Comment améliorer les pilotes automatiques ?

Bonjour, je suis étudiant à l'Ecole Centrale Marseille et je travaille sur un projet visant à l'élaboration d'un pilote automatique pour la voile. Aussi je vous serais reconnaissant si vous pouviez apporter quelques éléments de réponse aux questions suivantes :
-Quels défauts reprochez-vous à votre pilote automatique ?
-Quels points espérez-vous voir améliorés dans la prochaine génération de pilotes automatiques et dans quelles proportions ?
-Quel budget êtes-vous prêts à allouer à votre pilote automatique ?
D'avance merci !

L'équipage
21 mai 2012
21 mai 2012

Avec un compas flux-gate, on a une précision de l'ordre 5°.
Avec un gyro-compas, à méthodologie égale, on tombe à 2°.
Si on arrivait à tomber à 1° à un coût raisonnable, ce serait bien.
Après, tout est une question de calculateur et d'unité de puissance ; lesquels ont leur temps de réaction qui sera toujours améliorable ... mais à quel prix.

De mémoire, l'ensemble complet de mon pilote m'a été facturé par le chantier 3600 EUR. C'est quand même fort cher.

21 mai 2012

Il y a eu un fil récemment sur l'adaptation des gyrocompas des téléphones portables sur les pilotes automatiques .Cela va dans le sens d'une adaptation qui apporte un vrai plus au pilote automatique pour un coût modique ( de mémoire 20 € ) .
Merci de nous tenir au courant de vos travaux .

21 mai 2012

lea precision du cap n'a pas beaucoup d'importance c'est la moyenne qui compte et surtout la vitesse de reaction du pilote
avec les "gyro" cela diminue le temps de reaction par detection des mouvements avant que le compas reagisse .
un pilote ne saura jamais anticiper ce qu'un bon barreur sait faire mais il se fatigue vite pas le pilote donc il faut accepter
alain

21 mai 2012

Déja, trouver un pilote pas cher (on parle de bateau, donc tout est relatif, disons dans la fourchette 1.000 / 1.500 €) qui peut se débrayer pour rester à poste en permanence serait une superbe avancée.

Jacques

21 mai 2012

Erendil, ça se trouve :
pilote Cetrek neuf avec capteur angle de barre, calculateur, pompe hydraulique électrique, pupitre de commande, compas (pas gyro) 1000 € livré
3 entrées NMEA avec un taux de rafraichissement de 10x par seconde.
En option on peut même avoir une télécommande

24 mai 2012

bonjour cela m'intéresse mais je n'ai pas trouvé où l'acheter.
Gilles

21 mai 2012

Loïc,

Un pilote fixe comporte une unité de puissance et une unité d'acquisition et de traitement de données notamment : la vitesse fond(du GPS), la vitesse surface (du speedo) et l'angle de barre. Vous pourriez élaborer un algo de pilotage d'un propulseur d'étrave tenant compte de ces trois jeux de données pour simplifier les manœuvres de port.

Vous pourriez aussi travailler sur l'intégration des données cap et vent apparent. Ca existe sur les gros pilotes, mais à quel prix!

Il pourrait aussi être intéressant d'ajouter un capteur de tension sur le patara, le mat étant le meilleur amortisseur des variations de vitesse avec une loi d'inertie totalement différente de celle du bateau.

L'acquisition de donnée pilote et leur mémorisation devraient intéresser des gens comme Adrena mais ils le font sans doute déjà.

Pour le "fun sérieux", pensez à coupler une WII comme télécommande! Ce serait astucieux notamment pour les prises de coffre en solo (je blague pas!).

Sortir un algo de largage de GV pour cata sans strophe qui enclenche un lof rapide mais pas trop loin...

D'un point de vue économie mécanique, réfléchir à un régulateur-pilote utilisant l'énergie des voiles pour palier au besoins électriques des unités de puissance... Mais là, cet aprem, je sèche!

