comment naviguez vous avec les webpoints ?

Je n'ai jamais utilisé les webpoints pour naviguer .,

je pratique ainsi : je trace une droite entre le point de depart et le point B , je releve le cap avec la regle Cras et corrige le courant et la derive plus ou moins au pif et je suis ce cap avec le pilote .
Toutes les heures environ je trace la position gps sur la carte ce qui me permet de voir si l'on est plus ou moins eloigné du trait initial. et généralement sans modifier le pilote sur tout le parcours on arrive a peu prêt au point B .

Avec les Webpoints vous procédez comment exactement dans la pratique ?

L'équipage
17 jan. 2016
17 jan. 2016

waypoint, José !

17 jan. 2016

Waypoint : merci Christophe au moins j'ai appris quelque chose

17 jan. 201617 jan. 2016

ça dépend de ta destination, ce n'est pas la même chose d'aller de Houat à Yeu ou de traverser la Manche par exemple.
Pour traverser la Manche, CAP CONSTANT, tu te fous de la dérive, et ainsi tu feras moins de chemin que si tu donnes un waypoint à ton pilote.
pour aller à Yeu, le waypoint est utile, et le pilote t'amènera pile-poil à l'entrée de Port Joinville (fais gaffe aux casiers...)

17 jan. 2016

Je pratique comme tu l'écris.
Toutefois, sur une traversée de la Manche, par exemple, il faut être plus subtil.
Je tiens compte de l'orientation potentielle du vent dans les 6 heures à venir, des effets de cote, de l'influence du courant sur la fin et j'actualise au cours de la traversée. Mon WP est donc plus à l'ouest ou l'est du point de destination réel.

17 jan. 201617 jan. 2016

un waypoint est un point intermédiaire (ou final) de route.
tu vas du point A au waypoint B, le gps te calcule le cap et la distance de A à B, + le temps prévu, l'heure d'arrivée prévue, et l'écart de route (XTE) avec la droite théorique, etc...
si ton pilote est connecté, il te mène au point choisi

17 jan. 2016

si ton pilote n'est pas connecté au gps, tu passes en manuel !
tu lui donnes un cap, il se dém...... :-D

17 jan. 2016

oui d'accord Viking apres il a toujours quelques reglages mais ce que je voudrais savoir c'est comment avec les waypoints (merci bil) est géré les derives dû au courant et au vent ...

comment dans la pratique ,pratique font-ils ?

17 jan. 2016

et si tu n'as pas de pilote connecté ? si presse le bouton continuellement ?

17 jan. 2016

on est bien d'accord, j'ai voulu simplifier; après, il est évident que si on traverse en 18h, on a une fois le courant dans un sens, et deux fois dans l'autre; la navigation est une succession de compromis, comme souvent dans la vie...

17 jan. 2016

Le courant... Je l'estime au doigt mouillé mais profite du moindre casier pour vérifier la direction et la force. J'ai parfois des surprises par rapport aux cartes. Jamais je ne trace de vecteurs compliqués et aléatoires.

Le cas échéant, je déplace mon WP .
En croisière, j'aime aussi tracer un point sur la carte, toutes les demi-heure ou je trace discrètement la force et la direction du courant.
Mais c'est surtout pour le fun et me souvenir du bon vieux temps...

17 jan. 2016

avec un magelan portable, lors de la dérive du bateau j'ai tout de suite l'alerte par augmentation ou la diminution de la valeur du cap vers le WP
donc je rajoute ou je retranche cette difference au cap d'origine ...
et je verifie toute les heures à cause de ces satanés douzièmes :heu:

17 jan. 2016

et tu suis la "courbe du chien" :
fr.wikipedia.org[...]u_chien

au milieu de la Manche il y a jusqu''à 5 noeuds de courant

17 jan. 2016

Bonsoir,
en ce qui concerne la dérive dûe au courants de marée, il est relativement simple de calculer sa route en traçant à partir du point de départ les différents vecteurs et d'en déduire le cap pour arriver au bon endroit sans toucher au pilote. Ce que le GPS moyen ne sait pas faire. Pour la dérive dûe au vent, c'est un peu plus pifométrique, le doigt mouillé fonctionne assez bien.

