Bouée de casier dans un chenal important

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C'est assez fréquent! 201

Bonjour,

ces casiers dans les chenaux, c' est une vraie plaie!
L' année dernière, je suis sorti de Brigneau en solo de nuit (pas le choix avec la marée!), un vrai champ de mine!
Déjà qu' il faut barrer en regardant derrière l' étroit secteur du feu, je ne referais jamais une sortie de nuit de ce port ( c' est très frustrant car à seulement quelques miles de mon port d' attache), tellement le risque de se prendre un orin dans l' hélice ou le safran est important!

Je ne suis pas pour les réglementations et sanctions à-tout-va, mais les casiers dans les chenaux sont un vrai problème de sécurité... mais que fait la police???

Gorlann

Sur Paimpol aussi le coup de la bouée que les génies de la pêche mouille entre deux eaux (pour pas se les faire chourer) qui découvres à marée basse et qui font des jolies accrochages en navigation, pour moi c'est simple: ça cogne, je remonte le casier.

Dans mon coin même les pros mouillent leurs casiers en plein milieu des chenaux! Et j'ai déjà vu un voilier s'en prendre un, dériver sur des flotteurs genre pipe-line, bien griffer la coque, SNSM se déplaçant avec plongeurs et remorquage. Le gars était fou furieux, je ne connais pas la suite judiciaire de cette affaire.

Je confirme se prendre un casier en pleine nuit n’est pas drôle
Surtout quand ce casier est mouillé pile sur l’alignement lumineux de l’entrée du port (St Vaast la Hougue)

A Frontignan, certains "petits métiers" avaient pris l'habitude de caler dans l'axe du chenal juste devant la sortie pour profiter du courant sortant de l'étang.
Malgré nos remarques, ( le port est tout petit et tout le monde se côtoie ) ils faisaient le sourde oreille.
A l'époque, nous faisions partie d'un club de plongée, et nous rendions de menus services comme aller chercher des outils passés par dessus bord ou dégager une hélice d'un bout, et pour les pêcheurs nous avions balisé une paire de fois des filets perdus que nous avions repéré lors de nos plongées ( faut dire que du côté de Sète, les chalutiers ne faisaient pas dans la dentelle, ne respectaient pas les distances minimum de la côte, bref, entre professionnels, c'était parfois un peu tendu et comme d'hab, c'est le plus petit qui dérouille... ).
Nous sommes allés gentiment les voir en leur disant que pour les services, ils pouvaient dorénavant aller 'adresser ailleurs car nous n'interviendrions plus pour eux à partir du moment où ils ne respectaient pas les autres usagers du port.
Miraculeusement, les signaux ont disparu de la sortie du port.

Et encore la bouée a le petit drapeau et tout qui va bien. Ici c'est bouteille de coca vide accrochée à un vieux bout.

Honnêtement, je trouve que couper, c'est laisser un piège qui, comme bien expliqué plus haut, reste actif très longtemps avec le cycle de ceux qui vont venir mourir dedans et attirer les autres...

A un moment, il faut aussi peut être assumer ce que l'on estime normal et relever nous même ces cassiers et les déposer au port, tant pis pour ceux qui abusent et tant mieux si l'on se fait un petit homard au passage.
J'ai personnellement déjà viré un tramail chez moi et su expliqué à son proprio pourquoi... vu la mise en danger pour les surfeurs du coin.

bon d'accord mais si tu coupes souvent, le pêchou n'y revient plus et c'est ça de gagné pour ceux qui naviguent et pour les poissons futurs qui sinon n'auraient pas le loisir d'exister. Un mal pour un bien quoi !

En arrivant près de l'embouchure du petit Rhône de nuit, le bateau a stoppé brutalement. Le sondeur indiquant une profondeur suffisante, j'ai commencé à chercher la cause de l'arrêt. Sur l'arrière bâbord, un tube en alu dépassait de l'eau d'une quarantaine de cms. Bon, je me suis pris dans un signal de palangre, fallait bien que ça arrive un jour dans ce coin là. Affalage des voiles, couteau, un bout autour de la taille relié au taquet arrière, on y va.
Une fois dans l'eau, j'ai vu un flotteur en polystirène collé contre la coque et juste un petit morceau de tube, sans fanion ni quoi que ce soit qui puisse le faire repérer. J'ai coupé le bout, le signal est parti dans le courant direction Palavas... où il a dû arriver le lendemain soir.
J'avais une telle paire de boules que j'ai cherché au moteur avec le projecteur le deuxième signal que je n'ai pas trouvé, ce qui est bizarre car en général, il n'y a qu'une soixantaine de mètres entre les deux signaux. J'ai laissé tomber l'affaire au bout d'un quart d'heure, j'avais encore de la route à faire. Si je l'avais repéré, je l'aurais coupé aussi histoire que l'abruti qui pose des engins de pêche non visibles ne retrouve pas son matériel, ça lui aurait peut-être servi de leçon.
Après, j'ai pensé que peut-être, un autre bateau s'était déjà pris dans le deuxième signal, et qu'il l'avait aussi coupé pour se dégager. Auquel cas il y en a un qui a dû faire la gueule, le lendemain...

il m'est arrivé de me prendre un filet dans l'hélice, l'arbre d'hélice, la quille et le safran dans le golfe du Morbihan à la période des calamars, il a fallu appeler la SNSM qui amis une heure avec des bouteilles de plongée à dégager le bateau, bouées sans marques, filet sous 1m d'eau invisible. Ca nous a coûté 250 roros à l'époque (2012)et deux heures d'immobilisation. Depuis je fais très attention mais est-ce suffisant ? Sans la SNSM ça aurait pu nous coûter le bateau! et peut-être nos vies tellement l'eau était froide et tellement il y avait du courant; tout ça pour qu'un petit merdeux puisse vendre en douce le produit de sa pêche illégale
Notre beau pays capable de pondre des lois sans discontinuer à propos de tout et de rien, des interdictions, des obligations aussi vite que j'éternue ne saurait-il faire un effort intelligent et utile pour une fois ?

On peut rêver non ?