Avis trimaran Astus 16, 18 et Magnum 18

Bonsoir.
J'ai un Magnum 21, donc je n'ai pas les réponses précises à tes questions.
Néanmoins, le stockage de la GV est le même sur les trois supports : tu n'as pas de possibilité de mettre la GV en sécurité au mouillage car trop grande pour le coffre avant. Sur le 21, qui est donc plus grand, je pose la GV dans le fond du cockpit dans un sac adapté. Mais je suis sur un mouillage très vaseux, donc quasiment inaccessible à BM. Et le foc reste roulé sur son emmagasineur.
Le moteur Honda 2,3 est largement suffisant.
Pour le solo, je navigue seul sans souci sur le 21, donc, à fortiori, sur le 18, ça ne pose aucun problème.
Quand au cockpit, celui du 21 se vide très bien (car ça mouille bien dans le clapot). Pour le 18, je ne peux pas répondre.
Cordialement,

UP

Bonjour,
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J'ai volontairement tardé à te répondre car tu demandes des avis d'utilisateurs de ces 3 tris. Ils n'ont pas l'air d'être nombreux ici...
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A l'instard de Guillemot, je vais plutôt émettre un avis extérieur au cadre strict de ta question.
Je le rejoins sur l'Astus 18 : il est doté de flotteurs suffisamment dimensionnés pour être sécurisant et raide à la toile quand le vent monte.
Le parti pris de Virusboats, dans la conception du Magnum 21 puis du Magnum 18, fut de les doter de flotteurs rapidement submersibles , donc à faible volume, enfournant assez rapidement pour prévenir le skipper qu'il est temps de réduire ou d'envoyer de la viande "faire les singes matosseurs" sur le trampoline au vent....
C'est un concept auquel je n'ai pas adhéré très longtemps avec mon Magnum 21 de 2002, acheté d'occasion reconditionné 2004 au chantier.
Lors d'une de nos premières sorties sur le lac du Salagou près de chez moi , une claque subite de tramontane a bien failli nous mettre en moins de deux "sur le toit" si je n'avais pas choqué en grand l'écoute de GV à la vitesse de l'éclair !
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Il ne faut pourtant pas jeter trop rapidement le bébé avec l'eau du bain ! La preuve : la coque centrale de mon Magnum 21, je navigue toujours dessus !
(uniquement la coque centrale, dont la carène planante est très bonne amha)
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Tu devineras sans peine la suite de mon propos.
L'Astus 18 est encore rare et cher sur le marché de l'occasion, car sorti assez récemment...
Le Magnum 18 (sorti vers 2008, de mémoire...) est beaucoup moins coûteux.
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Si je me trouvais devant ton choix, si je cherchais un coût le plus modique, ET si un peu de bricolage pas compliqué du tout ne te rebute pas, je m'orienterais vers un Magnum 18, je virerais les stabilisateurs de trottinette qui lui tiennent lieu de flotteurs, et poserais à leur place une paire de coques de catamaran de 17 ou 18 pieds.
Là, tu aurais un très bon bateau !
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Je ne résiste pas, quand j'en ai l'occasion, à faire de la pub au monsieur possédant la société NordVoile , située dans le nord de la France.
Il vend des dériveurs et catas d'occasion , entiers ou en pièces détachées.
Il a plus l'habitude , apparemment, de commercer avec des amateurs de cata sachant déjà ce qu'ils veulent avant de l'appeler, qu'avec des possesseurs de tri voulant changer de flotteurs. Je fus peut-être même le premier...
Il ne faut donc pas se laisser rebuter par son côté un peu "abrupt" lors du premier contact téléphonique destiné à lui exposer notre projet.
Il sera, bien sûr, plus enclain à accepter de retourner dans son hangar sans ronchonner , un mètre à ruban à la main, pour aller relever une cote ou deux directement dessus, dès lors qu'on lui aura déjà passé réservation des coques et envoyé le chèque d'acompte.... Rien de plus normal.
Sa situation géographique est certes passablement excentrée, mais il possède un pied à terre en Savoie, et un dans le Var, dans lesquels il se rend assez régulièrement (c'est écrit sur son site).
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Voilà comment j'ai procédé avec lui :
Quitte à changer les flotteurs d'un Magnum 21, autant choisir des coques les plus volumineuses possibles !
Ni une ni deux, j'ai pris les plus grandes qu'il avait à l'époque sur son site internet (site très bien fait, et remis à jour régulièrement). Deux belles coques de Dart 20 (France Catamarans, modèle "Stampède", de 1988. Ancien catamaran de l'équipe de France de l'époque...), impeccables, pour la modique somme de 600€ !
J'ai ensuite attendu qu'il m'informe de la date de sa prochaine descente dans le Var (j'habite près de Montpellier...).
Le jour dit, j'ai pris la route en fin d'après-midi pour le retrouver devant l'immeuble de sa résidence méditerranéenne. Nous avons directement transbordé les deux coques de sa remorque de transport sur la mienne.
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Winnie est transfiguré avec ces flotteurs ! Jamais depuis je ne les ai vu une seule fois s'enfoncer sous le vent complètement , au travers dans la brise. Plutôt rassurant quand on navigue souvent, comme moi, en solo...
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Jette un oeil à la page ci-dessous. Il y a quand même pas mal de flotteurs qui pourraient le faire.
www.nordvoile.com[...]89.html
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PHIL