17 jan. 2016

dans les coins ou je navigue la difference angulaire n'est jamais si importante ;)
ce n'est ni au raz de Sein ni à Barfleur

18 jan. 201618 jan. 2016

La ligne droite est le plus court chemin pout les ferry rapides; pas forcement pour les voiliers :

[url=]

(Image Olivier Bouyssou)

17 jan. 201617 jan. 2016

Bonsoir. Un peu comme viking35 sauf que j'oublie de tracer quoi que ce soit surtout depuis que j'ai opencpn.
Je traverse en diagonale CH Falmouth et les courants font le reste pour couper les rails. Bref, c'est tout droit, voiles réglées au sortir de la passe de l'W et régulateur itou, entre deux, petits réajustements sur les voiles et un coup d’œil sur le compas.

17 jan. 2016

Sur Cherbourg/Poole, c'est la meilleure méthode pour mettre deux à trois heures de plus que celui qui suit un cap compas constant, éventuellement ter!miner avec le courant dans le nez!

18 jan. 2016

Ton raisonnement est faux si tu as par exemple une dérive de 10° pendant une heure il faut corriger de 20° ton cap pour revenir sur ta route initialement tracée sinon tu feras une route parallèle.
A 5 kt ça ne fait pas beaucoup de chemin mais en avion de tourisme à 100 kt ça fait des sacrées distances donc du carburant. Avec un bateau à moteur ça va plus vite de corriger au fur et à mesure et de suivre le tracé sur la carte. Ça permet de parcourir le minimum de distance donc un minimum de carburant.
Il faut naviguer différemment quand on est au moteur par rapport à la voile.

18 jan. 2016

Beaucoup n'ont pas encore compris que la route la plus courte et la plus rapide est sur l'eau et non sur le fond. Il faut les renvoyer à ce bon vieux cours des Glénans où le cas d'école Cherbourg/Poole est analysé en détail!

18 jan. 2016

et non okilebo : ecumeur a raison si tu corriges la derive dû au courant tu ralonges ta route surface et sur une traversé tu peux mettre deux heure de plus . ceci est pourtant bien connu sur la traversé de la Manche c'est un excercice d'école commun

17 jan. 201616 juin 2020

C'est tout droit! les courants font le reste quand tout va bien.

17 jan. 2016

vu le peut d'explication sur l'usage des waypoints ils ne doivent pas etre finalement tres utilisé .

17 jan. 2016

Bonsoir capypso, bonsoir à tous.
A mes yeux, la gestion des WP ne présente un intérêt que s'il y a une succession de WP sur une route. S'il n'y en a que 2, il n'y a pas de spécificité particulière.
Si l'on utilise un logiciel de routage, celui-ci va proposer une route comprenant plusieurs WP "pivots" pour optimiser le chemin le plus rapide, souvent au détriment de la route la plus courte, pour tenir compte de l'évolution du vent et des courants prévus. On suivra alors la route proposée, directement de WP en WP, que ce soit avec ou sans pilote.
Pour découvrir facilement cette notion de route proposée par un logiciel de routage je ne saurais trop recommander de découvrir QtVlm, développé par le matelot Maitai, soit au travers du site de courses virtuelles VLM (solution la plus simple), soit en situation réelle après avoir créé (ou récupéré) les polaires de son propre navire.

17 jan. 2016

Les waypoints dans les fjords de Norvège sont extrêmement utiles.
Il m'est arrivé de tracer une route de plus de 20 waypoints, de la charger sur le GPS qui est connecté au pilote et de laisser le bateau faire. On va d'une balise à l'autre, on entend 3 bips et on voit la barre tourner toute seule pour partir sur le point suivant. Relaxant...mais bien sûr, veille attentive!

17 jan. 2016

oui, veille attentive !
j'en connais qui ont failli se retrouver à la côte suite à une rupture du signal gps pendant un moment, le pilote était devenu fou ...

17 jan. 2016

Ou encore un demi tour sur place parce qu'un des waypoints était mal saisis :mdr:

17 jan. 2016

Dans nos régions, sur des navigations d'un dizaine d'heures, , c'est une erreur de suivre aveuglément la route proposée par un routage.
Il faut savoir que les logiciels de routage donnent rarement la solution si la situation n'est pas simple et en Manche, la situation est rarement simple....
L'expérience humaine fait généralement la différence.C'est très satisfaisant.