On peut en discuter si vous voulez : hotte.miel@hotmail.fr

Loïc

21 mai 2012

Et ce serait sympa que le fruit de vos réflexions fût édité sur ce forum.
M.rd. pour la note du projet :-)

21 mai 2012

Vu la précision d'un GPS et le coup d'un Gyro trois axes, je pense qu'il devrait etre possible de faire un pilote sans compas Fluxgate. Il existe un certain nombre de projet OpenSource pour des avions et des élicos qui devrait pouvoir etre adapté à la nav sans trop de probleme (ex: www.openpilot.org[...]/ autopilot.sourceforge.net[...]ex.html ).

Bien évidemment il restera toujours la conversion de puissance pour faire bouger la barre. Mais pour piloter un verin les composants existe, au final tout devrait pouvoir être fait à partir de programme OpenSource et tourner sur une électronique de type industrielle, fiable, pas cher et en faible consommation.

21 mai 2012

Le pilote est conçu pour suivre un cap compas. Il ne faudrait surtout pas l'asservir à un GPS.

22 mai 2012

Faut-il à nouveau développer tout un cours sur la navigation dans les mers à courant avec la traversée Cherbourg Poole qui coute une vingtaine de milles et 3 heures de plus lorsque l'on suit le GPS plutôt que le compas de route?

23 mai 2012

C'est lorsque le GPS est utilisé pour atteindre un waypoint qu'il va faire faire 20 NM de plus qu'un compas de route.
Mais là, fulup à raison, pour un pilote auto, que sa direction soit donnée vers le pôle magnétique ou géographique, c'est pareil, c'est toujours le pilote auto.

23 mai 2012

IL faut bien que les vieux machins servent encore à quelque chose et je vais tenter d'âtre clair!
En simplifiant, lorsque le courant est parallèle à la route suivie, le cap comp (aux diverses corrections près) sera le même que la route suivie indiquée par le GPS.
Si un courant plus ou moins traversier provoque une dérive de 10°, la différence entre les deux sera donc 10°.
A titre d'exemple, lorsque l'on sort du raz Blanchard pour aller à Cherbourg en arrivant de Guernesey, on place couramment l'étrave du bateau sur le Nez de Jobourg (cap compas environ 120°) pour une route fond indiquée par le GPS et contrôlable sur les amers à la côte de 80°.
Pour tout arranger, les courants varient en vitesse (courbe de vitesse sinusoïdale) et en direction. Par exemple, entre Guernesey et Perros, par exemple, en un cycle de marée, la direction du courant fait tout le tour de la rose!
Le GPS gère un cap et une vitesse sur le fond, par triangulation à partie de satellites et il ne sait rien faire d'autre. Toutes ses fonctions dérivent de cela.
Je reviens à l'exemple maintes fois cité d'une route de Cherbourg aux Needles. Dans l'hypothèse où ce trajet dure un cycle de marée, on aura alternativement un courant portant à l'ouest pendant la moitié et un courant portant à l'est dans l'autre moitié.
Alors là, on a le choix entre deux solutions.
- Sachant que la route est sensiblement le nord géographique (pour faire simple), on met le cap au 0 ou 360, comme on veut et on enclenche le pilote sous sa forme actuelle. On traverse donc à cap compas constant et la route sur le fond décrira une gracieuse sinusoïde et la route suivie par le GPS, éventuellement matérialisée par le traceur indiquera un cap variant de quelques degrés de part et d'autre.
- On peut décider de suivre le GPS et de se caler sur un cap 0 ou 360 (!!), avec éventuellement une connexion nouvellement inventée entre le GPS et le pilote. Dans ce cas, le cap sera constant sur le GPS et le traceur indiquera une route droite, mais la route compas aura varié de quelques degrés de part et d'autre à cause de corrections constantes pour corriger la dérive due au courant.
Le résultat sera que celui qui choisit la seconde option arrivera après la fermeture du pub où le premier aura eu le temps de déguster tranquillement quelques bières.
Si on asservissait le pilote au GPS, il me semble évident que l'on se placerait délibérément dans la seconde option qui n'est certainement pas la meilleure.
Mais peut être mes vieux neurones attaqués par ce salaud d'Altzheimer me jouent-iles des tours!

