coque aluminium

Bonjour a toutes et tous
Sur le point d'être le propriétaire d un voilier coque aluminium
Je viens a vous pour recueillir des informations sur les points a contrôler pour ne pas faire d erreur en achetant le bateau

L'équipage
15 sept. 2013
15 sept. 201315 sept. 2013

Bonjour,
Certains expherts proposent un sondage au ultra son pour vérifier l'épaisseur de la coque. Je ne suis pas expert mais d'après ce que j'ai compris c'est une précaution inutile. En effet l'électrolyse sur l'aluminium se manifeste par des petit trous qui sont rarement détectés par cette mesure aux ultra son. Un contrôle visuel et méticuleux des fonds du bateau est par contre indispensable.
Si il s'agit d'un dériveur intégral cela peux être plus compliqué car le lest est placé directement dans le fond. Normalement le lest qui ne est pas en alu est isolé dans une résine qui empêche l'électrolyse. Il faut être attentif sur cette partie sensible.
Concernant l'accastillage, il peut y avoir des faiblesse autour des pièces en inox ( winch, taquet ) si il n'ont pas été installé comme il faut.
Un autre point très important est l'électricité, l'installation doit être nickel!
Cela signifie : câble correctement protégé , tableau bipolaire , contrôleur de fuite, pas de fils qui vont nul part.....
Bonne chance dans vos démarches, j'ai fais l'acquisition d'un bateau alu de 1985 il y a deux ans, certes je me suis refais toute l'électricité, mais à part ce petit inconvénient je ne regrette pas le choix de l'aluminium.

tout demonter ,tout regarder,tout gratter ,une expertise visuelle tres pointu est suffisante car la deterioration sur l'alu est imediatement visible sous forme d'alumine ,il n'y a que les soudures qui peuvent avoir des defauts cachés ,mais bon si le bateau n'a pas d'entrées d'eau a ce jour tu peux acheter en confiance fils des ages farouches :-)

15 sept. 2013

Salut
J'ai un bateau alu moi aussi.
Je me suis longuement documenté, et je te conseille d'en faire autant.

Le phénomène et les causes sont maintenant bien connus, ce n'était pas le cas pour tout le monde il y a 20 ans. Il faut simplement bien étudier la question pour éviter de faire des conneries...

Pour commencer, ne pas confondre corrosion galvanique et électrolyse.
- La corrosion galvanique, c'est "la pile" : Deux métaux différents, reliés entre eux et baignant dans un liquide acide ou conducteur (eau de mer…). ?
- L'électrolyse, se produit lorsqu'il y a une fuite de courant (12 ou 220 V). Ce cas est bien plus grave...

Pour protéger les parties métalliques de la « corrosion galvanique », il faut mettre des anodes en zinc, sur la coque, l’arbre d’hélice, le gouvernail, le saildrive… etc. Pour s’assurer que la protection galvanique est correcte, on peut mesurer le potentiel galvanique à l’aide d’un Voltmètre muni d’une électrode de référence (argent/chlorure d’argent). Pour un bateau alu la valeur mesurée doit se situer entre – 900 mV et -1100 mV. (par exemple, une pendanode peut abaisser le valeur de -50 mV…).
Une bêtise classique : Relier la coque à la terre par le réseau 220 V du quai. Dans ce cas, il ne s’agit pas d’une fuite de courant, mais le bateau est relié (par la terre) à tout ce qui dans le port est branché à cette même terre. C’est une « grosse pile »… Pour avoir tout de même la protection du différentiel 220 V à bord, il faut utiliser un transfo d'isolement, masse reliée au négatif en sortie de transfo. Ou bien un isolateur galvanique.

Pour ce qui est de « l’électrolyse », personnellement, je ne me branche pas au 220 V du quai (sauf la perceuse, directement sur rallonge), et j'ai relié ensemble coque, moteur et moins des batteries (interconnexion réalisée en un seul endroit). Cela prévient des fuites du 12 V qui, si il y en a, se déchargent aux batteries. En aucun cas on doit utiliser la coque comme "moins" (comme sur les voitures…), et toutes les alimentations sont en bifilaire. En France cela fait peur au plaisanciers, mais tous les pros le font (pêche, marine nationale, commerce...). Quant aux états unis, c'est... obligatoire...

Mais ça n'engage que moi...

15 sept. 2013

à baboujoli

je suis étonné que tu n'utilise pas d'anode en alu ,elles sont beaucoup plus efficace que les anodes en zinc ...mais cher c'est vrai..

15 sept. 2013

Ce sont tous les endroits qui sont susceptibles de retenir l'eau qu'il convient d'explorer pour voir s'il y a des piqures ou des cavités en formation: baille à mouillage, puisards, fonds de coffre, équipets de hiloire, etc.
Une cloque de peinture avec pâte blanche dedans est le signe d'une oxydation mais pas nécessairement d'une formation de cavité
Bon courage,
Régis

15 sept. 2013

Merci les gars
Je doit le voir demain il es au sec depuis un bon moment
Pas d intérieur tout et demonter ce qui devrait faciliter l examen
Mais la tâche a l air ardue

15 sept. 2013

@Calypso :
Mes anodes zinc travaillent bien. Mais, les avis étant contradictoires sur la question, j'avoue, moi-même, n'avoir pas très bien compris pourquoi des anodes en alu seraient mieux sur un bateau en alu... D'après le principe selon lequel le zinc est "moins noble" que l'alu, et se sacrifie à son profit, je ne comprends pas pourquoi l'anode en alu se sacrifierait plutôt que la coque, elle aussi en alu...

16 sept. 2013

Je dis celà car à une epoque (celle ou j'étais en activité) on mettait des anodes en alu pour les bateaux en alu .decision prise par les "pro" de la protection des métaux
et en faite ce sont des anodes avec un fort taux de magnesium

16 sept. 2013

Oui moi aussi mais bon toujours plusieurs son de cloches pour une meilleure harmonie. ..

16 sept. 2013

voir dans le petitit livre blanc sur le site de Galvatest tout y est expliqué:

www.google.com[...]/url

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