 à 250 milles)
Je crois que les Méridiens aussi, mais n'en suis pas certain. C'est l'envahissement de l'eau à l'intérieur qui a fini par créer une carène liquide qui les a remis à l'endroit.

L'OVNI naviguait sur un haut-fond à proximité de la côte.

16 fév. 2012

La Perfide Albion a certes systématiquement manipulé la jauge à son profit et il y a eu des réalisations intéressantes mais le principe mème du DI est pénalisant puisque pour une mème longueur à la flottaison il est un peu plus large, un bordé un peu plus haut, surlesté (+1T sur un 11m), cette largeur compensée par un roof plus proéminent pour favoriser l'instabilité inverse, superstructure par ailleurs pénalisante (fardage et remontée du CG).
Pour les chavirages cités les questions interessantes sont:
Dans quelles conditions? Y a t'il eu retour à l'endroit? immédiat ou pas? Comment se seraient comportés un quillard et un cata dans les mèmes conditions? Les réponses seraient utiles aux proprios de DI.
Il y a longtemps que le principe du DI est critiqué avec des arguments techniquement recevables, les autres étant spécieux.
On achète et on utilise donc un DI pour des raisons réfléchies.
La confusion entre dérive et quille n'arrange pas la réflexion.

16 fév. 2012

Merci pour ces précisions. On peut penser que "pas d'usage du canôt de survie = retour à l'endroit", parfois avec aide de la vague?
Pour l'OVNI, se faire culbuté avec 22Knts de vent, en dehors d'une vague célérate, laisse songeur sur la façon de conduire le bateau.
Un DI n'incite vraiment pas à forcer son talent.

16 fév. 2012

Je me souviens de cette histoire largement commentée sur ce Forum.
Je croyais que Viking faisait référence à un autre Ovni car le DI
n'y est pour rien dans cette erreur de navigation. Ce coin n'incite pas du tout à faire du rase cailloux.

j'ai lu le reçit de deux deriveurs integraux de phillipe harlé qui ont chaviré et se sont redressé de suite alors que l'on a retrouvé un 7m50 typé open biquille qui etait sur le toit depuis plusieurs mois ,alors ?

16 fév. 2012

Tu n'as qu'a te poser une seule question : "Suis-je un bouffeur d'écoutes, ou pas?"

Quand la hauteur du hui est trop basse, les grands baissent la tête!

:alavotre:

16 fév. 201216 fév. 2012

Nous avons eu des catas, des DI des DL et des quillards... Ils sont tous intéressants mais la sécurité est d'abord une question d'équipage même si un accident est vite arrivé. Il y a quelques problèmes, par exemple le plein vent arrière avec un cata, il faut savoir réduire ou changer de cap avant que ça devienne impossible sinon il peut enfourner et c'est assez définitif mais en principe, après, il flotte encore mais à l'envers.
Il y a des problèmes avec les quillards, j'ai mis l'un d'eux sur le flanc quand une déferlente nous a rattrapé au vent arrière, pas pu tenir le bateau dans l'axe et il s'est couché... Pas trop grave si portes et coffres fermés et surtout s'il n'y a pas une deuxième déferlante derrière.
Il y a d'autres problèmes avec les DI quand le fardage sur la coque devient plus fort que le couple de rappel du lest... Il faut vraiment beaucoup de vent avec éventuellement quelques déferlantes par le travers mais ça peut arriver.

Il faut aussi parler du plaisir... Il y a celui de faire un cap supérieur à tout ce qui voile autour de nous, c'est en général le fait d'un bon quillard mais j'ai connu des DI capables de le faire.
Il y a le plaisir de se rentrer dans un coin calme, peu profond et peu fréquenté, c'est le plaisir du cata ou du DI mais encore faut-il que le fond ne soit pas trop crochu.
Il y a le plaisir de se remonter des abers, des rivières ou des canaux avec un quillard peu profond, c'est ce que peut offrir un DL.
Chacun fait son choix comme il l'entend mais il faut savoir que des quillards pointus sont des bateaux de régate et donc qu'ils ne sont pas trop lourds et donc qu'ils ne sont pas très épais.

Il faut savoir que quand le vent monte et monte encore sans espoir rapide d'accalmie une certaine angoisse nous étreint sur un cata ou un DI.

Finalement nous avons pour notre part fait le choix du bâtard, le DL, pas très pointu au près, moins facile à l'échouage qu'un DI, moins rapide qu'un cata mais avec quand même un peu de tout sans extrême mais sans soucis majeurs.
Si je n'ai pas parlé des biquilles c'est que nous n'en avons jamais eu mais je les envie parfois quand je les vois se pointer sans problème dans un port à échouage et en plus il y en a de bien rapides.

Chacun son truc.

16 fév. 2012

Aujourd'hui, dans la certification CE, il n'y a aucune différence dans les calculs de stabilité entre un DI, un quillard, ou un quille relevable.

A STIX identique, ils ont à peu près le même risque de chavirage.

16 fév. 2012

"des quillards pointus sont des bateaux de régate et donc qu'ils ne sont pas trop lourds et donc qu'ils ne sont pas très épais." Raccourci très rapide et erroné.

Quand aux DI capables de faire le même cap qu'un quillard, j'aimerais bien les connaitre.

Concernant la stabilité, DI et quillards de croisière modernes ont des angles de chavirage trés proches dont on se contente. Cela signifie que si la tête de mat touche l'eau, cela signifie qu'ils sont sur le point de faire le tour complet

16 fév. 2012

Non, en catégorie A, un bateau de 5 tonnes doit avoir un Avs mini de 120°. test déplacement lège et en charge. C'est un peu plus que la tête de mat dans l'eau.

16 fév. 2012

Je t'invite à Téléphoner au SAV d'ALUBAT... cela m'a été instructif, j'y ai appris qu'il y avait parfois de sérieuses différences entre les calculs et la réalité.

