biquille,

or not ? (pas d'acces a la taverne)

L'équipage
17 jan. 2011
17 jan. 2011

bonne question
aprés avoir cogité suite au poste précédent du biquille sur le toit depuis sept mois... Le fait d'avoir le lest de part et d'autre de l'axe longitudinal veut dire que l'on a la moitié du poids nécéssaire au retournement déja d'un coté et qu'il faut plus de force pour faire basculer la seconde moitié de l'autre coté du centre de gravité donc à mon avis, plus de ballast nécéssaire qu'un monoquille et instabilité inversée plus délicate à trouver vu cette répartition "illogique" des masses....J'ai discuté avec Michel Joubert à l'époque ou il déssinait "Marguerite" ou "Ste Marthe" (me souviens plus duquel) et il pensait que c'était l'avenir mais les calculs de formes et angles des foils sont bien plus délicats que pour un monoquille. Gain de tirant d'eau, échouage facile mais à mon avis, trop d'appendices" exterieurs pieges à ofnis, sources de problemes, surfaces mouillées suplémentaires engendrant d'autres forces hydrodynamiques pour ce petit plus d'échouage. Tout dépend du programme du voilier.

17 jan. 2011

bonjour,
mon but ici n'etait pas de relancer un debat pour ou contre,mais simplement de montrer,avec un sourire ensoleillé,la différence à marée basse.. ;-)

17 jan. 2011

Je me souviens avoir lu un article sur le sujet...
où il était expliqué que, en matière de stabilité comme de plan anti dérive, la résultante se trouvait au centre, donc exactement comme avec un monoquille.
Maintenant, restent les questions relatives à la surface mouillée notamment, résolue sur les biquilles tels que les RM ou Surprises qui ont exactement les mêmes caractéristiques que des monoquilles.

18 jan. 2011

non non

un bateau ne pivote pas ,ne gite pas autour de son centre de gravité mais de son metacentre qui depends de l'inertie de sa surface de flottaison et de son poids .

17 jan. 2011

Evidemment
C'est très commode au port à la marée basse. Combien de temps tu restes sur le bateau à la marée basse, au port?

Sous voile, les biquilles ont moins d'avantages. Comme mentionné ci-haut: Plus de poids, donc moins de performance. Poids divisé, donc moins de performance. Moins de raideur à la toile, donc moins de performance. Moins de toile (à cause du lest divisé) donc moins de performance. Plus de surface mouillée donc moins de performance. Chaque fois que la performance est réduite sera l'opportunité pour mettre le moteur quand le vent baisse en dessous de Force 4. Le prix du pétrol ne va pas baisser bientôt, et si tu voulais sortir en vedette tu aurais d'autres ennuis. J'ai oublié aussi de mentionner qu'avec la hausse du surface mouillé, il faut payer d'avantage pour l'antifouling chaque saison. Dans la photo que tu a mis il y a des monoquilles qui gitent sur le sable. Les bateaux à voile gitent: c'est normal. Si tu tiens vraiment à la rectitude au port, mais aime aussi faire de la voile, peut-être les béquilles - trouvées également dans la photo - seraient une meilleure solution que les biquilles.

17 jan. 2011

paul
les biquilles modernes (RM plan rolland etc) sont vraiment performants, une toute petite différence par rapport aux monos, rien à voir avec lesmonstres anglais auxquels tu fais peut etre référence

17 jan. 2011

un peu court
comme argumentaire, il y a des biquilles qui ont plus de performance : il me souvient d'un RM ayant gagné la semaine de La Rochelle ... Erik Lerouge a calculé qu'un biquille marche mieux à certaines allures ... voir ici

www.hisse-et-oh.org[...]dex.php

;-) ;-) ;-)

17 jan. 2011

etats unis???
je voudrais bien qu'on m'explique en quoi les etats unis sont forcement tjs la reference...

17 jan. 2011

aux etats unis il y a pas de biquilles enfin je n'en ai jamais vu
pas plus que de bateaux métalliques

non pas de biquilles modernes CQFD

17 jan. 2011

ai je parlé de référence ??
j'ai indiqué que Paul, honorable et sympathique voix de HEO sur la cote Est américaine pouvait ne pas avoir vu de biquilels modernes car moi meme en 10 ans aux usa je n'en ai pas vu un seul

sur les bateaux métalliques je n'ai fait que constater la meme chose

et ça ne les empeche pas de voyager !

et en france d'ailleurs faut chercher pour en trouver (je sais je sais on le voit pas parce que eux ils voyagent pas comme les poubelles en plastiques bonnes à faire des ronds dans l'eau !, ex le First 40.7 dans l'avant dernier VV et autres bavaria dans le passage du NE !)

