Coincer la ligne de l'enrouleur

Mon bateau est bien plus petit et léger; en situation normale la bosse est bloquée par un coinceur à levier "spinlock". Si ça fraîchit trop, "au cas où", je la tourne en plus au taquet d'amarrage arrière qui se trouve être dans le bon axe. Si je dois alors encore rouler, je souque bien au taquet et peux alors ouvrir sans risque le spinlock. Je n'utilise pas de winch pour rouler, c'est mauvais pour la santé de l'enrouleur. Dans ma gamme de taille, il suffit de "pomper" pour que ça vienne, au besoin en choquant un peu d'écoute. C'est le genre de manip à personnaliser selon le bateau.

bonjour, concernant la voile d'avant, on peut aussi faire l'inverse
abattre en grand et enrouler tranquille, sans forcer, a l'abri de la GVoile.

Pour verrouiller le genois enroulé dans le baston, à mon avis, coinceur à came type spinlock ou autre , plus tourner au taquet ou sur winch. Ceinture et bretelles. Le coinceur à came permet d'enrouler fermé.
Le coinceur à came, bien sur à plat pont à priori et surtout après une poulie de renvoi.

D'accords avec Nossi et Pacolarahm. Je dirais même plus, il ne faut pas se servir de winch pour enrouler le génois (ou autre sur enrouleur) c'est le meilleur moyen pour marquer la voile. Il vaut mieux réduire la pression qui s'exerce dessus.

C'est surtout le meilleur moyen d'endommager l'étai.

Je ne comprends pas en quoi wincher une ligne d'enrouleur abime quoi que ce soit. Je vais même pousser l'audace jusqu'à dire que les vrais dégâts surviennent le plus souvent quand on remonte au vent.

Je m'explique.

Wincher l'enrouleur ne change pas sensiblement l'équilibre des forces en jeu. Quand le vent emplit sérieusement le génois, les tensions sont énormes. Je serais personnellement incapable de retenir l'écoute. Il doit bien y avoir des centaines de kilos sur l'écoute, et (un ingénieur dans la salle?) 15% sur la ligne de l'enrouleur.

Au temps t, ça tire. Parfois beaucoup et la gite devient excessive, il faut rentrer de la toile.

1. Soit on roule complètement et on envoie plus petit. Idéal. Mais je n'ai qu'un seul enrouleur et me dis que je ne fais pas de la régate et que mon génois aura bientôt 20 ans, alors j'en réduis la taille et oui, dommage pour les courbes. (je pense remplacer le génois l'an prochain et, si possible, ajouter un second enrouleur sur lequel on aura un foc. Mais plein d'arguments en faveur de garder l'étai largable pour pouvoir lancer plus petit au besoin.)

2. Soit on "prends des ris" en enroulant. C'est que que je fais.

Et je le fais en donnant un peu de mou sur l'écoute, que je reprends à l'enrouleur, progressivement, le plus synchrone possible. À la main par petit temps, au winch quand ça souffle sérieusement.

Je re-souligne que l'enroulement n'augmente pas la tension. Du mou à l'écoute repris à l'enrouleur. Sous tension, en douceur.

J'ai endommagé mon génois à deux reprises. Les deux fois par gros temps, en suivant le principe de remonter au vent jusqu'à ce que le génois ne prenne presque plus de vent. Selon l'état de la mer, du vent et de l'équipage disponible, le moment où la voile faseille violemment crée des ondes de choc sur le mat, est extraordinairement dur sur la chute de la voile, et si les écoutes échappent aux mains des équipiers, l'opération peut devenir franchement dangereuse.

Bref. je ne sais toujours pas comment je vais faire. Un spinlock monté sur un chandelier le long de chemin de la ligne de l'enrouleur semblerait être l'idéal.