21 mai 2012

Je ne suis pas sur de comprendre, le but est de suivre un cap, le compas comme le GPS sont des outils pour y parvenir. Sans Gyro un GPS n'est pas assez rapide, mais avec un Gyro le cap fourni par un GPS est plus que suffisant pour suivre une route.

22 mai 2012

Alors la effectivement j'aimerais bien une explication, je navigue aussi dans des endroits ou il y a du courant, et je ne vois pas le rapport. Le GPS donne le nord vrai, le compas le nord magnétique, à part ca il n'y a aucune différence.
Cette histoire s'éloigne un peu du thread de départ, mais si tu veux bien me fournir un schéma avec tes explications, je suis preneur. Autant je comprend pourquoi un pilote à besoin des info de vent, autant je ne vois pas pourquoi il faut un nord magnétique pour fixer une route.

24 mai 201224 mai 2012

Entièrement d'accord avec ce que tu décris, mais il me semble (peut-être que je me trompe) que Fulup n'envisage l'asservissement du pilote par le GPS que pour donner un cap, ce qui est la même chose (au 10° près) que si ce cap était donné au pilote par un compas : une fois le cap donné, le pilote se démerde pour garder ce cap.
En tous cas moi, je ne parle pas de donner au pilote un waypoint, auquel cas effectivement il y aurait perte de temps et miles en plus à cause des courants, comme tu (et d'autres sur ce forum) le démontre bien.

21 mai 2012

Le seul vrai défaut des pilotes pour voiliers est leur consommation par mer formée. Au lieu de lutter contre les éléments il faudrait que le pilote puisse les suivre, comme le fait un bon barreur. Il faudrait pour cela sans doute intégrer les accélérations pour corriger le gain de l'asservissement.

21 mai 2012

Moi je vais voir plus petit en parlant des pilotes pour barre franche qui ne sont pas debrayables autrement qu'en les virants de leur support, je suis sûr qu'une simple astuce permettrait de libérer la barre rapidement, d'indiquer le cap à suivre (une moyenne à établir le temps que le ski-peur barre) au pilote avant qu'il ne reprenne la main, ça serait plus naturel.

21 mai 2012

Réponse à pressepuree: Pour la commande rapide il existait sur les premiers autohelm 1000 une commande par roue, une galette sur un potentiomètre. C'était très intuitif, rapide et efficace. mais voilà ! les constructeurs préfèrent les petites touches qui se bloquent, s'encrassent ou fuient.

21 mai 2012

héhé, j'ai un vieil autohelm 800 analogique, avec son gros bouton rotatif. Inconvéniant, pas de virement de bord sans un minimum de réflexion ;-)

21 mai 2012

Moi j'aimerais qu'il soit silencieux : rien de pire que les couinements du pilote quand on dort dans une couchette à l'arrière.
:-)

21 mai 201221 mai 2012

Pour moi le pilote du futur doit se comporter comme un régulateur d'allure, surtout au travers, grand largue et portant.

Il doit réagir très vite pour éviter les départs au lof et dans une mer formée être capable de garder son cap de façon quasi immédiate, bref il doit assurer la route désirée y compris avec des vagues perturbatrices, barrer aussi bien voire mieux qu'un homme sans jamais se fatiguer.

Il doit pouvoir se coupler à une girouette.

Il doit être très simple d'utilisation, consommer peu, ne pas tomber en panne et son prix ne doit pas dépasser 450 euros.

Merci à la jeunesse et à la science !!

21 mai 2012

J'avais demandé sur ce forum, il y a quelques temps, si quelqu'un pouvait nous faire un programme à entrer sur un PC qui commanderait le vérin de notre choix et qui pourrait recevoir les données du GPS ou/et du compas ou/et du gyromètre ou/et de l'anémomètre ou/et de je ne sais quoi encore.
Comme vérin j'aurais bien vu kes vérins électriques des flaps sur les vedettes, mais c'est peut être idiot.

