Cartes marines tour de l’atlantique

Certes, les biens pensants préconisent. Mais quand même. Un abonnement Navionics, c'est 6 appareils. Sur un ordi, on peut avoir Open CPN et les CM 93 en plus. On a des tablettes de partout pour rien, nos téléphones supportent Navionics aussi. Sans s’embêter, chacun a au moins une tablette et un tel, plus l'ordi du bateau. Donc 5 ou 6 appareils autonomes. Donc, ok, avoir les cartes pourquoi pas, mais aussi le sextant et les éphémérides (et les HO249 au cas ou plus du tout d’électricité?). Donc faut pas trop s'en faire pour les cartes. On s'en passe très bien. (j'ai mes vieilles , certaines même en méridien de Paris, mais en fait je ne les emmène plus). Aller, un grand routier par océan, mais vraiment pour faire plaisir.

Est-ce la recherche d'un don, ou de cartes d'origine douteuses, ou un partage de connexion à un service de cartes virtuelles?

Ces recherches récurrentes de cartes m'interpellent.
Créer des cartes à un coût certain, et faire en sorte que les auteurs ne sont pas rémunérés pour leur travail me laisse un goût amer.

Avec un Raspberry 3 équipé gratis de openCPN v.5 full options gratis: compas, angle de gîte et de tangage, AIS, GPS, barographe, température de l'air et de l'échappement tous ces paramètres enregistrés sur livre de bord qui se fait tout seul, suite bureautique classique, logiciel de routage QVTLM, messagerie Thunderbird réception des Gribs.
Affichage sur écran dédié ou TV + tablette + smartphone.
On peut y mettre toutes les cartes du monde de toutes provenances et les fabriquer aussi...
Moi j'aime reporter mes points de route sur carte papier, en côtier trianguler les relèvements d'amers, et comparer avec l'hyper précision du GPS!
Compas de relèvement, jumelles avec compas, compas à pointe sèche, crayon papier, gomme, et toutes mes vielles cartes que je corrige quand je peux et gomme ces tracés l'hiver en me remémorant les balades disparaissantes sous la gomme...
Dans les années 60 70 un loch à traine Vion ou Walker, un sondeur Seafarer à éclat sur piles, un radio-goniomètre Seafix ou Technifrance et l'automatique Radio-Océan 3000, nous semblaient modernes et fiables pour affronter l'océan... On traversait tranquille la Manche et mer d'Irlande. que d'innovation nous, les vieux, avons connus.
aujourd'hui il faut un lecteur de carte et au moins 5 ou 6 répétiteurs de cocpit pour aller aux iles de Lérins ou à Porquerolles!

Il y a actuellement des centaines de cartes marines sur Le Bon Coin. Bien sûr il faut y passer du temps, mais c'est le prix à payer quand on n'a pas les moyens financiers ;-)

Une fois que l'on a payé des cartes numériques, rien n'empêche par sécurité ultime de faire quelques impressions des endroits où l'on est surs de passer. Ensuite comme dit ED comme on a plein de tablettes, téléphones qui peuvent se recharger solaire sur de petits panneaux repliables indépendants du circuit électrique général, c'est vraiment une sécurité ultime, ou tout simplement le plaisir.