Coulé dans le Détroit de Bellot - NW Passage - Ovni 345

Anahita, Ovni 345 a coulé dans le Détroit de Bellot en quelques minutes comprimé par les glaces. Le skipper argentin et l'équipier sont sains et saufs.

www.yacht.de[...]16.html

L'équipage
30 août 2018
30 août 2018
30 août 2018

dommage d'avoir baptiser le bateau avec ce nom pour finir comme cela ,c'est pas faire honneur a l'original!

29 sept. 2018

L'Anahita d'origine n'a pas mieux fini, malheureusement!!!

30 août 2018

Pour ceux qui ne parlent pas allemand, l'histoire vue par l'équipage d'Atka actuellement en attente à Fort ROSS.

Leur page FB www.facebook.com[...]etATKA/

Je copie leur histoire pour ceux qui n'ont pas FB :
"
Jeudi 30 août
90e jour
Position : Fort Ross
Vent : 6 noeuds
Mer : calme
Vitesse : Au mouillage
Température : 4 degrés

Petite aventure dans le Grand nord.

Bonjour à tous,
Lors de mon quart de veille avant-hier, j’entends vers 21 h la radio émettre soudain un pressant “MAYDAY, MAYDAY, MAYDAY”. Le message de détresse provient d’un petit voilier OVNI, acheté récemment en France par un couple d’argentins que nous avons aperçus l’après-midi même. Ayant un peu imprudemment amarré leur bateau à une grosse plaque de glace pour passer la nuit, ils se sont rapidement retrouvés coincés par un autre morceau de banquise charrié par les courants qui sont particulièrement forts et changeants à cet endroit. Bateau déformé par l’énorme pression des plaques, coque bientôt déchirée par les glaces, le petit bateau a rapidement pris l’eau. Le couple a évacué le navire et s’est retrouvé sur la glace dérivante, complètement démuni. Ils n’avaient prévu à bord ni combinaisons de survie, ni arme pour se protéger des ours. Tout en nous mettant immédiatement en route vers eux, nous avons prodigué les conseils de base à ces marins visiblement inexpérimentés en matière de navigation dans les régions polaires : déployer le radeau de survie sur la glace, qui peut servir de tente et d’embarcation si la plaque de glace bascule, prendre des vivres et des sacs de couchage.
Dans la nuit, nous avons pu nous approcher d’eux à moins d’1 nautique, mais impossible de les rejoindre. Il nous fallait rester hors de portée de la passe où le courant développe une vitesse de 8 noeuds lorsqu’il s’inverse, charriant une énorme quantité de morceaux d’une glace compacte et désordonnée.
La liaison radio s’est poursuivie avec les naufragés dont nous soutenions le moral, avec les gardes-côtes à terre et finalement avec un petit remorqueur dont le puissant moteur était peut-être susceptible d'affronter le passage sans se faire aspirer par le courant. Nous sommes restés sur la zone pendant plus d’une heure trente , à voir défiler devant nous les glaçons à près de 4 noeuds. Mais les glaces ont fini par s’accumuler dangereusement autour de nous, risquant de nous enfermer et de nous emporter avec eux dans la passe impraticable. Bousculant (“bourrant”) un peu la glace, nous nous sommes littéralement extirpés du piège qui se refermait autour de nous, en passant par l’unique “porte de sortie”, un haut-fond à 3,40 m qui nous a fait relever précipitamment les dérives. Malgré sa puissance, le remorqueur a été contraint de rebrousser chemin peu de temps après nous, manquant lui aussi de se faire emporter. La plaque de glace où étaient toujours réfugiés les deux marins argentins, emportée par le fort courant, est partie dans la nuit dans le détroit de Bellot, parmi les énormes glaçons…
Les gardes-côtes, avertis que les naufragés n’avaient pu être secourus, ont déclenché des secours aériens. En fin de matinée hier, nous avons entendu dans le brouillard le moteur de l’hélicoptère qui a pu finalement récupérer sains et saufs les deux aventuriers dont le bateau est probablement au fond de l’eau, détruit. La nuit a dû leur sembler encore bien plus longue qu’à nous…
Aucune photo bien sûr pour cet épisode stressant qui s’est déroulé de nuit.
La nature est exigeante dans ces régions ; une fois de plus, cet épisode nous rappelle que la plus grande prudence est de mise. Aux dernières nouvelles, le vent devrait tourner de l’ouest au sud-est aujourd’hui, aidant peut-être à faire “sauter” ce bouchon de glaces anciennes et compactes qui nous bouche le passage. Jusqu’à quand pouvons-nous nous permettre d’attendre la bonne volonté des éléments ?
Mais tout va bien à bord d’Atka, on profite de cette attente pour faire tout un échantillonnage de sédiments dans notre zone.

A suivre,
Bonne journée à tous,
"

Pour lancer le débat on voit bien que les "bons marins" choisissent les bateaux adaptés à leur terrain de jeu...
Atka est l'ancien Glory of The Sea de J. Peignon, double coque en alu, hyperenforcé....

30 août 2018

Merci pour ces infos.

30 oct. 2018

Le bon sens...

« A? la re?ception d’un message de de?tresse, tout navire doit :
- cesser toute transmission et e?couter ;
- noter soigneusement le contenu du message en restant a? l'e?coute sur la voie 16 ;
- attendre un certain temps pour permettre a? une station co?tie?re de re?pondre ;
- si aucune station n’a re?pondu dans un de?lai de cinq minutes, indiquer au navire en
de?tresse qu’il a e?te? entendu et qu'il peut lui porter secours ;
- essayer, lorsque cela est possible, d’alerter une station co?tie?re.« 

Extrait du CM2R, ANFR

30 août 2018

A lire le récit ci dessus un peu (beaucoup?) d'impréparation ...

31 août 2018

pas certain qu'un voilier plus solide avec double coque ait tenu le coup dans les mêmes conditions

31 août 2018

Bonjour,

Apparemment le passage du NW n'est pas facile cette année, beaucoup de glace.
Plusieurs bateaux de personnes expérimentées ont déjà fait demi-tour (Artimon/JP d'Allest sur Balthazar/Garcia 57, Dominique Wavre et Michèle Paret sur Chaman/Boreal 55, de source "Lettre de Balthazar")

je ne sais pas ce qu'il en est des Dumard père et fille sur leur Sun Fast 37 polyester...
www.la-croix.com[...]0965090

29 sept. 2018

Cette mode de lancer des "DEFIS", pas étonnant que les éléments se défendent.

30 sept. 2018

Pour certains ce sont des défis, pour d'autres c'est simplement qu'ils aiment le coin et pour certains (qui s'empressent de le mettre sur leur cv ou qui jouent à celui qui a la plus grosse) c'est simplement comme le confiaient les (je crois) Damien au sujet d'un de leur choix de traversée: pour la "carte de visite".
Et qui dans leur immodestie s'empressent d'étaler leurs "défis" ...
Imaginez la longueur de la carte de visite de David Scott Cowper si il était aussi immodeste que certains :-)

en.wikipedia.org[...]_Cowper

29 sept. 2018

Bonjour,
Je voudrais apporter un témoignage sur le naufrage d'Anahita.
J'étais personnellement sur place ce soir là. Il y avait trois voiliers, Sauvage, Atka et Crystal.
Heureusement qu’Atka est intervenu conformément à l’éthique maritime, car à bord de Sauvage, le skipper attendait que cela soit quelqu’un d’autre qui intervienne…………..
En effet, à la suite du mayday reçu à la VHF, de très longues minutes de silence se sont écoulées.
Ce mayday ne précisait pas la position d’Anahita.
Voyant le skipper ne pas répondre, une équipière, titulaire d’un CGO et enseignant le SMDSM a voulu s’emparer du combiné pour acquitter la détresse et prendre les renseignements complémentaires.
Son skipper ( celui de Sauvage ) lui a arraché le combiné des mains, en disant ''tu ne touches pas à ça !''
A cet instant Atka prenait heureusement les choses en main !
Que se serait-il passer s’il n’y avait eu que Sauvage sur place ?
Je vous laisse méditer ...

PS: Heureusement, Atka a sauvé l'honneur de la confrérie des marins en faisant le nécessaire et l'a bien fait ! Cela me réconforte ...

29 sept. 2018

eh ben... il y a eu sûrement une certaine tension à bord suite à cet événement...

heureusement en effet qu'Atka était là.
d'ailleurs ça donne l'occasion de regarder leurs bonnes bouilles www.flickr.com[...]72@N02/ et comme ils sont très sympathiques, il faut les suivre (en plus ils nous encouragent à le faire)
www.facebook.com[...]etATKA/

31 oct. 2018

Bravo à cet équipage !!! mes amis comprendrons pourquoi je préfère les palmiers aux glaces du grand nord ; je ne m'en sens pas capable mais heureusement qu'il y a des personnes comme eux !
:pouce:

31 oct. 2018

:pouce:

29 sept. 2018

Atka, n'est pas parti de la Rochelle?

29 sept. 2018

En réponse à vannina:
Effectivement l'ambiance a chuté de façon drastique après cet incident gravissime. Juste pour compléter mon histoire.
Les 2 argentins étaient venus sur Sauvage quelques jours auparavant alors que nous étions au mouillage dans Port Neil, une anse dans Prince Regent inlet. Nous avions alors sympathisé avec Pablo et Dario. Le skipper de Sauvage et sa femme les avaient reçus comme des amis (?) durant tout un après midi .
On voit le résultat de cette amitié de façade :-( ...Hypocrisie vous avez dit hypocrisie ?
Quant à nous ( les 2 passagers ) nous avons eu droit à un retour extrêmement pénible . Nous avons fait route jusqu'à Pond Inlet dans une atmosphère très pesante, où nous avons été jetés sur la plage comme des malpropres, le 6 septembre au matin, sans avoir eu le temps d'identifier un endroit où nous loger , ni avion pour revenir en France. Le skipper de Sauvage était pressé de rentrer sur Panama pour rejoindre ensuite son terrain de jeu le Pacifique. Evidemment il n'a pas respecté le contrat initial de 50 jours de ''croisière''et donc nous avons perdu aussi beaucoup d'argent dans l'histoire.
Vous comprendrez aisément mon amertume envers Sauvage .
Cordialement

29 sept. 2018

Merci Aqua pour ce retour d'informations in situ.
Je pense que le skipper de "Sauvage" est habillé pour l'hiver.

29 sept. 2018

Curieuse attitude quand même. Répondre à un appel de détresse n'oblige pas à porter secours, surtout si on se met soi-même en danger.

29 sept. 2018

Oui curieux, mais même en acceptant la version (ressenti) d'aqua, on ne peut porter un jugement sans la version du skip.

A lire aqua, ni Sauvage ni Atka n'ont répondu immédiatement à la VHF, sans doute les skips évaluaient-ils la situation. Ensuite il s'est avéré qu'Atka a dû renoncer à porter l'aide lui-même car il mettait son propre bateau en danger. C'est que la situation n'était pas simple et/ou évidente. Porter assistance, OK évidemment, mais sans mettre son propre équipage en situation de risque.

Ensuite qu'un équipier prennent en main une intervention VHF dans ces circonstances c'est tout simplement inacceptable. C'est de la responsabilité du skip. A mon bord cet équipier aurait été clairement remis à sa place aussi.

29 sept. 2018

Bonjour,

Quelques précisions utiles.

Juste un contact VHF avec Anahita pour leur signifier que quelqu'un avait bien reçu leur appel et demander ensuite leur position était le minimum pour les rassurer .

Ensuite évidemment il fallait peser le pour et le contre pour tenter un sauvetage. La visibilité était très bonne à ce moment là et le vent nul .

Il fallait donc se concentrer sur la navigation en eau libre puis avec des floes en nombre croissant au fur et à mesure que l'on se rapprochait du site du naufrage.

Atka a très bien réagi en faisant ce prérequis puis en coordonnant toute l'opération, faisant pendant près d'une heure le lien VHF avec Anahita et le cargo qui était mouillé à quelques nm de là. Puis avec le petit remorqueur pousseur ( envoyé par le cargo ) qui n' a rien pu faire lui aussi.

Sur le site du naufrage, bien entendu , il n'était pas question de faire un sur-accident . Sauvage s'est donc replié en premier suivi plus tard par Atka et le remorqueur en un endroit plus sûr . C'était la bonne résolution.

J'aurais du préciser que l'équipière dont j'ai parlé est elle même un skipper ayant 40 ans de métier sur de nombreux océans et avait toute l'expérience requise pour faire ce type de coordination au cas où. Que faire en cas de non assistance à personne en danger si le skipper supposé porter assistance n'est pas à la hauteur? Je pose donc respectueusement la question aux skippers.

Je ne souhaite à personne de vivre ce moment de grande solitude lorsque 2 équipiers retenant leur souffle se regardent dans les yeux en se demandant bien quand leur skipper va réagir ... et ne réagira pas .