21 mai 2012

moi j'aimerai remplacé le pilote par un pc avec une interface pour brancher tout les périphérique .juste un logiciel a rentrer dans le pc ou on peut rentré toute les donnèe pour la bonne marche du bateau

21 mai 201221 mai 2012

Bonne question !
pour moi le problème n°1 d'un pilote est sa consommation électrique !
Un régulateur d'allure ne consomme pas grand chose, juste sa trainée. En plus il fonctionne en mode vent apparent sans coûter le prix du module logiciel... mais la mesure de son vent apparent est au niveau de son aérien pas au niveau du centre de poussée vélique.
Un compromis entre pilote et régulateur où l'énergie est transmise à la barre par une pale immergée dont l'angle de consigne serait transmise par un petit moteur électrique (faible consommation) asservi par une consigne savamment calculée à partir des capteurs bien positionnés (girouette, anémomètre, gps, compas, giroscopes...) en bref la sensibilité d'un barreur en chair et en os, ça serait tip-top !

AMHA

21 mai 2012

Salut LoF,

Super ton projet !

Pour participer au cahier des charges du pilote parfait, j'ai un pilote Raymarine ST1000+ sur ma barre franche. Prix neuf: 500 euros.

Ce que je lui reproche:
-Vitesse des mouvements trop lente (8 secondes pour aller de babord toute, a tribord toute).
-Force du moteur trop faible.
-Non protection du mecanisme interne: le moteur continue de tourner alors qu'il n'a de toute facon pas assez de force pour faire le mouvement de barre necessaire. Les engrennages craquent et ca endommage le pilote automatique.
-Dans une mer suiveuse, les vagues sont assez repetitives. Si le bateau part au lof une fois, il le fera 50 fois. C'est tres agacant de voir que le pilote est incapable d'apprendre, d'anticiper et qu'il refait encore et encore les memes erreurs. Il est incapable de comprendre qu'il y a un pattern qui se repete.

Budget raisonnable si ces defauts sont gommes: 1500 euros.

Bonne chance pour ton projet !

21 mai 2012

Sur ebay, on trouve des accéléromètres 3 axes (+/-?2?mg) à 4 euros et des compas 3 axes à 15 euros(+-1°). Avec eux, il devrait être possible de faire des merveilles au niveau anticipation.

Mais tout dépend aussi beaucoup du bateau, de l'allure, de la vitesse, de la mer, de la puissance de moteur du pilote, ...

Dans un premier temps, je placerais un accéléromètre à l'avant du bateau et asservirais le pilote à l'axe Y -transversal- du bateau en corrigeant avec la moyenne du compas.

Ah, comme c'est simple de jeter en vitesse un organigramme sur un bout de papier :-)

Yapluka ! A toi de jouer !

Mon premier message ici. Je ne me souviens de mon pseudo ... on va voir :-)

21 mai 201221 mai 2012

La bonne idée ce serait d'échapper à l'enfermement voulu par les constructeurs .

Tous les pilotes comprennent soit intégrés, soit sous forme d'éléments disjoints :
- des capteurs,
- un calculateur,
- un actionneur.

A l'échelle planétaire, il y a deux compagnies qui se partagent le marché de la plaisance.

Avec des bus propriétaires, des interfaces non documentées, elles font tout pour que leurs systèmes restent fermés .

Une organisation vise à normaliser les interfaces et la communication entre ces éléments . Elle s'appelle NMEA.

C'est une association dont les membres sont pour la plupart contrôlés par Raytheon et Simrad .

Il ne peut y avoir qu'un seul progrès majeur : une norme iso permettant l'interfaçage de capteurs et d'actionneurs avec un calculateur via un protocole universel libre de droits .

N'importe quel PC a une puissance de calcul infiniment supérieure à celle du microcontroleur intégré dans la plupart des pilotes .

Avec mon eeePc de bord, je peut contrôler une usine ou une tour de la Défense . Mais je ne peut pas savoir ce qu'il se passe dans la tête de mon pilote B&G (Simrad) .

