chavirer avec un dériveur lesté SUN WAY 28DL

Bonjour,

Je souhaiterai avoir votre avis, je suis sur le point d'acheter un SUN WAY 28 DL de 1991 et souhaiterai avoir vos avis concernant ce bateau.
Je débute dans la voile depuis peux et je recherche un voilier avec 2 couchettes doubles individuels et un bon compromis confort et voile plaisir.
J'ai trouvé une occasion, mais il y a une quille relevable, étant débutant dois-je éviter ce genre de bateau et dois-je plutôt me diriger sur un quillard.

En vous remerciant.
Cdt.

L'équipage
08 nov. 2016
08 nov. 2016

Bonsoir
Un dériveur lesté n est pas incompatible avec un manque d'expérience !
Chacun a ses avantages et inconvénients, tout dépend aussi du bassin et programme de navigation .
Quand à chavirer avec un DL !!!!!
Il est quand même conçu pour une stabilité de route !

08 nov. 2016

Bonsoir,

J'ai bien pris connaissance des avantages d'une quille relevable qui va nous permettre un mouillage au plus prés des plages cependant je suis un peut inquiet sur la stabilité du bateau.
Pour notre programme sur ces années à venir ce serra sur la méditerranées entre Marseille et Rosas en Espagne tout en longent les cotes.
Merci.

11 nov. 2016

Bonjour
Merci pour tes informations.
Bonnes journée.

08 nov. 2016

Bonsoir,
un dériveur lesté n' est pas un "quille relevable".
Chacun a ses avantages et ses inconvénients, mais dans les deux cas, en général le risque de chavirage est quand même très faible.
Gorlann

11 nov. 2016

Bonjour
Merci pour tes informations.
Bonnes journée.

08 nov. 2016

Avant de chavirer, le safran va décroché et tu vas te retrouver dans le lit du vent (départ au lof) pour chavirer il faut un déferlante, donc de la très mauvaise mer.......

11 nov. 2016

Bonjour
Merci pour tes informations.
Bonnes journée.

08 nov. 2016

@Aica...
C'est effectivement le cas général, qui se produit, par exemple avec mon voilier habituellement.

Mais j'ai expérimenté une autre variante cet automne, sur un voilier quille relevable plus petit et réputé très marin...

Un orage violent nous est tombé dessus malgré la météo qui ne l'annonçait pas (on l'avait vu venir, le fuir n'a pas suffit),
Nous avons plié toutes les voiles, et, a sec de toile le voilier s'est couché pendant de longues et nombreuses minute...
Moteur plus barre plus double safrans et nous sur le bordée pourtant, il a mis beaucoup de temps à se relever (nous tentions de nous remettre face au vent pour subir), nous n'avions pas eu le temps de fermer la descente...

On a pensé pendant un bon moment que nous allions perdre le voilier...

Cela nous a fait pas mal réfléchir aux "petits détails sécu" qui n'étaient manifestement pas complètement au point sur le voilier, et dans nos habitudes.
Et on y réfléchis encore pour parfaire ce paramètre.

08 nov. 2016

A sec de toile? Etonnant... Avec quel bateau ?

09 nov. 2016

Un quille relevable de 6,40m qui a peu de fardage.
C'est pourquoi nous avons étés très surpris !
Mais l'orage a été très violent et a occasionné pas mal de dégats à terre.

11 nov. 2016

Bonjour,
Ton récit n'est pas très rassurant et je ne voudrais pas connaitre la même chose que toi.
Je pense que vous avez du avoir très très peur....
C'est pour cela que je posais la question entre un quillard et dériveur lesté
Effectivement la survie n'est peut être pas à négliger.
Merci à toi
Bonnes journée.

11 nov. 2016

Bonjour, tu t'inquiettes pour rien et par expérience aussi, je peux te dire que sous un grain dorage avec les 50 nds (anémo)voiles lachées et barre sous le vent, mon bateau n'était gité qu'à 45°.
Seules des déferlantes pourront te renverser, mais alors là, il est fort probable que tu ne soit pas en mer.
JJ

08 nov. 2016

j'ai un Fantasia DL et je devais le changer pour un Sun way 28 DL mais la capitainerie m'ayant refusé le changement je suis resté sur mon fantasia.
je l'ai depuis 1988 et je navigue en méditerranée, même par mistral on a été souvent dehors ... on a déchirer une voile qui était usée, on a bien transpiré à la barre mais effectivement le risque de chavirer je ne l'ai jamais ressenti
quand le vent monte et que tu es surtoilé tu pars au lof ...
pour moi le risque n'est pas la mais ce n'est que mon avis ....
pour info avec un bon vent une mer très agitée on a mis 19h pour faire Hyères Calvi ...