17 jan. 2016

merci de vos interventions ,

si je comprends bien on rentre un waypoint ou X waypoint et l'on corrige plus ou moins automatiquement et plus au moins souvent l'ecart de route . C'est a dire que l'on est dans le système subit et non d'anticipation .. on ralonge donc la route surface

a part certains qui font de l'estime a l'ancienne , ce sont peut etre des anciens mdr .

bonne soirée

josé

17 jan. 2016

Personnellement, une fois ma route tracée sur la carte, je saisis des waypoints intermédiaires, soit aux endroits de changement de cap, soit aux passages étroits. Ceci pour le cas où la visibilité serait mauvaise.
Partant de là, deux cas de figure :
1) Pas ou peu de courant traversier. Ou courant plus ou moins traversier et WP peu éloigné (pas de variation significative de courant avant d'atteindre ce WP). J'indique un cap approximatif au barreur, je le lui fais corriger jusqu'à ce que la route indiquée par le GPS vise le WP, et là je lui dis "comme ca". Puis je vérifie de temps en temps que nous sommes à peu près sur la route prévue. Le cas échéant, je fais corriger le cap.
2) Courant plus ou moins traversier et prochain WP suffisamment éloigné pour que le courant change notablement avant de l'atteindre (traversée, par exemple). Là je construis la résultante des courants prévisibles, je décale mon point de destination de l'opposé de cette résultante. Je trace la route vers ce point, je calcule le cap compas et je le donne au barreur. Puis je vérifie périodiquement où nous sommes et je corrige le cap si nécessaire . Pour finir, je fais comme au cas précédent.
A part ca, dans les chenaux bien balisés et par bonne visibilité (chenaux de Bréhat, par exemple), je fais du pilotage à vue sans WP.
Voili voilou.

18 jan. 201618 jan. 2016

pour ma part petite ou longue nav et prepare tout mes WP sur l ordi , et les envoie au GPS qui me trace la route a suivre le gps etant visible du cockpit il est facile de voir si je devie ou pas .... et si par malheur il m'arrivait un accident , ma douce sera capable d amener le bateau a destination puisqu' il suffit de suivre la ligne du GPS..

18 jan. 2016

Bonjour, il me semble que l'on confonde deux façons de se servir de WP. Si on va de A à B et que l'on indique au pilote le cap pour le point B il faut corriger manuellement les dérives ou autres aléas de la voile. Si on associe une route du GPS au pilote c'est le gps qui corrigera automatiquement le cap de façon à ce que le bateau aille au point B. Dans ce cas le gps ne tient pas compte des aléas de la voile.
Perso j'utilise la première méthode et je corrige manuellement les écarts.
Gilles

18 jan. 201616 juin 2020

Un exemple de route à CAP constant; si j'avais mis un waypoint, je serai allé tout droit, et j'aurais fait plus de chemin; la traversée a duré 12 h, donc une moitié marée montante, l'autre marée descendante.

18 jan. 2016

c'est un cas assez classique , ainsi tu as fait moins de chemin surface

18 jan. 2016

merci à tous

chacun a un peu sa pratique ,c'est tres bien.
soit l'on anticipe des derives et l'on peaufine sur la fin ,soit on les corrige au fur et a mesure .

18 jan. 2016

Personnellement je trace ma route sur la carte papier avec les points de passage
Bouée par exemple ou point de changement de route.
Tous ces points sont dans le GPS et ensuite je fais ma route avec les points concernés parfois 10 ou plus du point de départ au point d'arrivée.
Au départ j'active la route concernée et depuis la barre je vois sur mon répétiteur
si je suis sur ma route ou pas avec également la vitesse fond,distance du point et heure d'arrivée.
Sur des parcours côtiers en Bretagne Sud et nord les points ne sont jamais très
espacés.Je note l'heure de passage Si plus de deux heures entre chacun je relève la position et la note sur la carte ou le livre de bord.
Je comprends que pour une traversée de la manche le raisonnement sera différent
sur une durée de 12 heures ou plus.
Sur des plus longue route directe comme Yeu à Belle ile de 50 Mn il m'est arrivé de faire la route directe cap constant et parfois ne pas pouvoir suivre la route suivant le vent et partir doucement vers la gauche de la route pendant plusieurs heures
et ensuite revenir doucement sur ma route et arriver direct au dernier point.
En effet chacun a un peu sa méthode .
Bonne nav à tous.