Cordialement

29 sept. 2018

J’entends bien. Mais :
Communiquer en VHF « tout le monde » sait +/- le faire. Encore que…
Le SMDSM, Système Mondial de Détresse et de Sécurité en Mer, en anglais GMDSS, ce sont des procédures professionnelles internationales.
Cette équipière serait donc certifiée CGO (Certificate General Operator) d’un niveau bien supérieur au CRO, et en plus enseignante en SMDSM !
Je pense qu’elle a eu raison, car je doute que le skip peur soit certifié CGO. Elle savait sans aucun doute, SMDSM parlant ce qu’il fallait faire, mais l’égo du Skip peur ne l’a sans doute pas supporté…

Vous en connaissez beaucoup des skippers/charters certifiés CGO ?

30 sept. 2018

@micmarin : "Comprends-moi, on ne te connaît pas ici,"

Je ne vois pas pourquoi le fait d'être nouveau ici compromettrait la confiance que l'on peut mettre dans ses déclarations : il y a ici des "anciens" plutôt grandes gueules que je mets en doute systématiquement.
Merci de ne parler qu'en ton nom...

29 sept. 2018

Je suis ton raisonnement aqua, mais il n'est pas question de non assistance, puisque d'après tes dires Atka a répondu à la VHF juste quand l'équipière de Sauvage voulait le faire. Donc pas vraiment de temps perdu. Ton skip avait peut-être juste besoin de deux minutes de plus, je ne sais pas.

Ensuite chacun a son rôle à bord et il n'importe pas qu'une personne soit skipper par ailleurs. Si on embarque en tant qu'équipier on le reste. C'est un principe de base. Ensuite si on juge qu'un skipper est tellement mauvais qu'il faille le remplacer cela s'appelle une mutinerie.

Si on n'arrive pas à ce stade, on mord sur sa chique et on débarque dès que possible!

En tout cas personellement, je ne porterai aucun jugement sans entendre le skip de Sauvage.

Comprends-moi, on ne te connaît pas ici, tu t'inscris pour dire du mal de quelqu'un. Peut-être as-tu raison, peut-être pas. On te connaîtrait sur le site depuis 10 ans ce ne serait pas la même histoire. Mais merci pour ton témoignage.

29 sept. 2018

Le fait d etre proprio et skipper ne faita pas forcément de vous un gentleman et un honnete homme :oups:

29 sept. 2018

Même si vous n’êtes pas en mesure de porter secours, il me parait extrêmement important d’informer celui qui a lancé un appel de détresse que celui-ci a été reçu par au moins une personne. Quitte à dire qu’on ne peut rien faire mais qu’on retransmet. Ce n’est pas par hasard qu’il y a une procédure de MAYDAY RELAY.

29 sept. 2018

Micmarin, tu soulèves une question, dans quelle mesure une équipière, skipper a ses heures, habilitée à utiliser une VHF, ne peut sans l'autorisation du skipper à répondre à un mayday.
Pour information et à mettre en parallèle, un équipage qui estimerait le skipper inapte à ses obligations pourrait le mettre "au fer".
Le fait de communiquer n'engage en rien.

29 sept. 2018

Je ne soulève aucune question, j'affirme qu'à bord chacun a son rôle et qu'il va de la sécurité de l'ensemble que chacun reste à sa place. Quand un skip dit non, c'est non. Simple et efficace.

29 sept. 2018

Il me semblait qu'un mayday engageait plus que l'étiquette navale, mais une responsabilité pénale. C'est de la non assistance à personne en danger!

Heureusement que l'équipage est sauf. ..

29 sept. 2018

HS je suis allé voir "Sauvage" les caractéristiques ressemblent à un bateau que nous avait dessiné Joubert en 1990
Même si celui de Joubert était plus long (18,26m ht)
Sauvage d'après le croquis sur leur site semble faire 16m ht
Mais le même concept.

30 sept. 2018

Justement c'est sur se site de Sauvage qu'il y a un "plan " sur mon écran longueur couchette 15,5mm longueur HT121, 5mm soit 7,838709 x par une couchette au mieux de 2m = 15,67741935 m surpris du résultat je l'ai "croisé" avec la largeur du plan (largeur annoncée à 5,40m) sur mon écran cette largeur est de 42,5mm divisé par une couchette cela donne 2,741935484 multiplier par 2m = 5,483870968 :tesur: :langue2: ce qui semble confirmé le reste.
Ou si l'on prenait la largeur de 5400mm comme référence cela donnerait une longueur ht de 15437,64mm.
C’était juste un hs en passant car lorsque j'ai ouvert cette page le "plan " m'a semblé très trapu par rapport à notre bateau qui faisait lui réellement 18,26 ht pour 5,25m au maitre bau

29 sept. 2018

Bonsoir à tous,

Merci beaucoup pour votre réactivité et désolé de soulever tant de questions/réponses .Le but initial de mon témoignage n'était vraiment pas de démarrer une quelconque polémique que ce soit. Je suis effectivement nouveau sur le site et je voulais simplement vous faire part de faits que j'ai pu observer avec l'autre personne équipière-skipper .Bien sûr vous n'êtes évidemment pas obligés de me croire sur parole. J'ai fait cette démarche ( exceptionnelle ) car c'est la première fois , en de nombreux voyages expéditions ( j'ai 67 ans ) que j'ai été confronté à ce type de problème. Alors que vous dire de plus? Que l'équipière/ skipper n'était pas une skipper occasionnelle ( elle a construit son bateau de 10 m à 20 ans , a fait pendant 15 ans du convoyage de bateaux , a vécu sur son bateau pendant des décennies et enseigne maintenant le métier à des marins professionnels ) , qu'elle connaissait bien le skipper ( dans leur jeunesse il avaient été voisins de quai sur leur bateau respectif et il y a 3 ans ils s'étaient retrouvés sur Sauvage pour une expédition en Alaska ) . On peut donc dire que cette équipière skipper n'était pas une personne lambda à qui l'on ne pouvait pas faire confiance...
Voilà qui est dit .
Merci beaucoup de votre intérêt pour mon témoignage.

Cordialement

29 sept. 2018

Micmarin se noie, le skip dit non, c'est non. Simple et efficace.

29 sept. 2018

Absolument, même dans un cas pareil, c'est que le skip a ses raisons. Difficile semble-t-il à accepter pour certains. Mais le dernier mot, la responsablité morale et juridique sont sur les épaules du skip. C'est lui qui décide.

Et il peut me laisser me noyer si c'est pour sauver par exemple deux autres personnes, ou pour ne pas mettre en danger son équipage et avoir encore plus de victimes.

29 sept. 2018

Zéro excuse de ne pas répondre à un Mayday
:doc: :policier:

30 sept. 2018

d'après le récit, soyons précis : alors que le skipper avait interdit (empêché même) de répondre, alors on entendit Atka répondre.

il n'est pas dit que cela discutait sur Sauvage sur l'opportunité de répondre ou pas. on croit comprendre que les passagers de Sauvage attendaient que le skipper réponde. et qu'une passagère particulièrement expérimentée a voulu répondre devant l'inaction du skipper.

30 sept. 2018

Et oui la "nuance" est la : même si vous ne pouvez intervenir physiquement, si il n'y a pas d'accusé de réception ( ce qui était le cas au moment ou cette personne a voulu le faire) vous êtes TENU d'accusé réception, puis de faire un May Day relay
(par exemple le voilier sombrant peu n'avoir qu'une VHF et vous un BLU...)
Cela me surprends que certains "skipper" l'ignorent, comme ils semblent ignorer que ce n'est pas nécessairement le "commandant" qui fasse cet "accusé" ou ce "May Day relay". C'est la personne compétente à ce moment là à la passerelle (par exemple on ne va pas attendre 5'/10' pour réveiller (oui des fois les marins dorment , si si) le commandant qu'il s'habille, monte à la passerelle...)
Avec un CGO (pas un simple CRO) et en plus en enseignant la procédure je pense que cette personne connaissait parfaitement la marche à suivre...
Et faire perdre quelque minute dans ce cas là frise l'irresponsabilité... quelques minutes perdues cela peut faire la différence ...

30 sept. 2018

" j'imagine que le skipper avait ses raisons"
La le problème c'est que je ne comprends pas ses raisons, si l'équipière à un CGO (mais surtout enseigne les procédures , par ce que moi mon CGO euh certaines parties sont perdues dans les brumes du passé :-)) c'est bien elle qui était la mieux à même d’échanger de manière carrée/efficace/professionnelle.
Bon il est vrai c'est une femme !! :oups: :tesur: :langue2: Non mesdames pas sur la tête, pas sur la tête !
Perso il y a certains postes que je ne délègue pas (par exemple choix du lieu de mouillage, décision de sortir ou pas en fonction de la météo etc) avec mon vieux CGO je laisse celle qui l’enseigne passer l'appel (la décision d'intervenir ou pas restant la mienne ), si j'ai un bon barreur c'est lui qui barrera dans les moments ou le "toucher" de barre serra primordial(de toute facon meilleur que moi c'est pas difficile...), si j'ai par exemple un infirmier et bien c'est lui ou elle qui interviendra si nécessaire pas moi avec la aussi un vieux médical III.
Et cela même (qui a dit malgré :-)) si c'est une femme :langue2: :aurevoirdame:

Dans un autre fil certains reprochait au patron de ne pas avoir délégué, dans le cas présent déléguer la communication permet au skipper de se pencher sur la carte.

D'un autre coté certains, trompés par des années de passage "relativement facile" ou des titres racoleurs du style "passage du NW à la voile"semble avoir oublié ce que peut être se style de "passage". Relire Willis de Ross et ses heures de moteur , se rappeller que l'autre voilier Canadien avec des problèmes d'inverseur ne pouvait progresser car sans moteur...

Vous allez me dire des petit multicoques ont été dans ces eaux ..;certes c'est un peu comme la roulette Russe cela peut passer 5 fois et la 6em ...

30 sept. 2018

Quelles sont les raisons pouvant justifier l'interdiction formelle d'accuser réception à la VHF et de faire un May Day relay ?

30 sept. 2018

oui, le doute.
de toutes les façons la seule façon d'établir les faits serait de recueillir les informations des autres, tous ceux qui étaient sur zone : Atka, les secourus, le remorqueur...
là on saurait qui est intervenu et quand sur le réseau.

pour le reste, ce qui s'est passé dans le bateau au moment où il s'agissait de répondre à l'appel, c'est parole contre parole, donc ...

on ne peut que se dire que ce n'est pas ici que l'on aura le fin mot de l'histoire

29 sept. 2018

"Et il peut me laisser me noyer"...
ce n'est pas la question. ici c'est : et il peut ne pas signaler ma noyade à la VHF parce que je lui interdis de l'utiliser

le récit ne parle pas de non intervention physique : il parle de ne pas répondre à un appel VHF pour relayer au moins la demande d'assistance.

30 sept. 2018

Il y a réponse au Mayday. D'après le témoignage de aqua, après le Mayday, quelques minutes de silence se sont écoulées, et cela discutait encore sur sur Sauvage quand Atka a répondu. A partir de ce moment, Sauvage n'avait plus à répondre, ni Crystal, ni le cargo, ni le remorqueur. Sur 5 bateaux, il en fallait un qui réponde, OK, donc 4 "zéro excuses"?

Bref sans le récit du skip de Sauvage, je ne me positionne pas.

30 sept. 2018

Un peu comme ...Poupon lors d'un de ces films ou sa fille lui dit : "mais tu ne répond pas à un may day" !? :oups:

30 sept. 2018

Ce n'est en effet pas nécessairement le commandant, par exemple s'il a délégué la responsabilité à quelqu'un. Ce qui est le cas quand il va dormir. Il,y a un chef de quart.

Dans le cas présent, tel qu'aqua nous le présente, le skip n'a pas délégué, il a même interdit l'utilisation de la vhf à l'équipier. Si la version est avérée j'imagine que le skipper avait ses raisons.

30 sept. 201830 sept. 2018

Evidemment un Mayday ne doit pas rester sans réaction.

Cependant comme la exprimé MicMArin,

nous n'y étions pas, nous n'avons qu'une version et sans réelle échelle de temps.
La période d'interrogation a t'elle durée des secondes, des minutes ou des heures ... nous n'en savons rien.

Le skip aurait éteint la VHF je comprendrais la virulence des réactions - cela n'a pas été le cas.
Mais pour ma part pas d'avis tranché avec si peu d'élément.
Rien ne nous dit que le skip n'aurait pas décroché le combiné sous peu.

Bénéfice du doute

30 sept. 2018

Hum.... Il ne s'agit pas de cela. Juste d'une réponse VHF.

