Cunningham

Salutatousse;
J'ai investi cette année dans une nouvelle GV. Sur l'ancienne, j'avais l'habitude de naviguer sans tenir compte du réglage de cunningham (d'ailleurs, je n'en avais pas) et je m'en satisfaisais largement. Maintenant la nouvelle GV en sera équipée et je vais devoir m'appliquer à la régler convenablement.
Vous, comment gréez-vous votre cunningham?
A vous lire
Alex

L'équipage
25 fév. 2011
25 fév. 2011

bonjour
un petit bout frappé sur le vit de mulet , qui passe dans l'oeil , de l'autre coté un petit palan , soit avec un bloqueur ,soit retour au cockpit au choix .je l'utilise aussi pour les ris
amicalement

25 fév. 2011

C'est en effet aussi simple que cela…
et c'est aussi pratique que facile à mettre en œuvre… plus besoin de s'épuiser à tirer sur la drisse de GV comme un malade… et c'est moins agressif que le crochet pour les ris…

25 fév. 2011

môn vit-de-mulet
coulisse verticalement et est réglable par un palan repris au pied de mât. L'effet est le même?

25 fév. 2011

pas tout à fait le cunningham inventé par Monsieur Cunningham
un anglais excentrique permet de "depowerer" la GV , pas seulement de l'étarquer, ça permet de repousser la prise de de ris
Briggs cunningham a aussi obtenu de nombreux records en canot à moteur, des dingues sur des canos équipés de V 12 à compresseurs de cylindrée pharaonique etc

photo ci dessous

www.esse-group.com[...]record/

25 fév. 2011

Sorry Paul
oui j'ai eu un doute, tu as raison !
Anyway, à Newport et dans la Narragansett Bay on vie un peu dans les traditions "British Style"
;-)

25 fév. 2011

Pardon, Jean
Briggs Cunningham était américain. Il habitait pendant longtemps à cinq km de chez moi, et était membre de notre club. Il faisait parti de l'équipe de la Coupe de L'America avec Columbia, que j'ai vu amarré dans le port ici. Il s'intéréssé aussi dans la course automobile. Certains se rappelleront peut-être de ses efforts pendant les années '50 au 24Heures du Mans. Il est mort en 2003.

Il a inventé le Cunningham pour pouvoir étarquer la GV sans que le bôme (et la tête de la voile) dépassent les lignes noires qui marquent pour la jauge les limites de la taille de la voile. Comme ça on peut avoir une voile grande pour naviguer par petit temps (qu'on a beaucoup par ici) et aussi pouvoir la régler comme il faut quand le vent monte.

Bon vent!

25 fév. 2011

Selon la configuration de ton pont,tu peux aussi,
comme je le fais sur mon bateau, utiliser la bosse du 3ème ris, que perso je ne mets à poste que lorsque le 2ème ris est pris, ce qui de fait, rend disponible ce bout pour une autre utilisation telle que le cunighamm. ;-)

25 fév. 2011

le cunni
Le cunni est un outil de réglage de la GV.
Il permet d'étarquer le guindant de celle ci.
Celà pour avancer le creux de la gv et pour la rendre plus "fine". Le résultat est une voile moins puissante mais qui permet un meilleur cap.

Il est trés courant en régate pour une autre raison qu'un meilleur réglage. Le trait de jauge sur le mât interdit de monter la tettière plus haut que celui-ci. Dans le vent soutenu, il arrive qu'une voile un peu fatiguée ne soit toujours pas assé tendue alors que l'on est à ce trait. En plus, l'élasticité des tissus fait qu'il est plus logique de tirer des deux côtés que d'un seul. On retend alors par le cunni. Ce n'est là qu'une petite raison de son existence.

25 fév. 2011

Pour le montage.
Le mien est monté avec deux taquets sur tourrelles. Une de chaques coté du mât pour un réglage au rappel. Il y à un palan qui fini par une estrope en fibre non elastique qui passe par la voile et revient au vit de mulet.

25 fév. 2011

Un autre avantage du cunningham
est de n'étarquer que le guindant, quand on étarque par la drisse on tends le guindant et la chute.

25 fév. 2011

Je l'ai eu utilisé aussi pour
travailler sur le point d'amure de la GV tout en continuant de naviguer GV haute.
Celà peut donc être une sécu supplémentaire.

