Dériver vers un obstacle

Chers amis,

Des questions se posent à moi, et j'ai besoin de votre aide et de votre expérience pour en trouver la solution.

Suite à quelques soucis de moteur, nous nous sommes retrouvés dans une situation forte inconfortable, dérivant sur le ponton d'en face. Etant pas très loin de notre place, nous avons réussi grâce à l'aide d'un gentil monsieur, à nous déhaler grâce à un cordage. Il n'y a eu aucun dégât matériel, mais il y a eu questionnement.

La question n'est pas en rapport avec le souci moteur, non celle là a été éludée rapidement. J'ai imaginé la situation vécue, sans l'aide extérieure et seul sur le bateau. Donc la question est en rapport avec une situation de navigation :

Celle où l'on dérive vers un obstacle. Obstacle qui peut être :
- Un ponton rempli de bateau
- Un bateau tout seul au mouillage
- Une digue de rochers
- Un haut fond
- autre

Je précise qu'aucun moyen de propulsion ne fonctionne, et que le vent n'est pas orienté de façon à pouvoir s'appuyer à la voile (si tant est qu'on parle de voilier la situation existant pour les bateaux à moteur).

Ayant déjà discuté un peu, j'imagine qu'il y a plusieurs moyens d'éviter le pire. Cependant comment géreriez vous la situation dans les cas énoncés, et à supposer que vous êtes seul sur le bateau.

Voilà, j'espère en tirer quelques idées, qui me permettront d'appréhender des situations comme celles là.

Merci d'avance.

L'équipage
24 mars 2008
24 mars 2008

Jusqu'à ce que tu écrives : "seul dans le bateau"
J'avais une solution. Mettre mon annexe à l'eau (normalement à post dans la jupe) et pousser ou tirer suivant le cas.
Tout seul, je pense que je ne laisserais pas le bateau sans personne à bord.

Marc

24 mars 2008

deux solutions
1- tu mouilles si ton ancre est prete

2- tu proteges , tu mets des pares battages partout du coté ou ça va toucher et tu te balades avec un gros pare bat a la main pour pouvoir reagir au dernier moment

voila voila

24 mars 2008

a mon humble avis.......
1°)prier.....:reflechi:
2°)Repérer les obstacles dangereux pour avec la gaffe ou équivalent atténuer ou s'accrocher:reflechi:..ou avec l'annexe..... si ca ne marche pas retourner en 1° ......:alavotre:

24 mars 2008

La godille
Hello,

Dans cette situation : plus de moteur et pas possible d'utiliser les voiles, je ne vois que la godille.

Bien utilisée, c'est très éfficace, même sur un bateau asser lourd.

Personnellement, j'ai toujours eu un peut de mal avec la godille, et je ne pense pas être capable de bouger les 3T de mon navire facilement, même si la godille faisait partie des exercices obligatoires (et amusants) lors du stage UCPA que j'ai fait il y a fort longtemps et ou on déhalait un Gibsea 84.

Je sais que les virtuoses arrivent à des prouesses avec ce simple accéssoire !

Avec de l'entrainement et une dame de nage bien placée tout est possible :scie:

A+,
Harry

24 mars 2008

le soucis
c est qu il faut une grande gdille si tu veux qu elle soit efficace et apres on ne sais plus ou la ranger !!

24 mars 2008

Grande godille
Exact pour l'encombrement et aussi, la marche arrière est pas évidente à la godille :oups:

Donc si il y a vraiment urgence, il faut effectivement mouiller d'abord et réfléchir après.

Mais bon, si il y a un peu d'espace, la godille ça doit marcher ...

25 mars 2008

Gibsea 84
Ca fait beaucoup à la godille t'es pas un peu de Marseille ;-)

25 mars 2008

avec une bonne installation de godille...
dame de nage bien placée, inclinée comme il faut, aviron assez long; avec de la place pour faire le mouvement sans se cogner dans la bôme ou un chandelier; avec peu de vent/courant, au moins le temps de lancer le bateau,...
... on peut faire bouger un sacrément gros canote à la godille.

L'exemple-type qui était donné était "Sereine" aux Glénans: 12m50, 12 tonnes...

25 mars 2008

Gibsea 84
Je ne connais pas ce bateau, mais je suppose que ce n'est pas un 84 pieds.
pour ma part le plus gros que j'ai manoeuvré à la godille c'est un first 30

25 mars 2008

Gibsea 84
Ah bon ça va mieux! je plaisantais ;-)

jean

25 mars 2008

non, non
Je suis pas marseillais juste Seynois et encore d'adoption :-D

Mais je me rappel bien qu'on faisait des concours de godilles sur les gibsea 84 de l'UCPA.

Bon, pour être tout à fait franc, il faut préciser que nous étions jeunes et forts (si,si ...) et qu'on aurais pas remonté le mistral comme ça. Mais bon par beau temps, je vous assure que les gibsea avancaient !

J'ai bien précisé que je ne me voyait pas faire avancer mon Bateau à la godille aujourd'hui, mais je suis sur que par quelqu'un qui maitrise, ça marcherais (par beau temps)

Alors, qui veux éssayer ? Ca serait marant de faire ça lors du prochain visu en Mai ? et si ça marche on mettra des videos en ligne pour preuve !

bon, si personne n'y arrive, on trouvera bien des excuses, la mauvaise fois, ça nous connais dans le sud :-D

A+,
Harry.

25 mars 2008

Gibsea 84
Ben non, c'est pas un 84 pieds (c'était l'UCPA) C'est un 8,40 m.

Harry.

