Coques acier et ZINGA: appel à témoins

Bonjour, voici un sujet qui a déjà été abordé, mais dont les réponses sont assez peu documentées sur base d'expériences vécues. La question est la suivante: que valent le ZINGA et ses promesses de protection cathodique étendue pour nos coques en acier? Est-ce indiqué comme primaire après un sablage? Une utilisation locale à l'intérieur après nettoyage (degré ST3) convient-elle pour traiter des zones corrodées peu étendues (avec ou sans application d'un produit de finition)? D'avance merci à ceux qui utilisent ou ont utilisé le ZINGA pour leurs réponses !
Jérôme

L'équipage
04 mai 2013
05 mai 2013

comme toujours le ZINGA c'est du zinc ...et le zinc dans un milieu conducteur qu'est l'eau se transforme en anode sacrificiere ,pour eviter celà il faut la peindre ...donc ...

j'ai du mal a comprendre toutes ces questions sur la protection des bateaux en acier ...les procedures sont connue archiconnues ,mise en application par tous les chantiers de constructions navals du monde ,ça a été approuvés ,debattu ,observé ,controlés,garantis , les produits sont connu les applications aussi ... et bien non on essai d'inventé je ne sais quoi ...

faites donc comme STX ,comme Piriou ,comme la DCN d eLorient , comme Amiot, comme Cherbourg ,comme l'arsenal de Brest ,de Toulon ... etc....ça marche ,ça tient...

05 mai 2013

en un mot faite comme les pro ça vous coutera moins cher et vous aurez du resultat

05 mai 201305 mai 2013

Je suis tout à fait en phase avec les propos de Calypso à une petite nuance près. La lutte contre la corrosion n'est pas une science exacte mais expérimentale et la recherche constante de nouvelles techniques reste le propre de l'homme. Il n'en demeure pas moins que les "bonnes pratiques" sont largement admises et partagées. Concernant la protection cathodique, tous les bateaux issus des chantiers précités contrôlent leur potentiel de coque en temps réel. Les bateaux de plaisance, que leurs coques soient en acier ou leurs embases en aluminium, ignorent encore, et dans leur grande majorité, très largement cette pratique. C'est probablement dû au fait que les constructeurs plaisance l'ignorent eux-mêmes. Une corrosion apparaîtra vraisemblablement après la durée légale de garantie et ce qui n'est pas acceptable sur un navire professionnel le devient sur un bateau de plaisance. Sans ce contrôle, les navires seraient constamment à l'arrêt pour réfection... Pour en revenir à l'origine du fil, il est tout à fait légitime - au vu des enjeux - de s'interroger sur les performances techniques effectives d'une appellation commerciale.

05 mai 2013

"il est tout à fait légitime - au vu des enjeux - de s'interroger sur les performances techniques effectives d'une appellation commerciale": surtout quand on voit les performances annoncées du produit!
www.zinga.eu[...]u-zinga

05 mai 2013

bonjour,
avant ,c'était avant , on ne se faisait pas de soucis ,on changeait nos anodes tous les ans au carénage et, galvatest est arrivé qui nous a mis le doute dans l'esprit ,depuis on ne navigue plus tranquille , on pense qu'es-ce qui est en train de se bouffer par corrosion ,par électrolyse
ais-je employé le bonne anode en magnésium ou en alu ou bien en zinc, est 'il bien pur a 99% .??????
tout ça m'empêche d'apprécier le beau temps la douce brise ,les dauphins qui sautent et jouent , les mouettes qui s'enguellent et tout ce qui faisait pour moi le bonheur de la voile
donc je vais revenir à la marine en bois et encore puisqu'il parait que la fée électricité l'attaque encore ...
si je me baigne ou dois-je mettre l'anode pour protéger mon dentier et ma prothése de hanche en titane ?
gardez la réponse pour vous ........
alain

05 mai 2013

Il est bien connu que tuer le médecin éradique la maladie.

05 mai 2013

J'aime la vision poétique de 60nora... Et comprends aussi les réserves de Calypso2. MAIS... tout ça ne nous dit pas si ZINGA rend des services aux plaisanciers à l'heure où nous parlons. @Calypso2: tu mentionnes la dimension sacrificielle du zinc. Si on ne lui rajoute pas une couche d'époxy, ce serait donc une très bonne solution pour protéger les fonds, avec une couche supplémentaire de Zinga là où c'est nécessaire de temps en temps?

05 mai 2013

Bonjour,

la protection de l'acier contre salée est la peinture. Une bonne peinture et une bonne application et vous n'aurez pas de problème.
Les anodes servent pour la protections des courants venant de l’extérieur ou pour ce qui n'est pas isolé sur le bateau comme chandeliers en inox...
Attention il faut vérifier la peinture chaque année est faire proprement les réparations.
Sinon il reste la protection cathodique mais là c'est un autre débat pour une bateau.
Jeff

05 mai 2013

La protection cathodique, ce sont les anodes et elles ne sont d'aucune utilité contre l'électrolyse.