25 fév. 2011

je suis ignare, pardonnez-moi,
est-ce qu'on a systématiquement un cunningham sur un croiseur ? Réponse : non, d'après la question posée par Litiri. Mais est-ce vraiment utile, est-ce que le hale-bas ne joue pas le même rôle, dans le cas d'une bordure fixe en tous cas ?

25 fév. 2011

C'est la même chose que ta bordure fixe.
Si tu te contente de ta bordure fixe alors ne te pose pas la question de monter un cunni.
C'est un outil de réglage. Plutôt performant, mais que de réglage. Il n'est pas du tout indispensable. D'ailleur, beaucoups de voile de croisière ou d'origine ne sont pas équipées de l'oeuillet nécéssaire pour le cunni.

25 fév. 2011

rien à voir avec l'action du hale bas !
;-)

25 fév. 2011

Le hale-bas
c'est pour la fermeture de la chute qui se fait en tirant l'arrière de la bôme vers le bas (HALE-BAS).

25 fév. 2011

enfin, ça,
c'est ce que j'ai retenu d'un stage sur Dufour 40.

26 fév. 2011

OK merci, Jacques, c'est logique
d'ailleurs, et si j'avais eu pour deux sous de réflexion...
Enfin, c'est comme ça.

25 fév. 2011

Je croyais
que le hale-bas avait aussi pour rôle de stabiliser la bôme et de l'empêcher de bouger de haut en bas et vice-versa ; autrement dit, d'éviter tout mouvement vertical du guindant ?

25 fév. 2011

Le hale-bas empèche ....
la bôme de remonter et maintient la tension de la chute mais n'a aucun effet sur le guindant.

25 fév. 2011

Non
C'est le croc d'amure qui empèche le mouvement vertical du guindant. Si tu as un palan le long du mat sous le croc d'amure, c'est une forme de cunigham, mais pas un hale bas.

Le hale bas est un dispositif, palan ou verin, qui va du pied de mat à la bome. Ses deux points d'ancrage (pied de mat et bome) sont tous les deux à même distance du vit de mulet (charnière entre la bome et le mat). En gros donc il est oblique.

Quand tu tire dessus, tu fais baisser le bout de la bome opposé au vit de mulet.

Tu as une action similaire en bordant à fond ton écoute.

Et donc l'intérêt du hale bas est de controler le vrillage de la voile quand tu es aux allures portantes, écoutes choquées. En tirant dessus, tu fermes la chute, si tu le choque, tu vrilles la voile.

Jacques

25 fév. 2011

Ceci-dit,
est ignare celui qui ne se le croit pas.
Et tu peux poser les questions que tu veux sans que l'on ai le droit de juger ou que tu ais à t'excuser.

26 fév. 2011

Ben, on ne peut pas s'empêcher, des fois,
de se sentir idiot(e). Mais si on veut cesser de l'être un jour, faut assumer !

25 fév. 2011

Comme BoatLover
Je me sers de la bosse du 3eme ris prise ds un taquet sur le mat sous la bome, aller retour à l'oeillet, etarquage avec le winch sur le mat et tourner au taquet de départ.

Le cunningham est super pratique car il etarque par le bas au niveau où la GV à le plus de surface.

En pratique je m'en sert comme suis: LA GV va en haut avec la drisse, et par petit temps le cunnigham n'est pas pris. Si le vent monte, quand ça commence à creuser entre les coulisseaux, il permet de reprendre l'etarquage par là où il en a le plus besoin, par le bas.

25 fév. 2011

Nécessité ?
Non.

Tu peux très bien naviguer sans.

D'ailleurs, la plupart du temps, il y a bien l'oeillet du cuningham sur la voile, mais rien d'autre.

C'est pratique pour aplatir le guindant de la voile, pour limiter la puissance dans le vent soutenu et gagner en cap.

Jacques

25 fév. 2011

Tout comme Julnevermind ...
j'ai un palan qui permet de ramener la bôme vers le pied de mat. En fait je n'utilise pas cette possibilité et ma GV (ancienne) était étarquée à mort en permanence.
Là j'aurais une possibilité de réglage sup et je pense que ce palan dont parle Jul, est inutile.
De toute façon, j'aurais de l'accastillage à ajouter, sachant que, navigant souvent en solo, je voudrais tout ramener au cockpit; donc, poulies et taquets supp à installer.