22 mai 2012

+1, comme Alien

22 mai 2012

Bin moa, je n’ai rien à reprocher au mien,

Le plus étonnant de l'histoire, c'est que c'est un produit français... :lavache:

Comme quoi, ce doit être l'exception qui confirme la règle... :alavotre:

pfffzzzz

22 mai 2012

le must .. !

je me servais toujours de mon pilote ST 3 000 sur barre à roue, à bord de mon bateau.

Jusqu'au jour où il s'est mis en grève.

Et là, laissant mon cata se débrouiller tout seul, j'ai eu la (grosse) surprise de voir qu'il tenait son cap sans dévier, non seulement au près (ce que peut faire un mono bien réglé), mais aussi aux autres allures !

Y compris le plein vent arrière, voiles en ciseaux !! :tesur:

Probable équilibre parfait entre centre de dérive, de carène et de voilure.. :heu:

A moins que le "pilote" de la Pinta ne l'ait pris en main.. :-)

22 mai 2012

Rien a reprocher aux pilote Raymarine version Gyro Fulup, c'est mon meilleur barreur infatigable, fiable, et très rapide depuis que je lui ai adjoint la bricole magique : le gyromètre décrite dans l'excellent post de fulup
www.portanna.org[...]ymarine .

La qualité du pilote dépend essentiellement du réseau ( ne pas encombrer par des phrases NMEA qui ne servent a rien) des capteurs, du soft, et des actionneurs , le hard du calculateur n'a pas grand chose a y voir. Le constructeurs font appel a des ASICS ou des microprocesseurs spécifiques développés pour l'application.
Le temps de réaction du pilote sera asservi a la vitesse de transmission des données qu'il reçoit.
C'est évident quand on introduit dans la boucle de contre réaction un gyro qui est directement connecté en analogique sur le calculateur et qui ne passe pas par le réseau.

@+ il fait beau et je vais naviguer
Alain

22 mai 2012

Merci pour le compliment sur la mise en place du gyro. Je partage ton point vu que sur tout bateau avec un pilote bien configuré, à l'exception de quelques conditions extrêmes celui ci est presque toujours le meilleur barreur.

Pour en revenir à NMEA, il est évidement que la version RS232-NMEA183 n'est pas assez rapide pour faire un bon asservissement de route. C'est pour cette raison que le gyro ou le compas des pilotes actuels restent branchés en analogique ou sur des liaisons spécifiques.

En version CAN-BUS (NMEA-2000) ou Ethernet on doit par contre pouvoir connecté tous les périphériques hors radar sur le même bus, sans risque de saturation ou de latence inacceptable. Il ne faut pas ce tromper, un bateau reste un véhicule lent ou l'asservissement à la milli-seconde n'est pas indispensable.

22 mai 2012

Hello à tous,

Ce que je reproche a mes pilotes, car même le nouveau avec Gyro compas à la même maladie.

Lorsque le vent est instable et que l'on navigue 110° du vent apparent avec toutes les voiles et une un vent apparent de 10nds ; Lors d'une rafale a 20nds, le bateau gite et commence a lofer, le pilote compense le lofe et tiens le bateau, il compense de plus en plus. La rafale s'essouffle brutalement mais la barre reviens trop lentement a son point 0. Du coup le bateau abat en grand très rapidement jusqu’à l'empannage sauvage.