31 mars 2008

et il y a encore + longtemps
on navigait sur le "bateau Amiral" de l'UCPA, un 1000 de Lanaverre - 10 m, 10 tonnes- sans moteur de la Gironde aux Scilly

fallait donc bien godiller la bête dans la plupart de sports et/ou faire de savantes manoeuvres d'aussières

Par contre je me souviens avoir convoyé le bateau à Arcachon pour changer le moteur. arrivée sous foc seul vent arrière dans la passe du port
Une rafale soudaine et malgré le mouillage AR on a fini en montant sur un ponton.
Il n'a pas résisté...le bateau oui ... :-D

Pour les initiés, ce bateau existe toujours sur la base "historique" de l'UCPA à Pauillac

24 mars 2008

tu mouille en urgence
Salut Nolan,j'ai le cas d'un ami, sur un Petit Prince, a la sortie du port ,dans l'avant port de Port de Bouc, et la je t'assure qu'il y a du traffic.
ligne d'arbre desaccouplé au tourteau, plus rien pour maneuvrer,il envoi rapidement la GV,mais pas assez de vent.
alors il mouille au milieu,heureusement pas dans l'axe de la passe principale.
appel VHF,GSM et personne ne bouge pendantune 1/2h.
puis la vedette de la douane rentre au port et le prend en remorque........et la ce fut une autre histoire,car la doane ce n'est pas la SNSM..
mais enfin il a pu s'amarrer pour reparer.
donc ça marche.
Maurice.

24 mars 2008

Sortir l'aviron
préparer un max de défenses, préparer l'annexe si possible et se préparer au pire sans paniquer...

Après avoir protéger et avoir mis en sécurité ce qui devait l'être, avec un aviron on peu parfois dévier le bateau d'une trajectoire peu favorable.

Avec mon forban (1t3), nous avons réussi à faire un petit mile avec deux avirons en pagayant moi et ma compagne... en s'aidant du courant afin de nous mettre en sécurité lorsque mon accouplement d'arbre d'hélice a laché...

L'important c'est de bien prendre la mesure des circonstances, ne pas paniquer (facile à dire) et privilégier l'équipage aux dégats éventuels (encore une fois facile à dire...)

mouiller
et preparer la gaffe pour repousser le bateau si haut fond,preparer les defenses si autre bateaux,enfin la godille c'est pas mal un jour j'ai evité le ferry a l'entrée de toulon en godillant sur mon super arlequin (2t5)

24 mars 2008

tu as eu
un Arlequin ??

veinard , j en ai longtemps revé !

24 mars 2008

Je crois
qu'il n'y a guère que le mouillage en catastrophe qui puisse aider dans ces cas là, à condition qu'il y ait tout de même un peu d'eau à courir, que l'ancre ait le temps de crocher... La godille est dans mon cas (cata de 10m) totalement inopérante si plus de 3 nœuds de vent défavorable, je le dis parce que j'ai essayé, et je me défends pas mal à la godille. Sinon, se jeter sur les pare-battages, et essayer d'amortir la rencontre du mieux qu'on peut !

24 mars 2008

A peu près
la même chose pour moi dans ce qui a été dit :
Je fixe des pare battages.
Je mets deux amarres à poste (avant et arrière) avec retour au cockpit.
Je sors la gaffe.
Je godille vers le lieu le moins agressif.
Si c'est pas possible, mouillage en urgence et VHF.
Evidemment, la configuration de l'obstacle (roche, ponton, bateau,...) oriente mes choix.

24 mars 2008

la soluce
à privilégier l'ancre puis pare bat une fois stabilisé annexe si à poste et encore seul le mieux une fois l'ancre crochée attendre ou appeler à la rescousse, avec plus de 5T dans mon cas 7T la godille ne sert à rien ou presque

25 mars 2008

ça m'est arrivé
lors de manœuvres de port avec fort vent, sans panne moteur ni rien mais seul à bord il y a des situations difficilement gérables. Pare-battages autant que possible là où ça va cogner, et j'ai une défense plate que je promène à la demande en essayant de prévenir les chocs. Une fois stabilisé contre quelque chose, je sors toutes les amarres et même la remorque pour tirer le bateau depuis un autre bateau ou depuis le quai. Parfois ça m'a pris une heure pour amarrer.
Sinon en entrée de port ou devant un danger, en effet je ne vois que le mouillage d'urgence...

25 mars 2008

le moteur

voici bien un instrument auquel je ne fais nullement confiance donc par instinct j'agis comme s'il allait tomber en panne à chaque instant.

et pour celà toujours la GV haute dés que possible ,si au ponton en partant je suis bout au vent je met la GV et mon ancre est toujours operationnel .En passant pret d'un danger (rocher,bateau etc..) je fait en sorte que le courant ne me porte pas dessus si mon moteur s'arrete etc...

josé

25 mars 2008

urgence !
mouiller sans tarder : ce qui veut dire que systématiquement l'ensemble mouillage (ancre+bout+chaine) doit être clair et prêt à mouiller instantanément
puis dès que ça croche, toutes les défenses possibles à poste + 1 grosse volante à la main + la gaffe à proximité, car l'ancre peut décrocher ou le bateau pivoter

25 mars 2008

Pour ça j'ai toujours
un mouillage léger prêt à l'emploi (ancre Fortress+ 50m de bout plombé), parceque pour stopper 12tonnes à la main: bof...Et en effet ,s'il y a un peu de zef la GV hissée en drapeau est une bonne précaution pour avoir une forte puissance disponible, mais vu le poids de mon bateau, ça n'accélère pas très vite et comme ce n'est guère manoeuvrant à très basse vitesse (dériveur à double safran)...

25 mars 2008

Entre la théorie et la réalité...
Pour mouiller en catastrophe il faut de l'eau à courir au moment où on mouille. Donc pas entre deux pannes de ponton.