La lecture du rapport du Marine Accident Investigation Branch sur le chavirage d'un Océanis est aussi instructive.

Octobre 1997 : Chavirages, voilier coulé - 2 rescapés, 1 disparu - Golfe de Gascogne - force 9 - mer très forte - OCEANIS 390 « Ocean Madam » - 11.5 m – Sauvetage par un hélicoptère - (Usage du canot de survie)

Le voilier est retrouvé et coulé volontairement du fait du danger qu’il occasionnait pour la navigation. Le rapport du M.A.I.B. souligne que la stabilité de ce voilier (chavirage à 109°) était insuffisante, et a été la cause principale de ces chavirages. Rapport du Marine Accident Investigation Branch.

16 fév. 201216 fév. 2012

Corollaire : Il y a un paquet de bateaux anciennement homologués en 1 ere catégorie qui ne passeraient pas les tests de stabilité ISO catégorie A.

16 fév. 2012

J'ai eu les deux :
- quillard avec quille fine et profonde. bateau léger (3,5T) et étroit (11m * 3 m). Bateau rapide, excellent cap, ultra maniable. La réaction à la barre était très proche de celle de mon 470 de compétition. Un vrai régal

  • maintenant j'ai un DL. Le bateau est plus lourd, moins performant, réagit totalement différemment. J'ai mis un certain temps pour apprendre à le connaître et pour avoir des performances correctes.

Pourquoi je garde mon DL : dans mon coin, il permet d'aller à peu près partout sans problème de TE et ma famille s'y sent à l'aise, même dans le mauvais temps.

Le choix est donc une question de compromis entre des critères quantifiables, mais aussi émotionnels.

Peu importe qu'il soit DI, DL ou quillard, lors de l'achat, un test en navigation permettra d'éviter l'achat d'un "fer à repasser" qui n'est bon qu'au moteur. C'est la seule chose à éviter. Ensuite il faut faire avec les caractéristiques de chaque bateau. Chacun ayant des avantages et inconvénients plus ou moins prononcés selon les séries et handicapant selon le programme de navigation.

16 fév. 2012

C est un peu un faux problème et ça dépend a mon avis de la longueur du bateau.
Car si ce n est pas un problème de coller a la plage avec un petit bateau, ce n est pas pareil avec un 15m
En raison de l évitement et des unités a moteur qui viennent beacher.
En Méditerranée, avec 270 de tirant d eau et 15 de long, je suis toujours en 3ème rideau et jamais emmerde
C est sur qu en rentrant dans les ports, on est très vigilants, car souvent les fonds remontent très vite, et on fait très attention a ne pas taper le safran en se mettant a cul car il y a souvent des empierrements (St Raphael)) entre autre ou on a vite fait de laisser un safran

16 fév. 201216 fév. 2012

Pour moi,le plaisir est sur l'eau et je suis inconditionnel du quillard GTE,je n'ai possédé que des grandes pattes tout en étant en Bretagne nord,un pays a fort marnage,j'ai rarement regretté ce choix en ce qui concerne les possibilités de mouillages,on fait avec,et finalement,quand je regarde les proprios de dériveurs,je les vois tellement peu souvent "échouer"que je me dit qu'ils nont que les inconvéniants de ces bateaux sans profiter de leur atout...quand au comportement et performances sur l'eau,pour moi,il n'y a pas photo,je n'ai jamais vu un dériveur tres longtemps devant moi....c'est vraiment une affaire de programme,le mouton a 5 pattes étant peut etre du coté des biquilles performants?

16 fév. 2012

Et bien moi je me sentirai très bien sur un Pogo 30,10.50,12.50 et meme à la limite sur le 50. Pas vous?

16 fév. 201216 fév. 2012

j ai un pogo 10.50 quille relevable et effectivevent on s y sent tres bien .en allant sur notre site vous avez le lien de PATRICK ROSEO qui vient de faire une traversée expresse cap vert antilles
pogomoramora.free.fr[...]

le sujet c'etait :quelle diference entre un di et un quillard pte ;-)

17 fév. 2012

Il n'y en a pas, c'est la grosse galère au près. J'ai bon la ?

16 fév. 2012

Bonsoir
J'ai possédé un dériveur intégrale (Djinn 7) et maintenant un biloup 30.
J'ai beaucoup aimé le djinn 7, bateau sympa, marche très bien, manque un peut de confort.
Aujourd'hui avec le biquille très bon bateau et marche très bien à toute les allures (même au près, voiles bien réglées).
Les deux solutions sont adaptés pour un échouage confortable.

17 fév. 2012

curieux, un biloup 30 qui marche bien, tous ceux que j'ai pu rencontrer se trainaient dans le petit temps et étaient le + souvent au moteur ==<f3 .
Aurais tu une solution miracle pour le faire avancer, pourtant ils n'ont pas un bon rapport Sv/ Pds ?

17 fév. 2012

La réponse est triviale :

Suffit de regarder ce qui se vend à plus de 10 exemplaires aujourd'hui. Si ça ne se vend plus, c'est que ce n'était pas une bonne solution.

Des PTE TPTE : chez tous les constructeurs.

Des DL : il n'y a plus de DL natifs. Ce sont des quillards modifiés en DL, en général au prix d'une baisse de catégorie de nav en petite tailles.

Des DI : pour les transportables.

La solution d'aujourd'hui (hors sujet) est la quille pivotante, avec ou sans lest additionnel.

17 fév. 2012

ton raisonnement fait abstraction de la rentabilité pour les constructeurs .
Ex : le Sun 2500 fab. en Pologne pour Jeanneau était en natif un dériveur lesté et ce n'est qu' ensuite qu'ils ont sorti la version quillard ( sans succès commercial).

En 2011, ils ont finalement arrêté la série, faute de rentabilité .