11 nov. 2016

Bonjour
Merci pour tes informations.
Bonnes journée.

08 nov. 2016

La recherche d'un tirant d'eau réduit est fonction de son besoin d'être ou non très proche d'un rivage ou de vouloir remonter en rivière.

Un quillard porte tout son lest dans la quille et son maitre bau
peut donc être assez étroit, si on a une vraie coque à déplacement et qu'on ne vise pas une ébauche de planning
comme sur les bateaux récents dérivés de la course.
Le voile support de quille fait aussi office de plan antidérive.
Un quillard à quille courte portera plus de lest qu'un quillard à quille longue de coque identique.

Un dériveur lesté, c'est un quillard à quille très courte surlestée modérément + une dérive qui ne participe pas ou très peu à la stabilité de lest. Il a un comportement proche du quillard.

Un quillard à quille relevable est un vrai quillard quille basse mais qui peut se trouver en limite de stabilité quille relevée si l'architecte a mis tout le lest dans la quille et n'a pas élargi le maitre bau. Relevé la quille en navigation est par définition risquée.

Un Dériveur intégral c'est un vrai dériveur avec tout son lest majoré nettement dans la coque + une dérive qui ne participe pas en définition stricte à la stabilité de lest. Son maitre bau est augmenté par rapport au quillard équivalent pour augmenter la stabilité de forme et diminuer le lest dans la coque. En navigation très dégradée on peut relever la dérive pour déraper.

Le DI est donc pénalisé en déplacement et en forme, le DL moins, par rapport au quillard équivalent..

Tous ces bateaux peuvent être couchés par le vent et doivent tous se redresser, mais c'est la mer qui va tous les culbuter, passés 100 à 135°, en statique, selon les réalisations. Le retour à l'endroit se fera plus ou moins rapidement selon que le maitre bau est étroit, le lest plus éloigné, les hauts imposants, l'inclinaison de la pente d'eau, une éventuelle carène liquide avant de couler si de l'eau rentre dans la coque.

09 nov. 2016

il existe des deriveurs intégraux dont une partie du lest est une semelle sous la coque mais aussi pour moitié dans la dérive elle meme
voir les southterly, le crafft 29 de tregor compositesomme
par ailleurs, les quilles pivotantes des petits first beneteau des années 80 remis aux gouts du jour par structures et ses pogos et adoptés par sysba, jpk, marée haute sur des unites beaucoup plus grandes
et tout ça, ça fait vraiment la rue michel, pour le tirant d'eau, l'échouage, les perfs au près et la raideur à la toile, sans parler des talonnages indolores ou presque

11 nov. 2016

Bonjour
Merci beaucoup pour tes informations.
Bonne journée.

11 nov. 2016

Bonjour
Merci beaucoup pour tes informations.
Bonne journée.

08 nov. 2016

Très bon exposé d' "outremer" mais nombres de quillards des années 70 avaient le même déplacement en petit et grand tirant-d' eau(ex ... Armagnac, Brise de mer 31 etc...)
Gorlann

08 nov. 2016

C est juste qu en méditerranée, le ptit tirant d eau n a aucun interet
les cotes sont franches et 2 m de te ne sont pas genants
par contre, pour remonter au vent, ce qui est tres frequent, un deriveur lesté est à la peine alors que c est un bonheur avec une quille profonde

09 nov. 2016

quand tu fais la Corse, tu es quand même content de pouvoir approcher là où les autres restent loin ... :alavotre:

11 nov. 2016

Bonjour
Merci beaucoup pour tes informations.
Bonne journée.

08 nov. 2016

Sun way - sun dream - arcadia, pour moi, ce sont les mêmes (bons) bateaux.

Avec le DL, au portant, tu peut remonter la dérive, ce qui peut éviter quelques départs au lof.

11 nov. 2016

Bonjour
Merci beaucoup pour tes informations.
Bonne journée.

