Câble d'antenne dans le mât... Comment en contrôler la qualité ?

remarque : pourquoi ne pas couper le câble ? ce dernier ne rentre pas dans l'accord de l'antenne. Et pour démâter comment fais-tu sans couper le câble ?
Gilles

"en raison du renouvellement du gréément dormant exigé par Pantaenius et de la réparation de l'enrouleur de génois"
Tu peux m'en dire plus ?
(je viens de signer avec eux, et je n'ai vu nul part dans les CGV qu'il fallait changer le dormant, à un moment ou un autre)

Beaucoup de sous-questions dans une seule demande.
Remarque 1: en general les cables coaxiaux montes de base sur nos voiliers sont ou mauvais ou tout juste acceptables. Une bonne indication est le diametre du cable. Moins de 7mm tu es dans la categorie des tres moyens voir mauvais.
Remarque 2: pour mettre un cable de bonne qualite il faut une antenne VHF sans cable surmoule et dotee d'une prise, en general elle est du type UHF aussi appelee SO239.
Donc si les deux points ci-dessus ne sont pas satisfaits profite de fait que mat est au sol pour installer un antenne brin inox avec une prise UHF. voir Procom ou Metz.
Pour le cable tu peux utiliser du Aircell 7mm ou mieux de l'Ecoflex 10mm. Voir ssb.de (allemagne) pour le coax et prises
Il faut commander les prises UHF qui vont avec le cable. Il faut trois males et une femelle: une male pour l'antenne, une male sous le pont apres le col de cygne, une femelle sous le pont et une male pour la VHF.
Pendant que tu es dans les grandes depenses, un relais vox VHF/AIS avec en prime une sortie FM installe pres de la VHF permet d'utiliser ton antenne de tete de mat pour 2 ou 3 fonctions.
Il faut du cable et des prises supplementaires, le boitier est alimente en 12V.
Ne pas oublier le ruban auto-vulcanisant pour emmailloter les prises coaxiales, c'est indispensable.

@Courtox56
Merci pour les liens. Mais dépenser 500 EUR pour apprendre que je dois sans doute enfiler pour 150 EUR de câble neuf, ça va pas le faire (à moins que je me trompe complètement. Dans ce cas, prière de me rectifier). Je vais essayer de trouver un club de radio-amateurs pour tester mon antenne. Sinon, j'en achèterai une neuve.

@pendruig
Je veux réaliser une "coupure" sous le pont après le col de cygne. Afin de permettre le prochain démâtage (dans un an ou deux, pour quitter la Meuse et rejoindre l'Ijsselmeer) et intercaler un répartiteur VHF/AM-FM.

@altair
Je sais que ça semblait un peu "touffu", mais j'hésitait à ouvrir deux ou trois fils à la fois. Merci de me confirmer mon choix col de cygne + répartiteur sous le pont. D'autant que maintenant, ces boîtiers disposent aussi d'une troisième sortie pour la réception AIS.
Merci aussi pour les marques de matériel citées. Tant qu'à dépenser des sous, autant que ce soit pour du durable. Comme disait ma grand-mère "Je ne suis pas assez riche pour acheter bas de gamme".
Pour la nouvelle VHF, tu as parfaitement raison et le nouvel achat est d'ores et déjà décidé. ICOM me semblait aussi un bon choix, mais le dernier test du magazine Yacht place la GX2100 de Standard Horizon en tête de classement (avec réception et affichage AIS), suivi de Garmin, de Cobra 80 et de Raymarine. À voir d'ici l'année prochaine ce qui se fera dans ce domaine...

Bon week-end

Salut Ar Vag,
chez moi non plus, cela n'est pas marqué dans les CGV.
Pour faire court, car l'histoire est longue, voilà comment ça c'est passé:
Nous avons "reçu" le bateau (déjà assuré chez Pantaenius) au début de juillet 2012.
Dès l'officialisation de la "vente", l'assureur (renseigné par le vendeur) prend contact avec nous et nous soumets directement un devis avec une demande de souscription de contrat.
Lors d'une demande de renseignements et de précision par téléphone, je m'étonne que Pantaenius ne demande pas d'expertise de l'état du bateau (chose que je connaissais d'un autre assureur allemand (Preuss) lorsque j'ai assuré en Allemagne mon Kirk dans les années 1990. À l'époque, il était courant que les compagnies d'assurance envoie sur place un de leurs correspondants-experts pour jauger l'état (et donc la valeur) du bateau à assurer.
Mon interlocuteur me déclare que ceci ne se fait plus, que comme le bateau est déjà assuré chez eux et que je reprends le contrat, rien n'indique un quelconque changement soudain de l'état du bateau et donc l'envoi d'un expert.