17 jan. 2011

un flot ....
d'idée toutes faites !

comment mettre dans un même sac un macwester des années 70 et un RM ou un plan Lerouge ??

alors, oui, petit désavantage en terme de surface mouillée...

pour le reste :-p

18 jan. 2011

non pas forcement
un DL est plus ou tout au moins aussi raide à la toile qu'un quillard en navigation normal f3/f4 par exemple

ne pas oublier que la stabilité d'un bateau est l'adition de sa stabilité de poids (lest) plus sa stabilité de forme . donc l'archi joura avec les deux .
moins de stb de poids ,donc plus de largeur ..plus de largeur plus d'amanagement possible

17 jan. 2011

Qui a exprimé
l'idée que les US en voile serait une référence ?
Je ne vois personne.

jean et Paul confirmeront ou pas mon idée sur le peu d'intérêts des biquilles modernes aux US.
Excepté la partie très nord , je crois que le marnage aux US est plutôt faible c'est pourquoi les faibles tirants d'eau ont moins de succès qu'ici.
Là ou j'étais, du coté de Boston, le marnage est de 2m environ. On s'y pose donc très rarement, le faible tirant d'eau n'est choisi que pour accéder aux lieux les plus difficiles d'accès.
C'est plutôt les dériveurs lestés qui ont la faveur là-bas.

Y aurait il eu un tel développement des dériveurs intégraux et des biquilles ne France, si nous n'avions que la Méditerranée à notre disposition.
j'en doute fort.

17 jan. 2011

bi or di
La défunte revue LN avait publié un très long reportage très intéressant: un courageux proprio d'un DI Joubert avait avec l'accord de l'architecte fait coulé des appendices biquilles et transformé complètement sont DI en biquille.La compétition test dès la première sortie entre les deux modèles est restée à l'avantage du DI (explications par la voilure et la moins bonne maitrise du proprio du BI qui attendait une nette différence en sa faveur vu l'investissement et l'allègement relatif du bateau. LN n'a pas publié la suite, hélas).

17 jan. 2011

hélas, un seul exemple
ne peut certainement pas servir de généralité.

17 jan. 2011

Surprise
On peut aussi regarder les bateaux qui existent dans les deux versions, comme le Surprise.
Ecarts de performances minimes si existants...

17 jan. 2011

Un bi-quille en méditerranée
Nous avons navigué pendant 5 ans de l’Atlantique vers la Méditerranée Orientale avec un Fantasia bi-quille, motorisé 2GM, des centaines d’escales, pas loin de 15.000 milles
Avantages :
- Raideur à la toile (le lest au vent travaille bien plus vite)
- Cap convenable, le voile sous le vent travaille à la verticale
- Excellente stabilité au portant
- Tirant d’eau modéré
Inconvénients :
- Piège pour l’hélice : les 2 quilles forment un couloir aspirateur à tout ce qui traine.
- En méditerranée, interdit de se planter. Pas facile à faire giter pour se déplanter !!!

17 jan. 201116 juin 2020

Juste pour le Fun... la photo
Si si... Il y a des français qui naviguent, et qui entretiennent leurs bateaux
J'ai même eu l'honneur de le ramener en solo, de Finike à la Grosse Motte en 2.006: 1.710 milles en un moins de 15 jours
Sylphe Fantasia Biquille Finike Turquie

17 jan. 201116 juin 2020

et ça
;-)

17 jan. 201116 juin 2020

me...de, c'est pas la bonne
*

ben !la non stabilité a l'envers
on a vu ce que ça donnait sur un biquille bulbé ,a ce jours je ne connais pas d'histoire de di qui ne s'est pas remis a l'endroit !apres avoir chaviré

17 jan. 201116 juin 2020

Et pourquoi pas...
Un biquille dériveur ? !
Photo prise au salon cette année ! (enfin, l'année dernière... :reflechi: enfin, en 2010 !)

Romain

17 jan. 201116 juin 2020

quand meme
pour l'echouage rien ne vaut un deriveur ,pas besoin d'echelle ;-)

17 jan. 201116 juin 2020

bonsoir,
oui pierre2 mais quand est il de la non stabilité à l'envers puisque c'est l'objet du fil? celà dit, si certains biquilles ramassent tous les bouts qui traînent, la dérive peut trés bien se trouver coincée par un caillou au momment de la posée.
pour revenir à mon mien, les bouts passent à côté de l'hélice, et les quilles sont bien plus verticales que sur d'autres biquilles donc, plus proche d'un mono tout en ayant les avantages.

bon, je sais, c'est un macwester, lourd, oui mais, il est stable et je ne vois que trés rarement l'eau au niveau des passavants....faut le faire exprés....mini 35noeuds au prés.

