décomposer un envoi et affalage de spi en solo.

tous les retours au cockpit ou pas ?

???
Toutes les drisses, balancine, Hale bas, écoutes et barbeurs dans le cockpit.
J'espère avoir répondu à ta question?
Je précise j'ai quand même un pilote sans télécommande à distance.

Pourquoi aller a l'avant en solo? le spy remonte de la descente et revienne dans la descente, a l'abri de la grand voile et des regards indiscrets.
Le sac a linge IKEA accroché dans l'encadrement du panneau de descente ouvert? un luxe!
Le pilote aime bien cette façon de faire...

il faut bien aller à l'avant pour préparer le tangon ,profiter du voyage pour emmener le spi dans son sac avec les trois points sortis
de la descente j'ai déja fait mais quelque fois il se prend dans les haubans .
le plus grand que j'ai envoyé en solo c'est 135m2 sur le hood 38 ,j'avais une chaussette mais finalement c'était mieux sans .
alain

Je ne connaissais pas le " coup " du seau ou du parre battage , faudra que je pense à essayer , merci 60Nora .

Si la drisse est suffisamment longue, un simple noeud d'arrêt permet de générer une résistance suffisante.

Desolé :heu:

fil en laine, nan?.....

Merci pour vos conseils. J'attends de meilleurs jours pour essayer. Le spi est encore neuf, 83 m.

pour' le hood j'avais un petit seau de deux litres ,ça marchait bien
qur le neptune 75m2 une petite boule de flotteur de filet de pêche
alain

au largue c'est plus confortable le bato roule moins il est appuyé et on peut derouler le genoa pour masquer le spi
maintenant j'en ai plus je songe à une aile de traction pour le p'tit temps
alain

En réalité on s'aperçoit vite qu'en solo les manœuvres de spi ont un pourcentage presque nul d'erreur. Décomposer ne signifie pas aller beaucoup moins vite qu'en équipage mais surtout être plus attentif.
Comme j'ai fréquenté plusieurs années le championnat d'Espagne des solitaires (c'est pas le Figaro mais il faut quand même souffrir un peu) j'ai mon idée sur la question.
Tout d'abord il faut démystifier cette voile; il ne peut rien se passer de sérieux tant que l'on peut larguer d'un coup soit l'écoute si on part au lof soit la brasse si on veut cesser le jeu. Les seuls problèmes arrivent sur la durée; 12h de suite par plus de 20n de réel sans pilote vraiment performant c'est du sport; 24h on commence á ne plus savoir où on se trouve. Sortis de la dynamique de la régate qui pousse souvent á aller plus loin qu'on ne le souhaite on peut se faire plaisir sans risque. Le mot décomposer est vraiment capital car c'est fou comme on peut prendre son temps sans hypothéquer la manœuvre. On peut et on doit tout essayer, rien que pour le plaisir, á son rythmeet á la force du vent qui nous convient: par ex hisser le spi et ne s'occuper qu'ensuite du tangon, empanner en choisissant á chaque fois un ordre différent de passage des voiles etc…avec l'expérience on prendra ses habitudes et on poussera la limite un peu plus loin, mais en sachant que rien de grave ne peut arriver, le plus désagréable n'étant en fin de compte qu'un cocotier (coquetier?) pénible á défaire. (Ça vient plutôt avec la fatigue).
Toute littérature á ce sujet est valable, on peut accumuler la théorie, l'important étant de la mettre un jour ou l'autre en pratique.
(Pour affaler, un tour de drisse autour du winch ça marche aussi, sans foutre tout á l'eau. Si on peut organiser son plan de pont pour soit tout seul c'est vraiment un plus. Mon bateau est dans cette configuration; seul ça va très bien; á trois on se marche sur le pieds).

surtout ça freine la descente , le tour autour du winch si ça surpatte t'est bon .
il faut trouver le bon équilibre pour que ça freine suffisament ,il existe un frein de drisse réglable ,mais avec l'ecoute dans l'eau je n'ai jamais eu de problème et en plus ça la rince .
alain