Les quilles relevables, c'est déconseillé pour les zones à échouage, donc il restera pour encore bien des années un marché pour les DI ou DL en Atlantique, de même que pour les biquilles .

17 fév. 2012

Si, c'est automatiquement intégré.

Si le Sun 2500 a été arrêté, c'est bêtement qu'il n'y avait pas suffisement de gens prêts à payer les prestations que le Sun 2500 proposait, au prix ou ça coutait à le fabriquer.

Il y a des gens prêts à payer ce que propose un quillard modifié en DL, il y en a au catalogue des constructeurs. le rapport prix/prestations est acceptable.

Il n'y a pas de gens prêts à payer ce que propose un DI au prix ce que ça coute à fabriquer, sauf dans les tailles transportables. Dans les tailles un peu plus grandes, le rapport prix/prestations n'est pas bon.

17 fév. 2012

Sans aucun doute pour moi , le deriveur va ou va le quillard, l'inverse non .

oui mais quand tu as un pte qui fait 1M30 de te je ne vois pas l'avantage d'avoir un DL a 1M20 de te ,des fois pour dix centimetres ça vaut pas la peine de s'embeter !

17 fév. 2012

pour 10cm c'est évident la réponse s'impose d'elle même, mais souvent il s'agit de 50cm donc un TE de 80cm et pour les zones à marées et cailloux, ça aide !

17 fév. 201217 fév. 2012

voila ça vaut pas la peine de s'embeter donc moi je choisi le Pogo 10.50 te: 1.05-2.80 .

c'est bien libideau !!!tu travailles pour le chantier structure ?

17 fév. 2012

Je prends le PTE, moins d'entretien, d'ailleurs sur le plan de l'entretien quille pogo ou DI même combat (c'est sûrement nettement plus complexe sur le pogo).

17 fév. 2012

Perso, je préfère très largement le dériveur, mais je n'ai pas spécialement envie de convaincre qui que ce soit, surtout pas les aficionados du quillard.
L'expérience me suffit largement pour me convaincre moi-même, c'est le principal.
Ce prosélytisme des deux bords m'apparait absurde, car on ne recherche pas tous la même chose.

il n'est pas question de convaincre mais de se renseigner ,j'ai jamais eu de pte (je n'ai eu que des deriveurs ou des gte)donc je voudrais apprehender les avantages d'un pte en terme de performance,d'acces au rivage et de simplicité structurelle :litjournal:

18 fév. 2012

Non non Pierre aucun rapport avec structure, juste que je trouve cette gamme dans son approche globale très intéressante et une belle réalisation. J'aime aussi beaucoup les réalisations de JPK Valer mais pas encore de dériveur juste un biquille. La différence entre PTE GTE est en moyenne de 40 cm je pense que la plus grosse différence c'est de pouvoir béquiller, sinon pour mon expérience en performance entre arpege pte gte c'est vraiment ridicule sur ce modèle le pte étant plus facile dans la brise au portant sous spi. Par contre j'imagine que certain pte bateau plus récent avec un tirant d'eau de 1.20, lourd, large, ne sont vraiment pas top, j'ai meme l'impression que certain chantier on poussé le bouchon un peu loin et son revenu en arrière, les archis aurait il repris du pouvoir sur le marketing ?

libideau ce que tu me dis pour l'arpege est tres interessant et va dans le sens que le pte n'occulte pas trop les performances !

19 oct. 201219 oct. 2012

bjr Pierre
es-ceque pour toi 1.5M de tiran d'eau pour 9M de long c'est un petit tiran d'eau ?
pour moi qui ai eu un neptune 99 ,un ribadeau dumas de 14M DL
1.6M et un hood 38 1.4M ça ne change pas grand chose je mouille toujours dans 3M d'eau minimum avec beaucoup de chaine meme avec l'ovni35
les seuls vrai avantages du DI c'est dans le mauvais temps avec forte houle ,derive relevée en fuite c'est la securité ,plus qu'avec un quillard GTE ,et la douceur des mouvements au prés ,avec mon 99 je remontais pratiquement aussi bien que les quillards courants .
alain

18 fév. 2012

Pierre,

Je suis actuellement dans la dynamique que toi entre un PTE qui me permet de me poser contre un quai sans problème et un DL qui me permet d'avancer dans les petits ports à marée .
La solution DL est entrain de s'imposer doucement. Il y aurait bien le QR, mais tourner 60 tours de manivelle pour se poser, à 67 ans, très peu pour moi.
Fais-toi un bon cahier des charges sur le genre de navigation que tu veux faire, la solution s'imposera toute seule.

N'ai pas peur d'être modeste, c'est toujours payant

18 fév. 2012

moi je simplifierais la réponse en affirmant avec marge d'erreur que le dériveur est préférable à partir de 9m environ
et que le PTE est préférable avant 9M
non???

18 fév. 2012

Prenons l'exemple de J.P brouns
Son Eolis 8.88 biquille cale 1,10m
Son Petit Monde (9,30m) biquille, 1,29m

Pour le premier, il est clair que le dériveur n'apportera pas un plus réelle par rapport au possibilité d'échouage ou de de remontée de rivière (par exemple). A moins de vraiment vouloir aller dans des coins inaccessibles et ils existent.

9M c'est justement la taille qui m'interesse

18 fév. 2012

Avez vous pensé à la quille tandem avec les avantages du quillard et un faible TE, style Etap 30I ou 32 ? Si c'est le cas, merci de donner votre avis, je suis preneur.

je suis un fana de la quille tandem en theorie mais je n'en ai pas encore essayé !

14 fév. 2015

Bonsoir ! Je me pose la même question ! avez-vous eu des réponses à votre question ? Merci !

18 fév. 2012

Les dériveurs et les PTE ont des avantages et des inconvénients différents.
la bonne réponse est d'en faire la liste, mais pas d'en tirer des convictions qu'on aimerait voir partager…
C'est ce que je voulais dire, Pierre.

