CABLAGE ELECTRIQUE SUR UNE COQUE ALUMINIUM

salut a tous , je suis nouveau sur le forum , je m appelle Stéphane , j habite a valenton

je possède depuis peu un bateau alu de la marque fiskars , avant j avais un dory 13 , que j utilise pour la pèche

étant très peu aguerris sur la navigation , je me suis inscrit sur votre forum qui est une mine d information.

mais la pour le coup je suis un peu perdu...je doit câblé toute l électricité a bord de mon bateau alu...la galéré ça va du simple câblage de la sortie moteur vers la batterie de démarrage , en passant par l électronique ,mais voila a priori en ayant un diplôme d Electronique je devrait m en sortir ....sauf que la c est une coque alu et en navigant sur le forum je mme suis aperçu qu il y avait des dispositions particulière a prendre , mais personne n a l air d être d accord sur certain point :

-possibilite de mettre des passe coque en inox
-mise au negatif de la coque et de tous les appraeil
-utilisation de cosse bimetal pour les liaison entre de l alu est du cuivre....

ect ect ect

quand est t il exactement et pourquoi ? Y a t il des normes concernant les bateau de plaisance ou chacun fait t il ce qu il veut tant que c e ne sont pas des navires accueillant du public ?

Merci d avance pour vos reponses

L'équipage
28 nov. 2011
28 nov. 2011

"-possibilite de mettre des passe coque en inox"

Non.
A la limite si les passe-coque sont parfaitement isolés de la coque, ce qui est très difficile à réaliser en pratique. Choisir de préférence des passe-coque en PVC.

-mise au negatif de la coque et de tous les appraeil

Surtout pas.
Les protections anodiques actives sont très étroitement contrôlées, anode par anode.
Une mise à a masse globale est potentiellement (c'est le cas de le dire ;-) ) catastrophique.

-utilisation de cosse bimetal pour les liaison entre de l alu est du cuivre....

...je ne comprends pas la question.

En tous cas, welcome in board.

Peio
Haize Egoa

28 nov. 2011

Peio, tu veux sans doute dire passe coque en Randex ?

28 nov. 2011

Oui, de préférence :-)
Ou n'importe quoi en plastique armé.

Peio
Haize Egoa

28 nov. 2011

-utilisation de cosse bimetal pour les liaison entre de l alu est du cuivre....

...je ne comprends pas la question.

en électrotechnique lorsque l on raccorde un cable alu sur un jeu de barre cuivre , il se bouffent l un l autre...pour pouvoir les raccorder efficacement on utilise des cosse dite bimetal qui ont un cote cuivre et un autre cote en alliage de je sais plus quoi ainsi on limite le couple électrolytique mais c était dans le cas supposé d une mise au négatif de la coque et des passe coques car quelqu un m avait dit que cette disposition n etait necessaire que pour les liaison positive .

Les protections anodiques actives sont très étroitement contrôlées, anode par anode.
Une mise à a masse globale est potentiellement (c'est le cas de le dire ) catastrophique.

Qu appelle tu " protection anodique active " ?

28 nov. 2011

Je vois maintenant ce que sont ces "cosses bimétal".

Pour ce que j'appelle en raccourci "protection anodique active", il s'agit d'anodes qui ne sont plus sacrificielles (en carbone, par exemple) auxquelles on impose manuellement ou automatiquement un courant anodique contrôlé au cas par cas aussi précisément que possible (courant défini en fonction du potentiel mesuré par rapport à une électrode de référence Ag/AgCl). C'est un système qui est utilisé sur les grands navires ou sur des engins un peu spéciaux comme les hydrofoils où plusieurs alliages de diverses natures sont mis en oeuvre conjointement.

Voir ici, par exemple :
membres.multimania.fr[...]ion.htm

Comme il est dit, je cite :

"Cette méthode est très délicate à mettre en oeuvre : en effet, une surveillance continue du courant imposé est nécessaire : en effet, un courant trop élevé entraîne un augmentation de pH à la cathode par libération d’ions OH-, ce qui peut induire des réactions parasites sur certains métaux. Cet excès d’intensité crée aussi un dégagement d’ions H+ (baisse du pH) à l’anode, d’où d’autres réactions parasites. A contrario, une valeur de courant trop faible ne permet pas à la protection de fonctionner.

De plus, les ions Mg+ et Ca+ présents en milieu marin vont former en surface des dépôts de (Mg(OH)2); ces dépôts, en protégeant la surface de l’acier de l’eau de mer, limitent fortement les valeurs de courant nécessaires pour que la protection cathodique fonctionne : il faut donc obligatoirement faire évoluer au cours du temps les conditions de protection. Cette méthode est cependant la plus adaptée au projet de l’usine marémotrice : c’est donc elle qui sera choisie."

C'est pourquoi relier directement la coque au négatif de la batterie sans aucun contrôle du courant me semble être une opération à haut risque.

Peio
Haize Egoa

28 nov. 2011

Je vois maintenant ce que sont ces "cosses bimétal".