30 sept. 2018

Il ne fait pas de doute que sur le plan juridique, c'est le skipper qui détient le pouvoir sur l'usage de la radio du bord:

Code des Postes et des Communications électroniques
Article D406-12 (Obligations liées à l’exploitation d’une station de bord)
(inséré par Décret nº 2005-399 du 27 avril 2005 art. 8 II, III, IV, XI Journal Officiel du 30 avril 2005)
Les installations radioélectriques à bord des navires relèvent de l'autorité des capitaines.

Sans le témoignage du skipper de Sauvage, il me semble bien difficile de se faire une opinion objective sur cet incident.

30 sept. 2018

Impossible de ne pas réagir et de laisser salir la réputation de l'équipage de Sauvage qui emmène depuis des années des clients dans des navigations extraordinaires de l'Alaska à l'Antarctique en passant par les coins les plus reculés du monde. Équipage que nous connaissons personnellement pour les avoir rencontrés aussi bien en Alaska, au milieu du Pacifique ou au Japon.Et avec qui nous sommes en contact régulier. Ils sont actuellement en navigation dans des conditions difficiles pour gagner du sud après cette tentative avortée du Passage Nord-Ouest. Et donc dans l'impossibilité de se défendre.
Le récit qu'ils nous ont fait de ce drame est fort différent de celui d'Aqua.
Durant cette nuit la, aussi bien Sauvage que Atka et le remorqueur ont été en contact permanent avec les gardes-côtés canadiens. Les trois bateaux avaient été désignés "bateau assistance" par les gardes-côtés. Mais tous étaient impuissants face à la réalité du Grand-Nord, cette région de navigation où l'on peut passer d'un instant du "tout va bien" à la catastrophe. Savoir mesurer sa vulnérabilité et les limites de son action sont indispensables. Savoir renoncer aussi. Tous ceux qui ont été bloqués cette année dans le Passage du Nord-Ouest ont fait preuve de courage, de détermination mais aussi d'intelligence et de sens marin en renonçant avant qu'il ne soit trop tard.
Ensuite bien sûr il faut en accepter les conséquences. Notamment de ne pas finir sa croisière payée là où c'était prévu et accepter d'en payer le prix, y compris celui de billets d'avion supplémentaires. C'est aussi ça l'aventure. Sinon il y a le Club Med.
C'est peut-être de ce côté là qu'il faut chercher la source de certaines aigreurs. Elles sont à la rigueur compréhensibles mais ne justifient en rien la diffamation.
Bon vent à tous les marins.
Marc
SV Chamade
Spitsberg 2008, Passage du Nord-Ouest 2011, Kamtchatka et Aléoutiennes 2017' Alaska 2018.

30 sept. 2018

c'est impossible d'avoir une opinion à partir de oui-dire sur l'ensemble des événements.

on a juste quelques infos comme par les garde-côtes canadiens sur leur page facebook
It’s been a busy week for our service in Canadian Arctic waters, including the rescue of two men in the Bellot Strait, Nunavut. Their sailboat was caught in ice and sank, leaving them in the perilous situation of being stranded on an ice floe. Their distress call was responded to by our Marine Communications and Traffic Services in Iqaluit, with the rescue coordinated by JRCC Trenton. The response included also a commercial cargo ship in the area, the Claude A. Desgagnés and a private sailing vessel. In difficult foggy conditions, a crew from CCGS Henry Larsen rescued the pair using the ship’s helicopter.

ils parlent d'un voilier.
mais de là à en tirer des conclusions...

autre lien www.painswessex.com[...]-flares

30 sept. 2018

"The response included also a commercial cargo ship in the area, the Claude A. Desgagnés and a private sailing vessel."

Pourquoi les gardes-côtes ne mentionnent-ils pas la présence de 3 "bateaux assistance" ? ? ?

Refuser de mettre son navire et son équipage en danger est une chose.

Refuser d'acquitter un may day en est une autre. Or il semble que cela soit admis ici par certains skipper pros...
Dans quelles conditions ?

30 sept. 2018

Bonjour Marc,
je te soutiens à 100% sur ce sujet.
Bon vent à toi.
Christian

30 sept. 2018

Ensuite bien sûr il faut en accepter les conséquences. Notamment de ne pas finir sa croisière payée là où c'était prévu et accepter d'en payer le prix, y compris celui de billets d'avion supplémentaires. C'est aussi ça l'aventure. Sinon il y a le Club Med.

En fait il y a 2 points de vue différents et 2 perceptions diféfrentes du vécu.

Quand il y a un contrat et que c'est dans le nord, il suffit de tout écrire dans le contrat y compris les risques. Là, c'est exagéré de manière manifeste. Que tu prennes parti pour le skipper c'est ton droit, mais fais le de manière plus élégante!

30 sept. 2018

La notion juridique de "skipper" (ou plutôt de chef de bord en français) et de sa responsabilité n'est pas aussi claire que certains voudraient l'entendre sur ce fil. Ce n'est pas forcément le propriétaire ou celui inscrit comme chef de bord sur le livre de bord, c'est celui qui est considéré comme le plus compétent à bord. Ici, la responsabilité d'un chef de bord professionnel très expérimenté, même embarqué comme passager, peut être considérée. Et s'il estime que le chef de bord désigné ne remplit pas son devoir d'assistance, il se doit de le remplacer.

30 sept. 2018

Effectivement il y a eu (au moins) un précédent jugement dans ce sens .
Pour faire court un "skipper/propriétaire" fait des choix malheureux entrainant un drame, un de ses équipier plus qualifié/expérimenté/diplômé s'est vu condamné pour ne pas avoir lui, pris les décisions en lieu et place du "skipper/propriétaire"...

30 sept. 201830 sept. 2018

Est-ce que "Sauvage" est un bateau soumis aux règles des navires professionnels? Sait-on quelle classe de VHF il a embarqué?
Car un bateau plaisance "normal" a une vhf de classe D, sur laquelle il est impossible de acquitter un mayday DSC (je dis bien acquitter/acknowledgement, et mayday ASN/DSC), donc on a seulement la phonie à disposition.
Si Sauvage avait un Classe A (ou B etc.. bref avec possibilité d'accuser receptioon DSC) il pourrait y avoir une autre explication, en cas de VHF classe A (dans la station qui reçoit l'alerte) acquitter un mayday dsc signifie que l'alerte n'est plus renvoyée en automatique par la station en détresse, et l'appareil et la station qui envoie un accusé de réception devient responsable in loco des secours. C'est pour cela que si une station n'est pas en mesure d'aider, il vaut mieux attendre un peu qu'il y ait une deux repetitions d'alertes ASN avec on espère l'acknowledgment/accusé de reception d'une station avec meilleures capacités d'intervention. En ce cas je trouverais pleinement compréhensible que le skipper ait dit d'attendre un peu avant de donner l'acknowledgment ASN/DSC.
Entre autre, c'est la raison principale qui à amené les autorités à ne pas donner la capacité d'acknowledgment à la plaisance normale.
.
Tout cela bien sûr si on parle de alerte DSC, si c'était en simple phonie c'est un autre discours.

30 sept. 2018

OK merci de cette précision, Roberto.

30 sept. 2018

On n'a pas tous les éléments pour se faire une idée de la situation en réel, mais Persil pas fané demande: Quelles sont les raisons pouvant justifier l'interdiction formelle d'accuser réception à la VHF et de faire un May Day relay ?
J'en vois déjà une: ne pas brouiller les ondes pendant un moment crucial.

30 sept. 2018

Quand peut-on alors décider de "brouiller les ondes" en répondant à un may day ?

30 sept. 2018

Oui. D'ailleurs l'expérience du voilier mentionné par les gardes côtes démontre que la tentative était dangereuse et en échec.

Mais je ne m'intéresse qu'à la leçon que l'on peut en tirer : en cas de may day, il conviendrait selon les pros de HEO, de ne surtout pas répondre...

30 sept. 2018

www.cbc.ca[...]4804102

Dans ce lien il est dit que le brise glace n’a pu approcher !!! Et qu il a envoyé son hélicoptère.

Qu aurait pu faire un voilier ?

Ce n’est pas le désert austral donc ?

30 sept. 2018

La réponse de Totor correspond à une de mes interrogations (sans réponse à ce jour).
Imaginons que je reçoive un mayday alors que je suis dans une situation qui ne me permette pas d'agir, est-il souhaitable que je prenne le micro simplement pour dire "Mayday bien reçu, bon courage...". Ne vaut-il pas mieux laisser le canal 16 libre pour donner un peu de temps à ceux qui le peuvent d'essayer de monter une opération de secours et qui ne tarderont pas à contacter l'émetteur ?

31 oct. 2018

Une telle situation peut les victimes en état de choc, incapables de réagir et de prendre les decisions qui s'imposent. C'est la qu'une personne extérieure, à la tête froide, peut leur prodiguer les bonnes directives.

30 sept. 2018

" est-il souhaitable que je prenne le micro simplement pour dire "Mayday bien reçu, bon courage..."."

justement dans ce cas les paroles ont été judicieuses
je cite ce que raconte ATKA :
"nous avons prodigué les conseils de base à ces marins visiblement inexpérimentés en matière de navigation dans les régions polaires : déployer le radeau de survie sur la glace, qui peut servir de tente et d’embarcation si la plaque de glace bascule, prendre des vivres et des sacs de couchage. "

donc même la parole ici, sans intervention directe au plus près (impossible) a été pertinente.
on comprend qu'il ne faut pas être 50 à causer en même temps.

30 sept. 201830 sept. 2018

Quand on est sûr qu'on ne va pas brouiller les ondes en le faisant.
ie: appréciation du skipper sur le moment.
( Réponse à Persil au dessus)

30 sept. 2018

c'est pratique : le skipper a toujours raison (enfin, surtout si c'est un pro... parce que les amateurs en prennent souvent pour leur grade...) , puisque le moment adéquat est celui qu'il décide.
La vie est simple, donc...

30 sept. 2018

On finira par être d'accord...

Je ne remets pas en cause le fait que c'est le skipper et lui seul qui décide. (Sauf dans le cas où un membre de l'équipage est plus expérimenté/formé/diplômé que lui... auquel cas sa responsabilité peut être engagée d'avoir laissé faire...)

Je pose la question simple : quand a-t-il raison (ou tort) de ne pas répondre à un may day lancé par un navire en détresse ?
Roberto a fourni un élément, mais ta réponse "à l'appréciation du skipper" est insuffisante, et il conviendrait de la préciser...

Moi, j'en ai une : quand je juge que je ne suis pas en état de venir en aide sans mettre en danger mon navire et mon équipage. Mais je ne suis pas certain que, n'étant pas un "pro", je ne serai pas en tort de ne pas avoir répondu...

30 sept. 201830 sept. 2018

Non, il n'a pas toujours raison, mais oui, puisque c'est le skipper, c'est lui qui décide.
C'est aussi lui qui engage sa responsabilité.
Et ceci est le cas pour pro ou amateur sans distinction.
Si tu veux être équipier et décider de tout, navigue en solo!

Comme quoi, oui, si on veut, la vie est simple!
:whaou:

30 sept. 2018

Fernand Renaud est ressuscité !?

"un certains temps" :-) :acheval:

30 sept. 201830 sept. 2018

Palabrer sans avoir la version du skipper de Sauvage est au moins totalement hasardeux, au plus complètement diffamatoire.
C'est pour ça que je m'associe totalement au message de Marc (Chamade).

30 sept. 201830 sept. 2018

Entièrement d'accord,

cependant sortie de ce cas particulier, s'interroger sur le cas général n'est pas inutile.

Je pense que pour tous il est acquis / admis qu'en cas de réception d'un MayDay -

Si c'est en plein été sur plan d'eau hyper fréquenté - on la ferme on essaye d'abord de voir ou est ce, est on proche - d'attendre la réponse du cross - etc ... avant d'intervenir si l'on est parmi les mieux positionné.

Si tous le monde se jette sur l'émetteur les ondes seront saturés et ce serait un bordel monstrueux.

A l'opposé

si l'on est au milieu de nul part dans un coin paumé ou l'on se pensait le seul navire a 200 milles à la ronde - l'approche sera différente une réponse immédiate semble évidente.

Entre ces 2 cas extrêmes il y a de multiples possibilités - on en revient à la prise de décision du skipper sur le timing a donner avant d'intervenir.

30 sept. 2018

MArc est manifestement du côté du skipper. Je ne vois pas le lien de causalité.
Tu as fait ton choix sans même avoir ses explications!

30 sept. 2018

Moi, c'est la version de l'équipière qu'il m'intéresserait de connaitre...
et celles des autorités (gardes côtes ?).

En tout cas, les gardes côtes ne semblent pas avoir entendu parler des 3 bateaux mis en assistance = ils ne font mention que d'un seul...

