Cha bravo sur ber : sur sa dérive ou pas ?

hello,
j'ai un horizon, pas un bravo, mais je crois que le système est le même : quille relevable par vérin. A mon sens ne surtout pas faire reposer le bateau sur sa quille, au risque d'endommager le système.
Malo

Cha bravo sur dérive sans problème !

Sur la Rance, il y en a trois, dont le mien, qui sortent chaque hiver et qui sont posés sur la dérive (repliée très complètement, évidemment) et sur le safran.

Et Il faut au moins un ber (à l'arrière) et deux soutiens supplémentaires, un de chaque côté, façon béquille. Et s'il a des béquilles, mettre en place les béquilles. Le mieux est d'avoir deux bers, un à l'avant, l'autre à l'arrière.

Ceci dit, tout dépend des précautions prises par le chantier au moment de poser le bateau à terre !

Par exemple, cette année, le mien est de guingois ! La preuve, la porte du water qui tient ouverte, grâce à un système ad-hoc, même par fort vent en mer, ne reste pas ouverte car le système ad-hoc ne s'enclanche pas.

Le chantier, où je suis cette année, va déplacer le bateau pour en sortir d'autres, si je ne sorts pas le premier au mouillage au printemps. Cé pô bon !
L'année prochaine, j'irai peut être dans un autre chantier où l'espace est plus adapté et évitera ce genre de désagrément.

Pour conclure, moins on déplace cè bébète la, mieux c'est !

Ben avec béquilles, je ne vois pas comment on pourrait faire autrement que de béquiller sur dérive relevée et donc repliée sous le bateau !

Ceci dit, certains Cha bravo ont un safran trop long et donc, ceux la ne béquillent pas. C'est le cas du mien et donc, je n'ai pas d'expérience à ce sujet.

Dérive basse, il faudrait des béquilles longues (tirant d'eau dans ce cas, 1,70m). On peut être certain, ou presque, que le "fusible mécanique", constituée par les deux vis horizontales, visible en haut du mécanisme de relevage sauterait. Et le bateau tomberait certainement !

De toute façon, je n'imagine pas des béquilles longues sur ce bateau. Sinon, où seraient elles rangées ?

De Guingois :
Il suffit que le terain ne soit pas parfaitement plan et le bateau vrille légèrement ! C'est cela que je veux dire. Cela ne se voit bien à l'oeil nu. Le vrillage est peu perceptible visuellement. L'an dernier, le bateau était à peine vrillé dans l'autre sens. Mais attention, ce genre de problème doit être commun à bien d'autres types de bateaux.

Safran long :
Je crois que certains Cha bravo ou super bravo ont été achetés à des fins de compétition. A l'époque, ce bateau avait obtenu certains résultats intéressants en régate semble t il.
Ce doit être le cas du mien. J'ai un safran long et un étai avant supplémentaire pouvant servir d'étai largable. Sans compter la drisse de spi que je n'ai pas vu sur certains cha que j'ai croisés.
Clairement, ce safran long apporte un plus en tenu de route sur l'arrière, au près, et en particulier, en cas de survente. Il est plus long d'environ 30 cm.
Donc, évidemment, lorsque le bateau est posé sur la dérive, il faut mettre une cale en bois d'environ 30 cm sous la dérive. Les responsables de chantiers navals s'en étonnent toujours.
Mais on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre. De ce fait, il n'est pas béquillable.

Evident, s'il n'y a pas d'eau sous la quille, il vaut mieux arrêter le moteur.

Signé : Herlock Sholmes

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