Confort d'une carène... quelle forme d'étrave ?

Salut,

L'étrave très "inclinée" - qui semble courante sur les bateaux des années 70 - a t'elle un réel avantage sur les formes + droites actuelles, en terme de qualités nautiques ?
Est-ce-que la forme de l'étrave a une influence notoire sur le confort? Le passage dans les vagues est-il plus harmonieux, plus doux ?
(en faisant bien sûr abstraction de la longueur à la flottaison, génératrice de vitesse et de volume habitable)

Merci de me faire part de vos expériences.

A+

Jean-Luc.

L'équipage
08 oct. 2004
08 oct. 2004

Cherche désespérément étrave idéale!

Petit rappel: Les étraves droites ne sont pas contemporaines!
Des cotres de pêche, des sinagots, et divers bateaux de travail étaient construits de la sorte dès le début du XIXème.
Ces bateaux étaient conçus pour passer en force, mais leurs mouvements restaient relativement doux car c'étaient des déplacements lourds, à quille longue de surcroît.

Autrement, l'étrave n'est qu'un élement d'appréciation. Ainsi, une étrave à guibre ou à élancement classique, sera efficace pour amortir les mouvements du bateau et éviter de trop mouiller le barreur, mais une étrave droite peut faire de même à condition de lui dessiner de bonnes joues (ou de lui adjoindre un bout'hors qui répartira les efforts différemment)

Enfin d'autres éléments peuvent intervenir sur les qualités nautiques, tels que le brion plus ou moins prononcé et les lignes d'eau plus ou moins tendues sur le tiers avant. Sans même évoquer la répartition des poids à l'intérieur et des mouillages sur le pont.

Bref, la complexité des interactions est telle qu'il me semble tout aussi impossible de définir l'étrave idéale qu'il parait hasardeux de parler du bateau parfait ou du meilleur matériau.

09 oct. 2004

L'étrave à guibre...
Je confirme l'avis de Christian sur les étraves à guibre. Mon Ecume de Mer (moule de 75), passe très bien dans la vague en tapant peu et sans me mouiller.
Mais ce n'est effectivement qu'une des composantes du confort du bateau à la mer.

09 oct. 2004

les bateayux de commerce reviennent aux étraves des galères romaines
par le biais d'un bulbe d'étrave qui inverse en fait le "sens" de l'étrave

l'étrave droite était la règle, avec l'arriere en cul-de-poule sur tous les bateaux de guerre du 19 eme et du début du 20 eme siecle

il semble bien que chaque période a sa mode et que les avantages d'un jour deviennent les inconvénients d'un autre

il y a aussi une grande part estuétique, sachant qu'un élancement d'étrave à plutot tendance à évoquer la légèreté, la finesse et la vitesse qu'une étrave droite

l'étrave élancée parait fendre meix la vague, mais la poprtance est largement moins bonne

à chacun de faire son choix:

une étrave élancée qui fend bien la vague et qui ne se soulève pas

une étrave droite qui soulage "à la vague" et qui fend tout aussi bien, l'effet d'une lame dépendant de son profil et non de son inclinaison, sauf sur les massicots et les cisailles mais pour d'autres raisons et utilités qui nous ineterressent guère en plaisance

amicalement

en fait il n'y a pas le choix, aucun chantier ne mettant la fore d'étrave en option

09 oct. 2004

Vaste sujet

Je suis d'accord avec toutes ces contributions Mais... pour faire une bonne forme ou une etrave correcte pour ma part une seule solution.
-1) posé les objectifs à atteindre suivant certaine conditions (etat de la mer,type de mer etc...)
-2) Puis faire des essais en bassin des carenes.
Mais c'est trés trés cher.
Voici ma conclusion aprés avoir fait des formes de bateaux pendant plus de vingt ans.Celui qui fait une forme c'est toujours la plus belle du monde mais lorsque l'on la passe au bassin tout est a refaire.
José

