Conseils pour eviter un propulseur d'étrave ou de poupe.....

j'ai vu à la Trinité un voilier de 39 pieds qui avait installé un moteur électrique sur son tableau et qui avec un peu d'habitude était aussi manoeuvrant qu'avec un propulseur d'étrave. Moteur électrique à 120 ou 130 euros et batteries du bord pour le fonctionnement. Cependant ça n'est peut-être pas si évident que ça au début.
Le moteur est relevé sur une chaise coulissante au repos.

On peut aussi s'exercer à manœuvrer en utilisant le couple de l'hélice, cela évite une dépense supplémentaire dans le budget bateau....

Primo pour manoeuvrer un bateau il faut déjà savoir si on a un pas à droite ou gauche en cas de monomoteur avec deux bourins le problème ne se pose pas.

Si pas trop de vent c'est faisable. La puissance d'un moteur électrique n'est pas importante, ce qui compte c'est le couple et sa traction, souvent mesurée en livres (une bonne bibliothèque, c'est un moteur puissant) et du temps, faut pas être pressé.
Ce n'est que mon avis.
Après, si tu n'as pas trop de franc bord et un peu de place à bord, la godille, en marche arrière ça le fait aussi mais il faut s’entraîner un peu. ;-)
Amha, ton gros problème est de maîtriser la marche arrière, donc le pas d'hélice qui te fait aller en crabe si tu modules mal ta puissance moteur. Il faut aussi savoir qu'un bateau n'est manœuvrant que si il a de l'erre. S'il n'en a pas, la rotation de l'hélice le fait pivoter, déraper autour de la quille et en plus le safran n'agit pas ou mal.

Il suffit d'apprendre à manoeuvrer...

Ah, la sympathie légendaire du personnage. Et tu penses faire avancer le schmilblik ??? C'est un forum, pas un entretien d'embauche pour un équipage élitiste...

Triste sire... :goodbye:

Bonjour Rigil
Tes remarques sont très pertinentes. Pour préciser ma demande, c’est parce que je veux pouvoir manœuvrer seul et que je ne souhaite pas un « vrai » propulseur (Cout de 3000 e le classique, 6000 € pour l exturn ). A deux, en m aidant à « la main » pas de problème mais l’âge aidant, ça devient difficile. Merci pour cette réponse encourageante.
Cordialement

Les bateaux d'architecture ancienne, à quille longue sont en effet très peu manoeuvrants, surtout en marche arrière. Ils sont de fait très minoritaires sur nos eaux.
Pour compléter le propos d'Okilebo, il faut également prendre en compte le courant et sa combinaison avec le vent, l'effet de couple de l'hélice et l'éventuel état d'ébriété du barreur.
Ce la fait beaucoup de paramètres qui peuvent également se combiner de manière imprévue.
En particulier le courant, dans nos ports dotés d'une porte. Lors de l'ouverture, le courant entre dans le bassin, avec son maximum dans les 30 premières minutes en général. Il tourne dans le bassin d'une manière variable.
Deux exemples:
- A St Vaast la Hougue, le courant entre d'abord tout droit avant de tourner vers la droite, précisément la zone des pontons, puis revenir, d'où la nécessité d'une observation attentive avant de chercher à se poser quelque part.
- A Port Guillaume : entrée tout droit, puis rotation vers la droite ou vers la gauche, qui peut varier de direction en quelques dizaines de seconde, fait observé lors de départs du ponton.
Dans un port comme Veere, en NL, très petit, l'usage est de sed placer l'étrave vers la sortie et il faut donc faire demi tour dans peu d'espace. La solution adoptée par certains est d'entrer en marche arrière, c'est plus sûr si on craint l'opération de demi tout!

En fait, on n'est jamais certain à 100% de la réussite de la manœuvre, mais une règle absolue est de dégager et tout reprendre à zéro lorsqu'on se rend compte que cela va foirer et pendant qu'il est encore temps!

J'ai vu trop souvent des barreurs rater à grands coups de propulseur d'étrave des manœuvres tout à fait simples à exécuter lorsqu'on n'en a pas!

La question de départ était "conseils pour éviter un propulseur d'étrave ou de poupe". IL n'est donc pas inconvenant se suggérer des solutions pour s'en passer!