C'est très chiant

23 mai 2012

Bonjour Thomas
Tu dois avoir un problème de setup, pour retrouver le cap initial ou l'angle de vent que tu as défini le pilote doit revenir immédiatement en contre barre et ensuite a 0 et pas a 0 directement ce qui indiquerait un asservissement sous amorti .
Ou bien c'est ton unité de puissance qui est un peu lente.
Sur le mien avec le gyro sparkfun sur le S3 la barre revient en contre barre en mois d'une seconde.
110° C'est aussi l'allure ou le pilote est le plus efficace avec le près serré en mode vent. La semaine dernière j'ai fait près de 20 Miles au près a 35° du vent apparent sous pilote en mode vent avec un vent de 15 a 22 kts tout dessus. Le pilote a décroché une seule fois en 5 heures et a raccroché au bout de quelques secondes. Mais il faut faire très attention au réglage des voiles et rendre le bateau neutre le plus possible et les régler pour que le pilote ne mette pas la barre braquée pour tenir son cap.
Si tu es trop toilé alors le pilote va corriger de manière trop importante dans les surventes. L'amplitude maximum que je laisse faire au pilote est de l'ordre de 40° sur la barre a roue ce qui doit faire environ 10° au safran.
@+
Alain

23 mai 2012

Bonjour,
même constat que fouras sur mon B38C ... le pilote à certaine allures, voiles bien équilibrées "bosse comme un malade" alors que, débrayé le bateau avance tout seul barre amarrée dans l'axe ... certes en légers lacets (+5°/ -5°) ... c'est troublant et surtout inutilement "énergivore"

23 mai 2012

Salut, j'ai un S3 de Raymarine que j'ai transformé en S3G avec un gyro Sparkfun à 20 euros (790 euros d'économie). Du coup j'ai eu accès au mode autolearn qui consiste à laisser le pilote trouver les meilleurs réglages gain contre-barre, vitesse de réaction,... Le pb étant que ce mode est top pour un navire à moteur et moins applicable pour un voilier. Il me semble qu'un pilote idéal aurait un gyro 3 axes plutôt qu'un afin de gérer les composantes roulis, gite tangage et pas uniquement le lacet vu d'un gyro monoaxe incliné à la gite.
Il aurait de plus la faculté de diminuer les consignes de vérin selon les réponses obtenues sur les dernières minutes en adaptant certains paramètres. Chez Raymarine, il y a une douzaine de paramètres. voir le site www.raymarine.fr[...]/view/
Dernier point : un sortie sur câble USB pourrait peut-être éviter un bus NMEA sur un RS232 avec le sempiternel adaptateur série/USB.
Bon courage.

24 mai 2012

"Le pb étant que ce mode est top pour un navire à moteur et moins applicable pour un voilier "
Le problème du voilier c'est que le pilote doit tenir compte de plus de paramètres a la fois qu'un navire a moteur.
Vitesse plus basse, force du vent et direction variable, réglage des voiles , roulis et tangage plus lents, équilibre de la carène a la gite, courants.
Le bateau a moteur lui a une poussée constante, se moque pas mal de la force du vent en dessous de F4, pas de réglage de voiles, navigue a plat sur un cap bien défini, seul paramètre embêtant est la navigation par mer formée quand le bateau commence a avoir des mouvements désordonnés.
L'idée d'avoir des gyros 3 axes est très séduisant. Déjà les petits jouets tels les petits hélicos chinois en sont équipés.
Maintenant ce ne sont que des jouets, pas de vies humaines en jeu.
Concevoir un soft capable de prendre en compte les accélérations dans les trois axes et asservir un engin de plusieurs tonnes qui réagit lentement et avec inertie a certains paramètres et rapidement a d'autres , ce n'est pas simple du tout.
De plus chaque bateau a ses propre réaction et des paramètres qui lui sont uniques.
Asservir un pogo 10.5 et un 54 pieds ou un dragonfly cela n'a rien a voir du tout. Les raytheon, B&G, Garmin et autres le font pas si mal que ça.
L'idée d'une UC de PC est bonne mais le coût du développement serait très élevé. Le marché le justifie t'il ?
Rentrer en compétition avec eux serait un sacré challenge. Pour arriver a commercialiser un tel projet il faudrait que Lof soit sponsorisé par un grand chantier qui voudrait bien innover dans ces temps de crise.
Entre faire un prototype et industrialiser le produit final cela demandera quelques années.
Pour réponde aux questions de Lof le budget ne doit pas dépasser le prix d'un pilote actuel.
@+ Alain

24 mai 2012

Le bateau du futur : une coque pour loger un ordinateur, "coeur" du beau navire, avec un grand salon, salle de bains, chambre à coucher, le tout contrôlé à distance du domicile, ce qui évitera de se mouiller et d'avoir froid...