17 jan. 2011

Mouton à 3 pattes
Pour résoudre l'équation performance/tirant d'eau/simplicité/confort, les biquilles légers et bien conçus (quilles fines, écartées), sont en train de faire leurs preuves.
Un vrai régal sous voile, dans toutes les conditions, fini l'exemple des lourds biquilles anglais dévoreurs de gazoil !

En croisière côtière, l'échouage régulier est hyper simple et fiable : quel bonheur comparé à la manipulation de ces lourdes, encombrantes, dangereuses béquilles... Jour après jour, quelle corvée !!

Il n'y a pas que l'intérêt de l'échouage du biquille, cela masque d'autres avantages :

  • on navigue beaucoup par - de 5m d'eau sur la côte Atlantique. A moins de se garder un pied de pilote de kamikaze, le petit TE permanent est un vrai intérêt. Les Glénans, les Scilly sous voile à mi-marée, etc...

  • structurellement, on peut cloisonner et varanguer différemment les fonds, ce qui permet un plan d'aménagement complètement différent, notamment plus ouvert, et sans se casser les chevilles sur les varangues centrales. Pour la sécurité, faire tenir deux quilles légères est beaucoup plus simple sur le plan des échantillonnages. Les efforts sont beaucoup mieux répartis.

Mais combien de chantiers s'intéressent (et dépensent des études) à ça ? je veux dire pour faire des bateaux de série performants ? Bravo à Lerouge, Joubert, Lombard, Rolland. Alors il persiste une certaine méfiance vis-à-vis de ces bateaux encore (mais de moins en moins) marginalisés.

Comme la phobie de ces fameux ofnis qui viennent tous se jeter sur cette satanée quille au vent, qui en plus s'amuse à freiner le bateau ou envoyer les vagues dans le cockpit ! Un après-midi de nav sur un bon biquille permettra de se débarasser de ces id reçues.

17 jan. 2011

deux quilles relevables
Est-ce que ça ne fait pas deux systèmes de relevage dans le carré ?

17 jan. 2011

Fée électricité !
D'après le commercial sur le stand, c'est une remontée électrique/hydrolique.

Le site, pour ceux que ça tente : heolsailing.com[...]/

une quille ca va
deux quilles bonjours les degats ;-)

17 jan. 2011

Après
Après avoir eu deux DI, nous avons maintenant un biquille. Nous avons aussi navigué sur quelques autres voiliers. Notre biquille est certainement un des meilleurs bateaux sur lequel nous ayons navigué. Je rejoins tout à fait l'analyse de Spirit, je n'ai pas grand chose à rajouter. En navigation, de notre expérience, nous préférons sans conteste le biquille au DI ou certains quillards , mais ce n'est qu'un avis personnel.

17 jan. 2011

pour en revenir au début du fil,
ne serait'il pas interressant de savoir ou de voir dans quel état le bateau à t'il été récupéré. une ou plusieurs photos au sec seraient un plus pour la compréhension du phénomène et pourrai mettre fin à toutes les supputations émisent au sujet des biquilles...comme des autres. un seul cas ne peut confirmer une règle!.

NB: je suis passé au biquille pour éviter de passer sur le "billard" et me voir définitivement exclu de navigation et de bien d'autres choses. j'ai choisi et la chaise roulante aura tout son temps pour rouiller en m'attendant :-)

17 jan. 2011

Modèle
Quel biquille est-ce ?

@+

c'est vrai chacun ses gouts
moi j'ai fait du biquille mais j'ai choisi le deriveur !ca doit etre un fantasme de gosse !!!!

18 jan. 2011

TOUS les soirs !
Nous on dort à plat tous les soirs ...
Je répète : TOUS LES SOIRS.
l'intérêt du biquille est donc évident pour nous.
On ne sort "jamais" nos 40 m de chaîne.
Par contre j'ai un pote qui, quand il part en mer, il ne s'arrête jamais. Il part de Paimpol, il va à concarneau d'une traite, en faisant du sur place dans le courant parfois, en ralentissant exprès pour avoir le courant avec lui au bon endroit, etc ...
Il a un J-Boat.
Chacun sa manière de naviguer, et toutes sont respectables.
Quand à opposer biquille et performance, je ne vois pas comment un bateau de 4 T avec 70 m² de toile pourrait être un veau ...
Pour ce qui est de la stabilité à l'envers, elle n'est AMHA en rien liée aux deux quilles, mais plutôt à la largeur des bateaux concernés qui sont des bateaux "modernes", dont plus larges. Je ne suis pas certain que 1T500 de lest verticalement placée au centre du bateau à l'envers soit plus efficace que deux fois 700 kg inclinés. Quand le bateau penche sous l'effet d'une vague, une quille est verticale, l'autre très penchée, donc plus efficace.
Non, le vrai inconvénient du biquille, c'est l'échouage : pas question de se déloger si on a touché un banc de sable, il faut attendre la marée ... ou le pêcheur du coin avec son gros moteur. :-D