30 sept. 201830 sept. 2018

Qui plus est à la lecture de ces nombreux post ...peut être serait il judicieux que la formation soit plus complète.
Une formation équivalente au CGO serait bien d'autant plus qu'au fil du temps ...on en oublie une partie entre deux (chères !)remises à niveau :oups:

Cela va donner des idées aux "zotorités"

30 sept. 2018

d'après mon manuel CRR:
A la réception d'un message de détresse tout navire doit:
1) cesser toute transmission
2) noter soignesement le contenu du message et rester à l'écoute de la voie 16
3)si aucune station côtière ou aucune station navire n'a accusé réception dans un délai de cinq minutes, indiquer au navire en détresse qu'il a été entendu et qu'on peut lui porter secours
4) essayer, lorsque c'et possible de relayer cette détresse vers une station côtière .

bref vu ce qui est raconté plus haut sur sauvage le CdB a attendu les 5 minutes pour voir si une autre station allait répondre ce qui a été le cas.

donc les règles sont respectées, la morale c'est une question de point de vue. (faudrait avoir la version du CdB)

30 sept. 2018

Les 5 minutes, ce n'est pas une loi.
Il s'agit d'un manuel, pas d'un texte légal ou réglementaire, ni même administratif.

30 sept. 2018

écoute ça je ne sais pas, il faudrait voir ce que disent les règles du SMDSN

30 sept. 2018

Tiktak ok.
Appel pour signaler un problème de moteur, sur canal 16 à la station côtière qui a pris les choses en main.
Et réception sur un autre canal.( vécu).aide du service en mer et remorquage jusqu’au port.
Si on entend un appel de détresse faire le mayday relaye et demander s il y a un secours qui est organisé ( si on ne peu sans risque le faire soi même) , on peut se rendre sur les Lieux et juger de la situation et appeler pour dire que le Message Est entendu.
Dans les glaces amha risque de soi même prendre la tasse en faisant du secours, le capitaine reste le seul maître à bord pour comprendre l état de l équipage et sa capacité à être efficace. Et pas se mettre en danger sinon = 2 naufrages .

Lire Willy de roos membre du Bryc et williwaw.
Très instructif, il n y a pas de navigation de plaisance là bas.
Le climat n est pas plaisant.
Courage à ceux qui ont souffert.

01 oct. 201801 oct. 2018

ayant eu dans mon jeune temps une formation poussée en transmissions radio dans un cadre militaire, et sans porter aucun jugement sur ce qui s'est passé sur sauvage, toute cette histoire m'inspire 2 choses:
la première est que dans le cas d'un mayday il n'y a pas à tourner autour du pot, tout navire ou toute personne en mesure de répondre doit le faire sans attendre ne serait-ce que 30 secondes ( sans encombrer les ondes évidement). en effet il est impossible de savoir si les personnes en danger seront en mesure de communiquer longtemps après leur appel donc il est impératif de répondre immédiatement et de recueillir le maximum d'éléments pouvant orienter les secours, ceci permettant aussi aux victimes de savoir que leur message a été entendu.
après en fonction des éléments recueillis il faut les relayer tant aux autres navires sur zone qu'auprès des organismes de secours si possible.
tout ceci est sans aucune discussion possible et ceci même si un autre bateau est déjà en train de répondre, plusieurs sources d'information étant toujours un plus pour la suite des événements
dans un second temps, une fois le mayday diffusé c'est à chacun de prendre ses responsabilités et de faire ce qu'il peut en fonction de sa situation propre (tentative de sauvetage directe, organisation en liaison avec les autres navires et les autorités, ....).
la seconde est à mes yeux tout aussi importante, si effectivement c'est le skipper qui commande à son bord, il convient cependant de rappeler à ceux qui disent qu'un ordre est un ordre et ne se discute pas, que même dans l'armée un ordre peut et même doit ne pas être exécuté si il contrevient aux devoirs et aux lois en vigueur.
jpierre

01 oct. 2018

Pour être bien clair, les informations que j'ai données dans mon premier message viennent du skipper de Sauvage qui m'avait raconté les circonstances de ce dramatiques naufrage. Informations que j'ai pu compléter il y a quelques heures lors d'un nouveau contact avec Sauvage qui, coupé du net, ne peut (et ne veut) se défendre.
Mais comme je ne supporte guère qu'on calomnie et diffame des marins professionnels pour qui j'ai le plus grand respect, je vous donne encore ces quelques détails:
-oui, Didier a demandé à sa passagère de ne pas intervenir à la VHF afin de ne pas perturber les échanges entre le cargo D'une part et Atka, d'autre part qui prodiguait des conseils utiles à Pablo pour survivre sur la banquise.
Ensuite Sauvage a suivi Atka en "back up" dans le pack jusqu'au moment où, a 1 NM des naufragés il est devenu impossible d'intervenir sans ajouter un drame au drame.
Tout s'est fait en parfaite coordination et toutes les parties concernées sont aujourd'hui heureuses que Pablo et Dario ait pu être secouru par l'hélicoptère des garde-côte. Chance aussi que le bateau des garde-côté ait été proche, car autrement pas de sauvetage aérien possible. Rappelons aussi que le bateau des garde-côte était proche car en appui des navires de la compagnie du Ponant qui voulaient aussi franchir le PNW.
Aujourd'hui ces mêmes acteurs restent en contact, Pablo a embarqué sur le voilier de Clara et Christian Dumard. Ensemble ils sont arrivés à bon port à la Trinité.
Tous se félicitent (malgré la perte du voilier) que Pablo et Dario soient encore en vie. Ils communiquent entre-eux et personne ne polémique.
Tous savent que la-haut determination, courage, responsabilité et humilité sont indispensables.
Tous sauf un.
La raison est à trouver dans la deuxième partie de mon premier message. Je ne développerai pas. C'est triste mais c'est ainsi.
Si Didier et Sophie n'ont aucune envie de se plonger dans cette polémique, je me suis permis d'intervenir afin de rétablir l'honneur des ces deux marins d'exception.
Je précise aussi que je ne reviendrai pas sur cette polémique que je considère comme close.
Bon vent aux marins
Marc
SV Chamade

01 oct. 2018

Merci Marc, moi aussi j'en reste là dans la discussion, je me suis maintenant fait mon opinion sur les différents intervenants.

01 oct. 2018

à la lecture de tes précisions, il est clair que les choses ont été faites comme elles devaient l'être.
le seul petit bémol que je vois et qui aurait pu éviter cette mésentente à bord de sauvage aurait peut-être été de donner à l'équipière altruiste les raison du refus d'émission une fois les choses prises en mais par les deux autres bateaux, sauvage restant selon ce que tu décris "en réserve" si besoin ce qui peut avoir été fait sans qu'elle le comprenne correctement.
mais cela ne change rien quand à la qualité de l'action du skipper concernant le sauvetage proprement dit.
jpierre

01 oct. 2018

merci pour avoir rapporté l'autre version.

dans votre fougue à défendre Sauvage, vous écrivez "La raison est à trouver dans la deuxième partie de mon premier message. Je ne développerai pas. C'est triste mais c'est ainsi. "
et cela se réfère à ceci :
"Ensuite bien sûr il faut en accepter les conséquences. Notamment de ne pas finir sa croisière payée là où c'était prévu et accepter d'en payer le prix, y compris celui de billets d'avion supplémentaires. C'est aussi ça l'aventure. Sinon il y a le Club Med. "

or je crois que vous ne citez pas correctement ce qui a été rapporté :
"Quant à nous ( les 2 passagers ) nous avons eu droit à un retour extrêmement pénible . Nous avons fait route jusqu'à Pond Inlet dans une atmosphère très pesante, où nous avons été jetés sur la plage comme des malpropres, le 6 septembre au matin, sans avoir eu le temps d'identifier un endroit où nous loger , ni avion pour revenir en France. Le skipper de Sauvage était pressé de rentrer sur Panama pour rejoindre ensuite son terrain de jeu le Pacifique. Evidemment il n'a pas respecté le contrat initial de 50 jours de ''croisière''et donc nous avons perdu aussi beaucoup d'argent dans l'histoire. "

Aqua ne dit pas que le contrat n'a pas été respecté parce que la destination n'a pas été atteinte : il dit que les 50 jours prévus n'ont pas été fournis.

ceci s'explique très aisément : ne pouvant traverser par le NO, on imagine que le skipper avait une certaine urgence à rejoindre son prochain contrat en passant par le Panama. il avait du calculer pour enchaîner les prestations au plus court. faire les 50 jours prévus côté atlantique pouvait lui plomber le futur contrat?

quand à la réponse VHF, nous n'étions pas à bord, nous ne savons pas :
- la durée du silence pour répondre au mayday (peut-être la perception de la durée de silence a été très différente selon les personnes, difficile en situation de stress d'évaluer correctement)
- si effectivement l'équipière a voulu répondre durant ce silence initial ou si elle a voulu (autre version) intervenir quand d'autres géraient déjà.

parole contre parole, donc, et je n'imagine pas que l'on puisse en dire plus.

sur le plan commercial, nous ignorons aussi combien de jours n'ont pas été réalisés, et si le contrat prévoyait le cas et les modalités financières associées. ni ignorons donc le préjudice.
peut-être que l'équation économique de Sauvage lui interdit d'avoir une autre gestion commerciale que celle qui est relatée. je suppose que s'ils devaient prendre des précautions dans tous les sens (y compris sur l'impossibilité de passer et honorer un contrat dans le Pacifique), alors chaque voyage serait plus onéreux.

moralité (pour des clients) : bien lire les contrats et vérifier comment un changement important (de destination, de durée) est éventuellement compensé.

moralité côté fournisseurs : difficile de faire du business avec des aléas pareils. ça ne doit pas être simple de jongler avec l'extrême.

moralité (pour moi, lectrice) : aucun avis sur ce qu'il s'est réellement passé

sinon, une leçon générale : quand il y a un problème sur ce qui doit être fait à bord, après les événements stressants, peut-être prendre le temps d'en discuter. il me semble possible d'aller au delà de "le skipper a raison", et ce surtout si le conflit naît avec une personne qu'il connaît depuis des décennies et qui a de réelles compétences. mais je relativise : parfois ce n'est pas possible.

01 oct. 2018

Parce que Atka a confirmé avoir déjà répondu au Mayday et qu'il donnait des conseils de survie. C'est écrit dans le rapport cité au début du post.
Quant à la seconde main, elle a été en direct avec Sauvage et le parcours de la "seconde main" suffit pour moi à croire totalement que les propos rapportés sont les propos exacts du skipper de Sauvage.

01 oct. 201816 juin 2020

je ne sais ce qui motive à croire plus l'un que l'autre. quand bien même parfois les gens sont de bonne foi, parfois ils ne disent pas les faits, ils n'ont pas perçu de la même façon les événements, il peut y avoir des malentendus, bref il y a plein d'inconnues ici.

en photo, les naufragés attendant les secours

01 oct. 2018

@Vanina: "parole contre parole, donc, et je n'imagine pas que l'on puisse en dire plus.. "

L'une est un témoignage direct, qui prend ses responsabilités en affirmant ce qu'il écrit,
l'autre est un retour de seconde main qui n'engage personne.

Je ne comprends pas comment entre-cotes peut affirmer :
"Donc dire que personne n' avait répondu au Mayday est sans doute l'affirmation erronée"

alors que doute il y a...
Il manque le témoignage de l'équipière, et peut être aussi celui des gardes côtes (qui semblent ne pas confirmer l'affirmation rapportée des 3 navires postés en assistance...)

01 oct. 2018

je cite "Lors de mon quart de veille avant-hier, j’entends vers 21 h la radio émettre soudain un pressant “MAYDAY, MAYDAY, MAYDAY”."

on peut supposer en effet que la réponse a été donc plutôt rapide, mais cela n'est pas précisé.
bref peut-être a-t-il eu des perceptions très différentes des temps d'intervention? des événements manqués par les uns ou les autres?

doute donc, et pour moi cela profite à l'accusé, c'est un principe
(sur l'aspect commercial, c'est une autre affaire)

01 oct. 2018

Sauf que personne ne sait le temps qui s'est écoulé entre le Mayday et la réponse de ATKA. La seule certitude c'est que ATKA s'est comporté de manière adéquate et compétente.

01 oct. 2018

Oui, Atka a fait ce qu'il fallait faire.

"suffit pour moi à croire totalement que les propos rapportés sont les propos exacts du skipper de Sauvage"

La seconde main est fiable autant que faire se peut : elle ne peut que répéter (avec fidélité) ce qu'on lui a raconté... Il n'empêche que cela n'engage en rien quant à la véracité des propos rapportés fidèlement.

Suis-je le seul à estimer que le témoignages de l'équipière serait intéressant ?
ainsi que la lecture du rapport des gardes côtes, qui ne mentionnent pas un fait important rapporté par Chamade ?

01 oct. 201801 oct. 2018

Merci Marc. Tu confirmes ce que je pense et je suis d'accord avec la conclusion de MicMarin

01 oct. 2018

Voyant le skipper ne pas répondre, une équipière, titulaire d’un CGO et enseignant le SMDSM a voulu s’emparer du combiné pour acquitter la détresse et prendre les renseignements complémentaires.
Son skipper ( celui de Sauvage ) lui a arraché le combiné des mains, en disant ''tu ne touches pas à ça !''
A cet instant Atka prenait heureusement les choses en main !

