Bateau en solo

Bonjour, je cherche des avis et des experiences sur des bateaux en solo. J'ai eu l'occasion de naviguer sur un Django 7.70 que j'ai trouve tres facile d'utilisation - tres stable avec bisafran, raide a la toile, accastillage bien pense, bon pilote, pas trop grand etc.

A quel point est-ce plus difficile de mener un bateau plus grand et moins typé pogo/mini, comme un figaro 1 par exemple?

Par ailleurs, le Django est tres bien mais un peu cher. Je regarde les alternatives du meme style comme le Pogo 8.50, dont la cote commence a baisser (enfin!) sur le marche occasion, ou l'Heol 7.4, ou le Bepox 7.50. D'autres idees?

Merci de votre aide...

L'équipage
24 juil. 2013
24 juil. 2013

plus c'est grand plus ça risque d'être physique.

24 juil. 2013

De mon point de vue, tous les bateaux devraient pouvoir être mené en solitaire.

Un bateau plus gros, avec des winch st, un autopilote, un enrouleur... tu peux le mener en solo et prendre le temps d'aller te servir une bière pendant que le pilote s'occupe de la barre.

24 juil. 2013

La taille n'est pas un problème si l'accastillage est suffisant et son positionnement bien plaçé.

Je suis au regret de devoir convenir que je plussois c'est Emma. :tesur: :doc:
A mon sens, les seuls réels problèmes que peut poser la navigation en solitaire sur un navire de grande dimension sont posées lors des manœuvres de port du fait de la distance, nécessairement plus importante entre le cockpit et les extrémités du bateau et les éventuels embuches (ah, les immenses et inutiles barres à roue très à la mode de nos jours, les inutiles écoutes de GV à l'allemande, etc...). :litjournal:

24 juil. 2013

Je ne changerais pas ma barre franche pour une barre à roue. Quant aux écoutes à l'allemande, je n'ai aucune idée de ce que c'est.

Écoute à l'allemande : www.hisse-et-oh.com[...]e-de-gv
Tous les inconvénients du monde : ça encombre les passavants au niveau des haubans, l'écoute est beaucoup plus longue, non manœuvrable sans winch par manque de démultiplication, fait tourner l'écoute qui vrille dans son brin en bout de bôùe.
Un avantage : à la mode.
Comme toi pour la barre franche.

24 juil. 2013

en solo moins de 10m est plus simple à gérer, surtout quand il faut envoyer / affaler les voiles ou envoi de spi et autres...là on voit la différence...
Sur mon bato, je m'envoie le spi et empanne quand je le souhaite et avec de la brise sans soucis, par contre sur un 40 pieds, ça m'étonnerait qu'on pense même à envoyer un spi en solo, alors que moi j'suis en train de m'amuser à empanner...
De plus, toutes les manoeuvres sont bien plus physiques et si un problème, c'est bien moins rigolo à gérer.

Plus que la dimension du spi, c'est surtout le mode d'envoi qui va jouer.
Le problème du solo sur les bateaux un peu grands c'est le temps que l'on met à effectuer les manœuvres.

Pour lancer un spi seul (comme pour l'affaler), il faut adopter une méthode qui permet de prendre son temps. Pour moi, en solo (comme d’ailleurs en équipage), c'est depuis le cockpit derrière la GV. :litjournal:

24 juil. 2013

Plus c'est grand et plus tu dois anticiper car les manœuvre dure un peu plus.

Plus c'est grand et plus c'est physique.
Envoyé une GV d'un 50 pieds en solo sans winch électrique ça prend du temps et ça donne chaud.
De même le virement de bord reprendre un génois a 150% sans winch électrique ça donne chaud.

Si tu as un bateau presse bouton ça va.

Mise a part le coté physique plus le bateau est grand plus il est stable et ça c'est pas mal quand tu fais de la route.

24 juil. 2013

Et Ellen Mac Artur ?

tour du monde à la voile en solitaire sur un multi de 22 m !

Haute comme trois pommes...

Et Florence Arthaud avec "Pierre Ier" ?

Elles ont fait comment, elles ??

:jelaferme:

24 juil. 2013

Coimment elles font ? elles ont du matos adapté à leur capacité physique et dès qu'il faut brasser manuellement de la toile elles en chxxxt un peu voire beaucoup . . .
quant au pilote, sur un RM 800 avec une GV de 30m2 le ST 4000 n'arrivait pas à étaler dans certaines conditions >25nds, donc il faut avoir des voiles très bien réglées et un vérin de puissance importante dès que le rapport poids du bateau/ surface de voile est audelà des bateau stds du marché .

24 juil. 2013

un bon pilote, de l'anticipation et ca le fait, vous avez oublier de citer Tabarly sur le 6....
perso j'arrive à envoyer un asymétrique sur un 35 pieds en solo mais je le range tot pour ne pas me laisser déborder. un génois a 150 % tangonné est assez efficace.