Trop près d'un bateau au mouillage, ça peut avoir pour effet de stabiliser et d'accrocher les deux bateaux l'un contre l'autre, avec des dégâts bien pires que si le bateau passe son chemin.

On n'arrête pas seul sur l'obstacle un bateau qui dérape dans le vent et/ou le courant avec une gaffe en alu, un pied ou une main ?
C'est le meilleur moyen de se blesser.

Je pense qu'à part le mouillage si on a le temps et suffisament d'espace, le mieux est de NE RIEN FAIRE et de SE PROTEGER physiquement.

Vouloir agir coute que coute dans l'urgence lorsque des masses de plusieurs tonnes s'entrechoquent ou vont le faire de façon imminente est une cause d'accidents graves.

25 mars 2008

Vécu
La mème année j'ai vécu cela:
Au départ du port,
En moins de 3mn le bateau talonnait sauvagement.
Par chance le vent était favorable et le genois
sortie en urgence a sauvé le bateau.
Après un retour pénible,devant le port d'arrivée
plus de vent ni de moteur. Il m'a fallu 10mn
(de trop) pour me rappeler qu'il suffisait de mouiller une ancre (j'étais fatigué).

25 mars 2008

Il faut différencier les situations...
si c'est entre deux pontons, il n'y a pas de danger immédiat, à part des rayures ou des chandeliers tordus... On a le temps de préparer amarres et défenses, (en principe déjà à poste, puisque on est dans le port) et faut pas avoir honte de demander l'aide d'un promeneur ou d'un gars entrain de bricoler dans son cockpit...

Par contre, dans un chenal, avec du courant et du trafic... c'est une autre affaire ! Mouillage d'urgence, déroulage express du génois, godille, grands signes au zodiac qui passe à fond et demande polie et urgente de remorquage...

la godille
c'est le seul point positif de la loi belge, celui qu'on oublie toujours aussi d'ailleurs.
L'AR de 66 exige d'avoir des pagaies ou avirons. La plupart des prioritaires s'en dépatouillent en montrant les pagaies de l'annexe... HA!!! essayez pour voir.
La seule soluce acceptable est une vraie grande godille, rangée à poste dans le pataras ou dans les haubans et facilement larguable.
je me confesse, je n'en ai pas :oups: :jelaferme:

25 mars 2008

c'est quand meme plus simple
d'avoir sur la chaise un petit ou gros, suis pas rasiste:mdr: moteur de secour non ;-)je crois meme que chez nous se sera obligatoire d'en avoir un pour les eaux interieurs ;-)
je crois que j'ai lus: moteur de secour capable de deplacer et mettre le bateau en securité en cas d'avarie ;-)
je doit retrouver ça normalement

25 mars 2008

oui mais non
En fait le danger sur un voilier c'est que le moteur de secours ne servant pas souvent, il a toutes les chances de ne pas démarrer quand on en aura besoin. (Je sais, il faudrait le faire tourner régulièrement, ect, ect, mais bon ...)

Sans compter le poid le prix et l'encombrement supplémentaire sur nos voiliers qui n'ont pas besoin de ça pour être en surcharge.

Alors le moteur d'annexe, sur une chaise amovible ? oui pourquoi pas, sur un bateau asser gros, mais bon, tout le monde n'a pas une annexe motorisée surtout sur un petit bateau et puis la godille c'est tout de même plus classe ... quand on y arrive ;-)

En fait en résummé, toutes les solutions citées sont valables et la bonne dépends des circonstances.

Harry.

25 mars 2008

Une digue de rochers
en entrée ou en sortie de ports, Port Bourgenay par exemple, peut amener à des situations bcp plus dramatiques comme la perte du bateau.

Situation vue pour un bateau qui a accroché une ligne de pêche d'un pêchou en bout de digue. Il aurait mouillé, je pense qu'il aurait sauvé son bateau.

RV

25 mars 200816 juin 2020

Aviron démontable
Moi, j'ai un copain qui m'a refilé 4 avirons démontables... Je les prenais ou c'était le feu ouvert.
Ils sont un peu trop courts, mais en manchonnant 3 morceaux, ça fait la longueur.
Avec le reste, j'ai dépanné les copains ...

L'avantage, c'est qu'on peut le démonter pour le ranger dans un coffre et éviter qu'on le "pique".
:bravo:

L'inconvénient, c'est qu'on ne prend pas la peine de le remonter avant de partir ...
:non:

25 mars 2008

Autant de solutions différentes...
...les unes des autres que de situations qui les auront provoquées.

Jeter l'ancre dans un port...?
à La Ciotat le vieux port doit "caler" à 10 m ?

Des avirons avec un 11 m ?

Et parfois en "quittant" le bateau on peut être plus efficace à l'extérieur en le tirant avec une aussière...

;-)

25 mars 200816 juin 2020

je l'ai déja ecrit en son temps
Voici le bateau sur lequel j'ai un jour démontré l'applicabilité de la godille:
24m
40 tonnes
bon, d'accord, sans vent ni courrant

25 mars 2008

Pfffff
:lavache:

Ben moi, je suis un rigolo avec mon gibsea 84 à la godille et on veux même pas me croire :-D

25 mars 2008

T'aurais pas une petite vidéo
On voudrait le voir pour le croire...

(c'est vrai, le 1er avril n'est pas loin!...).

RV

26 mars 2008

t'avais....
Obelix à bord?

25 mars 2008

Alex, tout a été dit, alors j'y vais de mon grain de sel
J'ai beaucoup réfléchi aussi à cette problèmatique, d'autant que l'instabilité du moteur d'Erendil, légendaire, m'a effectivement depuis longtemps toujours conduit à manoeuvrer avec l'idée qu'il va caler au pire moment.