24 mai 2012

Bonjour
Il y a quelques années une recherche à propos des pilotes automatiques avait été menée à l' ENIB (Ecole Nationale des Ingénieurs de Brest), spécialisée en électronique et mécatronique. Par MP je pourrais vous donner le nom du responsable de ce projet.
Cordialement

24 mai 2012

enfin a quoi ça sert un pilote sur nos bateaux ? il faudrait commencer par là .

Pour moi surement pas à faire la route ,la nav ce fait ailleurs ,sur une carte

donc son cap on s'en fout . on lui demande de suivre une direction controlé sur la carte à l'aide du gps .si le pilote va un peu à gauche ou a droite on le corrige avec une petit touche ...c'est tout et generalement à bord on n'a pas grand chose d'autre à faire .

Pour moi le premiere qualité c'est de tenir une direction par un état de la mer la plus grosse possible donc il doit se regler suivant la mer et avoir la plus grosse puissance possible en consommant le moins possible .

le pilote permet de manger ,de se reposer,de liberer le barreur et pas de faire une nav.

constat actuel : un pilote tient mieux le cap sur plusieurs heures que n'importe quel barreur donc de ce coté parfait rien à dire .

et finalement je trouve qu'actuellement les produits proposé donne satisfaction.

Mon bateau fait 6.5t j'ai un Simrad T30 (qui vient de rendre l'ame apres 12 ans de service ,normal) il a tenu la barre pendant 36h au portant par f6/7 avec des creux de 2 à 3m sans bronché et bien c'est pas mal .

24 mai 2012

Je partage tout à fait ton point de vue.
C'est un outil qui soulage le skipper et barre plutôt bien, sauf au portant certes.
Il ne faut rien lui demander de plus.

24 mai 2012

Je partage entièrement les deux avis ci-dessus.
Merci à Ecumeur d'avoir rappelé (et démontré) que l'on peut naviguer autrement qu'avec le GPS et à juste raison.

Barrer le bateau avec le GPS/cartographie est une hérésie. C'est évidemment extrêmement dangereux et on se retrouve dans la situation des cargos, si souvent dénoncée " Y sont sous pilote auto et n'assurent pas la veille".

P.S.
Le TP30 de Simrad est au format NMEA 0183, c'est Raythéon qui à un langage propriétaire (comme toujours).

24 mai 2012

Une question me taraude Melody, d'où tiens tu cette source?
J'ai un pilote Raymarine SPX5 et j'ai le NMEA, comme toujours!!!!!!

24 mai 2012

Amzerzo35,

Raymarine utilise SeaTalk qui est leur lagage propriétaire pour discuter entre instruments Raymarine. Mais comme il faut bien "causer" avec l'extèrieur, il y a un convertisseur SeaTalk/NMEA 0183. Je ne sais si c'est toujours le cas mais il fallait acheter cette option aun prix plaisance bien sûr.

Cette anomalie est bien connue dans le milieu. Ce ne sont pas les seuls, mais le but inavoué est bien d'obliger les acheteurs à se cantonner dans une marque unique.

24 mai 2012

Quand tu as un pilote raymarine, il accepte sans souci le NMEA0183 par contre il ne recrache que les phrases injectées en NMEA.
Pour avoir les infos du tridata, de la girouette il te faut le convertisseur. Mais il servirait a quoi ? tu as déjà l'info a la console sur les instruments, de plus si tu as investi dans une télécommande sans fil raymarine, tu as toutes les infos seatalk et NMEA a l'écran n'importe ou sur le bateau.
Le bus Seatalk est simple et solide et marche super bien. C'est la même chose que la bataille MAC/PC monde ouvert qui peut poser des problèmes de compatibilité ou propriétaire qui marche sans qu'on ait a y toucher.
Je n'ai pas d'actions chez Raymarine, mais ça marche super a tous les coups sans se poser de questions.
@+ Alain

24 mai 2012

Ben...tous les trucs en NMEA 0183 marchent super sans se poser de questions!