Bonjour,
Excellente réflexion !
Quand j'ai posé mes flotteurs de Dart 20 (Stampede) sur ma coque centrale de Magnum 21, j'ai conservé la position de la poutre avant. La poutre arrière est reculée, de mémoire, de 23 cm par rapport à la position de la poutre AR d'origine du Magnum...
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Plusieurs raisons ont justifié ce choix :
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- Sur le Dart 20, c'est la poutre avant qui semble encaisser une grosse part des efforts de rappel... la poutre arrière ne sert "presque" qu'à soutenir l'arrière des flotteurs, l'arrière du trampoline et le rail de GV !
De fait, on peut observer que France Catamaran a disposé un profil de mât de largeur proche de 100 mm pour la poutre avant, et un tout petit profil de 60 mm pour la poutre arrière !
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- Sur le Magnum l'emplanture du mât est posée sur la poutre avant, elle même supportée par le sommet du puits de dérive, ce qui permet d'assurer la reprise des efforts de compression du mât jusqu'au fond de coque...
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- Garder cette position pour la poutre avant permet également de ne pas modifier la position du centre de poussée vélique par rapport au centre du plan anti-dérive. Dans les faits, on garde ainsi un bateau à l'équilibre très proche de celui avant transformation.
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J'ai confectionné un systême de repliage identique à celui du Tricat Access 6.
Ainsi j'ai confectionné un repliage télescopique constitué , à l'avant comme à l'arrière, d'un tube fixe diam. ext. 123 ép. 4, dans lequel coulisse à tribord un bras diam. ext. 114 ép. 3, et à babord un bras diam. ext. 100 ép.4, via des paliers en fibres de verre époxy.
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En faisant coulisser les uns dans les autres 3 tubes de diamètres différents, on évite de devoir disposer des tubes fixes jumelés comme sur les Astus 20.2 et tailles supérieures... Sacré gain de poids !
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Cette configuration est ultra rigide ! Aucun bruit ni battement des flotteurs même quand ça tape.
Vu le moment d'inertie des profils;;; rien d'étonnant !
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PHIL

Un de mes potes Pierre sur Hyères a randonné souvent avec nous ( la bande de Nauticaltrek de la grande époque :-) ) sur un Astus 20.1, jusqu'à ce qu'il le remplace un jour par un Astus 16.1, essentiellement pour une raison de manutention et mise à l'eau plus faciles et plus rapides, en solo , pratiquant beaucoup de sorties à la journée.
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Quelle n'as pas été notre surprise de le voir le premier soir sortir dans le cockpit de son A 16 la masse impressionnante de sacs d'affaires qu'il avait emportée !
Boudiou... C'est qu'il serait donc si vaste, le coffre du 16 ???
Pendant ce temps-là, nous installions tranquillement nos tentes Queshua sur nos trampolines.
Ensuite, on se regroupa sur la rive pour casser la croûte tous ensemble, en se demandant tous, dans un coin de notre tête, comment l'ami Pierrot avait prévu de dormir, sans oser lui poser la question.... A la belle étoile ?
Le repas se termine. On reprend tout sous le bras, et on va sur nos tris amarrés à quelques mètres du bord dans 40cm d'eau, en reluquant le Pierrot du coin de l'oeil !
Et là...scotchés, on a été !
Pierre doit mesurer au moins 1,75m... On l'a regardé , bouches ouvertes, ouvrir le capot du coffre, se glisser dedans, nous souhaiter bonne nuit, et refermer le capot !!!
En fait, les sacs... Ils ne les avais pas tous sortis !! Certains (remplis de fringues de rechange ? On n'a jamais sû...) étaient restés en fond de coque, lui servant de matelas, et il a dormi dessus ! (et bien dormi à ses dires !)
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De plus, en rando, l'Astus 16.1 marchait drôlement bien, très vif, nous suivant sans souci ! On se tapait pas la bourre en mode régate non plus...
Avec ses flotteurs à ailerons, il faisait un près un peu moins serré que nos tris à dérive centrale, mais rien de catastrophique.
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Tout compte fait, au vu de ton programme, c'est peut-être celui-là que tu devrais choisir ?
A voir si la GV roulée peut être rangée roulée dans le coffre ? Elle y rentrerait que cela ne m'étonnerait pas !
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PHIL

@surprisedespertuis
Pour greffer des flotteurs de cata dont l'écartement des bras ne convient pas (ce qui sauf coup de chance est toujours le cas), il suffit de stratifier des manchons de bras.

En stratifiant ces manchons large sur le pont et surtout sur les bordés des deux cotés, aucun problème.

je t'aurais bien posté une photo, mais des tas de fonctions de hisse et Oh sont devenues inactives chez moi, dont celle-ci. (je n'ai pas encore trouvé pourquoi)

Bonjour,

Je suis très intéressé par les Astus qui semblent correspondre à mon programme:
Stabilité, plaisir, manutention et transport faciles.
Je ne serais pas contre une petite régate de temps en temps et je me demande avec quoi ca rivalise en temps réel? Au dela de la tri speed cup, y a t il des proprio qui régatent un peu?
Merci