Volume avant plus tôt qu'étrave
Plus que la forme de l’étrave proprement dite, c’est le volume global avant qu’il faut considérer. La tendance actuelle issue des open 60' privilégie la vitesse et tout particulièrement la vitesse au portant en allongeant au maxi la flottaison et avec des fonds en U qui permettent de dégeauger grâce à leur faible déplacement et leur formidable voilure. Ces formes transposées sur des bateaux de croisière n’ont d’autre objet que d’utiliser une image course pour faire vendre “le produit”. C’est un principe vieux comme la plaisance, rappeler vous les surfaces de génois et de GV issu de la jauge IOR. Si tu avais une grande GV et un solent à l’époque, t’était ringard. L’étrave ne peut s’étudier qu’en regard des formes arrières. C’est une question d’équilibre et de moment de tangage. Un amortissement ferme à l’arrière va induire une tendance à une plus grande immersion du volume avant. La carène est donc un tout puisque la courbe des aires qui permet une lecture de la répartition des volumes va de l’étrave au tableau et celle ci doit être équilibrée. Si on veut obtenir un bon amortissement du moment de tangage la bonne solution c’est de tuliper l’avant. Les formes viennent progressivement constituer un volume d’amortissement efficace et en même temps forme de la surface de pont de travail au mouillage et voiles d’avant. Ce tulipage est plus facile à intégrer à la forme avec une guibre et se déterminent naturellement sans torturer les horizontales dans cette zone. La zone du brion est également importante pour la douceur de mouvement et la sécurité. Un brion à grand rayon sorti de l’eau c’est le gage de l’amélioration de la sécurité ne cas de rencontre d’un objet flottant en surface par rapport à une étrave droite verticale ou non au brion immergé insignifiant. Des fonds un peut plus en V après le brion c’est un amortissement plus souple qu’un fond en U et c’est à mon avis la solution pour un bateau de portant, donc un bateau de voyage. Pour ces formes de fond il faut faire un choix c’est un bateau de largue ou c’est un bateau de près? Si c’est un bateau de près le U est intéressant parce qu’a la gite c’est le coin du U qui porte donc qui ne tape pas trop dans le clapot. Pour illustrer ce propos voyez mini môme: traité comme bateau de portant pour le voyage. Le mode fabrication en CP développable interdit le tulipage, mais son déplacement et la présence de volume de flottabilité dans al zone interdit de charger l’extrémité avant diminuant ainsi les risque de tangage important. J’obtiens une forme tulipée sans guibre sur mes plans de jonque grâce à la marotte qui interrompt les formes avec un profil arrondi proche de l’arc de cercle. Ce profil assure la sécurité en cas de rencontre d’un objet flottant. Vous pourriez penser que je fais une fixation sur ces objets flottants, mais il y en a de plus en plus au dire de certain arrivés en Polynésie donc après de longues traversées Atlantique, mer des Caraïbe, Panama/Marquises, marquises/Tahiti. Le contact avec ces tour-du-mondistes me fait concevoir des bateaux différents de ceux que j’aurais peut faire auparavant.

11 oct. 2004

si je puis me permettre
ce n'est pas la jauge IOR qui avait engendrée les surfaces de voilures ridicules de GV par rapport aux génois mais la jauge RORC.
regardes les plans Farr de la fin des années 70 et du début des années 80 : gréement fractionné avec Gv prédominante.

La jauge IOR a par contre fait faire beaucoup de bétises : les bateaux étaient fait pour avoir le rating le plus faible possible , donc les coques et gréements étaient plutot torturés aux points de mesures.

cela à entrainé :
-les brions au ras de la surface qui font taper au près
- les voutes arrières rasantes qui tapent même au mouillage ( bon exemple= first 35)
-les baumes plongeantes vers le coqupit
-les tangons de la taille du triangle avant
-du poids dans les haut en général
etc

Les carênes issues de la course aujourd'hui ont également des défauts , mais pas forcément identiques.

Je suis entièrement d'accord lorsque tu parles de répartition des volumes ,
pour l'étrave , le tulipage est une solution mais pas la seule : il faut éviter les étraves lame de couteau comme les poeles à frire , .