Pour ce que j'appelle en raccourci "protection anodique active", il s'agit d'anodes qui ne sont plus sacrificielles (en carbone, par exemple) auxquelles on impose manuellement ou automatiquement un courant anodique contrôlé au cas par cas aussi précisément que possible (courant défini en fonction du potentiel mesuré par rapport à une électrode de référence Ag/AgCl). C'est un système qui est utilisé sur les grands navires ou sur des engins un peu spéciaux comme les hydrofoils où plusieurs alliages de diverses natures sont mis en oeuvre conjointement.

Voir ici, par exemple :
membres.multimania.fr[...]ion.htm

Comme il est dit, je cite :

"Cette méthode est très délicate à mettre en oeuvre : en effet, une surveillance continue du courant imposé est nécessaire : en effet, un courant trop élevé entraîne un augmentation de pH à la cathode par libération d’ions OH-, ce qui peut induire des réactions parasites sur certains métaux. Cet excès d’intensité crée aussi un dégagement d’ions H+ (baisse du pH) à l’anode, d’où d’autres réactions parasites. A contrario, une valeur de courant trop faible ne permet pas à la protection de fonctionner.

De plus, les ions Mg+ et Ca+ présents en milieu marin vont former en surface des dépôts de (Mg(OH)2); ces dépôts, en protégeant la surface de l’acier de l’eau de mer, limitent fortement les valeurs de courant nécessaires pour que la protection cathodique fonctionne : il faut donc obligatoirement faire évoluer au cours du temps les conditions de protection. Cette méthode est cependant la plus adaptée au projet de l’usine marémotrice : c’est donc elle qui sera choisie."

C'est pourquoi relier directement la coque au négatif de la batterie sans aucun contrôle du courant me semble être une opération à haut risque.

Peio
Haize Egoa

28 nov. 2011

Je vois maintenant ce que sont ces "cosses bimétal".

Pour ce que j'appelle en raccourci "protection anodique active", il s'agit d'anodes qui ne sont plus sacrificielles (en carbone, par exemple) auxquelles on impose manuellement ou automatiquement un courant anodique contrôlé au cas par cas aussi précisément que possible (courant défini en fonction du potentiel mesuré par rapport à une électrode de référence Ag/AgCl). C'est un système qui est utilisé sur les grands navires ou sur des engins un peu spéciaux comme les hydrofoils où plusieurs alliages de diverses natures sont mis en oeuvre conjointement.

Voir ici, par exemple :
membres.multimania.fr[...]ion.htm

Comme il est dit, je cite :

"Cette méthode est très délicate à mettre en oeuvre : en effet, une surveillance continue du courant imposé est nécessaire : en effet, un courant trop élevé entraîne un augmentation de pH à la cathode par libération d’ions OH-, ce qui peut induire des réactions parasites sur certains métaux. Cet excès d’intensité crée aussi un dégagement d’ions H+ (baisse du pH) à l’anode, d’où d’autres réactions parasites. A contrario, une valeur de courant trop faible ne permet pas à la protection de fonctionner.

De plus, les ions Mg+ et Ca+ présents en milieu marin vont former en surface des dépôts de (Mg(OH)2); ces dépôts, en protégeant la surface de l’acier de l’eau de mer, limitent fortement les valeurs de courant nécessaires pour que la protection cathodique fonctionne : il faut donc obligatoirement faire évoluer au cours du temps les conditions de protection. Cette méthode est cependant la plus adaptée au projet de l’usine marémotrice : c’est donc elle qui sera choisie."

C'est pourquoi relier directement la coque au négatif de la batterie sans aucun contrôle du courant me semble être une opération à haut risque.

Peio
Haize Egoa

28 nov. 2011

Bonjour,
Pas de passe coque en inox pour les bateau en alu. Vous pouvez utiliser des passes coques en PVC.Pour la sécurité des personnes (indispensable et obligatoire lorsque la tension d’alimentation, en courant continu ou alternatif, est supérieure à 55 V) et pour le bon fonctionnement de l’installation électrique et de l’électronique, il faut toujours une masse à l’ensemble. Celle-ci est constituée par la surface mouillée de la coque au contact de l’eau de mer. C’est le Potentiel de Référence du Système (la « terre»).
Chacun des circuits de mise à la masse du réseau courant continu ou alternatif est connecté à une borne unique placée dans une boîte de dérivation, à l’abri de l’humidité. Les réseaux de mise à la masse doivent être en câble isolé.

La liaison avec la coque est faite sur une surface propre et non peinte par soudage à l’arc du conducteur en aluminium pour assurer une bonne continuité électrique. Si le câblage du réseau de mise à la masse est en cuivre, le raccordement avec la coque est fait par l’intermédiaire d’un « bimétallique» aluminium-cuivre.