Ce n'est pas toujours vrai. Il lui est arrivé de ne pas caler...

La seule règle : anticiper ton positionnement, et ne jamais te retrouver dans un coin où tu ne peux plus rien faire. J'ai lu le récit dans VV du mec qui perd son bateau en quelques minutes à la sortie d'un canal de Floride. Tu as tous la dedans. Le mec à la table à carte à réver alors qu'il devrait être à la manoeuvre. Le bateau à quelques mètres de la jetée, avec le vent et le courant qui porte contre. L'absence de réaction forte.

Dans mon expérience, je suis, au moteur, toujours largement au vent du problème. Je passe le plus vite possible (les moteurs calent le plus souvent au ralenti) et comme cela, j'ai un peu d'erre en cas de pépin.

Si le moteur cale, j'essaie de redémarrer. Une fois. Peut être deux fois.

Je regarde où cela va m'emmener. Si il y a un échappatoire possible, j'y vais direct (cela peut être un quai accueillant, la sortie du port, un coin plus large pour mouiller. Ou tout bétement un mec qui passe avec un moteur en meilleur état.

S'il n'y a pas d'échappatoire, je mouille. Immédiatement. Avec la chaine dans la main pour sentir l'ancre qui croche.

Et je regarde si je vais taper quelque chose, et là, c'est parre bat et tout pour déborder.

Le jeu est de stabiliser la situation pour que tu ais le temps d'agir à quelque chose (redémmarer, appeler, se déplacer à la main...).

Je parle là de situations maniables.

Je n'ai jamais connu de dégats (et je touche ma tête pour toucher du bois), tout simplement parce la dérive est lente. Le pire moment ? Au tout début d'Erendil, il y a 20 ans. Je n'avais pas de moteur, et je rentrais à Bormes à la voile. Dans le chenal d'entrée, vent pile de face. rien d'autre à faire que de dériver doucement vers la jetée. On s'est tous foutu à l'eau pour déborder. Et on a attendu comme cela qu'une vedette passe pour nous remorquer.

Si tu dérives dans un mouillage, le problème est différent. Il faut à la fois relever le mouillage (pour remouiller et pour éviter qu'il ne se prenne dans les mouillages des autres) et surveiller où tu va pour éviter les autres.

Il est trés facile, contrairement à ce que l'on croit, de déborder quand tu dérives. Déborder, cela ne veut pas dire "tenir", mais "repousser". Le jeu est donc simplement de canaliser la dérive pour longer l'obstacle.

Si le temps n'est pas maniable, tu n'as simplement rien à faire dans un coin où la dérive te porte vers une zone dangereuse.

Si le vent s'est levé d'un coup, transformant un mouillage idyllique en un bagne de ressac et de deferlante, alors barre toi immédiatement, seul ou en remorque. Si ce n'est pas possible, mouille tout ce que tu as comme ancres et plonge pour vérifier qu'elles ont bien croché.

Mon meilleur conseil, agi toujours en étant certain que ton moteur va caler au pire moment.

Jacques

25 mars 2008

Le plus simple...
c'est de manoeuvrer sous voiles, comme cela, si il y a pas assez de vent, tu restes à quai (moi sur coffre), si il y a trop de vent, idem et si le vent est pas du bon coté re-idem. C'est ce que je fais avec mon foiler de 7.60 de large et ça marche, sauf l'avant dernier fois ou par force 4, j'ai laissé un peu de peinture sur une vedette mouillée dans la trajectoire, mais c'est ma faute, j'avais hissé un peu de gv et le bateau au lieu de partir à la dérive à commencé a avancé en crabe...

25 mars 2008

L'ancre sinon
Bah les voiles si maneuvre d'urgence et que l'ancre n'est pas à poste.

La godille j'imagine même pas.. avec une rame de 2m et pas de dame installer, je me vois mal dans la jupe avec ma pauvre rame.. C'est comme picer dans un violon.

Dans le petit port de port cros, l'hélice en bec de cannard qui dégage et une bonne brise qui nous enmène à la cata, on a sortie la grand voile et roule..

25 mars 2008

Joli travail,
mais tu crois qu'on aura le temps de fabriquer une godille chinoise en lamellé pendant que l'on dérive dans le port avec un mistral de 40 nd?

Comment tu fais pour respecter le temps de séchage ?

Jacques

25 mars 2008

Chacun son expérience...
J'ai effectivement fait toutes les manoeuvres de port imaginables à la voile avec un rush. Y compris la marche arrière.

Sur un voilier plus gros, cela dépendra du poid et de son équilibre.

Sur un cata, ce n'est pas réellement possible. D'abord parce que cela va vite trop vite. Et que, inversement, tu n'as pas assez d'erre.

La godille, je n'ai pas essayé. Mais j'ai déja ramé à deux depuis les jupes. Sur eau plate, sans aucun vent, tu arrives à 1,5 nd. Autant dire que ce n'est d'aucun secours en cas de problème dans un peu de vent.

Jacques

c'est chouette lorenzo
d'avoir mis ca sur ton blog je me demandais comment fonctionnait la godille chinoise ou yuloh

25 mars 2008

La godille……la godille…
Mais si ça marche !

lorenzo.heoblog.com[...]dex.php

25 mars 2008

remarque
avec 40nds ca sèche vite ! :-p

en principe, à l'école de voile on nous apprend à faire une marche arrière avec les voiles. Est ce possible avec un voilier de plus de 13M ? je suis séptique

25 mars 2008

2 expériences de godille.
- dans le chenal de boyardville, marée montante le hors-bord du rêve de mer se met en grève. Pendant que le copain s'active à essayer de le remettre en route je godille. j'étale juste le courant 2,5 à 3 noeuds. Je maintiens la direction. Au bout de 2 minutes, comme cela commence à tirer dans les bras, j'avise de diriger le bateau vers un ponton sous le courant pour accoster correctement. A ce moment le moteur repart. Cela commençait à devenir lourd. Au moins on peut diriger la dérive et se mettre en situation moins périlleuse.