-oui, Didier a demandé à sa passagère de ne pas intervenir à la VHF afin de ne pas perturber les échanges entre le cargo D'une part et Atka, d'autre part qui prodiguait des conseils utiles à Pablo pour survivre sur la banquise.

Manifestement le timing n'est pas le même pour les 2 protagonistes.

Pour la passagère, personne n'avait répondu au mayday.
Pour le skipper, il a empêché la passagère d'intervenir pour ne pas perturber les échanges.

L'une des 2 affirmations est donc nécessairement fausse, mais je ne sais pas laquelle.

01 oct. 201801 oct. 2018

C'est pourtant très clair
"ne pas perturber les échanges entre le cargo d''une part et Atka, d'autre part qui prodiguait des conseils utiles à Pablo pour survivre sur la banquise."
Donc dire que personne n' avait répondu au Mayday est sans doute l'affirmation erronée, sans doute de bonne foi de la part de l'observateur (trice) mais malgré tout erronée.Le message d'Atka rapporté en début de ce post est parfaitement clair lui aussi et prouve que quelqu'un avait bien répondu au Mayday. A moins de mettre aussi en doute les dires d'Atka...
Et cette affirmation est gravissime car elle impacte de fait l'honneur de quelqu'un, surtout quand elle est balancée de manière publique.

01 oct. 2018

essayons de comprendre ce qui a pu se passer à bord de sauvage:
le mayday est entendu part l'équipage, lequel se lève brusquement pour s'approcher de la vhf et mieux entendre ce dont il s'agit occasionnant par là même du bruit.
dans cet instant, le skipper plus proche de la vhf entend et comprend qu'un autre bateau qu'il ne reçoit pas est déjà en train de répondre ce que l'équipage ne sait pas en raison du bruit qu'il produit.
le skipper ayant une information que l'équipage n'a pas, décide de laisser l'autre bateau gérer le début des opérations et de ne pas emmètre pour ne pas occasionner de brouillage intempestif sans donner à ses équipiers le pourquoi de son attitude pensant qu'ils ont entendu la même chose que lui et que leurs compétences les amèneront à la même conclusion concernant la conduite à tenir.
ceux-ci ne comprennent donc pas son attitude qu'ils considèrent comme "inhumaine" et réagissent violemment ce qui conduit à une situation de crise à bord chacun campant sur ses positions, toutes parfaitement respectables au demeurant, en fonction des informations en possession des uns et des autres.
ce déroulé n'est qu'une projection intellectuelle et rien ne permet de dire ce qui s'est réellement passé à bord de sauvage mais c'est une explication plausible qui rend les deux versions complètement compatibles entre elles contrairement à ce qui est affirmé plus haut.
ensuite, concernant le débarquement express et le respect ou non du contrat ce n'est qu'un différent commercial qui n'a rien à voir avec le sauvetage en question, hormis le fait qu'une incompréhension manifeste des deux parties sur les attitudes prises lors de cet événement est la cause d'un malaise dans le fonctionnement de l'équipage dans les jours suivant le sauvetage.
jpierre

01 oct. 2018

tout à fait et je ne m'en suis aucunement caché.
simplement au vu des informations en notre possession c'est une extrapolation parmi d'autres qui a cependant le mérite de placer en concordance les deux points de vue du skipper et de l'équipage sans remettre en cause la compétence des uns et des autres.
dans ces cas là les choses vont très vite et il est fréquent que la perception de chacun soit très éloignée de celle des autres. les policiers en savent quelque chose au vu des très nombreuses affaires ou des témoins directs et de bonne fois produisent des témoignages complètement discordant.
jpierre

02 oct. 2018

désolé force 10,
je ne donne aucunement raison à l'un ou à l'autre, chacun d'eux ayant commis des erreurs dans cette crise due, à mon avis, à un gros manque de communication entre les personnes à bord et peut-être aussi à quelques blessures au niveau de l'égo de part et d'autre.
quand à la sémantique du "essayons", si tu préfère ta version c'est sans soucis pour moi à la condition de retirer le "j'ai raison" que je n'ai jamais dit ni sous-entendu cf :
"ce déroulé n'est qu'une projection intellectuelle et rien ne permet de dire ce qui s'est réellement passé à bord de sauvage mais c'est une explication plausible qui rend les deux versions complètement compatibles entre elles contrairement à ce qui est affirmé plus haut. "
mais as-tu lu mon poste jusque là ? mystère!
jpierre

01 oct. 2018

Je ne souhaite à personne de vivre ce moment de grande solitude lorsque 2 équipiers retenant leur souffle se regardent dans les yeux en se demandant bien quand leur skipper va réagir ... et ne réagira pas .

J'en rajoute un peu.

je ne prends partie pour personne, mais les points de vue divergent notablement.
Qui nous permet de savoir qui dit la vérité? (Les 2 affirmations sont non seulement contraires, mais incompatibles). De plus l'équipière dit que 50 jours de navigation étaient prévus, qui n'auraient pas été selon elle acquittés par le skipper.

01 oct. 2018

"ce déroulé n'est qu'une projection intellectuelle" une autre manière de qualifier une "pure spéculation" ? :langue2:

02 oct. 2018

Au lieu d'écrire essayons, dis: Voilà ma version des faits. je n'y étais pas, mais j'ai raison.
Ta version est là pour donner raison à l'une des parties et au skipper pour être plus précis.

01 oct. 2018

il est même possible d'envisager que les deux soient bonnes, la passagère n'ayant pas pour x raisons entendu tout ce que le skipper savait et celui-ci n'ayant pas suffisamment expliqué le pourquoi de son attitude.
de plus le fait d'être formé et formatrice au fonctionnement d'une chaine de détresse ne signifie pas forcément qu'en condition réelle toutes les réactions soient appropriées surtout en cas d'informations parcellaires.
pour l'avoir vécu, j'ai vu des gens parfaitement formés être dans l'incapacité de réagir en conditions réelles avec un haut niveau de stress et d'autres qui prenaient les choses en main dans le calme sans avoir la moindre idée des procédures en vigueur mais avec une action parfaitement maîtrisée et efficace.
jpierre

01 oct. 2018

Voir le message de mes copains de Destiny (lien ci-dessous).
.
Ils avaient des passagers payants à bord... MAIS
(1) pas n'importe qui : ils les ont sélectionnés parmi des clients déjà connus.
(2) ils ont renoncé au PNW (bateau alu de 14 m hyper bien préparé). Ils ont entendu les gardes-côtes canadiens et sont revenus en Islande.
.
Le 21 août, peu avant le drame du 30, ils ont abandonné. www.sailblogs.com[...]/450732
.
Ce fil que je suis d'un oeil distrait me dég... et je ne comprends pas qu'un modérateur ne mette pas fin à la construction d'une histoire où toute ressemblance avec des personnes existantes ou pouvant exister n'est que le fruit d'une imagination débordante d'ennui.
.
Pour moi, la question n'est pas d'être sauvé. Elle est de compter plus sur le bon sens marin que d'être sauvé ou des procédures de sauvetage... Il faut savoir s'arrêter devant la météo et ne pas croire que le réchauffement climatique autorise tout.

01 oct. 2018

des passagers payants sur des trajets de ce genre me laissent une impression mitigée

caisse de bord oui mais en faire un business, ces régions méritent mieux, d'abord qu'on y aille pas

01 oct. 201801 oct. 2018

"Pour moi, la question n'est pas d'être sauvé. Elle est de compter plus sur le bon sens marin que d'être sauvé ou des procédures de sauvetage..."

OK c'est pour toi...

Mais peut on se poser une autre question ?
il semble que non...
tu interdirais volontiers qu'on puisse se poser la question des procédures...
mais que font les modérateurs ????

=> Je ne crois pas au "bons sens", qu'il soit "marin" ou pas...
Je crois à la formation, à la réflexion, et à la confrontation des idées.

à réfléchir :
"CE QU'ON APPELLE LE BON SENS EST EN FAIT L'ENSEMBLE DES IDÉES REÇUES QU'ON NOUS A INCULQUÉES JUSQU'À 18 ANS."
( Albert Einstein...)

dont acte.

constat : c'est étonnant comme les défenseurs du "dernier espace de liberté" appellent très souvent à la censure de conversations (sur un espace public) au motif que le sujet ne leur plait pas...
On en voit même qui appellent à la vindicte populaire contre un intervenant qui ose poser des questions sur un sujet de navigation, qui ne leur plait pas. Et ça marche : plus de 20 "like" !
et d'autres qui appellent au boycott du nouveau venu sous prétexte que le demandeur est nouveau et n'apprécie pas vraiment ce qui leur sert d'humour alors qu'il vient raconter qu'on vient de lui voler du matos...

edit : ici, 35 noeuds dans une "marina" qui tient plus d'un mouillage que d'un havre... pas vraiment d'ennui :langue2:

01 oct. 2018

Vite, une enquête du BEA.

01 oct. 2018

AH NON !!! ;-) :jelaferme: :acheval:

01 oct. 2018

On saurait si on a le droit de toucher à la VHF sans l'autorisation du skipper, alors qu'un mayday est émis, question qui est loin d'être inintéressante. Voir de"forcer" l'accès à cet appareil (avec ou sans cgo ou cro).

01 oct. 2018

Bonjour à tous,

Je voudrais remercier toute la communauté de ce fil pour avoir pris en considération mon témoignage de quelque façon que ce soit.

Vos commentaires m’ont éclairé sur la difficulté, pour une personne comme moi voyageur passionné d’aventure , simple passager , à exprimer pour la première fois ( et ce sera la dernière ) un avis sincère qui dérange.

Si cela peut paraître de la diffamation pour certains , j’en suis désolé . En effet c’est bien mal me connaître car, avant de m’inscrire sur ce forum, j’ai bien essayé d’arrondir les angles en tentant de contacter Sauvage , sans succès, pour trouver une solution à notre différend.
Puis ensuite, sans aucune réponse de leur part, je leur ai fait part de leurs manquements à mon égard. Ils n’ont pas daigné répondre . Cependant je sais que leur Iridium est connecté en permanence et qu’ils sont d’ habitude très réactifs …

La morale, s’il y en a une, est que je me suis trouvé au mauvais moment , au mauvais endroit , dans un lieu où la Nature Humaine peut prendre des aspects ‘’ sauvages ‘’ que l’on ne soupçonne pas en temps normal.

Je ne voulais ramener de ce voyage que de merveilleux souvenirs ( il y en a quand même , je vous rassure ) , et même, faire un clip vidéo publicitaire pour Sauvage ! Malheureusement les choses ne se sont pas déroulées comme prévu après cet incident .

Je voudrais aussi dire que je ne suis pas du tout revanchard comme certains voudraient le faire croire… J’aurais pu encore rajouter de l’’’eau au moulin’’ à charge sur ce sujet et beaucoup d’autres . Mais je sais qu’il faut savoir s’arrêter .

Malheureusement contre la mauvaise foi , le mensonge et la façon dont on peut interpréter/ arranger les faits réels, je ne peux rien.

Je ne regrette donc rien et je pourrai toujours me regarder dans une glace .

Cordialement,

02 oct. 2018

aqua,
ce qui ce passe sur ce fil est tout le problème de ce genre de témoignage.
vous apportez votre version de l'événement, basé sur votre ressenti et votre "vérité".
sur un forum les participants sont généralement peu enclins à accepter d'emblée la version qui leur est donnée et cherchent souvent à décortiquer ce qui s'est passé et à obtenir la version des autres parties prenantes.
ce qui complique encore les choses, c'est que votre témoignage porte en fait sur deux "histoire", la gestion du mayday par votre skipper d'une part et le conflit commercial qui vous oppose d'autre part.
or le fil ne s'est que très peu intéressé à l'aspect commercial des choses pour se concentrer sur les aspects techniques de la gestion du mayday. c'est peut-être frustrant pour vous mais c'est ainsi et je ne le regrette pas le coté commercial étant d'une part un problème entre vous et lui/eux et d'autre part trop peu étayé pour pouvoir en discuter valablement.
concernant la gestion du mayday tout a été dit et, même si c'est indirectement, le skipper de sauvage a présenté sa version qui forcément n'est pas la votre.
les membres du forum ont à partir de là essayé de comprendre ce qui avait pu se passer en réalité ce qui vous a affecté, leurs conclusions, pour autant qu'elles soient justes, n'étant pas complètement en accord avec votre point de vue.
contrairement à ce que vous pensez votre témoignage a très probablement été utile et a permis à nombre des lecteurs et participant de ce fil de mieux comprendre ce qui peu se passer dans ce genre de situation et d'en tirer des enseignements, le principal étant la nécessite absolue pour un skipper de bien expliquer sur l'instant ou à postériori les raisons d'une décision qui visiblement pose problème sous peine de risque de voir une ambiance détestable s'installer, ambiance pouvant se montrer dangereuse dans ces régions extrêmes.
merci donc pour ce témoignage instructif, non du point de vue commercial qui vous touche directement mais du point de vue de la gestion d'une situation de crise complexe, tant dans sa gestion extérieure qu'au niveau de chaque équipage.
cordialement
jpierre

01 oct. 2018

"Malheureusement contre la mauvaise foi , le mensonge et la façon dont on peut interpréter/ arranger les faits réels, je ne peux rien."
Et oui, c'est valable pour tout le monde...