24 juil. 2013

non, j'ai pensé à Tabarly sur le 6. Mais j'ai pris l'exemple de deux femmes exprès.. ;-)

24 juil. 2013

Et Alain Colas avec Club Med 72m 4mâts.
D'accord c'est Tabarly qui a tout de mème gagné!

24 juil. 2013

La qualité de l'accastillage est essentielle, l'ergonomie du plan de pont aussi (accastillage à proximité du barreur), un bon pilote, de l'anticipation et de la décomposition des manoeuvres, des marques et des repères... tout ça a été dit. J'ajouterais la stabilité de la carène et l'équilibre sous voiles, essentiels ! et ce n'est pas qu'une question de réglage : il y a des bateaux intrinsèquement mieux équilibrés et plus tolérants que d'autres. Les carènes IOR des années 80, par exemple, sont certes équilibrées mais franchement pas stables ni tolérantes ... la performance des coureurs de l'Aurore / Figaro "d'avant le Figaro 1" est d'ailleurs d'autant plus appréciable...
Ces éléments sont à mon sens plus importants que la taille (si on reste raisonnable !).
Les bateaux cités par Sirlot me paraissent convenir ... mais tous n'ont pas le même programme (je ne traverserais pas l'Atlantique sur un Heol, indépendamment de ses qualités, alors que sur un Pogo 850, si).
Je rajouterais forcément le JPK 960, qui reste cher mais commence quand même à baisser, et qui est vraiment un super bateau.

24 juil. 2013

A propos de l'ergonomie du plan de pont, je ne suis pas convaincu du "tout au cockpit" : aller au pied du mat pour prendre un ris se fait très bien ...

24 juil. 2013

Aller au pied du mât c'est faisable quand le plan d'eau n'est pas encombré, sinon il faut souvent revenir à la barre pour éviter des bateaux pendant qu'on hisse ou qu'on affale les voiles.

A moins d'avoir une télécommande pour le pilote on ne peut pas non plus loffer temporairement pour faciliter les manoeuvres de prises de ris par vent fort.

Avec la drisse de GV et les bosses de ris ramenées au cockpit il me faut moins d'une minute pour prendre un ris sur mon voilier de 31 pieds - quand on pèse 52kgs les winches à portée de la main aident bien aussi pour étarquer la bordure et le halebas.

24 juil. 2013

Peut-être, oui, on peut discuter de ce point mais je ne suis pas le mieux placé pour comparer dans la mesure où je n'ai jamais navigué sur un bateau qui aurait sa drisse de GV en pied de mât. Je me bornerai à constater que ça nécessite un winch de plus, et que peu de bateaux de course, même conçus pour le solo (ex Figaro2) ont adopté cette configuration.
Pour l'ergonomie, je parlais plus globalement de pouvoir régler la GV et la barre d'écoute de la barre, d'avoir l'ensemble des manoeuvres proches les unes des autres, les winches d'écoute aussi recentrés que possible, des circuits de bouts qui ne favorisent pas les "coques", etc. Les derniers Class 40 sont exemplaires en la matière, tout revient au centre et au même endroit dans un petit cockpit super abrité...

24 juil. 2013

Sur un 46 pieds en solo, je tiens l'assymétrique jusqu'à 15/17 nds , après j'ai peur d'etre dépassé, pour l'empannage, je borde la GV au max soit avec la manivelle soit à lélectrique et tout va bien.
Au port, pare bats a profusion, bien réfléchir avant d'y aller et avoir un plan B au cas ou, sinon 12 tonnes ou 5 tonnes, c'est pareil sinon que les 12 tonnes on ne les arrete pas pas comme ça

24 juil. 2013

@ Tournesol : "TABARLY sort de ce corps... :mdr:"

C'est exactement ce qu'il pensait, en pratique l'équipement compense l'absence d'équipiers et comme écrit ci-dessus on a des tdm de solitaires sur du 22 mètres.
Il y a en fait deux facteurs à prendre en compte : plus c'est grand plus c'est rapide, plus c'est grand mieux ça encaisse la mer.
Seul bémol c'est le porte-monnaie...car qui dit grand dit accastillage en rapport et surface de toile plus importante.

C'est aussi pour cette raison qu'Eric TABARLY privilégia les gréements en ketch et en goélette car il estimait qu'en solitaire moins on a de surface de voile à manipuler mieux on se porte et que le fractionnement du gréement permettait une plus grande souplesse de réglage.

Mais c'était dans les sixties et les voiles n'étaient pas encore sur enrouleurs...
J'avoue qu'Eric m'a fait rêver enfant avec son yankee n°2 :mdr:

Petit indice de disciple, mon bateau s'appelle "Pépé" ;-)