18 fév. 201218 fév. 2012

Pour l'aspect croche-pied, j'en ai parlé voici quelques temps à un ami qui a pas mal bourlingué sur son dériveur. Nous étions tout à fait d'accord pour estimer nos dériveurs respectifs d'un comportement étonnamment sécurisant dans le très mauvais temps. Avec une telle évidence qu'on a été d'accord, également, pour estimer qu'un quillard n'auraient pas été aussi bon dans les mêmes conditions. Que ce n'était pas une vue de l'esprit.

Que certains dériveurs aient été mal conçus ou qu'ils aient déjà chaviré, n'est en rien démonstratif d'une non-différence. Il y a des états de mer où plus grand chose ne peux rester stable sur l'eau et c'est au petit bonheur la chance. Une vague plus traitresse que l'autre pour tel bateau.

Le non effet croche-pieds serait donc à mettre selon moi dans les aspects positifs du dériveur.

18 fév. 2012

Je suis totalement d'accord avec les propos d'Aladis. Avec une nuance toutefois, il faut tout de même un coefficient de redressement suffisant, ce que n'ont pas certains DI et ne pas naviguer dérive basse dans la grosse mer.

A ce sujet, connais tu l'angle de chavirage d'un Freedom?

"Il y a des états de mer où plus grand chose ne peux rester stable sur l'eau et c'est au petit bonheur la chance. Une vague plus traitresse que l'autre pour tel bateau." C'est certain. Je connais d'ailleurs des cas de quillards qui ont été roulés par des vagues monstrueuses.

Toutefois, dans le cas des 2 Méridiens que j'ai rapporté, il apparait que nombres de quillards plus petits ou de petits trimarans ( Kelsall de 10 m!) ont traversé cette même dépression sans dommage. C'est donc bien le fait de naviguer dérive basse qui était rédhibitoire.

18 fév. 2012

ce n'est pas si sûr : coque relativement étroite (par rapport aux pelles à tartes à la mode ...), relativement profonde, superstructures volumineuses, déplacement conséquent ...
si on ajoute le fait que tu sois là, après ta traversée mouvementée, tout ça fait penser que ton bateau tient debout (et dans le bon sens :langue2:).

19 oct. 201219 oct. 2012

oui c'est cette année la !

18 fév. 2012

Daniel, je ne connais pas l'angle de chavirage du Freedom et j'ai bien peur de ne pas pouvoir trouver cette donnée intéressante.
Je ne suis pas certain qu'il soit très favorable.
Le Freedom n'a pas été conçu pour un programme hauturier, mais il a prouvé son efficacité dans ce contexte.

Pour le cas précis du chavirage, les deux mâts, trop lourds, sont un handicap. je vais tenter de l'atténuer en les rendant le plus étanche possible.

18 fév. 201218 fév. 2012

Il n'y pas que les formes à prendre en compte, il y a aussi la répartition des poids, et sur ce sujet, les premiers Freedom ont été pensé avec un peu trop de ……légèreté !

19 oct. 2012

Pour le meridien de 1978 n'y aurait il pas eu unFrioul 38 qui aurait aussi fait le grand tour dans la même depression ?

18 fév. 201216 juin 2020

Pas toujours évident de se poser à plat avec un DI

18 fév. 2012

Une paire de béquille et le problème est réglé.

18 fév. 2012

La plage de rêve avec son dériveur posé serait plus un fantasme en effet.
Mais sur ce point, tous les bateaux "posables" sont à peu près à la même enseigne, coté perte d'horizontalité.

oui c'est vrai ça reste un fantasme ,je le fais quelques fois pour amuser mes enfants mais je ne reste que quelques heures ,ce serait dangereux par exemple si un bateau a moteur passe a fond a coté !

18 fév. 2012

Je possède un petit dériveur intégral (transportable) avec une dérive sabre.
A mon sens, l'intérêt principal est la mise à l'eau ultra facile (besoin de très peu de fond) et la possibilité de le laisser sur un corps-mort dans très peu d'eau. Ce qui donne plus de choix pour le "stationner".
A contrario, le point qui m'embête le plus est l'absence de plan anti-dérive lorsque la dérive est relevée. C'est évident mais le bateau devient une savonnette quasi incontrôlable. Les manœuvres en approche de rivage ou de corps mort sont parfois un peu chaudes.
Je me demande si un petit saumon fixe serait un bon compromis pour garder un minimum de maîtrise du bateau dans peu d'eau. Bien sûr au détriment de la capacité à beacher ou s'échouer sans béquilles. A chacun de juger ce qui est acceptable pour son programme !

18 fév. 2012

Théoriquement, la dérive d'un dériveur a pour seule fonction l'anti dérive pour les allures le demandant,accessoirement une fonction antiroulis. Mais elle peut aussi servir de point d'appui pour des manoeuvres, en particulier en rotation. Donc en la laisse, plus ou moins relevée, tant qu'on en a besoin. C'est l'avantage d'un organe mobile.
Théoriquement,la stabilité longitudinale en marche avant revient à la forme de la coque et aux appendices arrières (cf enpennage d'une flèche, d'un avion, etc...).
Toute excroissance sous la flottaison se traduit par une augmenation de la surface mouillée, et constitue un frein.