01 oct. 2018

"Et oui, c'est valable pour tout le monde..."

oui, mais "tout le monde" ce n'est pas une personne sur 2...

01 oct. 2018

En tout cas "entre-cotes", a ma connaissance, le skipper du voilier "Sauvage", ne remets pas en cause la version de"aqua".
Si?

02 oct. 2018

En effet puisqu'il n'a pas l'intention de s'exprimer ici et il a tout à fait raison. Un litige se règle soit à l'amiable, soit avec des intermédiaires patentés, pas en donnant sa vérité sur un forum.

02 oct. 2018

ils ont peut-être autre chose à faire de plus important que de passer devant le grand tribunal hisse-et-ho :-p

02 oct. 201802 oct. 2018

"'il n'a pas l'intention de s'exprimer ici et il a tout à fait raison"

Il le fait pourtant, par l'intermédiaire d'une autre personne de bonne foi, à qui il laisse le soin de donner sa "vérité" sans aucun engagement de sa part...

Finalement, ne pas trop s'engager, attendre que les autres fassent à sa place, c'est une bonne habitude pour un pro ?

02 oct. 2018

certainement : la satisfaction du client passe avant le reste.
D'autant que, encore une fois, il lui suffisait que quelqu'un le fasse à sa place... :jelaferme:

02 oct. 2018

s'exprimer par intermédiaire peut également être un moyen de donner son point de vue sans qu'il puisse vous être opposé au tribunal dans le cadre d'un litige commercial toujours délicat pour un professionnel or dans le cas dont nous parlons ily a bel et bien un litige commercial en cours.
ceci étant dit je pense que même transmises indirectement les informations du skipper de sauvage permettent de se faire une meilleur idée de ce qui a pu se passer et d'améliorer la capacité des lecteurs de ce fil à gérer ce genre de situation très complexes.
merci donc à lui des informations qu'il a bien voulu nous faire parvenir en complément de celles d'aqua concernant les diverses réactions au mayday reçu.
je n'entrerai pas dans le litige commercial qui ne présente d’intérêt que pour les parties concernées.
jpierre

02 oct. 2018

Au final, sur la gestion du Mayday, on a deux versions... l'un des deux ment (et il est impossible de savoir lequel des deux ment et désolé Entre-cotes mais même si vous connaissez le skipper de Sauvage, vous ne pouvez pas affirmer avec certitude qu'il dit également la vérité comme d'autres pour Aqua vu que personne sur ce forum n'était présent)

Concernant la gestion commerciale, la vérification est assez simple, il suffirait d'avoir le contrat et le nombre de jours réels effectués.

Sur cette partie, nous n'avons que trop peu d'éléments pour objectivement dire quelque chose.

Autant la partie commerciale, c'est une chose, autant la gestion du mayday, c'est à mon avis quelque chose de très important et elle doit nous servir ici à nous rappeler notre devoir d'entraide.

02 oct. 2018

pourquoi vouloir absolument que l'un des deux aie tord dans l'histoire du mayday ?
l'un comme l'autre des protagonistes sont des personnes expérimentées et qualifiées d'après tout ce que j'ai pu lire dans ce fil donc pour quelle raison l'un d'entre eux aurait-il subitement perdu l'ensemble de ses connaissances.
je reste persuadé que chacun de son coté a eu une perception différente des événements et qu'ils n'ont pas su/pu en parler sereinement sous l'effet de l'adrénaline.
il aurait fallut pouvoir en reparler sereinement une fois les choses calmées mais visiblement les positions étaient figées et cela n'a pas été possible.
jpierre

02 oct. 2018

ce n'était surement pas "peace and love" dans ce bateau avec l'échec du PNW etc

02 oct. 2018

c'est possible et cela peut effectivement avoir joué et exacerbé un manque de communication possible.
jpierre

02 oct. 2018

Pour votre info et les mauvaises langues qui veulent toujours critiquer et pensent avoir la solution miracle du haut de leur tabouret de bar, voici le compte rendu du troisieme bateau sur place (et oui, il y avait bien trois voiliers sur place). Desolee, c'est en anglais...

arcticnorthwestpassage.blogspot.com[...]/

Avant de deblaterer et lyncher, il serait raisonnable d'avoir les infos necessaires mais aussi de 'comprendre' la situation dans laquelle se trouvait les voiliers et le tugboat.

Bonne lecture!

02 oct. 201802 oct. 2018

merci !

"Suddenly just before midnight, Pablo's weak and shaky voice interrupted the perfect silence on the yacht:

Mayday, Mayday, Mayday, this is Anahita, Mayday ...

A shudder passed through us. We jumped to the radio straight away. The first watch officer responded to the help request from the Desgagnes ship . It soon turned out that Pablo had a problem communicating in English. It was heard that he was terrified. In a weak voice he only said that the yacht is crushed by two large ice floes, and water is breaking in. However, he was unable to give the item. They were probably on the north side of Brands Island. Very close to the entrance to Bellota. Atka joined in the conversation. The French said they knew where Anahita could be."

donc on sait ici que le Desgagnes répond en premier
Atka intervient ensuite d'autant plus que le skipper d'Anahita a des problèmes en anglais.
rien qui indique un délai ni un silence radio.

cela corrobore ce que nous rapporte Chamade
"oui, Didier a demandé à sa passagère de ne pas intervenir à la VHF afin de ne pas perturber les échanges entre le cargo D'une part et Atka, d'autre part qui prodiguait des conseils utiles à Pablo pour survivre sur la banquise. "

pour moi désormais c'est clair!

02 oct. 2018

grrr
ce qui m'énerve c'est que j'ai précédemment cherché sur le net des témoignages tiers et que je n'ai pas trouvé celui-là.

et ce qui me fait très plaisir c'est que désormais un témoignage soit accessible, et qu'il soit précis. contente pour Sauvage!

03 oct. 2018

Oui : ce qu'il fallait démontrer, mais qui ne l'avait pas été auparavant...

03 oct. 201803 oct. 2018

@diaoulig : si tu fais le psy avec tes "clients-équipiers" pendant les situations d'urgence tu ne seras malheureusement plus là pour nous le raconter ... je peux te l'assurer je suis encore là :-p
*
de Crystal : "It was the first case of the yacht sinking in the "modern" history of the Northwest Passage, that is since 1978, when it was crossed by Willy de Roos."
et en plus ils sont sains et saufs !
donc le prochain ce sera en 2058, c'est clair pour aller aux Marquises le passage du NW c'est plus fun et plus sur que Panama, pas de pirates, pas de moustiques et des glaçons pour le pastis :whaou:

29 oct. 2018

Totalement d accord , d autant qu'en plus le skipper connaissait son équipière de longue date et ne pouvait ignorer qu'elle était loin d'être débutante. Quand on navigue il faut savoir mettre un minimum de forme pour que l atmosphère reste conviviale.

C 'est un peu la démonstration d'une certaine forme de skippering ( c'est moi le chef ) et de son mix avec une activité commerciale pas très bordée . Car il s agit bien d'une activité commerciale quand on regarde le site.

J'ai noté sur le site le résumé de la croisière du Nord de cette été

" Mais quelle aventure unique, ........, le stress, l’adrénaline !!!"

Je ne suis pas sur que ses 2 clients débarqués à la hussarde sur une plage dans un trou du cul, partagent cet avis idyllique.

C'est bien toute la différence entre un partage de la caisse de bord et une activité commerciale de " voilier charter itinérant" telle que précisée sur le site .

Et le commerce ca donne des obligations même si il a divers niveaux entre l UCPA et les la Compagnie du Ponant

03 oct. 201803 oct. 2018

Juste un exemple pour ce qui est de donner des explications plutôt que de donner un ordre abrupte:
Version abrupte "tire la poignée, bon sang, tire cette p.. de poignée!! Ouf, il était moins une."

Version avec effort d'explication "pourrais tu s'il te plaît bien vouloir tirer cette poignée afin d'éviter que tu ne t.....et paf, le sol!"
Et oui, il y a des moments ou être abrupte est nécessaire, le parachutisme par exemple :heu:

03 oct. 2018

et, accessoirement, ça donne l'impression que le skipper assure calmement... ce qui est le cas, puisqu'il a su prévenir et demander avant qu'il ne soit trop tard

02 oct. 2018

CQFD

02 oct. 2018

Oui, pour moi aussi c’est clair. Le skipper de Sauvage s’est comporté correctement.

02 oct. 2018

on en revient à ce que je dis depuis un bon moment à savoir que un simple effort d'explication de la part du skipper de sauvage au lieu de l'abrupt ordre ( du moins est-ce comme cela que son équipage l'a perçu ) de ne pas toucher à la radio aurait probablement désamorcé la situation à son bord.
de la même façon, au lieu de se braquer et d'essayer de passer en force pour répondre à l'appel de détresse, une demande d'explication de la part de l'équipage qui pourtant connaissait le skipper depuis longtemps sans avoir jamais remis ses compétences en doute, aurait pu changer les choses.
pour moi il n'y a aucune erreur technique de part et d'autre juste, et je le redis, un gros gâchis dû à un manque de communication.
c'est à mon avis la leçon principale de cette histoire, il est extrêmement important dans une situation de crise de veiller à expliquer et demander des explications afin que chacun puisse comprendre les réactions et actions de chaque personne en présence.
jpierre

03 oct. 2018

quizas
en quoi donner une explication simple du style "il y a déjà deux bateaux qui interviennent laissons les faire, restons à l'écoute et soyons prêts à être disponibles si besoin" c'est faire le psy ?
quand aux situations d'urgence, une phrase de dix mots permet à un équipier de savoir où tu vas et pourquoi, il est alors beaucoup plus facile pour lui d'être en phase avec tes décisions et de les appliquer efficacement, ce qui ne change rien au fait que ce soit toi qui soit aux commandes.
jpierre

03 oct. 2018

@Quizas,

Pas de moustiques... t' as pas du traîner ta quille par là, s' en est bourré!!!

Gorlann

03 oct. 2018

Oui, mais quand on est "abrupt', il arrive que les personnes autour apprécient très moyennement......voire même pas du tout.

03 oct. 2018

Ou sinon tout simplement "tire la poignée stp"
Pas compliqué et encore plus rapide :heu:

03 oct. 2018

entre cotes
tu oublie la version la plus utile :
"tire sur cette poignée en vitesse sinon il sera trop tard pour ouvrir"
même dit énergiquement, c'est immédiatement compréhensible.
en plus comme il n'y a pas de gros mot, c'est plus intelligible et plus court donc plus rapide à intégrer.
cqfd
jpierre :reflechi: :langue2:

03 oct. 201803 oct. 2018

diaoulig
oui tu as tout à fait raison, c'est la bonne pratique ... mais pas toujours évidente à appliquer selon les circonstances

03 oct. 2018

Selon Les circonstances ET les caractères.

03 oct. 2018

je ne dis pas que c'est évident à faire,loin de là, je dis que c'est ce vers quoi il faut tendre dans ce genre de situation.
à nous d'apprendre à le faire y compris et surtout dans des situations courantes afin d'y être prêt le jour où ...
jpierre

03 oct. 2018

Diaouling, tu ne parles que de théorie.
Dans la vrai vie(ou vie vrai/ au choix), c'est pas si simple, la preuve, ce fil. Ou on a assassiné le pauvre "Sauvage" (moi le premier?).
Et pour finir, un problème commercial (autrement dit, une question de.. pognon)....

03 oct. 2018

j'ai déjà dit que le problème commercial ne nous concernait à mon avis pas et n'avait rien à voir avec ce qui fait l'intérêt de ce fil.
pour ce qui est du reste de ta remarque, relis moi au long de ce fil et tu devrai réussir à comprendre ce qui visiblement t'as échappé, il n'est pas question de théorie mais de tirer des enseignement pour chacun de nous sur comment éviter ce genre de problème dans une situation de ce genre.
jpierre

03 oct. 2018

Ta position est claire. J'avoue être encore surpris d'une telle distorsion entre les 2, précision faite que pour moi, les skippers ont bien fait leur boulot et en dépit d'explications très vraisemblables. Dans de telles régions, il vaut mieux avoir "les pieds sur terre" et un bon sens du discernement.