  • Avec l'arpège. Panne de démarreur à la mise à l'eau. J'ai rejoint une place à 50 m en godille (sans vent ou si peu). J'estime qu'avec du vent ce n'est pas possible. Trop lourd, trop dur.

La godille inverse sur l'épaule c'est possible y compris sur l'arpège. L'aviron de godille prend une place folle. En route il faut le fixer solidement et son utilisation immédiate devient alors plus difficile. Dans les filières ou sur le pont c'est un sacré piège à écoutes.

25 mars 2008

Merci pour vos réponses
Je n'ai pas encore eu le temps de tout bien lire attentivement.

Visiblement il faut apprendre à godiller, et installer ce qu'il faut pour godiller sur son bateau. Cela pour les cas où il n'y a pas trop de vent et où on peut godiller.

Dans le cas, où il y a un peu d'eau à courir, on peut donc mouiller. Ce qui implique avoir l'ancre prête à l'avant, ou une ancre de secours avec un bout plombé à portée de main.

Il semble y avoir des cas désespérés, où l'on ne peut que protéger le bateau tant bien que mal. Il faut donc avoir des protections pratiques à mettre en oeuvre. Puis attendre et appeler des secours.

J'ai pensé à un système comme des gaffes reliées au bateau avec des patins, qui toucheraient l'obstacle et garderaient le bateau écarté de celui ci. Mais je pense que ça n'existe pas.

Dans tous les cas, c'est une situation difficile où il n'y a pas de solution unique.

25 mars 2008

La bascule
Bonjour ,
En régate donc sans moteur bateaux de série micro 5.5m nous déhalions le bateau à plus d'un noeud par un système qui donne mal au coeur mais qui marche
l'idéal est d'être plusieurs pour amorcer la mouvement mais seul çà se fait
on bascule tout le poids de babord à tribord puis babord et ainsi de suite , le mât oscille sur un débattement de 45, 50 ° si le bateau à une quille (deriveur plus fragile ),cette quille prend appui sur l'eau et fait office de queue de poisson . il suffit d'entretenir l'oscillation et le bateau avance
Il nous ait arrivé en vacances de monter sur un bateau de plus de 7.5m qui avait une panne de moteur et de le sortir comme çà de son mauvais pas
Mon voilier actuel n'est pas bien grand 7.35m , 1.7t en nav et souvent je me passe de moteur avec cette technique
je pense que sur un bateau de 27 pieds ce doit encore être possible , le plus difficile étant de donner l'élan à l'oscillation
Bien sûr avaec un vent fort il ne vaut mieux pas s'y risquer
Salut Marc

25 mars 2008

Godille chinoise suite
Je ne comprends pas pourquoi ce système ne s'est pas développé en occident.
Pour l'avoir longtemps pratiqué avec ma Corvette précédemment (normal, je n'avais pas de moteur), je peux vous dire qu'on peux développer un force de propulsion importante qui nécessite moins d'effort que la godille traditionnelle d'ici.

Alors évidemment, cela n'est pas suffisamment puissant pour contrer un courant trop fort, mais il m'arrivait souvent de faire des distances assez importantes.D'autant plus que la godille chinoise est utilisable par tous et permet de passer le relai.

Et pour les cas d'urgence où il faut agir très vite, cela m'a déjà rendu quelques services…

26 mars 2008

la pelle…
La pelle chinoise est beaucoup plus longue pour la simple raison qu'elle nécessite le même effort que celui demandé pour la française.

C'est bien tout l'intérêt de la godille chinoise:
Très grande efficacité - Très simple d'utilisation.

25 mars 2008

il me semble
que la pelle de la godille chinoise (version arrière) est beaucoup plus longue que celle d'une godille française.

La godille courte était plutôt employée sur les vaisseaux de guerre japonais en position verticale sur les cotés grâce à un bordé dépassant la coque. En cas de collision le bordé faisait protection.

Nota : Il y a de très belles maquettes au musée de la marine de Venise, et a priori le nombre de godilles est en quantité semblable aux rames des galères romaines pour un bateau au fardage plus important.

merci du lien, très instructif.

26 mars 2008

parait que ...
parait que ... y en même qui arrivent à déplacer les plates-formes pétrolières à la godille !! :-D

mais dans la situation décrite, a part jeter une pioche, et essayer de limiter la casse... ;-) ;-)

26 mars 2008

il faut avoir essayer cette godille
pour comprendre qu'elle peut vous sauver de situations comme celles décrites pas Nolan (sauf en cas de courant trop fort,comme déjà dit.

De toute façon, trop près d'un obstacle et à la dérive, il n'y a aucunes solutions que celle de parer à la collision.

26 mars 2008

pour sùr lorenzo !
mais y en a qui exagèrent surement un peu leurs capacités à la godille.
parce que s'il y a 3 ou 4 noeuds de courant dans le nez et que le bateau a déjà pris de l'erre, je veux voir faire le gazier, à moins qu'il ne s'agisse de l'équipe de france d'aviron à lui tout seul!

:-D :-D

26 mars 2008

la godille a la côte...
...et sans vouloir paraitre fanfaron, combien de fois auriez-vous eu le besoin de vous en servir ?

Quand je parle de "besoin" il faut bien sûr qu'il y ait résultat !