18 fév. 2012

bonjour :apres plus de 45 ans de navigation tant en croisiere qu'en convoyage sur toute sorte de voiliers et dans des conditions parfois"musclèes"j'avoue preferer fuir dans le mauvais temps sur un deriveur integrale moderne d'une certaine taille que sur un quillard equivalent(mais c'est personnel),je me suis quand meme fait coucher plusieurs fois avec quillards et der int ; alors quelle synthese faire? les quillards sont plus simple moins chers et plus facile à entretenir. à partir d'une certaine taille certains di font les memes moyennes que d'autres quillards et remontent au vent aussi bien( je ne parle pas de bateaux de course)mais sur une transat un passoa fera aussi bien qu'un meltem à equipage equivalent 'l'avantage du deriveur vient surtout de la possibilitè d'aller et de se faufiller partout et de mouiller dans tres peu d'eau;1m10 de tirant d'eau derive relevèe et 1m80 continuellement ce n'est pas la meme vie si on veut voir autre chose que le large! bien sur pour se balader en mediterranèe un di a peu d'interret et pour refaire l'antifouling il faut une darse pour baisser la derive!en conclusion 55000 milles en romanèe gd tirant d'eau c'etait bien mais je "tapais"souvent et au portant par grosse mer il fallait etre attentif beaucoup plus que sur mon di garcia actuel voila voila! mais c'est toujours une question de programme cordialement

18 fév. 2012

je n'ai pas bcp navigué en dériveur mais en revanche bcp en romanée
quoiqu'il en soit je trouve captainwat ton anlyse excellente
mais je crois que pierre voulait disserter sur un 9m :alavotre:

19 fév. 2012

Bonjour,

Perso je dirais : Méditerranée : Quillard. Croisières côtières en Atlantique : DI. Grand voyage : Quillard par crainte tu problème de dérive loin de tout.

Je confirme que le quillard posé sur une plage en grand voyage est un fantasme : Trop de risques de moustiques et de sécurité. Sauf quelques endroits (Les Perlas) où tu peux caréner à marée basse)

A+ Sergio
sergeetdomi.blog4ever.com[...]15.html

19 fév. 2012

Si, en grand voyage, le DI posé sur une plage est un fantasme, il en est de même dans une région considérée comme idéale pour les dériveurs: la Bretagne nord, Chausey, les Anglos. Les DI
y sont nombreux mais, en dehors des Blainvillais à Chausey ( et encore),il est rare qu'on les observe échoués.

19 fév. 2012

En Bretagne sud, c'est assez courant de voir les DI posés, notamment dans les ports à échouage genre Sein ou Sauzon, également dans l'Aven ou aux Glénan et bien d'autres lieux sympas .

19 fév. 2012

Et les Biquilles ??

Aujourd'hui certains marchent bien et permettent d'échouer relativement facilement

19 fév. 2012

C'est vrai, mais là oû ça bloque généralement c'est au niveau du prix, on saute de plusieurs crans .

19 fév. 201219 fév. 2012

Bonjour

Juste une remarque,si on oubli le fantasme de la plage il y a tous les petits ports
à echouages de Bretagne et Angleterre et là un quillard pas top alors qu'un biquille ou DI ou DL seront plus à l'aise.
Curieusement je me pose la meme question pour le prochain sachand
que mais nav seront anglerre ecosse et mer baltique(là pas de soucis).
Je suis avec interet le sujet.

Le Moko

19 fév. 201216 juin 2020

moi je trouve le DI super, j'ai passé le premier été avec le mien l'an passé...

19 fév. 2012

pour le moko=petites anecdotes; dans les annèes80 retour d'irlande arret au scillies (fort coup de vent annonçè)le bateau etait un romanè gd tirant d'eau, il n'y avait pas encore de bouèes à st marie=premiere nuit d'enfer, derapages ,secouè comme des pruniers,le lendemain idem= changement de mouillage=tresco =encore pire(la fosse de st anne etait bondèe)=retour à st marie le gd bazar pour finir au troisieme jour nous etions 4 bateaux à couple à marèe basse sur le quai du scillonia posès à des hauteurs differentes je vous laisse imginer le spectacle! à marèe haute retour au mouillage( qui a tenu )mais davier tordu par les coups de rappel de la chaine et pas question de quitter le bateau = alignements à surveiller! 5ans plus tard meme shema mais avec le di garcia= à marèe basse je me glisse dans 1m d'eau entre les petits bateaux locaux et je mouille =plus de houle le bustle effleurant à peine le sable= 2 jours de tranquilitè, un deriveur c'est ça aussi entre autre! cordialement

19 fév. 2012

Bonsoir,
C'est la lecture de vos échanges qui m'a incité à participer à ce forum ainsi que la convivialité et le respect entre les différents intervenants.Merci donc de nous accueillir.Le vecteur en fut la discussion sur le DI DL PTE GTE et plus encore.
Il me semble que le Méridien et les DI Ovni n'ont RIEN RIEN à voir Pour le premier la dérive pesant plus d'une tonne est le lest pour le second elle n'intervient en rien dans le lest.Le premier ,le Méridien on pourrait dire un quillard avec son lest mobile,le deuxième la dérive n intervient en rien dans le calcul du rappel.On voit alors pour le premier s'il y a mauvaise utilisation les dangers que cela peut entrainer à tous les niveaux.
Quant à la question posée par le premier intervenant je dirais pour avoir un DI(j'ai eu de tout(DL GTE DI )il y a tant de paramètres qu'il doit essayer les uns et les autres.Je navigue en Méditerranée et j'ai un DI et je trouve cela épatant.
Permettez une anecdote un canadien à Marseille me disait son interrogation sur l'intérêt d'avoir un tel bateau,en réponse je lui proposais de lui donner rendez-vous dans un mouillage.Il ne l'a pas fait.Il serait peut-être arrivé avant nous et c'est encore à prouver, mais nous nous aurions passé une nuit plus paisible que lui avec ses 2,20m de tirant d'eau.
Cela est une question de budget aussi.De plus au delà de la question du type de bateau DI DL etc il y a la question du matériau utilisé et sa mise en oeuvre.Ce qui est recherché aussi dans les questions de passage de houle,de confort de facilités par rapport à l'autonomie énergétique les questions de percussion dans le vilain clapot.Un bateau suivant le matériau utilisé n'aura pas le même comportement.Il est bon de se pencher sur les questions de poinçonnage.Bref une longue réflexion s'impose au moment du choix.Respectueusement

Bon choix

19 oct. 2012

Je possède Bjet qui est un dériveur lesté . C'est un habitable dit transportable. Naviguant depuis 8 ans sur l’estuaire de la Gironde, bien connu pour la force de ses courants et ses bancs de sable, je ne changerais pour aucun prix pour un quillard.
De plus je peux m’engager dans n'importe quelle conche et me poser sans aucune question.
Si par inadvertance "je touche", je remonte la dérive et le safran et je repars...
Même si je possédais un bateau plus gros et faisais une transat je choisirais un quillard.
Bien que ce bateau se comporte exactement comme un
quillard.Son couple de redressement permet de se redresser sans aucun problème....
Bon choix..