18 jan. 2016

soit tu fais le boulot soit tu laisses le gps corriger le cap

18 jan. 201616 juin 2020

Comme les autres, je préfère généralement anticiper les dérives surtout celles-ci viennent s'ajouter à celle du vent.
JJ

18 jan. 2016

Sur le GPS, j'ai rentré des waypoints (toujours vérifiés) le long de ma route et je change le cap en fonction de la variation de l'écart de route (XTE) qui s'affiche sur un répétiteur dans le cockpit .

18 jan. 2016

Du concrêt . Convoyage de Cherbourg à Cowes de nuit au prés avec une rotation du vent vers le nord prévisible.

"Après un rapide dîner à bord et une bière au Yacht-Club de Cherbourg, nous quittons la rade avec un superbe coucher du soleil. Cap au nord au près avec gentille brise de nord–ouest de 8/13 noeuds. La nuit s’écoule tranquillement. Nous nous relayons dans la bannette et traversons des zones de molles. Comme je le craignais le vent refuse vers le nord. Nous visons les Needles mais je crains de tirer des bords contre la renverse si nous arrivons après 8 h.
Ce sera le cas mais avec le début du courant contraire seulement.
Nous enquillons les Needles sous le soleil avec un courant contraire de 3.5 nds et un vent faible."

Au départ, nous ignorions évidemment notre vitesse moyenne. Le problème étant, comme souvent, de savoir si l'on rentrerait par l'est ou l'ouest de l'ile de Wight.

Du fait, du beau temps, de la rotation éventuelle du vent, dès le départ j'ai privilégié l'ouest en faisant une route au nord-ouest! (La route normale est au nord) tant que le vent le permettait et pour bénéficier du courant fort au nord du cap de la Hague.
Rapidement, le vent refuse, et nous faisons encore facilement la route grâce au courant qui porte à l'ouest.
Dans la nuit, à la renverse, notre route fond, nous emmène tout juste sur la bouée Fairway à l'ouest des Needles. A l'aube, avec la rotation du vent vers le nord, il est clair que nous devrons tirer un bord tribord amure sous l'ile de Wight. J'envisage de faire le tour de Wight et de repasser par l'est si nous n'arrivons pas aux Needles avant 7 h.
Finalement, nous aurons suffisamment de vent pour faire route contre le courant mais il s'en est fallu d'une heure.

Lors de cette traversée, je n'ai pas modifié mon WP mais j'ai suivi strictement la navigation en fonction de l'évolution du vent et de notre vitesse moyenne. A l'aube, j'ai douté de mon choix et hésité à effectuer le "grand tour "par l'est.
Il est probable que, malgré la distance plus importante, nous serions arrivés à Cowes à peu près à la même heure en ayant eu du courant favorable tout le temps.

18 jan. 2016

attention avec les WP et les pilotes branchés sur le gps

dans les pertuis, un cata qui avait pris les coordonnées de la bouée du Rocha comme WP en pensant que les gps n'etaient pas precis à 10m c'est retrouvé à cheval sur la bouée :acheval:

19 jan. 2016

Je me suis fait avoir au début avec ça. 6 waypoints sur une route, 6 fois obligé de reprendre la main pour ne pas me taper les 6 balises :mdr: :mdr:

18 jan. 2016

De mon côté, j'utilise les Waypoints comme "repère" de ma dérive estimé. Si besoin je corrige le cap.

Ma nav, je la prépare sur une carte et
je gère le pilote en mode cap, avec une veille permanente.

Donc, jamais de fonction "Go To"... et je n'ai jamais testé un pilote en mode vent ...
Peut-êtres qu'un jour, j'oserai ?!

18 jan. 201616 juin 2020

bonjour José,
en y rajoutant un peu de fantaisie, à part le basique "goto wpt001" il y a plein d'autres façons d'utiliser les waypoint pour simplifier la navigation.
Exemple: tu es au près et tu veux tourner autour des Chats SE Groix en passant à l'intérieur de la cardinale, au lieu de mettre 200 waypoints dont il est fort probable que tu n'en respecteras aucun, tu en mets un seul, comme seul waypoint le Phare de la Pointe des Chats (facile et rapide, coordonnées dans livre des feux), la distance de ce waypoint qui te dessine un couloir de sécurité pour passer est disons entre 1.1 mille et 1.5 mille (avec marge de sécurité).
Tu navigues au près en regardant de temps en temps la DTW (distance au waypoint), en virant de bord quand elle devient trop petite ou trop grande. Le courant peut te depaler où il veut, si tu restes dans le couloir tu es en sécurité, n'importe quelle route tu fasses. Aucun cap obligatoire à suivre sinon faire marcher le bateau, juste un petit regard au "DTW" du gps de temps en temps pour qu'il reste dans l'intervalle choisi.
En ce cas bien sûr le waypoint n'a rien à voir avec un wpt classique, tu ne dois pas y aller mais juste profiter de ce couloir de distances "DTW" qui te maintient dans des eaux sûres.