Personnellement j'entretiens mon moteur pour qu'il ne tombe pas en panne...
Je fouille dans mes souvenirs, le risque "zéro" n'existe pas.

Depuis 30 ans de navigation la godille n'a servi qu'une fois sur un Kelt 707 quand on s'est trouvé au milieu de l'entrée du port de Sète, de nuit, avec un cargo qui sortait, et le moteur HB qui cale (plus d'essence)...

Ensuite les autres pannes (on n'est pas à l'abri) ont été avec un acier de 11 m et 9 tonnes, l'arbre d'hélice qui fout le camp en passant la marche arrière, heureusement arrêté par le safran, tu penses plus à la voie d'eau côté presse étoupe qu'à la godille...
Et comme c'est pour reculer...

Avec le même bateau, eau dans le gasoil (fond de cuve ??? à Gibraltar) par chance vent faible mais suffisant pour avancer jusqu'à la prochaine marina où les marinos (appel à la VHF) nous prendront en remorque pour nous amarrer.

Mais avec ce bateau en acier, la godille...???

Et plus récemment, à La Ciotat, un bout entre deux eaux qui se fout dans l'hélice au moment de reculer pour prendre une place...
Heureusement, vent très faible, nous étions 4 sur le bateau, j'ai pu sauter sur un bateau avec une aussière pour tirer le mien et lui éviter de traverser le port poussé par le vent.
Donc là aussi, la godille...???

Je ne fais jamais mes manoeuvres trop vite, je n'ose pas imaginer ce qui se serait passé quand j'ai pris de bout dans l'hélice si j'avais compté sur la marche arrière pour m'arrêter...
Ce que parfois je vois faire sur d'autres bateaux qui arrivent à fond en se servant de la marche arrière comme d'un frein à main.

;-)

26 mars 2008

Je vais donc continuer
de faire de la pub pour la godille chinoise.

Je rappelle que les jonques mêmes les plus grosses étaient propulsées de cette manière dans les ports. Évidemment, la question se pose autrement maintenant. Et je comprends qu'on ait pas trop envie de se servir d'un godille même chinoise sur un voilier de 12M.

Il est évident qu'avec la toujours plus grande fiabilité des moteurs, la godille est de moins en moins utile. Mais elle peut l'être quand même.

Pour ce qui me concerne, je compte bien l'utiliser assez souvent. c'est très agréable de se déplacer lentement dans le silence. ce que je n'ai pas manqué de faire avec mon voilier précédent.

Ce n'est pas une pensée CMA : s'affirme ici le simple plaisir de vivre des moments différents.

(veuillez m'excuser pour l'incartade dans ce fil)

26 mars 2008

comme les autres si j'ai de la place je mouille, sinon je protège
et j'alerte les clients présents qui peuvent aider (on est souvent surpris des réactions).

Sur zaria j'ai pris un bout dans l'hélice en plein départ d'une zone de mouillage. Heureusement mes gamines qui étaient encore sur la plage avant ont pu mouiller immédiatement alors que je n'étais plus manoeuvrant car le dit bout flottant rejoignait d'un côté un flotteur au moins à 20m et de l'autre un corp mort.donc je n'étais plus manoeuvrant. C'est les bateaux au mouillage qui ont eu peur, moi en même temps que les enfants mouillaient j'avais déjà plongé avec masque, tuba et couteau pour dégager le sail drive avant que ce soit ce bout qui serve de mouillage. quand j'ai fini, les parres bat étaient à poste sur mon canot et sur ceux des bateaux voisins.

Pour la godille, je suis tombé en panne d'embase de hors bord sur mon sangria et effectivement j'ai remonté la rivière du belon sans vent et sans soucis ( en fait j'ai attendu la renverse de courant mouillé à l'entrée). Autant vous dire que mon épouse a capellée la bouée de mouillage du premier coup.

Quand on a le temps effectivement l'annexe à couple avec le moteur permet de se débrouiller aussi

Alain

quand à la godille je l'ai utilisée 1 fois sur

28 mars 2008

Pour la godille chinoise
et ton article sur le blog, je te mets une étoile Laurent.

Une bouffée d'air frais traditionnel avec un zeste d'originalité tout en apprenant quelque chose d'intéressant. Merci! ;-)

28 mars 2008

Article
Hummm.... On pourrait en tirer un excellent article collaboratif. non ?

29 mars 2008

Pourquoi pas
Parce que j'ai compris pas mal de truc, mais ça reste encore à l'état théorique.

Il devrait exister des cours pratique de ce genre de situation avec une sorte d'obstacle protégé avec de la mousse.

Si quelques uns sont capables de pondre des textes, je veux bien filer un coup de main à la mise en forme.

29 mars 2008

Suggestion
Lorenzo, peut-être pourrais-tu faire profiter Wikipédia de tes lumières. Perso, j'ai rien compris

"En Extrême-Orient la godille propulse les bateaux traditionnels de toute taille. Les godilles des plus gros peuvent être doubles et/ou actionnées par plusieurs personnes.

La pelle se raccorde au fût par un angle obtus. À la hauteur de cet angle une coupelle métallique s'articule sur une pointe fixée à l'arrière du bateau. La pelle est profilée, sa face arrière (intrados) étant plane ou légèrement creuse et sa face avant (extrados) bombée. Le fût est retenu vers le bas par un cordage qui compense le plus gros de l'effort de propulsion. Le seul effort du godilleur se limite à entretenir le mouvement alternatif. Pour cela, il se tient sur le côté de l'aviron, une main sur le fût produit le mouvement, l'autre sur le cordage règle l'angle d'incidence."