Mais un brion profond semble un point important dans tous les cas.

Bulbe et rostre

Les bulbes que l’on peut voir sur les cargos et autres paquebots on pour objet d’économiser du combustible. La nature a bien fait les choses et la vague générée par ce bulbe vient se superposer à la vague de l’étrave en créant un nouveau système de vague de moindre résistance à l’avancement (un tout petit peux moindre). Sur des milliers de miles cela fait quelques tonnes de carburant en moins, intéressant dans le bilan d’exploitation. Cela grâce à un artifice ne coûtant que très peut de matière et main d’oeuvre en plus. Pour que cela fonctionne, il faut que le bulbe soit immergé en permanence, donc exclus des nos bateaux de plaisance qui sortent leur étrave de l’eau bien trop souvent. Il faut aussi que la vitesse ne dépasse pas la vitesse de carène, donc ne déjauge pas, donc exit les carènes a semi-déplacement et les carènes planantes. Même lège cela fonctionne en coure un tout petit peut par l’allongement de flottaison procuré par la proéminence du bulbe. Une évolution du bulbe est le rostre inventé par Pentocarène que l’on peut voir sur les dernières vedettes de la SNSM par exemple. Le principe reste le même aux basses vitesses. Mais au voisinage des vitesses plus élavées le bulbe de par ses formes anguleuses se comporte comme une seconde étrave. Dans la mer formée ce bulbe améliore la sécurité parce qu’il permet une longueur maxi à la flottaison mais aussi un tulipage des formes souvent obtenues en guibrant l’étrave.

09 oct. 2004

technique et esthetique
hello,
bravo aux specialistes pour les infos techniques, reste un detail, le coté esthetique et là y a pas photo, un etrave à guibre comme pen-duick III pour moi c'est le must, surtout sur une goelette.
bon vent
jpierre

Oui DIAOULIG
A)mais tout le monde n'a pas le talent necessaire pour concevoire cela.
B) Ca colle mal à la mode du momement.

Pour moi les belles étraves c'est le plan Fife du Penduick 1 ( d'ailleurs tout le bateau est beau et équilibré), il y a aussi Lady Maud a G. D'Aboville de plus ces étraves correpondent bien à la préoccupation de confort et de sécurité que je décrit ci dessus.
Ah! bateau quand tu nous tiens que ce soit pour naviguer avec des oeuvres d'art classées ou pour le voyage sur un bateau acier retapé pendant de longues c'est quand même le seul moyen de vive libre et heureux.

09 oct. 2004

C'est le plus beau!!!
Naturellement, c'est le mien!
Parmi les bateaux de série, l'Ecume de Mer postérieur à 1975 (nouveau moule) est particulièrement élégant à mon avis. Etrave à guibre et coque frégatée, le coup de crayon de J.M. Finot dans les années 70. Mais ne trouve-t-on pas toujours (ou presque) la plus belle la femme que l'on aime!
J'ai vu cet été à Nieuwpoort (à la marina de l'Armée de l'Air), un bateau genre fifty doté d'une sorte de rostre immergé. Je ne me souviens plus de son origine. Il est basé là-bas. Peut-être un de nos amis belges le connaît-il?

09 oct. 2004

Pour la petite histoire...

Je crois que, dans la marine en bois, la guibre avait une fonction autant esthétique que pratique:
Offrir un espace concave pouvant recevoir la figure de proue,et constituer un excellent renfort afin d'y fixer le barbes et sous-barbes.
On était loin de nos considérations de confort, mais il est clair que le déplacement des navires d'alors n'avait rien à voir non plus avec nos esquifs.

11 oct. 2004

le guibre
servait surtout à supporter le beaupré qui est considéré comme un mat sur les unités importantes.

regardes , par exemple , "La Belle Poule" ou Marité , tu comprendras au premier coup d'oeil...