18 jan. 2011

echouage à éviter...
Avec mon Fantasia biquille, en méditerranée orientale, même dans le Bosphore, ou pourtant il y a du courant... On attend toujours la renverse :-D

18 jan. 2011

Vocabulaire
Attention à ne pas confondre Echouage et Echouement ;-)

18 jan. 2011

comparaison Di / Bi
je reviens sur la transformation d'un DI en Biquilles, évoquée plus haut.

je ne sais s'il s'agit du même bateau, mais voici celle d'un Gib sea 334 DI dont le propriétaire à dessiné lui même les quilles puis a fait valider les plans par Michel Joubert, archi du bateau.

Cette histoire a bien été relatée dans LN, avec des conclusions fausses, ce qui n'a pas manqué de surprendre le propriétaire...

j'ai passé une après midi avec le propriétaire à Sein, où il m'a expliqué par le menu sa démarche et les conclusions. ( je vous mets des photos du bateau demain)

le bateau (DI)ne posait jamais à plat et tombait sur le coté, même sur une cale en béton. mauvais dessin de la semelle de lest et des minuscules ailerons rapportés. le propriétaire a fait constater les défauts par le chantier, qui a pris en charge des modifs (qui m'échappent)

Egalement, le gréement livré avec GV enrouleur en standard ne correspondait pas à celui du descriptif du bateau, avec une surface inférieure de 10 m² à celle annoncée, d'où la colère du propriétaire. Encore une fois, le chantier à pris à sa charge le remplacement du gréement par celui prévu dans les plans de l'archi, sans enrouleur.

les travaux réalisés pour maintenir le bateau à plat n'ayant pas donné satisfaction, le propriétaire a décidé de lui faire pousser deux quilles.

celles-ci ont un profil fin, à bulbe et asymétriques, mais dans l'axe de la carène.
le voile est assez long, comme sur les biquilles anglais.
le boulonnage se fait par une semelle, les goujons sont sur le coté du profil.

Joubert n'a pas jugé nécessaire de revaranguer le bateau, étant donné que de nombreuses varangues existaient déjà.

conclusion : le bateau est plus léger, plus stable, plus performant et pose mieux que la version précédente....

18 jan. 2011

DI/BI
Effectivement il doit s'agir du mème bateau et LN n'avait pas réalisé un reportage complémentaire. Tant mieux que le proprio n'ait pas investi à perte.
Pour la pausée à plat il doit y avoir un truc de conception ou de réalisation car les vrais DI n'ont pas ce type de problème cité (Caroff soulignait d'ailleurs les contraintes de cette solution pour les plastocs) .
LN avait publiés plusieurs numéros sur le renouveau du biquille avec les commentaires et justifications techniques de M. Joubert et les chantiers Méta à Tarare avaient orienté une partie de la production sur ce type de bateau et ne vantaient plus les mérites des DI qu'ils avaient pourtant largement diffusés entre autre au près de navigateurs connus.
Le chantier Whrigton a montré largement qu'il y avait une clientèle pour les biquilles.
Finalement, tout pesé, j'ai acheté un DI qui me donne satisfaction par rapport à mon mode de navigation.
Chacun doit trouver son bateau.

18 jan. 2011

un tres beau cognac , dans le derneir ou avant dernier
VV ou bateaux

une coque nue qui avait été stockée par un pro, il l'a magnifique ment fini et équipée de 2 quilles de surprises

18 jan. 2011

celui-ci ...
il a pas trainé longtemps à Cancale à la Houle ?

18 jan. 201116 juin 2020

et celui ci?
en bois,longueur 15 mètres...

18 jan. 2011

parlant des biquilles
la Nouvelle Bible explique la stab du biquille pour ceux que ça interesse

Phare de Sant Joan de Labritja - ES - 27 juin 2021

Phare du monde

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Phare de Sant Joan de Labritja - ES - 27 juin 2021

2022