Autre exemple de base, même principe mais cette fois avec des relevements sur WP: si tu dois tirer des bords vers un WP, tu traces deux relevements de sécurité, tu tires tes bords tranquille et regardes au même temps que le "bearing to waypoint" (ou quoi qu'il ait comme nom dans les différents aareils) reste entre tes deux limites de sécurité, plus simple que ça...
.
En combinant ces deux exemples de base on arrive à faire des trucs vraiment sympas :-)

19 jan. 2016

bonjour Roberto

ah ce n'est pas mal ton "truc" !! je vais m'y mettre aux waypoints !

19 jan. 201619 jan. 2016

Roberto les Chats j'ai connu , mais de nuit par mer agitée pluie a t elle point qu'on ne voyait même pas le faisceau du phare je venai du S direction Port Manech, c'est une harde de Dauphins qui m'a coupé la route , j'ai fait demi tour 180° n'ayant plus la pluie dans la figure j'allais sur les brisants , heureusement j'avais lu le livre de Chichester qui a eu aussi des Dauphins lui couper la route en 1981 pas de Gps j'avais pourtant pris un cap qui devait me faire passer au S à environ 5m de la pointe mais j'ai dérivé je pense beaucoup par le vent qui était de Sw

19 jan. 2016

Il,est clair en Bretagne par rapport à la Méditerranée , les coûtants ne sont pas les mêmes . En Méditerranée y naviguant depuis 2005 quand je faisait des routes style Gruiissan, frioul , puis direction Porqurolles j'avais une route directe au début où il suffisait de vérifier la trace par rapport à la route waypoint et rectifier en général à mi parcours en fonction du vent et du courant du Rhône et un peu celui de Gênes, ensuite de waypoint en waypoint en rectifiant principalement à cause du vent du courant de Gènes . En traversée style Baléares route 180° et en général 2 rectifiés dûes au vent

19 jan. 2016

Un bon traceur indique la route à partir de l'endroit ou on a ciblé le WP; ensuite il affiche la trace du bateau. La présence de ces deux information permet de savoir ou l'on est et éventuellement de se repositionner manuellement ou de relancer la cible en créant une nouvelle route.

19 jan. 2016

Pour faire suite au post de Roberto, il y a aussi l'utilisation classique d'un WP fictif pour reporter un point sur la carte papier.
Si on n'a pas la place de déplier suffisamment la carte pour avoir accès aux deux échelles sur les bords, on entre comme WP le centre d'une des roses de la carte. Le GPS donne la distance et le relèvement du bateau par rapport à ce WP fictif. On peut alors reporter son point à partir de la rose avec une simple règle comme on le ferait pour un relèvement.

19 jan. 2016

+1
et si on n'a pas de règle, il suffit d'un bout de ficelle, comme quoi, la navigation électronique garde bien son coté traditionnel :-)

19 jan. 2016

une utilisation intéréssante (avec utilisation de cartes papier)"poser" des WPT judicieusement placés et leur associer des relèvements de garde soit des secteurs(un peu comme les secteurs lumineux des phares)à l intérieur desquels on peut évoluer en étant certain de ne prendre aucun risque écceuils: hauts fonds levant la mer/obstacles divers/ ect
voir un exemple que j'ai proposé sur le site permis cotier hauturier "rubrique "coins difficiles"

19 jan. 2016

J'utilise assez régulièrement la méthode dite souvent "à l'anglaise", de latitude et/ou longitude limite pour parer un plateau rocheux ou un haut fond quelconque. Il suffit de jeter un coup d’œil de temps en temps au GPS pour s'assurer que l'on est bien dans les limites définies, sans se complique la vie. J'utilise le sondeur de la même façon, par exemple pour longer au plus près les falaises du pays de Caux et rester sous leur vent.

2013-07-25 - Vaeroy (Norvège)

Phare du monde

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2013-07-25 - Vaeroy (Norvège)

2022