25 juil. 2013

bonjour, nous dans nos assoc de vieux gréements et de bateaux classiques, nous sommes souvent seul sur des bateaux de 12 a 17m qui font 8 à 18 T c'est vraie souvent avec des gréements fractionnés, mais des voiles lourdes, ou tout est ramené au pied du mat.... bien que déconseillé par les puristes que nous sommes, mais l'age venant, des enrouleurs font leur apparition, l'équilibre sur le bout dehors n'étant plus ce qu'il était.... a part les bateaux de travail (avec un équipage) les autres bateaux sont équipés de winch... pour les plus riches...et souvent les plus vieux, électriques.....
Tout cela pour dire que nous nous sentons plus en sécurité sur nos gros bateaux lourds seul à bord pour manœuvrer que sur un bateau moderne, rapide et léger .....C'est vraie que nous faisons rarement des régates , et la vitesse n'est pas notre tasse de thé...par contre en Manche le gros temps nous connaissons......donc pour résumer, tout est une question de bien connaitre son bateau, ses limites , d'anticiper , et de ne pas se précipiter dans l'exécution de la manœuvre, prévoir de la place autour, et recommencer si ça a loupé.....et surtout de pas faire attention aux spectateurs ...badauds qui n'ont pas souvent la formation pour juger de la réussite ou non d'une manœuvre (sauf si cela se termine en catastrophe....) et entre nous, cela fera l'objet de commentaires intarissables au bistrot ou a bords le soir.....
salut LECELTE

24 juil. 2013

Merci de vos commentaires... en fait je posais la question suite a un echange avec quelqu'un qui me disait "beaucoup plus facile de mener un pogo qu'un figaro 1 en solo"...
je dois dire que je ne comprends pas exactement ce qu'il voulait dire...

le pogo est beaucoup plus stable de route c'est evident mais avec un pilote ca ne fait pas une grande difference me semble t-il... apres il y a une difference sur le spi (sym vs asym) et un peu sur la taille du genois... autres choses?

24 juil. 2013

En meme tempsm ces 2 bateaux sont prevus pour le solo au niveau du plan de pont et accastillage donc serons plus faciles que des bateaux prevus en equipage.
Ne pas non plus negliger le rapport de lest et couple de rappel bien utiles au pres et/ou dans la brise.

24 juil. 2013

Merci pour ta réponse, Laurent ; effectivement, le plus important est d'avoir les écoutes à portée de main. A ce sujet, la manoeuvre de Pen Duick 6 par Tabarly en solo relève de la gageure : la barre était à l'arrière, et les winches d'écoute ... 10 m plus en avant !

24 juil. 2013

Merci pour ta réponse, Laurent ; effectivement, le plus important est d'avoir les écoutes à portée de main. A ce sujet, la manoeuvre de Pen Duick 6 par Tabarly en solo relève de la gageure : la barre était à l'arrière, et les winches d'écoute ... 10 m plus en avant !

24 juil. 2013

le solo , quelque soit la taille du voilier , c est d abord une affaire d organisation et de méthode .
il faut réfléchir sa manouvre avant de la commencer , ne surtout pas se précipiter, et tout se passe bien .

24 juil. 2013

Jamais fait attention qu'il avait les bras aussi longs :acheval:

24 juil. 2013

je navigue sur un pogo 850 en solo assez souvent. l'essentiel à mon avis est d'avoir un bon pilote, associé à un bonne stabilité de route, qui doit aller avec (ou inversement...), et les batteries qui vont bien ( mini 2 de servitude), et puis de veiller à être plutôt un peu ss-toilé que l'inverse (le cas ds le petit temps sur le pogo, AV sur le Figaro 1 que je ne connais pas).
3 ris c'est bien aussi, avec des sandows par ex, déjà à poste, et un étai largable pr la trinquette, utile...
après, il faut s'entraîner aux manoeuvres de port, là où il y a le plus de risques de casse je pense (anticipation, le maître mot).
AV: le tirant d'eau pr le figaro 1 (gîtard ? ; je ne pense pas à priori mais à vérif.)

24 juil. 2013

Merci à Carpe Diem pour sa réponse sur la prise de ris : en régate, c'est logique. Par contre, je suppose que, toujours en régate, on évite au maximum les changements de foc, quitte à reculer le point de tire pour soulager le bateau ...

25 juil. 201325 juil. 2013

je ne sais plus naviguer en equipage, je trouve que ca va plus vite en solo, d'ailleur ya personne pour m'aider et je ne vaux pas d'accident..
mais comme ca a ete dit plus haut le vrai probleme ce sont les arrivées de port, et en particulier pour se mettre a cul : la il faut pas merder, c'est de l'art sur un bateau de plus de 9-10m

25 juil. 2013

salut,
Nous, dans le vieux bassin a Honfleur, nous avons des vieux bateaux bois de 9 à plus de 18M HT, et souvent seul ou presque pour accoster, pas de
pontons, des quais (haut suivant l'heure) , peu de place, des grands bout dehors, des bateaux a déplacer pour se mettre à couple en respectant les
longueurs , pas de corps mort , bref tout pour avoir des problèmes .... et c'est très rarement le cas.....Tout est dans l'habitude, et surtout l'anticipation en douceur....tout cela sous le regard des badauds touristes.... LECELTE

25 juil. 2013

c'est de l'art sur un bateau de plus de 9-10m

Ah bon! Je fais de l'art à chaque retour de balade! Je ne me savais pas artiste mais ce n'est qu'un 9m!

Phare de Mean Ruz - Côtes d'Armor

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