27 oct. 2018

Je découvre cette discussion. Je voudrais préciser plusieurs points. Nous n’etions pas à Fort Ross le soir du naufrage, mais nous avons navigué entre Pond Inlet et La Trinité avec Pablo Saad, le skipper d’Anahita (4000 milles). Nous avons donc eu sa version du naufrage, du sauvetage et nous avons pu visionner la centaine de photos prises par les coast guards.
1-Pablo considère que Atka, Sauvage et le remorqueur présents ont tous les trois été très professionnels et lui ont apporté toute l’aide qu’ils étaient en mesure d’apporter dans des conditions particulièrement difficiles. Les échanges VHF ont toujours été clairs et ceci malgré la barrière de la langue. Il me semble que toute cette polémique est infondée et je rejoins totalement la position de Chamade.
2-Après avoir vu les photos et la densité de la banquise, il est évident qu’aucun bateau ne pouvait atteindre la plaque de banquise sur laquelle ils etaient.
3-contrairement a ce que certaines personnes ont pu affirmer, Pablo est expérimenté. Il est originaire de Patagonie et il ne naviguait pas pour la première fois dans des régions difficiles avec de la glace. La bosse sur l’etrave de son bateau ne venait pas d’un choc avec les glaces comme il a été écrit dans d’autes Medias. Elle était antérieure à la navigation arctique.
4-Il a été reproché à Pablo de ne pas avoir d’Iridium. Il considère de son côté que sa balise In Reach a été le moyen de communication le plus efficace compte tenu de la barrière de la langue. Il a été en contact permanent avec les coast guards par messages interposés. La compréhension des messages écrits était plus facile.
5-il y a beaucoup d’enseignements à tirer de leur sauvetage, de la façon dont ils ont balisé leur position pour que l’helicoptere puisse les trouver dans le brouillard sur une plaque qui dérivait à 6 noeuds et des 12 heures passées à attendre sur la banquise avec un ours à proximité. J’espère que Pablo et Dario s’exprimeront un jour sur le sujet.
Un grand merci à SOPHIE, Didier et Chloé de Sauvage ainsi qu’a L’equipage D’Atka pour ce qu’ils ont fait.

28 oct. 2018

Merci pour ce temoignage.
Étant particulièrement intéressé par les problematiques de langues différentes en situations limite, c'est intéressant de lire des avantages dans l'utilisation de messages texte.
cdlt r

28 oct. 2018

Bonsoir,
Et vous êtes..?
Eric

28 oct. 2018

Christian Dumard (Voilier Sedna - sur la Passage du Nord Ouest en 2018)

28 oct. 201828 oct. 2018

Nous avons rencontré Anahita à Nuuk fin juillet et nous étions quotidiennement en contact avec son équipage. Nous avons accueilli son skipper / propriétaire Pablo à bord après le naufrage de son bateau.
Christian (Voilier Sedna)

28 oct. 2018

C'est sur qu'il vaut mieux communiquer par texte que par phonie. Cela laisse du temps pour s'exprimer et il y a une trace.
Dans un autre contexte, j'échangeais des mails avec un MRCC français, plus simple, évite les dialogues inutiles, voir cela permet un protocole.

28 oct. 201828 oct. 2018

intéressant aussi le fait que des messages de 160 caractères obligent à être réfléchi et précis dans les échanges en situation d'urgence et que les coast guards nord-américains (US et Canada) maîtrisent les échanges sur Inreach.

cet appareil n'est pas encore très connu ni répandu en Europe mais du fait de son moindre coût d'utilisation et de sa polyvalence il parait être une bonne alternative au téléphone satellite du moins pour de grands voyages sur plusieurs années et on constate sa présence sur de nombreux bateaux de grand voyage a budget restreint.
PS/ Tramex plus rapide mais on est d'accord :-p

28 oct. 2018

Avec qui ils dialoguaient par message? Le MRCC? Le centre SOS de Garmin? Les intervenants sur place?
merci

28 oct. 2018

Avec les Coast Guards qui les ont secourus.
Christian (voilier Sedna)

28 oct. 2018

merci Christian

29 oct. 2018

Ce fil s’étant réveillé ces derniers jours, avec notamment le témoignage de Christian Dumard (matelot@52167) et qui lui aussi confirme le comportement exemplaire de l’équipage de Sauvage, voilà qu’il y a quelques heures que « pcg », un pro du nautisme, vient apporter son appréciation et surtout son jugement sur le comportement du skipper vis-à-vis de ses clients. Car oui, il s’agissait de clients, Sauvage pratiquant en professionnel depuis des années la croisière aventure avec d’innombrables clients (souvent récidivistes !) de l’Antarctique à l’Arctique en passant par l’ensemble du Pacifique. Il ne s’agit donc pas comme l’écrit « pcg » « d’une activité commerciale pas très bordée. »
Jugement basé sur le « fait » désormais acquis dans la tête de « pcg » (et de bien d’autres intervenants) que les clients ont été « débarqué à la hussarde » et que durant le sauvetage le skipper de Sauvage « a arraché des mains de son équipière le micro de la VHF » (citation Aqua).
Tout cela basé sur le premier post d’Aqua qui rappelons-le accusait Sauvage de refus de porter assistance et qui affirmait qu’Atka avait « sauvé l’honneur de la confrérie des marins ».
Ces accusations graves, diffamatoires et portant atteinte à l’honneur de l’équipage de Sauvage ont été depuis totalement démenties par tous les témoins directs de ce dramatique accident, qui, tous, louent le comportement exemplaire et professionnel de Sauvage. (et des autres bateaux présents)
L’affaire devrait donc être close… mais non.
Qu’Aqua ait menti sur ces points essentiels n’a pas remis en doute dans l’esprit de certains participants de ce forum la valeur de sa parole. Ils ont continué à prendre pour vérité le fait que le skipper « avait arraché des mains le micro de la VHF » et qu’Aqua avait « été jeté sur la plage ».
D’autre ont « imaginé que le skipper avait une certaine urgence à rejoindre son prochain contrat en passant par Panama et qu’il avait calculé les prestations au plus court »
Que de suppositions et de jugements basés parfois sur l’ignorance des conditions de navigation dans le Grand Nord. Cela ne serait pas bien grave s’il ne s’agissait pas d’une lente mais sûre démolition de la réputation d’un couple de marins professionnels.
Je n’ai aucun intérêt personnel dans les activités de Sauvage si ce n’est une profonde amitié et un grand respect pour Sophie et Didier, fondés sur nos rencontres fortuites mais régulières sur les océans et avec qui j’entretiens des contacts réguliers, comme cette année à propos du PNW que nous avions franchi en 2011.
Et contrairement à Sophie et Didier qui me disent « laisse tomber », je respecte trop ce forum d’Hisse-et-Ho pour le laisser dériver. Je me permets donc juste de préciser ceci :
-Sauvage n’avait aucun contrat à respecter après le PNW. Son prochain engagement est dans le Pacifique en 2019, mais…
Au lendemain du naufrage dramatique d’Anahita, Sauvage (comme TOUS les bateaux sur place) avait alors une priorité : redescendre le plus vite possible vers le sud. Fin août, on ne traîne pas au-delà du cercle polaire arctique. Il faut redescendre et vite. Les équipiers-clients avaient donc le choix, soit de continuer cette navigation vers le sud et de débarquer dans un lieu où ils pourraient retrouver un aéroport. Soit de débarquer immédiatement à Pond Inlet. Ce qu’a choisi Aqua, après avoir demandé à sa femme (par l’Iridium du bord) de lui organiser un vol de retour. Ce qui fut fait.
Quant à Sauvage, après avoir essuyé du très mauvais temps le long des côtes de Baffin ils sont en Nouvelle-Ecosse, attendant la fin des remontées de cyclones du Golfe du Mexique pour faire encore du sud et passer Panama.
Certes ce n’est peut-être pas très agréable et sans doute stressant de se retrouver ainsi dans un village perdu du Grand Nord, mais c’est aussi ça l’aventure. Ce risque figure dans le contrat, mais qui en tient compte au moment de partir. Que les conditions ait pu être effrayantes à l’entrée du Bellot (elles le furent !), que certain sur place ait pris peur, on peut le comprendre. Mais que cela amène après coup à vouloir « inventer » une story et ainsi à diffamer, cela est inacceptable.
Reste ma dernière interrogation, celle sur la valeur de la parole.
Qu’au départ ce soit « Parole contre parole » d’accord. Mais très vite cela dérive. Les « faits » (qui deviendront des Fakes) ne sont jamais remis en question. Le doute profite à l’accusateur !
Même lorsque la preuve du comportement exemplaire de Sauvage est apportée, on continue de supputer, de gloser, d’insinuer. Jamais on ne s’interroge sur le comportement de la « victime ». Même un pro du commerce, qui pourtant doit avoir aussi parfois quelques clients difficiles.
Pourquoi ?
Parce que ça fait une bonne story ? Et qu’on aime les bonnes stories ?
Parce qu’on flaire un scandale et qu’on aime (même inconsciemment) le scandale ?
Parce qu’il n’y a pas de fumée sans feu ?
Parce qu’un professionnel est forcément suspect et qu’un client forcément un grugé ?
Parce que la réputation et l’honneur de quelqu’un, on s’en soucie guère ?
Il n’y a pas que sur les forums qu’on peut constater ce genre de dérive (c’est un ancien journaliste qui parle !)
Je ne souhaite qu’une chose : qu’on s’interroge.
Le monde de la mer est un monde de parole et d’honneur… faisons qu’il le reste!
Bon vent aux marins
Marc
SV Chamade

29 oct. 201829 oct. 2018

@Chamade,

Les comportements que tu décrits (prise comme acquit d'affirmations erronées, absence de remise en cause, etc ...) sont classique dans ce forum - comme ailleurs.

Je fini par comprendre que c'est dut a la légèreté d'un forum.
Beaucoup d'intervenants réagissent a chaud à un post, ou une série de posts sans avoir lu l'ensemble du fil (a commencer par le sujet)
Puis, passent a autre chose.

Je comprend ton indignation.

Mais je crois qu'il faut accepter qu'un sujet de forum n'est pas un échange suivi et structuré, amenant a un raisonnement, et une conclusion.
Traiter de sujet important, et nominatif, avec cette légèreté est anormal.

C'est une des raisons qui me poussent a rester anonyme.

"calomniez, calomniez, il en restera toujours quelques chose"

Ce vieux dicton, est toujours d'actualité.

29 oct. 201829 oct. 2018

Roberto, c'est le noeud du soucis.
Les accusations portées au début de ce fil sont graves.
Ce type de sujet ne peut être traité sans sérieux, ou alors il faudrait l'anonymiser.

Le nom du bateau aurait été remplacé par XXXXXX dans le message d'Aqua - ses dires n'aurait pas porté a conséquence, alors qu'en l'état ils sont possiblement diffamatoire.

29 oct. 201829 oct. 2018

Etant donnée la teneur de certains échanges, si le gens des forum se prénaient au sérieux il n'y aurait pas beaucoup de survivants :mdr:
.
Bien sûr en général, sans regarder ce fil en particulier

29 oct. 201829 oct. 2018

Encore une fois, merci Marc pour ton intervention.

Mais je crois que tu te donnes du mal pour rien. Les polémistes sont là pour se faire mousser sur des sujets qu'ils ne connaissent pas. En général ce sont des individus fraîchement inscrits qui disparaissent rapidement.

Un forum doit se lire en les occultant dès qu'on les repère. Et je trouve que sur ce fil il se sont révélés bien vite!

Ensuite, quelques témoignages concordants des différents intervenants sur place, ta validation, on te connait, on sait à quoi s'en tenir, et la vérité se dévoile, les événements sont expliqués.

Ce fil reste intéressant. Après l'élimination de 75% des interventions, il permet par exemple au candidat nordiste de nourrir sa culture générale concernant ce genre de navigation, de construire son mental pour être prêt le jour J et de se forger sa propre opinion sur ses propres capacités d'aller là-bas.

C'est l'aventure, c'est dur, cela finit souvent bien... mais pas toujours. Quand on le sait avant de partir, quand on est prêt dans sa tête, ces navigations ne sont que plus belles.

29 oct. 2018

Ce qui est amusant dans cette affaire c'est qu a part le passager payant, tout le reste des intervenants , a commencer par les chevaliers blancs n "étaient pas présent a bord du fameux voilier Sauvage

Le passager payant il a pris ses responsabilités et est venu témoigner , ce qui est loin d être le cas des professionnels qui opèrent cette affaire commerciale qui brillent par leur absence .

Quand on est un professionnel du skippering ou de la restauration , quand les clients viennent se plaindre sur les forums on vient répondre.

Le seul jugement que je porte c'est que quand les clients se plaignent et ne reviendront plus, il vaut mieux éviter de faire venir faire une description idyllique de la fameuse croisière !!