19 oct. 2012

bsr,
un deriveur integral doit avoir une carène et une construction bien spécifique ,la coque à tout faire ne fonctionne pas bien .
déja la meme caréne avec deux tirans d'eau differents et meme DL pêche par certains cotés, le rapport de poids lest/ grement change ,soit ils sont trop raides à la toile ou rouleurs
donc quel que soit le choix il faut trouver un voilier qui à été conçu au départ comme il se trouve et non pas une extrapolation par besoins commerciaux .
par exemple :on ne peut pas comparer un figaro avec la meme carene utilisée en plaisance sur un benémachin ,et pourtant c'est souvent l'argument du vendeur .
ALAIN

19 oct. 2012

Salut,

Complètement d'accord Alain. La plupart des DL ne sont que des extrapolations de quillard.

Il existe quelques exceptions : j'ai un Sauvignon conçu par Harlé pour être dériveur. La carène notamment est plus profonde qu'un quillard de taille équivalente,(à tel point qu'on a parfois l'impression de "descendre à la cave" quand on entre dans le carré), la largeur est aussi plus conséquente

Je pense aussi aux "Ovnis"

19 oct. 2012

Moi j'ai eu un petit tirant d'eau mais lest en plomb !
Le pied intégral !
En méditerranée je rentre dans n'importe quelle crique, je trouve des places au port quand ça piaule là où les grands tirants d'eau restent dehors, couple de rappel au Top, que demander de plus ?

19 oct. 2012

Bonjour Pierre 2

Alors aprés une trés longue lecture et 9mois de reflechissement !!!!!!

C'est quoi ton choix?

Le Moko

je garde mon deriveur ,je vais refaire sa derive cet hiver,quand on a gouté au deriveur c'est comme une drogue meme si c'est plus d'entretien :-)

19 oct. 2012

Dériveur même en méditerranée, pour avoir fait la croatie et la grèce, tu as toujours de la place dans les petits ports entre les barques de pêche et les voiliers quillards, donc pas la peine d'arriver tôt pour avoir sa place, bon après par gros temps je reste à ma place

20 oct. 2012

Un point que vous avez oublié de prendre en considération c'est que le puits de dérive prend la place de la cave du capitaine :alavotre: :mdr:

20 oct. 2012

fil intéréssant ,aux interventions pertinentes et documentéés....et vécues....
depuis pas mal d'annéés les revues nautiques ont abandonné les analyses sérieuses concernant la construction/la raideur à la toile/les angles de chavirages/.....
il y a bien 20/25 ans(?)VV avait sorti un dossier dériveurs de crosière de 8 à 15 m....autant que faire se pouvait ils avaient,je crois,couché des bateaux tete de mat sur l'eau et sauf erreur ils avaient rétourné totalement un"Krenn"de 8/9m..lequel s'était gentiment redréssé à l'endroit....bon de là à retourner un gros garcia ou allures pour les tester!?
sont aussi quasi abandonnés les comparatifs ou l'on réunissait 10/15 bateaux pour confronter leur vitesses et leur capacités à remonter au vent ....
A part des chantiers sérieux qui sortent mais à quel prix des bateaux "niches"(garcia/Allures/Ovni/Southerly /Boréal /Méta pour les intégraux.....RM/Mercator/et d'autres pour les biquilles...il semble qu'on ne voit plus de grands dériveurs léstés conçus comme tels dés l'origine....
pourtant avec par ex l'embryon de quille lesté plomb,dans lequel pivote un solide profil NACA(et non une tole branlante) et 2 solides safrans.....pourrait etre un compromis "à tout faire" trés acceptable.Bonne raideur à la toile,remontéé au prés,conservation" d'un morceau de quille pour éviter l'effet savonette dérive relevéé,échouage sans béquilles sur 3 points et à une "hauteur" raisonable,protection de la coque à l"échouage et tirant d'eau moins "tyranique"(!)peut etre meme remontéé au prés possible meme si dérive coincéé....?
j'ai bien conscience que la formule n'est "jamais gagnante" dans un domaine particulier.Par ex moins bonne au prés qu'un quillard/plus de TE qu'un intégral:/plus fragile(dérive =piéce mobile)qu'un quillard ou biquille....mais à contrario elle n'est vraiment "perdante" nulle part....

deriveur a embryon de quille,je pense aussi que c'est la meilleure solution polyvalente !mais on en trouve pas bcp dans le commerce :-)

20 oct. 2012

il y avait le Start 6 fait comme ça. sinon on parle de dériveur lesté ...

