Catégorie "B" ou "C"???????????

Je vais démarrer une construction à partir d'un plan qui n'a pas reçu de certification CE. (mais d'un architecte reconnu!)

Je vais donc faire une demande de certification unitaire aux affaires compétentes.

Y a t'il un réel intérêt à demander une catégorie B plutôt que C pour un voilier qui ne prétends pas traverser l'atlantique??
Il mesure (...ra) 9.5m x 2.5m, et mon objectif se limite aux îles de la côte atlantique
+ corse et baléares.

Alors d'après vous "B" ou "C"????

Merci de vos infos.

L'équipage
16 juin 2008

Vente
Je sais bien que lorsque l’on construit en amateur on envisage pas de revendre le bateau mais une revente dans un délais de moins de 5 ans nécessite la production d’une conformité CE délivrée après examen par ICNN ou Véritas par exemple. Cette conformité CE tient compte de la catégorie de conception.
Par contre si la revente sous 5 ans n’est pas prévue, il est possible en construction amateur de faire une déclaration de mis en chantier en tant que construction amateur et dans ce cas c’est l’ancienne procédure qui s’applique. Bien sur il faudra être conforme a la division en vigueur ( ex 240) et armer son bateau selon la catégorie de navigation envisagée.

16 juin 2008

C'est pas plutot ?
Un plan n'a pas à recevoir de certification. C'est le bateau qui est certifié. Pas le plan.

Un plan peut juste permettre la contruction d'un bateau qui, s'il est est complet et suivi correctement, pourra éventuellement être certifié CE catégorie B ou C.

L'oganisme qui certifie le bateau est un organisme privé, habilité à délivrer des certifications CE.

Une construction amateur ne peut pas être vendue en europe dans un délai de 5 ans sans certificat CE.

En france, une construction amateur est sensée respecter toutes les normes CE. Simplement, c'est le constructeur du bateau, donc l'amateur, qui le déclare sur l'honneur. Sauf pour les catégories A et B ou au moins la stabilité doit être vérifiée par un organisme habilité.

16 juin 2008

l'architecte
doit être en mesure de justifier la catégorie de conception . Cela conditionne pas de choses !

Et ça peut avoir une certaine importance pour la suite .

16 juin 2008

??? pas sur.
La plaque signalétique CE ISO machin porte le nom du constructeur, pas de l'architecte. C'est le constructeur qui est responsable. A lui de se dem.. pour se procurer des plans sérieux.

C'est aussi le constructeur amateur qui signe la déclaration sur l'honneur de conformité CE.

Nulle part dans les normes ISO machin il est fait mention d'un architecte ou de plans. On ne parle que de bateaux et de constructeurs.

L'achitecte n'a à se justifier que s'il vend des plans permettant de construire un bateau pour une catégorie précisée contractuellement, et que le bateau construit selon ses plans n'est pas certifiable par un organisme dans la catégorie voulue, parce que la conformité du bateau aux plans plans ne permettait pas le respect d'une norme.

17 juin 2008

Oui mais!
Bien évidemment je demanderais une certification en tant que constructeur amateur. Mais pour une catégorie B la démarche m'apparait plus complexe avec notamment des calculs de stabilité; alors qu'une certification "C" ne demande qu'un engagement sur l'honneur; à ne pas faire à la légère mais plus aisé quand même.
Ma question est plutôt quel avantage donne la certification en catégorie B du point de vue règlementaire par rapport à la C??? Est ce qu'avec un bateau en catégorie B j'aurais plus de liberté qu'avec un C??

Et ce même si pour la "C" je m'impose une construction et des choix de matériels au plus haut niveau accessible pour un amateur (je tiens à devenir un vieux....marin!!).

17 juin 2008

La plupart du temps rien.
"Que se passera t-il si l'organisme notifié déclasse le bateau ."

L'organisme de certification ne déclassera pas le bateau. Au pire, il le classera dans une catégorie inférieure à celle souhaitée par le constructeur.

Si l'architecte s'est engagé contractuellement sur la catégorie de conception, il y a un recours possible contre l'architecte, à condition évidemment que le refus de certification dans la catégorie souhaitée provienne d'un cause lisible sur les plans. Passanavant trop étroits, stabilité insuffissante le bateau étant construit strictement conforme aux plans par exemple. Mais pas contruction trop lourde.

Si l'architecte ne s'est pas engagé contractuellement sur la catégorie. Il ne se passe rien. Le constructeur aurait du faire un meilleur choix de plan. C'est tout.

16 juin 2008

la conception
c'est l'architecte qui doit l'assumer, avec une obligation de résultat .

En regard des normes ISO/EN, la catégorie de conception conditionne :
- les règles de stabilité, de franc bord, etc...
- les échantillonnages (ça va jusqu'à l'épaisseur des hublots)
et plus encore .