RV

29 mars 2008

Pour ce qui concerne la godille chinoise.
le billet qui lui consacré n'est pas terminé.
j'ai encore de la matière en réserve…

En 1990/91/92, lorsque je déplaçais ma Corvette dans le port de la Trinité sur mer à l'aide de cette godille chinoise de mon cru, je me demande combien on pouvait être en France à utiliser une telle godille.

À mon avis, cela ne devait pas dépassé les doigts d'une main. (et il se pourrait que je fus le seul).

cela n'a pas du beaucoup changer en 2008.

Des infos sur la godille chinoise, il y en a encore très peu sur le net; et c'est grâce à un internaute croisé sur la toile que j'ai pu en savoir un peu plus.

29 mars 2008

Bonne idée de faire un article...
...mais entre la théorie littéraire et la pratique en situation, il y a comme un fossé.

Et la pratique en situation risque également d'être très loin de tous les exercices que l'on aura pu faire, du simple fait de la diversité infinie des situations.
A moins de rester toujours au même endroit, et encore...

Sans remettre en question l'éventuelle efficacité de la godille chinoise, même sur une embarcation assez lourde, la question que je pose est :
Combien de fois va-t-on s'en servir par rapport à son encombrement (où la ranger ?)...

De plus, soit il y a du vent et la godille n'étalera pas, il faudra vite trouver une autre solution.
Soit il n'y a pas de vent et on a largement le temps de réagir autrement.

;-)

29 mars 2008

Soyons positif !
j'ai déjà dit que je me servais de la godille chinoise là où d'autres utilisait la risée couach…

Chacun détermine ses envies là-dessus.

L'utilisation de la godille chinoise est enfantine.
A juste titre en Chine.

Merci CaptainHervé de ton intervention.
cela va m'amener à apporter des précisions et donc des modifs sur mon billet actuel.

La godille n'est pas une panacée, c'est clair.
Et donc elle ne peut résoudre des situations difficiles, voir scabreuses.

Mais on peut quand même avoir envie de s'en servir.
Et pour tout vous dire, j'étais pas qu'un peu fier de me déplacer sous les regards surpris…

29 mars 2008

Si la godille chinoise marche bien
J'avoue que je serais ravi de l'utiliser au lieu du moteur quand il n'y a pas de vent. ça serait un plaisir. Donc combien fois va t'on s'en servir ? Pour moi ça serait quand le vent est tombé, qu'on n'est pas pressé du tout, et qu'on a envie d'avancer doucement.

29 mars 2008

c'est pas compliqué !

29 mars 2008

Encore heureux...
...qu'il ait fait beau
Et qu'la Marie-Joseph soit un bon bateau...

29 mars 2008

Oui c'est bien sûr...
...et vive la godille !

Et pardonnez moi de rester "dans les clous" du sujet de ce fil qui est : Dériver vers un obstacle !

Dans mes expériences personnelles citées plus haut, et il y en a beaucoup d'autres, la godille ne m'aurait pas été souvent salvatrice.

;-)

29 mars 2008

la dernière fois
la godille m'a servi y a pas si longtemps à repousser les rochers (ou le bateau c'est comme vous voulez) le temps de remettre le moteur en route .
Tuyau d'essence coupé, petite brise et léger clapot . Ca suffit pour se faire assez peur .
Même si j'avais retrouvé la dame de nage, je ne vois pas comment on aurait pu s'en sortir à la godille avec le bateau plaqué par le vent et le clapot contre les cailloux .

31 mars 2008

Merci pour ce fil.
Il nous a servi ce week end.

Nous voila partit pour faire environ 1 km au moteur pour changer notre bateau de place. Et le moteur nous est tombé en rade, les voiles pas en place, dérivant vers la côte rocheuse avec un vent qui nous emmenait droit dessus.

Je n'avais lu que le début du post qui disait de jeter l'ancre alors on a jeté l'ancre.
Je ne sais pas si c'est ce post ou l'instinct, toujours est il qu'on a jeter l'encre.

On était a 100 m de notre mouillage alors on a été acheter un bout et on a ramener notre bateau au mouillage.

Merci nolan 76 d'avoir lancé ce fil, c'était une très bonne idée.

31 mars 2008

Entre nous
Tu peux remercier Goudspide surtout. Parce qu'au départ j'en parlais en message privé avec lui. Et il m'a dit que ça ferait un bon sujet.

Que ce soit ce post ou l'instinct, l'important c'est que vous ayez eu le bon reflexe.

Aviez vous de l'eau à courir au moment de jeter l'ancre ? Si oui combien à peu près ?

J'espère que ton moteur n'a pas trop mal.

31 mars 2008

tu voie

si tu avais mi tes voiles à poste avant de partir et hissé ensuite ta GV tu aurais été mainoeuvrant .

josé

31 mars 2008

ha non
faut un cata à deux moteurs :tesur: si t'as qu'un moteur c'est pareil

et encore faut pas le cata qui a des moteurs qui ont des états d'âmes quand ils sont à babord... je ne sais plus quel bateau mais je crois que c'est un volvo qui n'aime pas babord :jelaferme:

;-)

31 mars 2008

bête question
ce n'est pas mon problème, je n'ai pas de cata, mais pour ma culture générale :

avec un seul moteur sur un cata et la barre à fond pour corriger, ça le fait pas ?

31 mars 2008

Oups...
Ma remarque concernait l'intervention de Calypso. Mes doigts ont dû fourcher, elle a atterri trop bas...

31 mars 2008

dizaines de metres

non tout de m^me pas mais 1km comme notre ami surement surtout s'il y a du courant dans le mauvais sens.

josé

31 mars 2008

et
si tu avais un cata, tu aurais mis les deux moteurs en route et rien ne serait arrive!:jelaferme:

31 mars 2008

Oui Goud' mais...
...avec un seul moteur, il aurait tourner en rond en attendant les secours.
:-)

31 mars 2008

Sé pô!
On va attendre les précisions des "pluricoquistes".