Merci en tout cas pour vos différentes contributions éclairées.

Bonnes futures nav'
Alex

25 fév. 2011

Tout est dit
AlainK dit :"En pratique je m'en sert comme suis: LA GV va en haut avec la drisse, et par petit temps le cunnigham n'est pas pris. Si le vent monte, quand ça commence à creuser entre les coulisseaux, il permet de reprendre l'étarquage par là où il en a le plus besoin, par le bas."
Je rajouterais seulement: quand ça fasseye derrière le mât, soit parce que celui-ci génère un écoulement turbulent, soit parce que le génois renvoie trop sur le devant de la grand voile, j'étarque le cunningham.
On a pas forcément besoin qu'il y ait un retour au cockpit, un simple bout autour de la bôme et du premier ris peut suffire. Sauf si on navigue sur une Yole O.K. ;-)

25 fév. 2011

un petit cunni
en mer c'est parfois bien agréable .....
soit dit en passant quand on étarque le guindan avec le cunni... la bome descend legerement et la voile s'applatit c'est juste avant la prise du 1 er ris pour remonter au prés ou pour evacuer la puissance de la voile .evidement sur un croiseur surchargé ça ne sert pas à grand chose mais pour les chimisteurs d'ecoute c'est utile
alain

25 fév. 2011

Meme sur mon Chassiron
qui n'est pas un bateau de regates .
au pres entre 18 et 20 nds ( juste avant de prendre le 1° ris ) , lorsque je reprends du cunningham , eh bien il gite moins et c'est net , et je gagne quelques degrés de cap.
donc cela peut etre utile ,
Mais on peut vivre tres bien sans ................

Maurice.

26 fév. 2011

sur mon samourai
à la place du cunningham j'avais un ris de fond (oeillet de ris très bas) sur la grand voile, c'est pas mal aussi pour aplatir la voile au prés dans la brise sans trop réduire sa surface, ça ne semble plus trop se faire (question de mode ?)...

Sinon le hale bas peut-être judicieusement remplacé par un double palan de grand-voile et permet aussi de vriller convenablement sa grand-voile au portant c'est ce que j'ai sur mon cata, c'est très efficace mais demande un petit apprentissage pour les virements de bord.

26 fév. 2011

Une question me vient
en lisant ce post,

J'ai un vit de mulet monté sur rail qui coulisse sur un peu plus de 50cm.
J'ai également un Cunningham sur ma voile.

Quelle est la meilleure solution, frapper le Cunningham sur le croc d'amure ou sur l'oeillet de la GV ?

Je pense que c'est mieux pour la forme de la voile de le frapper sur le croc d'amure, mais n'ayant pas d'expérience je demande, on sait jamais....

26 fév. 2011

l'etarquage
par le bas n'a rien a voir avec un cunningam
le cunni est fait pour applatir la voile
l'etarquage par le bas pour se passer de winch pour etarquer le guindan et surtout ne pas depasser la marque noire de la jauge
alain

26 fév. 2011

différence entre descendre la bôme et le cunni
A mon avis, la différence entre la descente de la bôme grâce au vit de mulet coulissant et le cunni est fine.
Descendre la bôme dans toute sa longueur permet d'étarquer la voile par le bas sans modifier sa forme générale. On garde la géométrie de coupe.
Avec le cunni, on modifi légèrement la forme de la voile en faisant avancer le creux.

Je pense que dans le cas d'un temps médium ou l'on souhaite un trés bon angle de remontée au vent et une bonne liberté de réglage du vrillage de la voile tout en gardant une puissance relative, il sera préféré la descente de la bôme.

Le cunni, avance le creux et enlève de la puissance dans la voile. Il avance le centre vélique et permet une meilleure remontée au vent dans le vent soutenu. Il permet donc aussi de retarder la réduction de voile mais ce n'est pas là sa finalité. Il aurra cependant tendance à faire légèrement enfourner le voilier. Il sera aussi beaucoup plus sensible aux erreurs de barre et sera plus dur à relancer dans le clapot.

Phare du monde

  • 4.5 (157)

2022