Si le client se plaint en plus de s être fait débarqué sur une plage dans un trou du cul, par ce que le professionnel ne voulait plus de ses passagers payants , je pense qu effectivement ce n 'est pas une activité bien bordée.

Pour info si je suis estampillé pro c 'est que sur le site il est impossible d avoir un compte pro et un compte privé comme simple plaisancier que je suis aussi.

29 oct. 2018

Rien n'empêche de créer un second compte non pro, en ayant à l'esprit que le but du compte pro est de partager des informations estampillées pro mais pas de faire de la publicité à bon compte.

29 oct. 2018

Bonjour,
Je me permets juste de dire que je ne suis pas un "chevalier blanc". Je ne fais que relater un témoignage des personnes directement concernées par le sauvetage. Je n'ai par ailleurs pas l'habitude de ce forum. Je suis tombé sur ce fil par hasard en faisant une recherche sur internet.
Je pense qu'il est important de bien se projeter dans le contexte de la navigation en Arctique à cette période de l'année. Après avoir fait demi tour à Fort Ross, le premier port disposant d'infrastructures est à plus de 1500 milles. les quelques villages que l'on trouve dans l'Arctique canadien sont des villages avec quelques centaines d'habitants et un avion qui passe tous les jours ou tous les deux jours. Le choix est donc de se faire débarquer dans un de ces villages et Pond Inlet est le mieux desservi, ou de naviguer 15 jours ou 3 semaines avec une température extérieure proche de 0°, une température de l'eau négative, des icebergs et des plaques de banquise à la dérive qu'il est difficile de voir la nuit (la nuit est longue en septembre). Il y a par ailleurs plusieurs dépressions qui sont passées sur la mer de Baffin à cette période. Il fallait donc prévoir des escales pour les laisser passer. On peut donc aisément comprendre que naviguer dans ces conditions, alors que le passage prévu est fermé, n'est pas des plus plaisants pour un passager. Pond Inlet était dans ce cas de loin le meilleur point pour débarquer avec des avions réguliers et un hôtel. L'hôtel est à 400 mètres de la plage (il était quasi vide à cette période; nous y étions pour dîner quelques jours plus tôt) et l'aéroport pour prendre son billet est 300 mètres plus loin. S'il y a un endroit pratique pour repartir, c'est bien Pond Inlet. C'est le "hub" du Nord du Nunavut.

Je ne comprends donc pas le problème de débarquer dans cet endroit. Quand on part naviguer en Arctique, on connait les conditions de navigation et l'isolement de cette région.
Christian (Voilier Sedna)

29 oct. 201829 oct. 2018

@pcg: vous êtes l'archétype de ce que décrit fort justement Marc. Continuez à défendre la calomnie si cela vous permet de ne pas reconnaître votre erreur, après tout, c'est votre choix. Les explications de Christian (voilier Sedna) sont suffisamment convaincantes pour prouver qu'il y a un affabulateur dans cette histoire et que c'est celui qui est venu se plaindre ici.
J'ai moi même eu à choisir entre faire demi tour quand la banquise rentrait au nord du Svalbard au risque de se retrouver coincé entre la glace et la terre ou contenter le choix d'un passager. Il a été déçu sur le coup et à fort bien compris par la suite les raisons de ce demi tour. Il a pris un avion à Longyearbyen en écourtant son séjour. Nous continuons depuis à nous voir et déjeuner ensemble...

29 oct. 2018

Celui qui est venu écrire ici il avait un grand avantage sur Entre cotes , c'est qu'il était sur le bateau et a jugé de la façon dont le skipper s adressait à ses clients

Aucun d'entre vous , à commencer par les chevaliers blancs qui viennent " que relater" la parole d'un skipper qui brille par son absence, n 'étaient présent sur ce bateau ce jour là.

Dernier point, les clients du fameux skipper, contrairement au tien "Entre Cotes" je n'ai pas l'impression qu'ils sont candidats pour aller partager un déjeuner avec le fameux skipper

29 oct. 2018

@pcg
que le skipper de "sauvage " ne souhaite pas témoigner directement sur ce forum est tout à fait son droit. il peut tout à fait avoir quelque chose de plus intéressant à faire que de venir se justifier sur un forum dont plusieurs acteurs l'ont déjà condamné.
d'autres, qui sont en relations directes avec lui et qui souhaitent prendre sa défense, apportent en témoignage ce que ce skipper leur a relaté de cet épisode.
pourquoi leur parole serait-elle moins crédible que celle de celui qui est à l'origine de ce fil ?
si vraiment il a été débarqué de la façon et dans les conditions qu'il décrit libre à lui de porter plainte et de porter ce litige commercial en justice.
pour ce qui est du déroulé précis des fait à bord de "sauvage" le seul fait à retenir est que son skipper a préféré laisser un autre bateau mieux à même ou déjà en action prendre en charge la gestion primaire des secours. c'est ce qui ressort de tous les témoignages, y compris si on le lit bien de celui d'aqua.
pour le reste seul l'ensemble de ceux qui ont vécu ces événements à bord savent ce qui s'est réellement passé et encore, leurs souvenirs étant probablement faussés par leurs ressentis et finalement c'est peu intéressant.
jpierre

30 oct. 2018

On peut faire un rapprochement avec l'histoire du Titanic:
Le California, qui aurait pu sauver tous les naufragés, était juste à côté, à 5nM, moteur à l'arrêt son Cpt estimant trop dangereux de continuer à naviguer au milieu des nombreux icebergs. Comme peu de temps avant le radio du Titanic, trop occupé à envoyer des télégrammes de passagers, avait envoyé sur les roses le radio du California qui voulait l'avertir de la situation dangereuse, son Cpt lui avait donné l'ordre de couper la radio. Quand le Titanic a envoyé des fusées de détresses de différentes couleurs, le Cpt du California a cru que l'on tirait un simple feu d'artifice, et compte tenu de l'antécédant radio et du danger de refaire route n'a pas bougé.
La commission d'enquête américaine a simplement blâmé le Cpt du California. Elle a naturellement félicité le Cpt du Carpathia, bâtiment venu vraiment porté secours aux rescapés vivants, en prenant des risques énormes, mais arrivé trop tard pour sauver tous les autres morts de froid dans l'eau. C'était en 1912. Ce même bateau a été torpillé en 1914 et tout son courageux équipage a disparu.
On n'échappe parait-il pas à son destin.

31 oct. 2018

Petite précision, si mes souvenirs sont bons, c'est le premier mayday de l'histoire.

31 oct. 2018

Le mayday n'esistait pas à l'époque, le signal de détresse en télégrafie était CQD. Quelques années auparavant 1912 des navires avaient commencé à utiliser le SOS, et une conférence internationale l'avait adopté; sur le Titanic la "légende" veut que après des nombreux CQD, l'officier radio ait dit au télégraphiste: "Vu où on en est, essayez à utiliser aussi ce nouveau signal SOS"

30 oct. 2018

Merci à chamade pour ces nombreuses interventions qui témoignent du sérieux et du professionnalisme de Didier , Skipper injustement incriminé.... je tombe sur ce poste et je suis absolument outré de ce lynchage public du skipper de Chamade dont j'ai toujours entendu que de bons très echos par des amis qui le connaissent bien... ! Pour ma part , j'ai le sentiment que la passagère cliente à bord de Sauvage à , sans l'accord explicite du Skipper , outrepassé ses droits en voulant intervenir directement sur la VHF ... Elle s'est sentie probablement vexée par l'intervention de Didier mais la responsabilité du Skipper de Chamade aurait alors été engagée .... Lui seul est habilité à prendre ce genre de décision , n'en déplaise à cette cliente...

31 oct. 2018

Heu.. Marc (skipper de Chamade) ne risquait pas d'avoir sa responsabilité engagée vu qu'il n'était pas là. On parle du bateau Sauvage, pas Chamade. Merci de relire..

01 nov. 2018

effectivement .... il s'agit bien du Skipper de Sauvage dont il s'agit ! simple erreur de redaction de ma part

31 oct. 2018

"Pour ma part , j'ai le sentiment que la passagère cliente à bord de Sauvage à , sans l'accord explicite du Skipper , outrepassé ses droits en voulant intervenir directement sur la VHF ... "

Encore des colportages et des opinions de chevaliers blancs qui n 'étaient pas a bord et réécrivent l 'histoire du bord à postériori

Si je ne m'en tient qu'a ce qu'à écrit le passager , ( seul intervenant ici, réellement présent a bord ) cette bécasse de cliente était en plus titulaire d’un CGO et enseignant le SMDSM

Encore une incompétente qui a voulu outrepasser son droit à la fermer !!

31 oct. 2018

A défaut de réécrire l'histoire, il me semble que toi tu es le champion pour réécrire le fil. Tout à été dit.

Repartir pour un tour de manège polémique est inutile. A moins d'avoir de nouvelles information éclairantes. Ce que manifestement tu n'as pas.

31 oct. 2018

Ce n'est pas d'aujourd'hui que des situations délicates peuvent aboutir à une divergence d'appréciation et d'action entre le commandant (ou skipper) d'un bateau et un second ou une personne qualifiée. On peut parfois le regretter puisque un seul homme peut être parfois responsable d'une catastrophe, mais la règle a toujours été claire: Il ne peut y avoir qu'un seul chef à bord pour prendre les décisions, bonnes ou mauvaises.
Il n'y a aussi qu'un Président de la République !

31 oct. 2018

A noter aussi que l'installation radio émettrice du bord est règlementairement attachée au bateau et son utilisation subordonnée à la présence de la personne autorisée certifiée radio, qui peut ou non en déléguer l'usage en sa présence.

26 nov. 2018

prendre comme exemple de l'unicité le président de la république est assez téméraire....

31 oct. 2018

En fait il faudrait clore ce fil avec une dernière intervention favorable au skipper et si possible dénigrante des passagers payants comme celle de Kea .

C est ca que tu est chargé de faire Micmarin ?

31 oct. 2018

En fait, il faudrait clore ce fil avec une dernière intervention de pcg qui est le seul à avoir raison et tous les autres ont tort.

31 oct. 2018

Faut-il rappeler ce vieil adage mais aussi principe de droit:
"testis unus, testis nullus" autrement dit, un seul témoin pas de témoin!

31 oct. 2018

Moi je dirais plutot " Sed non potest aliquis testimonium illis qui non volunt" :pouce: :litjournal:

31 oct. 2018

@ pcg
tu fait l'amalgame entre ce qui s'est passé lors du naufrage et le débarquement des équipiers.
ce sont deux choses distinctes.
ce qui s'est passé à bord a déjà été longuement analysé et commenté plus haut et quelles que soient les qualifications de l'équipière, les actions du skipper étaient de sa responsabilité et au vue des différents témoignages justifiées me semble t'il.
que cette équipière se soit sentie vexée et dévalorisée au vu de ses compétences parce-qu'il a pris ses responsabilités peut-être de façon abrupte (nous n'y étions pas pour en juger) est regrettable mais cela s’arrête là en ce qui me concerne.
pour ce qui est du débarquement, soit les équipiers se considèrent lésés et ils portent l'affaire devant la justice pour obtenir réparation, soit ils se taisent au risque d'être diffamants. mais de toute façon, c'est un litige commercial et seule un décision judiciaire permettra de dire si le skipper a commis une infraction reconnue. d'ici là, il est nul et non avenu de remettre en cause son intégrité.
maintenant tu peux continuer à entretenir la polémique si tu trouve ça amusant mais au final c'est toi que tu discrédite en tant que personne mais aussi, ce qui est plus dommageable,en tant que professionnel.
jpierre

31 oct. 2018

A la demande d entre cotes

Qui viderant, id se relinquere nihil sapit

26 nov. 2018

Panem tuum cum silentio manduca.
Au delà de la syntaxe, je peux même t'expliquer la sémantique et l'ipséité de cette sentence.

26 nov. 2018

Video présentée sur France 2 hier dimanche 25/11.
On suit le brise glace canadien dans ses différentes missions, y compris celle consistant à récupérer les 2 naufragés d'Anahita.
Difficile, en voyant la video tournée de l'hélicoptère, d'imaginer qu'un quelconque navire ait pu s'approcher de cette zone pour pouvoir les récupérer.

www.france.tv[...]rd.html

26 nov. 2018

Après un concours de latinus(qui rime avec cré..), et étaler sa science qui est tout sauf de la culture, le droit de réponse n'a été utilisé que par un tiers.
Pour la vidéo, pour l'instant je n'arrive pas à l'ouvrir.

27 nov. 2018

A priori, le lien fonctionne toujours ce matin. Il faut laisser défiler les 5 mn de pub avant que la video ne commence.

22 juil. 2019

Bonjour, savez-vous quels voiliers tentent le passage du NO cette année? peut être certains qui ont du renoncer l'an dernier?

Farol do Arnel, Sao Miguel, Acores

Phare du monde

  • 4.5 (179)

Farol do Arnel, Sao Miguel, Acores

2022