A partir du moment où il y a une norme internationale tous s'y plient point barre.

Il n'y a pas de bataille Mac/PC, il y a le monde Mac qui appartient à Mac et puis c'est tout.

PC c'est un domaine où il y a des dizaines de constructeurs et des centaines de fabricants de périphériques. N'importe qui, s'y connaissant un minimum, peut en une paire d'heures construire son PC à partir de 10 ou 20 marques différentes.
Tout le monde cause pareil et ça marche.

25 mai 2012

Entièrement d'accord ça marche.
Mais cherches sur le forum NMEA0183 et tu verras le nombre de gens qui se posent des questions pour brancher deux fils et un blindage.
Il n'a personne qui s'interroge comment brancher un tridata, une girouette, une VHF, un radar ou un pilote en réseau Seatalk, c'est comme brancher une prise électrique sur le réseau.
La norme NMEA2000 va heureusement remédier a cela avec un plus de sécurité sur la connectique du bus.
Pour le PC une tablette andoid ou Ipad IPX6 ou 7 avec GPS intégré connexion Wifi au réseau serait un plus.
@+ Alain

25 mai 2012

pour en revenir à la question de l'amelioration des pilotes .

Il y a un point pas terrible lorsque le verin bloque en buté dans un sens ou dans l'autre on est averti une fois le mal fait et tres faiblement ,si on est dans la cabine on n'entends rien , alors c'est la m...

ce qui serait bien c'est etre a la fois averti avant que le verin bloque et de maniere plus efficace ,plus fort , je verrai bien en avertisseur montant en puissance progressive avant de coincer ainsi on pourrai agir en temps

josé

25 mai 2012

Sur un bon pilote, il y a un paramètre qui limite l'angle de barre. Une butée électronique en quelque sorte.

26 mai 2012

une idée au passage, peut-être loufoque pour certains, mais bon je la soumets quand même.
Puisque tous ceux qui utilisent ou ont utilisé les régulateurs d'allure louent leur capacité à mener leur barque, pourquoi ne pas utiliser l'aérien seul avec des capteurs de pression avec transducteurs pour envoyer des infos au calculateur du pilote.
Ce serait simple à installer sans la partie immergée.
Ça pourrait même être économique.
En plus on pourrait le faire débrayable au cas où certains préfèreraient coupler leur PA au GPS ou autre comme écrit plus haut.

Cdlt

27 mai 2012

Cela s'appelle le mode "vent" asservi à la girouette / anémomètre. Les capteurs de pression sont avantageusement "remplacés" par la direction girouette. Maintenant, si tu as envie de complexifier l'installation et encombrer ton tableau arrière, tu tiens une bonne piste.

26 mai 2012

Tout ce qui est régulateur n'est pas simple à installer il me semble juste par l'encombrement. L'aérien est gêné par le portique.
Gilles

27 mai 2012

pour l'adaptation d'un gyromètre, voir :

une souscription est actuellement en cours

15 avr. 2015

Pour information de tous ceux qui pourraient passer sur ce fil, comme beaucoup d'autres avec qui j'ai été depuis en contact j'ai acheté ce modèle GYROR qui ne fonctionne absolument pas quoi qu'en dise son concepteur.
Passer votre chemin et aller voir ailleurs. On en trouve qui fonctionnent parfaitement en plug & play à 150 euros en espagne chez Seymo Nautica.
Et si vous savez faire vous même cela revient environ à 40 euros

15 avr. 2015

il y a un autre fil qui parle de securité homme a la mer, en solo , sous pilote, peut etre est ce un parametre a prendre en compte................ :)

15 avr. 201516 juin 2020

MAIS Comment avoir oublié et zappé cette exellente et brillante etude.
Encore bravo et merci au regretté auteur.
Cordialement


Peggy's Cove, Nouvelle Ecosse - Canada

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