La souscription du contrat faite et envoyée, nous recevons début août une police d'assurance conforme à notre demande, sans la moindre réserve sur tel ou tel équipement ou partie de l'armement du bateau.
Une semaine plus tard, nouveau courrier de Pantaenius, avec une demande de « contrôle (et non pas expertise!) du gréément dormant » et envoi d'une nouvelle police d'assurance, identique à la première, à la seule différence qu'il est expressément stipulé que (je cite) « jusqu'au renouvellement de gréément dormant ou jusqu'au contrôle par un professionnel qualifié, tous les sinistres sur le gréément dormant, ainsi que tous les dommages consécutifs relatifs à celui-ci.
Sur ma demande (toujours par téléphone), la personne chargée de mon dossier m'explique que cette déclaration de l'état du gréément dormant est motivée par l'âge de ce dernier (installé neuf en 1990). Les statistiques des assureurs marine leur disent que les risques de sinistre sur les grééments (bris de mât, rupture d'étai ou de pataras, etc.) augmentent significativement au bout de 15 ans environ.
Cet examen, ajoute-t-il, peut être fait par «toute personne qui, de par sa profession, ou des connaissances démontrées en mesure d'évaluer correctement l'état d'un gréément, p.ex. capitaine de port, chantier naval, gréeur, maître-voilier, voire l'assuré lui-même » (fin de citation).
Le hic dans le libellé de « tous les dommages consécutifs à celui-ci » étant que cela excluait tout dommage matériels et humains relatifs par exemple à la chute du mât.
Inutile de te dire que pendant le reste de la saison 2012, nous avons un peu tremblé.
En 2013, lorsque nous nous sommes (financièrement) lancés dans le refit complet de la coque et du pont, nous avons donc "tombé" le mât, d'autant que l'enrouleur de génois était HS en raison d'une déformation majeure de la gorge du profil aux trois-quarts de la hauteur (on a eu d'ailleurs beaucoup de mal à descendre le génois !)
Une fois à terre, j'ai fait expertiser le gréément en septembre 2013. Il est apparu que le mât et la bôme étaient en très bon état, mais que la moitié des étais, pataras, haubans et galhaubans était à changer en raison de déformation des câbles et de deux ou trois gendarmes au ras des manchons.
Comme la caisse de bord était plus qu'à sec, nous avons décidé de repousser le renouvellement du gréément et la réparation de l'enrouleur et donc de passer la saison 2014 sans mât.
C'est fin 2015 seulement que les finances ont permis de s'offrir ce renouvellement.
J'attends maintenant que l'entreprise qui est chargée de ça me dise de venir chercher "mes affaires".
C'est aussi pour cela que je n'ai posé la question concernant l'évaluation du câble d'antenne que maintenant, car avant, c'était pas d'actualité comme me l'avait dit "l'Amirauté".
Contacté chaque annnée sur le Salon Boot de Düsseldorf, les gens de Pantaenius m'ont toujours confirmé que la facture du gréément dormant et de la réparation de l'enrouleur de génois suffiraient pour recevoir une nouvelle police d'assurance sans exception de couverture pour le gréément dormant.
Comme le disent les Allemands « Gut' Ding will Weile haben » (librement traduisible en français par « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage »).
Voilà, tu sais tout... ou presque.

Salutations marines

puisque le mât est couché il faut en profiter. Le plus facile est de changer le câble et l'antenne sans se poser de question et le moins cher est de brancher la VHF (apporter une batterie pour alimenter et ne pas se tromper entre les + et les -) pour lancer un petit appel à un copain en réception pas loin. Bien sûr qu'il y aura un peu d'onde stationnaires car l'antenne à l'horizontale au dessus du sol donnera un peu mais pas grave pour un essai. Si le copain vous déchiffre et que vous le déchiffrez pas besoin de changer quoi que ce soit.
Si ça n'est pas bon demander au ships du coin, il aura le matériel pour tester l'ensemble. Mais ne vous laissez pas trop faire sinon il risque de vous vendre un bateau neuf.

demander s'il y a un pote qui passe à Cologne ou qui y réside avec une VHF portable peut-être ?

Avec un Tosmetre on peut controler que le cable n'est pas coupé ou pas en court circuit. Sinon avec un ohmetre ou une lampe controler que entre la tresse et l'ame la resistance est nulle.

Le mesureur d'onde reflechie va te donner la vision qu'a ton transceiver du cable coaxial + antenne. A noter qu'un cable avec beaucoup de perte te donnera toujours des bons resultats. Car quelle que soit l'antenne les eventuelles ondes reflechies sront absorbees par les pertes du coax avant d'arriver au poste.
L'ohmetre de donne un etat du coaxial + antenne en courant continu. En general les antennes VHF sont a la masse (mais pas toutes) et donc tu devrais avoir presque zero ohm. En fait tu vas mesurer la resistance d'un aller par l'ame, de la self antenne et du retour par la tresse du coaxial. Cela peut faire 40m et le resultat n'est surement pas nul.
Un analyseur d'antenne (500 a 10000Euro selon les modeles) va te donner la valeur reelle et imaginaire de l'impedance du coaxial + antenne, faire des mesures point par point, etablir de belle courbes, les enregistrer pour les comparer avec la prochaine mesure et ainsi definer si ton systeme viellit et a besoin de maintenance. Le principal marche est la telephonie mobile.
En fait en rapport qualite/prix rien ne vaut l'essai radio en reception d'abord et en emission ensuite. Si le semaphore a 50 ou 80mn est toujours recu c'est bon signe. Si en plus il t'entend c'est encore mieux.

La portée de la réception AIS comparée à celle des voisins devrait donner une bonne évaluation de la qualité de l'aérien et de sa ligne de transmission ... mais pour cela, il faudrait que le mat soit debout :-).

Le récepteur peut être défectueux aussi ...

Jacques