09 oct. 2004

je crois me souvenir que le chantier FJORD
avait sorti un fifty de 30 pieds environ avec un genre de bulbe assez long et de forme cylindrique dans les années 70/80 (avec une coque en faux clins)

pêut etre que c'est ça

amicalement

09 oct. 2004

Pour revenir à la question posée

Je partage l'opignon de Jean-claude pour un plus grand confort C'est plus les volumes avant qui compte que la forme de l'etrave qui decouleras du volume justement chercher à l'avant qui a son tour aura une influance sur les formes arriere .Aujourd'hui l'on voit beaucoup de formes tendu à l'avant la plus part de ces bateaux vont vite dés le petit temps par mer peu formée , ce qui represente peut etre 90% des navigations mais sont trés inconfortable dés que la mer est agitée ou forte ,le bateau "tape" et mouille énormement.Mais combien navigue dans ces conditions?.
Le choix des formes d'un bateau comme le type de bateau depend du programme que l'on c'est fixé.
Il ne faut pas ce laisser prendre par la mode du momment.Mais il est bien évident que là surement plus qu'ailleurs c'est une affaire de specialistes dont le club est trés restreint.
José

09 oct. 2004

Mouillage, un détail...
Lorsque l'étrave est verticale, il faut un davier qui va loin en avant pour ne pas avoir de problème avec l'ancre à la remontée. Amicalement

10 oct. 2004

Dufour 35
Bonjour

Le Dufour 35 des annees 70 - 80 avait une excellente etrave permettant un tres bon passage et ne mouillant pas ; la difference est enorme si on le compare au Gin Fizz de la meme epoque qui lui , douche l'equipage en permanence .

Quant au bulbe , les Catana integrent dans l'etrave avec discretion ce genre d'appendice . Quel est l'apport reel ? Je crois savoir que ces bateaux sont performants et confortables , mais n'ai pas de reponse scientifiquement fondee .

17 oct. 2004

Etrave de Dufour 35
Bonjour,
Je confirme et les photos que j'ai mises sur ce post sont celles du petit frere le Dufour 34.
Pour les bulbes j'ai pose la question par e-mail a qlques architectes il y a peu de temps .(Je voulais savoir si cela permettait de retrouver les avantages d'une plus grande longueur a la flotaison) . Certains m'ont repondu et les reponses se resument ainsi: Cela n'apporte pas d'amelioration, voir l'inverse pour un bateau qui gite et ne va pas assez vite. Le bulbe impose donc un bateau a moteur qui va assez vite et conserve son assiette d'ou sans doute la montee en puissance hors limite autorisee pour certains nouveaux bateaux de peche qui sont presque tous maintenant equipes d'un bulbe.

equilibre!!!
Derrière l'explication technique claire et détaillée de Jean Claude, reste le programme. J'ai navigué avec un Victorian, plan Hollman & Pye conçu pour l'atlantique, dans le clapot mer du Nord et grandes rivières... résultat désastreux, dauphinage et arrêt à chaque vague au près.
En plus, n'oublions pas la répartition des poids qui va de pair avec la forme des élancements.

Pour le Fifty à bulbe, Coronet Elvstrom 37

11 oct. 2004

carenes étraves, brions et éperons romains !

La seule ressemblance avec les romains c'est le mot Galére pour dessin de carene et leurs usages par des des futurs utilisateurs!
Belle contribution de M Jean claude! Quand au bulbe il est seulement utilisable dans une game trés précise de vitesse comme pour un pétrolier ou un car-ferry . Elvtrom avait essayé un voilier à étrave à bulbe ,l'essai n'avait pas été trés convaincant !
Bonne nav à tous