20 oct. 2012

l'haliotis

21 oct. 201216 juin 2020

le hood 38 , toutes les qualités :
remonte au près mieux qu'un quillard derive basse 3.2m de te avec angulation automatique de la derive naca .
remonte mal mais remonte quand meme derive rentrée ,
1.4m de T.E derive haute , raide 6t de lest mais 14t
le seul défaut c'est une cave le MKII ça passe encore mais le MKI avec sa descente sur le roof c'est l'enfer
alain

14 fév. 2015

Moi je navigue en méditerranée avec un oceanis 31 version dériveur et j en suis vraiment satisfait car il me permet de rentrer dans les tout petits ports ou il y a peu d eau ils sont en general plus sympas que les grandes marina surchargees l ete et je mouille la ou les grands tirants d eau vont pas souvent plus au fond des criques et donc souvent plus a l abris je reprends l avis d un participant du file quand on goute au deriveur on ne peu plus s en passer meme si c est plus cher a l achat et que ca demande un peu plus d entretien mais cet entretien ne demande pas un cerveau de polytechnicien

26 mai 2015

Mon expérience somme toute limitée se la voile a commencé en 420... Et grosse galère un jour de portes ouvertes au club quand la dérive de la Cara refuse de descendre.... Et là pas de moteur pour s'en sortir. Arrivé à Saint-Malo, discussion avec des proprios... Et Jouet 920 dont dérivé à refaire (bonjour le cout de grutage + location d'un ber qui leve haut). Quelques temps travaillant dans une société de location de voilier, vanne + tuyau et un manche à balai est prévu pour débloquer la dérive sur un DL.... Pas rassurant de tout. Mon cousin avait un Flirt DL acheté pour pouvoir échouer. Ben, non, il n'échoue plus. Plusieurs fois sa dérive a été bloquée par des caillous coincés entre le puit et la dérive avec les dégats qui vont avec. Coup de vent en rance pour un Bélouga dont le propriétaire relevait systématiquement la dérive pour éviter qu'elle balance et use son axe. Résultat, voilier retourné et est resté ainsi, mat planté dans le fond....
Mon premier voilier fut un Flirt quillard. Je mes usi couché devant Fréhel par force 8 suite à une mauvaise manoeuvre. J'ai remercié Neptune d'avoir choisi un quillard, j'ose à peine imaginer ce qu'aurait été l'état du bateau si la dérive était remonté d'un seul coup dans le chavirage (pour info rien n'empeche la dérive de remonter....). Apres une longue période à naviguer sur les bateaux des autres (moins cher d'entretien ;) ) j'ai racheté un first 22 quillard et maintenant je suis l'heureux propriétaire d'un Fantasia..................................... quillard, comment avez-vous deviné?

27 mai 2015

Fiatou ne serais-tu pas un tout p'tit peu de mauvaise foi ? :reflechi:

"(bonjour le cout de grutage + location d'un ber qui leve haut)" ==> Vi vi au moins aussi haut qu'un quillard :langue2:

"vanne + tuyau et un manche à balai est prévu pour débloquer la dérive sur un DL.... Pas rassurant de tout" ==> Y'a tout plein de voiliers avec gilets de sauvetage et de bib à bord !!! Pas rassurant du tout :heu:

J'avais un Fantasia DL et je remercie ses 70 cms de tirant d'eau. J'en ai profité plus d'une fois. La dernière a été de pouvoir rentrer dans l'écluse d'Arzal quand un cata était envasé à 5 mètres de l'entrée.

Perso après avoir goutté les joies qu'apporte un dériveur, j'en ai repris un autre ! :bravo:

28 mai 2015

pour déposer une dérive, il faut un ber avec lequel on puisse lever et descendre le bateau car c'est la solution la plus simple. En effet, il est difficile dans les unités de plus de 8 m au vu du poids de la dérive de la manipuler. Ce genre de ber se trouve en chantier naval en location précisement pour cette utilisation.

Ce qui n'est pas rassurant, ce n'est pas la vanne, il y en a d'autres sur le bateau, mais c'est que si cela a été installé, c'est que le problème arrive....

Je n'ai fais que de donner mon point de vue. La multitude de dériveurs lestés montrent bien qu'il y a un marché. Ensuite cela dépend de beaucoup du type de navigation. Un quillard ne pardonnera pas un talonnage un peu violent au contraire des dériveurs à dérive suspendu (relevage par bout ou cable).

L'agrément d'échouer et béquiller sur une plage n'est pas négligeable.

Je ne connais l'écluse d'Arzal, j'ai cru comprendre que le tirant d'eau est limité selon les jours.... Cela peut être un argument pour choisir un DL.

Je suis sur St-Malo avec beaucoup de marnage, là où passe un DL le quillard passera 30 mns après (à la montante), le choix du DL est moins crucial.

26 mai 2015

@Fiatou,je ne vais pas contester ton expérience,mais un dériveur lesté doit avoir une goupille de sécurité pour justement empêcher la dérive de rerentrer dans son puits en cas de retournement.

26 mai 2015

Surement, mais je doute que les skipper la mette à chaque sortie....

27 mai 2015

"La plage de rêve avec son dériveur posé serait plus un fantasme en effet."
:-)
Je vous invite à regarder ces vidéos:



(voir par ex exemple à 4mn sur la deuxième)

J'ai participé à deux éditions de ces "semaines du petit cabotage" et il y avait a chaque fois des échouages (volontaires ;-) sur les plages... ou dans la vase des ports !

C'est sûr, il faut étudier les fonds, mais c'est plus facile sur une plage que dans un port avec la gestion des amarres et les fonds pas toujours plats.

27 mai 2015

Je crois qu'il faut aussi envisager le biquille, si on aime les quillards PTE !

Mais je choisirais le dériveur, et mieux encore un dériveur intégral plutôt qu'un DL.
Le DL a une dérive lestée, lorsqu'on la remonte, on remonte aussi le centre de gravité .