09 nov. 2016

Toujours avoir en tête les deux stabilités: LEST et FORME.
Toujours dissocier dans sa tête les fonctions (anti)dérive et quille.
La fonction (anti)dérive au sens stricte n'intervient pas dans la stabilité STATIQUE. Mais physiquement une dérive lestée peut y participer.
La quille est au départ une structure physique le plus souvent nécessaire à la construction d'une coque. Vu son poids structurel propre elle peut participer d'emblée à la stabilité de lest. Dès que sa forme devient saillante elle participe d'abord à une fonction antiroulis et devient aussi antidérive.

Chavirage au sens premier=tourner la tête.
(Autrefois une fille amoureuse chavirait dans les bras d'un homme!)
Pour tous les véhicules soumis à la gravité sur terre ou sur mer: sortir définitivement de sa zône de stabilité d'utilisation.

11 nov. 2016

Bonjour
Merci beaucoup pour tes informations.
Bonne journée.

09 nov. 2016

"(Autrefois une fille amoureuse chavirait dans les bras d'un homme!) "
:mdr:
Cela n'arrive plus aujourd'hui ?
Quel dommage !
:mdr:
:acheval:

J'en conclus qu'autrefois les demoiselles n'avaient pas une stabilité de lest suffisante.
:acheval:

09 nov. 2016

Rappel: un SunWay 28 DL est un dériveur lesté et pas une quille relevable !

bref, s'il y a de l'eau à courir, en cas d'incertitude concernant le coup de vent, on peut relever la dérive et déraper car la dérive est légère et participe peu à la stabilité, si je me souviens bien.

Sur un voilier à quille relevable, on ne peut pas relever la quille lorsqu'on est à la voile, encore moins si ça bouge.
Nous la remontions à moitié à l'arrivée dans les ports douteux à mi-marée au moteur.

Il existe des conceptions dériveurs lestés avec dérive lourdes, là on ne peut pas non plus relever la dérive par fort vent.

11 nov. 2016

Bonjour
Merci beaucoup pour tes informations.
Bonne journée.

09 nov. 2016

Le post porte sur la question de : ece qu un DL peut chavirer ???
Pas sur une comparaison sur l'avantage ou l'inconvénient d'un type de l'est !
Il serait intéressant d avoir un retour sur ce type de risque vécu ou incertitude !
Moi effectivement j ai chaviré , et même fait chapeau avec un dériveur lesté !
C'était un aloa 17 ! Connu aussi sous le nom de Jaka !
Bon faut dire que c'est un bateau plutôt sportif qui demande du rappel et j'étais seul .
Cela c'est produit par bonne brise !!!!!

09 nov. 2016

enfin entre un 17 pieds et un 28 pieds la stabilité n'est pas la même ...

11 nov. 2016

Bonjour
Merci beaucoup pour tes informations.
Bonne journée.

09 nov. 2016

Jamais dessalé avec mon Kelt 550 de l'époque, pourtant j'en ai fait des departs au tas

11 nov. 2016

Bonjour
Merci beaucoup pour tes informations.
Bonne journée.

09 nov. 2016

Ce qui compte n'est pas le fait d'avoir une dérive ou pas, ce qui compte c'est la courbe de stabilité réelle du bateau que tu considère.
Des quillards peu lesté peuvent avoir une courbe de stabilité moins sécurisante qu'un dériveur.
Ensuite, les bateaux (tout au moins ceux d'une certaine taille) ne peuvent chavirer que dans une configuration dynamique qui nécessite des vagues grandes et déferlantes (pour les micros et les plus petit le poids de l'équipage est déterminant).
Par contre, pour l'architecte, concilier stabilité, performance, poids et prix peut être plus compliqué avec un DL.
Il ne s'agit pas de cela puisque notre ami veut acheter un bateau d'occasion et par ailleurs un modèle classique. Celui ci est correctement lesté, le lest est relativement bas pour un DL avec comme conséquence un tirant d'eau à peine plus faible que celui d'un quillard PTE et est reconnu comme un modèle marin.
Que voulez vous de plus?

11 nov. 2016

Bonjour
Merci beaucoup pour tes informations.
Bonne journée.