N'hésitez pas si vous avez d'autres questions

28 nov. 2011

bonjour,
pour les passes coque toujours en plastique (pas en pvc car cassant) voir chez les ship.
Les presses etoupes pour les cables en plastique fournisseur electrique rexel.... ou grande surface de bricolage.
cablage de tous les appareils en bifilaire +et- en ho7 rnf chez grossiste electrique rexel...
Protection par porte fusible ou disjoncteurs uni+neutre(coupure des 2 poles) chez grossiste electricité ou grande surface bricolage.
Terminaison des fils dénudés par des embouts sertis avec (une vraie pince à sertir!)et etamer les fils pour eviter toute oxydation du sertissage ou mettre une graisse conductrice.
Selon la norme US et bateaux de travail en europe il faut mettre le - de la batterie avec un cable de grosse section 50mm2 sur la coque tout en respectant le cablage bipolaire des equipements pas obligatoire sur la plaisance.
voir site pratique et technique plaisance de bonne infos aussi.
a+ david

28 nov. 2011

Pourquoi ne pas souder directement les cosses, cela demande le même travail que d'étamer le fil puis de le sertir ?
Avec un petit bout de gaine thermo-rétractable pour isoler le tout.

Au fait, attention tout de même à ne pas souder ou même étamer un conducteur connecté sur un moteur par exemple, car le fil de cuivre recuit se durcit et perd ainsi sa souplesse nécessaire.

Personnellement, j'utiliserais du fil de cuivre étamé qui supprime les inconvénients sus-cités, toujours en HO7 comme indiqué par dav1104. Ce type de conducteur est à peine plus cher que le HO7RNF. Mais il faut le commander chez un grossiste en électricité.
Le plus important dans tout çà c'est le câblage BIPOLAIRE dans les bonnes sections et les connexions faites avec le plus grand soin.
Bon courage, Bernard.

28 nov. 2011

A en croire Peio les disposition recommander par ce site ne serai pas souhaitable ou pas suffisante alors...dommage car ca avait l air drôlement convaincant et facile a comprendre

notamment sur la mise a la masse de la coque bricologie.free.fr[...]ion.htm

"voir site pratique et technique plaisance de bonne infos aussi." aurai tu un lien ?

28 nov. 2011

Attention la gaine thermo-rétractable est une protection insuffisante en milieu marin. Utilisé plutôt du néoprène liquide et (ou) du ruban auto vulcanisant.
RV

28 nov. 2011

Tout à fait d'accord avec Sylphe, mais elle remplace la bague isolante plastique des cosses...

29 nov. 2011

un truc me gene dans le fait que l on ne doit pas raccorder le négatif des batterie a la coque...dans le cas d un moteur hord bord dont la fixation est réaliser directement sur le tableau arriérE par des boulons inox le négatif de l alternateur et réaliser avec la masse du moteur et donc relier a la coque qui de fait devient aussi une masse , en conséquence il ne devrait pas y avoir de conséquence a raccorder le négatif de la batterie a la coque ???

29 nov. 201116 juin 2020

"A en croire Peio les disposition recommander par ce site ne serai pas souhaitable ou pas suffisante alors...dommage car ca avait l air drôlement convaincant et facile a comprendre

notamment sur la mise a la masse de la coque bricologie.free.fr[...]ion.htm "

Une mise "à la masse" commune à la coque (métallique) est tout à fait possible à différentes conditions. Elle est du reste obligatoire dans la marine marchande pour des raisons de sécurité (en particulier à cause de l'emploi de voltages qui dépassent très largement 12V).

Sur un bateau de plaisance, on peut sans danger relier le négatif de la batterie à la coque si, essentiellement :

1- Aucun courant ne passe par cette liaison :

Cela signifie en pratique que cette liaison ne devra correspondre à aucun circuit fermé, par exemple de retour du courant pour un appareil qui serait relié à cette masse à un autre point que celui de la soudure tresse/coque.
Ceci ne constitue donc pas un avantage pour ce qui est du câblage des appareils qui devra rester en bifilaire, que l'on ramène le négatif à ce point commun ou au négatif de la batterie;

2- Cela contraint pour des raisons évidentes à veiller à l'équipotentialité de l'ensemble des éléments métalliques du bateau, de façon encore plus drastique que si la batterie est en masse "flottante".

3- La partie positive des différents circuits doit bénéficier d'une isolation parfaite (surtout si l'on n'est pas certain de l'équipotentialité) au risque de créer une "fausse protection cathodique" par courant imposé là où on ne le souhaite pas, c'est à dire en dehors des anodes sacrificielles. Je joins le schéma de principe de ce type de protection fondé sur une différence de potentiel imposée entre les anodes et la surface à protéger. Il est évident que lorsque le circuit est ouvert (la coque est bien branchée au négatif mais les anodes ne sont pas alimentées), il ne se passe rien (et pas de protection non plus). Lorsque les anodes sont reliées au plus, le courant passe de celles-ci vers la surface à protéger. Essayez d'imaginer ce que cela peut donner si l'anode c'est le plot positif en cuivre de votre feu de mouillage et la cathode le mât en aluminium relié au négatif de la batterie...

En résumé, c'est improductif du point de vue de la protection galvanique (ça ne change rien au problème), ça ne dispense pas d'installer un circuit bipolaire isolé de la coque et ça peut facilement devenir contre-productif du point de vue de la protection électrolytique.

Peio
Haize Egoa

Môle du Cap D'Agde - France

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