24 fév. 2016

Bonjour, je vous propose une petite contribution sur cet article qui compare quillard, dériveur intégral, quille relevable sur un programme de grand voyage.
salt47.blogspot.fr[...]le.html
A votre disposition si vous avez des questions. :pouce:

24 fév. 2016

Je ne fais que du petit cabotage mais beaucoup beaucoup de mouillages un dériveur roule nettement moins qu un quillard on apprécie meme dans le port de toulon ou le traffic des navettes portuaires secoue qqs fois un peu durement les bateaux a fort tirant d eau et donc a fort couple de redressement qui roulent un bonmoment

25 fév. 2016

D'accord avec Jean Paul. Point négatif. A partir d'une certaine taille de bateau et de tirant d'eau de dérive, il est quasiment impossible, lors d'un carénage traditionnel de surveiller parfaitement la dérive et de traiter le puits de dérive (embêtant sur un voilier alu). Dans beaucoup de port on refusera de mettre votre bateau sur ber à une hauteur suffisante pour descendre complètement la dérive. Cà oblige à une négociation qui peut s'avérer compliquée, dans certains pays, pour laisser votre bateau sur sangles en fin de soirée, en position haute dérive baissée, pour une mise à l'eau le lendemain.

25 fév. 2016

"Dans beaucoup de port on refusera de mettre votre bateau sur ber à une hauteur suffisante pour descendre complètement la dérive"
?
Et comment font ils avec les quillards ?
:heu:

25 fév. 2016

Ce n'est pas une question de hauteur,mais de stabilité .Un quillard est posé sur sa quille le ber est la pour le stabilisé,un dériveur est posé sur des chandelles ou du bois non solidaire du bateau avec un gros risque de pivotement.

25 fév. 2016

Sur notre dériveur leste nous avons un embrio de quille pour le carénage nous sortons notre dérive complètement le chantier nous pose sur cet embrio de quille en utilisant un ber pour quillard a fort tirant d eau c est qq fois limite a trouver sur le chantier car il faut un ber pour quillard ayant 2, 30 metres de tirant d eau
Nous prevenons de cette particularité largement avant

25 fév. 201616 juin 2020

En gros... PV13 et Jean-paul ont parfaitement raison à ceci près que
- Non, le dériveur ne repose pas (ne devrait pas...) que sur des chandelles. La coque le supporterait mal, car tout le poids serait supporté par la surface des patins de 4 chandelles!.. il ne faut pas oublier que s'il n'a pas de quille il y a quand même un lest qui se trouve dans les fonds et qui est supérieur en poids au poids d'une quille, pas loin de 1,5 fois. Difficile d'avoir le beurre, l'argent du beurre et la crémière...
On devrait reposer le bateau des blocs que l'on place en avant et en arrière du puits de dérive, pour permettre à celle-çi de descendre. On essaie de les placer au niveau de membrures pour ne pas enfoncer la coque.
Et ensuite on maintient le bateau latéralement par ce qu'on veut, ber, chandelles etc..
Probablement le problème vient de la difficulté de caler un bateau sur des blocs à plus de 1,50/2 mètres de hauteur...

  • pour JP, ma remarque concerne les dériveurs et non les dériveurs lestés. Sur un dériveur la dérive est forcément plus longue (dans mon cas c'était quelque chose comme deux mètres sous la coque - 3 mètres de tirant d'eau). C'est un débat très intéressant car il me semble que la solution du dériveur lesté est un peu tombée en désuétude pour lui préférer celle de dériveur intégral. C'est très dommage car comme en toutes choses la solution de compromis est souvent la meilleure. J'ai eu un dériveur lesté dans les années 70. Un super Simoun.. Qui a dit Grand-père?... Après deux tours du monde, ce qui signifie quand même quelques mouillages, d'autant que les deux voyages sont suivi des parcours très différents, je n'ai JAMAIS utilisé la faculté d'enter dans moins d'un mètre cinquante d'eau. C'est joli pour les photos sur les catalogues, mais à part çà c'est casse-gueule, on risque de sous-estimer la profondeur tant l'eau es transparente, risque d'endommager la protection de l'élu (électrolyse) ou du polyester (osmose)..... C'est un point de vue perso, peut-être un peu précautionneux, voir froussard, mais j'assume. Voir pour le contrebalancer tous ceux qui échouent à l'île ed sein ou dans les ports de Bretagne et qui ne s'en portent pas plus mal.

Cela dit (mais je ne suis plus très au courant) je ne connais pas l'offre actuelle en dériveur lesté. Probablement pas grand chose... Mais c'est une EXCELLENTE SOLUTION. En cas de perte de la dérive (çà n'arrive pas souvent, mais c'est arrivé..) on conserve un plan anti dérive qui permet de naviguer.

Voici trois photos
- 1 pour avoir une idée de l'encombrement d'une dérive. Noter qu'ici elle est partiellement relevée.
- 2 Voici deux dériveurs posés sur des blocs -Whangarei NZ
- 3 Magalyanne posé sur blocs. Les blocs latéraux auraient pu être remplacés par des chandelles. Ils étaient déplacés pour l'anti-fouling.

25 fév. 2016

Pour préciser, quand je dis " le dériveur ne repose pas que sur des chandelles. La coque le supporterait mal.." je parle, dans le cas de bateaux alu, de risques d'enfoncement des tôles au contact des blocs sous l'effet du poids du bateau.

25 fév. 2016

quand je parlais de chandelles c'était sous la semelle .

25 fév. 2016

Bof bof...

Le DL est un compromis, certes;

Mais ne se pose pas à plat, et c'est bien dommage pour les nuits à bord à l'échouage :tesur: :mdr:

Le DL comporte une dérive lestée (d'où problèmes parfois de relevage) et ne peut être relevée en mer/vents forts

Le dériveur intégral est normalement doté d'une semelle d'échouage sous le lest s'il est bien conçu (normalement conçu), et il faut juste le poser là et l'équilibre sera bon, avec éventuellement quelques chandelles de sureté pour les déplacements de l'équipage à bord. :mdr:

Tout ça dépends avant tout du programme prévu

25 fév. 2016

Pour la perte de dérive...
Là c'est carrément un manque de suivi/entretien énorme ou...
Un mauvais (re-) montage défectueux de la part du chantier !

Un axe de dérive ne "disparait" pas comme ça !

Cabo Sao Vicente

Phare du monde

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2022