Que se passera t-il si l'organisme notifié déclasse le bateau .

17 juin 2008

papiers ...
Si tout se passe bien, il n'y a pas de différence entre un bateau catégorie technique réelle B, catégorie administrative déclarée B et un autre catégorie technique réelle B catégorie administrative déclarée C.

Mais si ca se passe mal, genre grosse blessure ou homme à la mer, les assurances vont renter en jeu. Et la, tous les moyens légaux sont valables pour minimiser ce que l'assurance doit rembourser. Si un bateau est déclaré administrativement cat C, et que le problème s'est produit lors de conditions météo correspondant à la catégorie B, ça risque de coincer un peu.

L'engagement sur l'honneur aussi est une prise de responsabilité.
Si tout se passe bien, personne ne viendra farfouiller dans les dossiers de construction. Mais en cas de problème grave, il est fortement souhaitable que ce qu'on a déclaré sur l'honneur soit vrai. La justice risque d'aller vérifier un peu.

A mon avis, il devrait y avoir sur le forum des personnes avec suffisement de compétences juridiques pour expliquer bien mieux que moi ces choses là.

Sinon, pour les calculs de stabilité, que ce soit C ou B, j'espère qu'ils ont été faits par l'architecte sur plan. Le seul truc c'est en catégorie B, il y a une vérification sur le bateau en vrai par un organisme extérieur.

Par exemple, le poids du bateau, au lieu d'être estimé sur un tableau excel, est bêtement mesuré par une grue.
La position du centre de gravité, au lieu d'etre calculée, est mesurée avec des tests d'inclinaison. etc .. etc ...

17 juin 2008

la plus part du temps rien? ca reste a voir...
je fais des marquages CE sur navire de plaisance.

si tu demandes une certification en categorie b ou c ou d . tu passes les tests pour cette catégorie.

si tu echoues pas de papiers.

apres, si l'on voie que ca passe dans la catégorie inférieure, on peut s'arranger pour le passer dans la catégorie inférieure ou voire deux catégories en dessous.

mais tu peut te retrouver grosjean avec une catégorie D avec un voilier de 9 metres, et la generalement le client l'a mauvaise... :-(

18 juin 2008

la complexité
n'est qu'apparente .
Il y a quatre tableaux à remplir et les calculs sont simples .
L'architecte doit normalement disposer de tous les éléments nécessaires .

17 juin 2008

CIRCONSPECT
Bonsoir, intéressant cette question, mais il y a quelque chose qui me chagrine. si je souhaitais construire une bateau, j'aurais je pense un projet, dans ce projet, le bateau serait je pense défini dans ses grandes lignes, et là par obligation, ce bateau devrait répondre à mon souhait. La catégorie de fabrication aussi par obligation devrait être définie, enfin je pense.
et c'est là que je ne comprends plus la question.
puisque pour moi, la réponse devrait être dans le projet de départ ?
JJ

18 juin 2008

Non, pas forcément.
Il existe un paquet d'architectes australiens, sud africains, ou américains, qui dessinnent de très bons bateaux amateur, mais qui n'en ont strictement rien à faire de la certification CE. En plus, certains, en particulier US, ne veulent prendre expressement aucun engagement (Vu le système judirique US, on les comprend).

L'amateur qui construit sur ce genre de plan se retrouve donc seul face à la certification. Et si son bateau de 9 mètres correspond à la catégorie D, il n'a aucun recours.

18 juin 2008

Admettant que ...
on démarre sur un projet de 10 m et on termine à 11 m , que l'on modifie des petits trucs à sa convenance etc...
Bref le poids n'est plus le meme , l'archi n'a jamais existé , ni les plans d'ailleurs ( un peu ce qui s'était passé avec les reves d'Antilles).
Comment s'assurer de passer les tests de stabilité avec succes ??
Ces fameux tests ( construction amateur moins de 12 m ) consistent en quoi ???

18 juin 2008

Tou est écrit dan la norme ISO 12217-2
.

18 juin 2008

Je me rappelle...
un bateau de construction amateur de 10/11m.
Son constructeur avait établi lui même les plans, "vérifiés par un architecte", disait-il.
Ensuite, il avait construit lui même ce bateau en acier, donc beaucoup de temps et d'argent.
Finalement (c'était au début des années 80), passage aux AffMar qui l'homologuèrent en... 5è catégorie!
Je me souviens de quelques détails : winches qui auraient convenu tout au plus pour un bateau de 7/8m, pas de baille à mouillage, etc...
Il a probablement terminé sa vie à rouiller dans un coin.
J'ai l'impression que maintenant, les spécifications sont encore plus strictes alors, si je devais me lancer dans une construction, je baliserais le terrain d'une manière plus complète qu'au travers de la bonne volonté de nous tous qui pouvons nous planter de bonne foi.

Green Point Lighthouse, Capetown SA

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