05 mai 2013

Ok allez voir la centrale hydro-électrique de la Rance avec quoi sont protégées les turbines contre électrolyse et la corrosion.
Jeff

05 mai 2013

Toujours personne pour nous dire comment se comporte le Zinga sur sa coque? Ce fil a pour objectif de rassembler des expériences de plaisanciers, heureuses ou malheureuses, mais concrètes.

05 mai 2013

je connais le métagrip qui est un zinc silicaté utilisé et diffusé par méta , sur les batos métallique ça sert à la fois d'anode et d'antifouling pas très efficace d'ailleurs
c'est un produit qui a été mis au point pour les plateformes de forage par elf
alain

05 mai 2013

le Zinga "s'applique à différentes températures ambiantes " comme expliqué plus haut dans le listing des avantages et caractéristiques

cela veut dire quoi : différentes températures ambiantes ???

quelqu'un a-t -il des données plus précises ????
, et je pense que l'hygrométrie est tout aussi importante dans le processus ????

05 mai 2013

D'après l'usine, le Zinga s'applique entre -15 et +40 degrés Celsius, et l'atmosphère peut-être très humide sans que ça ne pose de problème (contrairement aux peintures qui exigent une atmosphère sèche et des températures souvent autour de 15°).

05 mai 2013

Ok , merci pour ces précisions

Pour ma part , je vais faire confiance au Metagrip , et j'attendais une fenètre météo convenable pour l'aérogommage et l'application .
Les averses continuelles me font filpper ! ! !

06 mai 2013

Comme dit plus haut, le zinc silicaté colloïdal type "Metagrip" constitue une bonne protection anodique des oeuvres vives, mais c'est un antifouling exécrable (au moins en eaux tempérées ou chaudes).
Le problème, c'est qu'il ne peut pas être peint facilement (essayez donc de peindre directement une gouttière en zinc et donnez-moi le résultat après un mois) et l'enlever est un travail de Romain, surtout sur une coque en alu dans la mesure où le zinc est plus dur que l'alu.

Et, donc, si cette "anode" n'a pas fondu pendant la saison, vous en êtes quitte pour en repasser une couche chaque année, laquelle couche viendra s'ajouter aux couches précédentes. Cela finit par constituer une épaisseur notable qui, pour le compte, rend toute éradication très difficile, voire impossible. Le retour à un antifouling "normal" pose alors problème à cause de la difficulté déjà évoquée à faire tenir quoi que ce soit (époxy, peinture etc.) sur ce foutu zinc sans une préparation importante.

J'ai été confronté à ce problème avec mon bateau en aluminium. Après 8 années de couches de Metagrip accumulées et lassé de devoir chaque année disquer la coque pour enlever tant bien que mal les concrétions calcaires qui ne partent pas au Karcher, j'ai voulu revenir à la protection époxy et à l'antifouling classique. Ceci a nécessité un dérochage sérieux des oeuvres vives, une couche mince de chromate de zinc (aujourd'hui quasi-introuvable en France) passée au pistolet, une couche de primaire époxy, trois couches de "barrier-coat" époxy, une couche de primaire pour l'antifouling et trois couches d'antifouling. Je ne vous dis pas le boulot..!

Et encore, ça n'a pas tenu partout et 5 ans après j'ai encore quelques cloques qu'il me faut traiter chaque année.

Aussi déconseillerai-je l'usage du Metagrip sur les oeuvres vives.
Je pense qu'en revanche ça doit être parfait en protection sur les oeuvres mortes et à l'intérieur, à condition d'accepter les difficultés de peinture ultérieure.

Peio
Haize Egoa

07 mai 2013

D'autres que moi ont utilisé le metagrip sur leur coque acier , et n'ont pas eu de problème particulier de tenue de peinture après la phase de neutralisation indispensable .

Je présume que le problème des coques alu est différent.

06 mai 2013

Sur mon boat en acier, après un sablage à donf, j'ai fait faire un chouppage, c'est à dire une projection de zinc à chaud, à la flamme, le tout recouvert de 4 couches d'epoxy (+ un antifouling sur les oeuvres vives)

anodes sacrificielles, bien entendu

Constatations : très bonne protection : en cas d'éraflure profonde la peinture, en navigation, ou sur l'étrave, la couche de zinc apparaît , et c'est tout ; ça ne va pas plus loin

Bien entendu, tout ça n'est pas gratis, mais comme l'a dit le chantier : c'est reparti pour 30 ans !

Je ne connaîs pas les procédés que vous citez, mais le chouppage me semble très efficace.

06 mai 2013

C'est ce qui a été fait sur le pont du mien

la couche est encore quasi intacte(*) sous l'antidérapant que ma femme est en train d'enlever + de ans après l'application

(* ) à part bien evidemment les petites atteintes de rouille suite aux impacts ou chocs ou chutes de pièces qui ont détérioré/percé l'antidérapant qui a laissé l'eau rentrer et stagner

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