31 mars 2008

Si, Pierre
Sur un moteur on fait tout ce qu'on veut. Il faut juste prendre des précautions comparables a celles qu'on prend sur un mono avec le pas de l'hélice.

31 mars 2008

Goud
c'est du très vieux ça! le :doc:est passe

31 mars 2008

Bien sûr...
Bien sûr... Et combien d'entre nous mettent les voiles à poste juste pour déplacer le bateau de quelques dizaines ou centaines de mètres ? :-)

31 mars 2008

non non
tes doigts n'ont pas fourché. J'ai cru ça au début, mais quand tu réponds à un post pour lequel y il y a déja eu des réponses et des réponses aux réponses, la tienne est placée après.

31 mars 2008

Pour aller dans le sens de calypso 2 ...
...naviguer c'est prévoir.

L'année dernière j'ai assisté à un événement consécutif, lui aussi, à un petit déplacement de quelques mètres seulement.

Le décor :
Un bateau pas tout jeune.
Pas de moteur.
Pas d'aviron.
Mouillé sur un corps mort dans une zone d'échouage pas top soumise au vent et à la houle.

Un beau matin, le propriétaire a l'opportunité de déplacer de quelques mètres son bateau vers un corps mort plus accueillant.

Un copain à lui, terrien pur jus, est là. Il fait du vent, mais bon. Viens donc, tu verra, c'est rigolo le bateau.

Comme c'est l'été, que la maison est abrité du vent ils décident d'aller sur le bateau à la nage, dans la tenue vestimentaire idoine: maillot de bain.

Donc :
Un bateau avec deux béquilles en bois sur les côtés.
Deux matelots à bord dont un expérimenté et un novice.
Du vent, un peu, mais du vent...
...de terre.

Ils installent la GV.

Ils hissent la GV, installent la voile d'avant, remontent par rotation les béqilles en position provisoire maintenues par un bout....et larguent...

Le bateau s'écarte vers le large (forcément vent de terre).Le vent dégagé de la protection relative de la côte à cet endroit augmente rapidement, au point que la manœuvre devient délicate :

Pas de pilote, un barreur qui saurait faire, mais un matelot totalement inexpérimenté.

Larguer les drisses. Pas de chances, elles restent coincées.

Le bateau est "tout dessus" avec trop de vent et trop de mer, les deux béquilles sur le côté, sans moteur, les deux occupants, trempés en maillot de bain, le tout n'ayant que la fuite vers le large comme possibilité.

Je n'ai pas assisté au départ le matin, mais seulement à l'arrivée de cet équipage en fin d'après midi dans le fond de la vilaine avant le barrage.

Le spectacle était impressionnant :
les voiles entièrement hissées (détendues faute de traction par la drisse mais hissées tout de même),
la situation vélique gérée avec une admirable efficacité malgré les circonstances par le barreur du bateau, les deux béquilles relevées sur les flancs, ce vieux bateau filait comme une flèche en zigzaguant entre les mouillages pour tenter d'effectuer une prise d'un corps mort libre.

Après un long moment et de nombreux essais, il a finalement pu s'arrêter et ce sont deux spectres blafards, glacés, tremblants de froid et de trouille (surtout le matelot néophyte qui, je pense, va retarder sa prochaine sortie en bateau...)qui ont débarqué.

C'est un spectacle qui fait réfléchir.

Même pour quelques mètres, il faut prévoir. Même pour quelques mètres...

Il

31 mars 2008

tout a été dit,
avant un atterrissage, il faut toujours garder à l'esprit que tout peut arriver à n'importe quel moment...
l'expérience qui a été la tienne te l'a fait comprendre à ton avantage,et les réponses aux questions que tu te poses aujourd'hui te sauveront la mise un jour ou l'autre. c'est faire preuve de sens marin que d'anticiper tous les cas de figures.
-rester concentré sur la mannoeuvre,le vent et le courant de manière à pouvoir anticiper.
-rester sous voile le plus possible(moteur démarré au point mort),le cas échéant "paré à envoyer la toile".
-l'ancre doit être "parée à mouiller"
-les défenses(parre-batt)doivent être à poste.
-tous les cordages (et le pont)doivent être "clairs"
-si les amarres sont à quai, disposer de bouts assez longs à l'av et à l'ar comme amarrage "de secours".
-avoir un mandeur(touline) parré à lancer.
-être équipé d'une gaffe solide et assez longue.

la première chose à faire lorsqu'on ne contrôle plus sa dérive et que le bateau est en péril, on mouille l'ancre au plus vite sans se poser de questions. ceci fait, on dispose d'un peu plus de temps pour aller capeler 1 à 2 amarres à quai.

31 mars 2008

petite histoire pour faire rire

mon bateau était sur corps mort je met donc mon annexe au bord de l'eau (marée montante) et je prend mes affaires dans la voiture que j'installe dans l'annexe , puis un second tour.

Comme je n'avais pas amarré mon annexe ,pourquoi faire j'en ai pour deux minutes et bien celle-ci voguais tranquille au fil de l'eau dans le courant.Ni une ni deux me voilà dans l'eau tout habillé presque jusqu'au cou.

Je ne vous ai pas tout dit ;c'était en fevrier ...terminé la sortie retour à la maison trempé et transit.

et vive la plaisance , c'est pas simple tout de m^me. :-D

IL FAUT ANTICIPE

josé

31 mars 2008

.
La prochaine fois c'est sur préparera les voiles. Même pour faire une petite distance. :-D :-D

Phare de Mean Ruz - Côtes d'Armor

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