10 nov. 2016

ok ok ... je vois beaucoup de commentaires subjectifs ... mais concrètement, comment on peut faire ? Mettre le bateau à quai et tirer sur le dessus du mat avec une drisse pour voir le couple de redressement ?
:tesur:

10 nov. 2016

Bateau à l'eau, c'est ce qui est fait pour l'homologation des bateaux de courses depuis entre autre qu'un de ceux-ci, monocoque à quille très longue lest imposant mais pont très large et très plat, après retournement et perte de son skipper solitaire a continué pendant un an le tour du pôle sud quille à l'envers. A noter lors de cet essai que le redressement libre est très violent.

10 nov. 2016

Sans mat

10 nov. 2016

Oui, tu peux.

10 nov. 2016

la stabilité d'un voilier dépend aussi énormément du barreur et de son expérience. Un quillard mal barré peut se coucher et remplir sur une claque, un dériveur bien barré peut affronter des conditions très dures sans problème. Pour savoir s'il faut un dériveur ou un quillard ou les deux il faut d'abord se demander ce qu'on veut faire et ensuite où naviguer ou l'inverse.

11 nov. 2016

Bonjour
Merci beaucoup pour tes informations, je compte naviguer en méditerranée coté CANET et j'ai trouvé une occasion qui correspond à mes critères de recherche coté confort 2 cabines avec jupe AR et dans mon budget 20 000€.
Cependant étant novice dans le domaine de la voile je ne sais pas trop quoi acheter.
Celui ci en question SUN WAY 28 DL, donne l'impression sur les photos d’être propre.
Le bateau à été expertisé en 2009 et suite à cela un traitement osmose à été réalisé 1 année à sec.
Le Gréement dormant n'a jamais été remplacé, et idem coté moteur hormis les vidanges annuel rien a été fait....
Le vendeur ne connait pas le nombre d'heure.
J'ai peur de dépasser mon budget très rapidement dé son achat.
Merci

Bonne journée.

11 nov. 201611 nov. 2016

Jacques, Pour l'homologation des bateaux, tu demanderais le CV du propriétaire, une interrogation orale et écrite, epreuve du barreur en soufflerie et en réalité virtuelle augmentée ? :topla:

11 nov. 2016

c'est à chacun de voir ce qu'il peut ou ce qu'il sait faire sinon passer par une école de croisière n'est peut-être pas totalement inutile.
J'ai, pour ma part une grosse expérience vu mon âge, autant en catamaran qu'en dériveur en quillard ou en dériveur lesté, mais il m'a fallu des années et pas mal de frayeurs avant d'en arriver là. Finalement ça veut dire que c'est l'expérience qui compte, la chance un peu aussi, mais on ne peut acquérir l'expérience sans d'abord naviguer et naviguer sans expérience peut se montrer hasardeux.
C'est pas toujours facile la vie !

11 nov. 201611 nov. 2016

@ Yannos 01:
Ne te prends pas trop la tête. Tu ne chavireras pas. Et puis, tu prendras toujours la précaution de naviguer en ayant préparé tes navigations et traversées notamment en surveillant la météo à l'avance. Les prévisions sont fiables et les moyens de les obtenir sont variés et faciles.
Néanmoins, dans ton coin, la mer et le vent peuvent se lever de manière soudaine. D'où l'intérêt de te faire briefer sur les phénomènes météo locaux par tes voisins de ponton ou même sur HEO.
Concernant le Sun Way, c'est un bon bateau. Par contre, en version DL, je ne connais pas.
Si tu doutes, cherche un quillard.
Enfin, débuter par un 28 pieds est idéal.

12 nov. 201612 nov. 2016

Je dirais que quand un bateau est dangereux c'est d'abord du fait de son skipper. Dans les autres cas c'est plus par défaut d'entretien que par défaut de conception. Donc se former en naviguant avec des marins expérimentés et prendre un bateau qui correspond à ton programme et qui soit en bon état ou prévoir dans le budget la remise en état (voies d'eau, gréement, voiles, moteur).
Donc amha DL ou DI ou quillard c'est secondaire en tant que tel du point de vue de la sécurité et du chavirage, c'est plus une question de programme, de goût, d'habitudes, etc.
Moi par exemple j'avais dans l'idée de prendre un quillard car j'aime les bateaux raides à la toile, cependant j'ai choisi un DL finalement mais je le sécurise par une remise en état ;-)

Phare de la pointe de Vénus Tahiti

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