11 oct. 2004

Etraves droites très tendances!!!
Souvent quand l'on n'a pas des moyens on à de l'imagination!
Et je fais partis de ceux là !
Je remarque que de nombreux propriétaires relooke leur fidèle coursier le plus souvent par une jupe à l’arrière très compét mais aussi très pratique en croisière (bains, annexe, pêche etc.….)
Mais certains plus audacieux se lance dans le redressement de leur étrave !
Une feuille de contre plaqué collé époxy dans l’axe qui donne le profil latéral et collages de panneaux de mousse latéraux, shapages et panneaux de roving rapportés, raccords difficiles !
Suivant les lignes de convergences (là les difficultés commencent !)
vers l’étrave ou inversement vers le maître- beau. Résultats plus ou moins heureux esthétiquement, mais toujours réussies en effets psychologiques sur le propriétaire. Il marche mieux !!
Las n’ayant la plupart du tant que très peu modifié le volume avant ce
« tuning nautique » n’a pas modifié les caractéristiques nautiques !
Mais on c’est fait plaisir !! C’est qu’on l’aime cette maîtresse des mers !!
La prochaine fois je met un mat carbone et appendices en profil NACA et aussi des planchers en nids d'abeilles comme les airbus!
Nota : Il faut avancer le davier de mouillage de 25 à 35 cm au moins pour ne pas trop labourer l’étrave avec le mouillage !
Bons rêves à toutes et tous !

le fyfty
que tu as vu avec un bulbe est le coronet elvstrom 38 de 11.42 M de long

12 oct. 2004

Tuning nautique, suite et fin !!

Non seulement cela existe mais c'est pratiqué par des chantiers de réparation !
Un chantier de construction de voiliers de series trés sérieux outre Rhin a jumborisé un 36 pieds en 38 pieds et cette serie est toujours appréciée!!

13 oct. 2004

Merci...
Merci pour vos avis éclairés. C'est très intéressant et instructif. :-) Vraiment chouette, ce forum, avec des spécialistes dans tous les domaines... :-)

14 oct. 2004

Voici qq de content!

Il est tellement rare de voir qq de satisfait des contributions que celà merite d'etre salué.Merci
José

16 oct. 200416 juin 2020

Etrave a guibre...
Bonjour. C'est le cas de mon bateau et elle est meme tres prononcee.
Je confirme : tres bon amorti dans le gros temps, mouille tres peu et aucun probleme pour remonter le mouillage...
Par contre longueur de flotaison reduite/longueur totale du bateau (7.75M/10.25m)et se freine beaucoup en passant les vagues car s'il amortit bien cela veut aussi dire qu'il descend dans l'eau et donc il se freine...
Un ami qui a un gibsea 31 passe autrement: il rebondit plus sur les vagues donc conserve sa vitesse mais au bout de plusieurs heures de se regime par force 6/7 en med l'etat interieur du bateau n'est pas le meme et celui du capitaine non plus. Pour lui ça tape dur mais il est devant...donc toujours le probleme du compromis ou du choix d'utilisation. Je vous joint 2 photos de mon bateau prises cet ete qui montre bien comment il amortit...

16 oct. 200416 juin 2020

etrave a guibre...
la dexieme photo; en fait la premiere a regarder pour le mouvement du bateau.

16 oct. 200416 juin 2020

etrave a guibre...
la dexieme photo; en fait la premiere a regarder pour le mouvement du bateau.

17 oct. 2004

le tulipage

Il y a eu une mode dans les années 70de faire du tulipage sur les chalutiers pour deflechire les vagues et eviter d'embarquer de l'eau .Parfois ça marchait bien et pour d'autre navire c'était pas bon , le gros probleme était de trouver le bon tulipage mais malgré tout du faite des formes rentrantes le navire s'enfoncait dans l'eau.Alors ensuite l'on a fait le contraire on a arrondi les formes avant donnant ainsi plus de volume pour eviter de trop plonger dans la vague pour mapart je prefere cette solution.
José

17 oct. 2004

Formes rentrantes

Je peux me tromper, mais il est possible qu'au début du siècle dernier, quand elles ont été introduites dans la plaisance, elles n'aient pas eu seulement pour but de protéger le pont des embruns.
A l'époque des torpilles pointues, on ne savait pas qu'une forme ronde allait plus vite dans l'eau.
Les Herreshoff et consorts ont pu croire qu'un avant fin fin ferait gagner à leurs clients quelques précieuses secondes en régate.
Puis les plans scandinaves s'imposèrent.

Phare du monde

  • 4.5 (3)

2022