Avis First 24

Bonjour
Je réside du coté de Genève et actuellement,je navigue sur le lac Léman. Je désire changer de bateau pour prendre un plus grand. Mon choix penche pour le First 24 (version années 80). Je suis à la recherche d'informations sur son comportement, quels sont les problèmes courants et surtout quels points sont à contrôler avant l'achat.
Merci

L'équipage
17 juin 2014
17 juin 2014

Très bon bateau rapide et sur très habitable j'ai navigué avec pendant 28 ans

17 juin 2014

Surveiller la vis sans fin.
Si la derive a tapé, celle-ci peut être tordue.
Pour controler, elle doit tourner sans forcer.

17 juin 2014

Bonsoir, je navigue aussi sur le Lac Léman avec mon First 24
avec quille pivotante Port Nernier France.
J'ai changé les vis des équerres de ma quille qui étaient bien rouillés et changer le roulement supérieur de la vis sans fin avec contrôle de l'axe.
Je trouve ce voilier bien agréable à naviguer et pratique car habitable,le problème c'est que bien souvent le vaigrage ce décolle.
Il y à un first 24 à Hermance à vendre il est sans quille pivotante,quillard

auto.fr.ricardo.ch[...]803181/

21 juin 2014

Bonsoir et merci pour ta réponse.
Pour la réparation de la quille, quel chantier à tu choisis?

18 juin 2014

Je vends le mien qui est un quille relevable et possède une remorque.
Je confirme c'est un bon bateau. Dans ces années il est très habitable et plus performant qu'un tonic 23.

21 juin 2014

Je dois prochainement aller en voir un, si l'affaire ne se fait pas, je te recontacterai.

18 juin 2014

Oui, bon bateau, bonne habitabilité à 2 + 2 enfants
La coque a une tres belle forme de barque, longue et pas trop haute.
Quel moteur ? J'avais un HBord 7,5 CV en puit. Necessité de boucher par une vis le petit echappement sous le bloc moteur sinon le moteur s'étouffe dans sa fumée (ou bien ne pas mettre le capot par dessus le moteur)
WC marin pas de cuve à eaux noires, gênant surtout dans un lac. Un WC portable avec sa cartouche à vider dans les ports, comme dans les camping car, est surement la bonne solution.
Pour inspecter la vis de relevage de la quille, venir s'echouer sur une plage, descendre la derive, c'est la vis qui remonte dans la cabine, on peut l'inspecter et en profiter pour la graisser.
Le jeu dans les paliers de quille est gênant parce que la quille cogne dans les changements de bord. Pour vérifier : avancer au moteur derive descendue et faire une série de virages en S.
Pour changer les paliers en teflon si je me souviens bien, il faut déquiller et pour accéder aux vis des équerres qui tiennent l'axe, il faut enlever du stratifié sur 10 fois 10 cm de chaque coté. Donc pas simple et nécessitant un moyen de levage du bateau.
J'ai un bon souvenir de mon FIRST 24 qui m'a emmené de l'Ile d'Yeu à Brest plusieurs fois.

18 juin 2014

Mon First 24, quille relevable, n'est pas à vendre, sauf si quelqu'un veut absolument me l'acheter.... :mdr:
Petit voilier plutôt sympa, marche correctement. Facile à manier, depuis peu je fais des sorties seul, çà se passe bien.

21 juin 2014

Bonsoir.
J'ai eu un first 24 pendant 10 ans environ. Je l'ai revendu quand les trois enfants sont devenus trop grands pour des vacances à bord dans de bonnes conditions et parce que à un certain âge, ils ont envie de faire aurtre chose que du bateau en famille !
Bateau solide, rapide et sûr (une fois ou deux force 7-8 en méditérannée et avec 1/2 genois + 2 ris : cool sauf que cela chahute pas mal parce que léger et pas très long!).
C'était un QR et il faisait un près vraiment très correct. On a remonté ou lâché pas mal de copains sur d'autres bateaux de même longueur (kelt 707, tonic 23, biloup 77, rhodes 24, gibsea 242 ...) pourtant je ne suis pas un fin régatier ni un maniaque des réglages fins !
Le programme c'était vacances en famille + tous les we, avec d'abord 2 puis 3 enfants qui sont "nés" ou ont grandi dedans !
Au programme : Belgique-Angleterre ; Ballade en Bretagne ; ballades à la côte d'azur et costa brava; côte belge et lac du der en champagne!
Bonne hauteur sous barrot surtout au pied de la descente,grande cabine arrière(pour 2 enfants : génial : "allez maintenat au lit " et les parents peuvent continuer à lire ou boire un coup !. Je me suis quand même souvent cogné la tête à gauche à droite mais je fais 1m86 ! cabine avant conviviale et suffisamment grande. coin toilette ok (wc marin mais peu de lac , surtout mer.) Quant à installer une cuve à eau noire sur un 24... donc pq pas le wc chimique
Donc à part cela, d'accord avec les autres matelots : ma quille est restée une fois bloquée en position basse (problème de la vis sans fin) mais on a sorti le canot à la grue et elle s'est remise en place en posant le bateau sur sa remorque. Il a quand même fallu tout démonter (mais bon, chantier naval + assurance donc pas trop grave en fin de compte).
D'accord avec le problème de moteur en puits : on bouffe les gaz d'échappement et il s'étouffe (ou alors il faut un moteur avec sortie des gaz "à l'eau ou enlever le capot au-dessus). J'avais un vieux 9.9 cv ok pt de vue puissance mais tombait parfois en panne; je le remplaçais par un 6 cv Johnson arbre long mais il n'était pas assez puissant si mer un peu formée et face au vent. En outre, faire gaffe car le moteur est décentré dans son puits et je me souviens d'avoir stressé un max en rentrant un jour dans le port de Palamos (un chenal de quelques centaines de mètres) avec un vent de travers costaud, à sec de toile et avec le moteur hors de l'eau simplement à cause de la gite due au fardage ! et pas possible de se mettre sur l'autre bord ! bref avec tout l'équipage au rappel et une bonne peur, cela finit par une sangria !
Si tu comptes le tracter, gaffe c'est lourd ; Avec la remorque et le bateau en charge pour les vacances, compte 2.5 Tonnes aux fesses ! Je l'ai tracté avec 2 pajeros et un touareg sans problème mais faut pas vouloir rouler trop vite ! Et la remorque, prends en une avec des rouleaux et un bon treuil sinon tu vas ramer pour le positionner correctement (sur un slip ou une cale ; évidemment à la grue c'est easy !). Quant au matage-dématage, c'est plus simple à la grue mais si tu n'en as pas à disposition, je t'expliquerai comment faire au winch !)
Bonne continuation dans tes recherches. Et dis-moi si tu trouves l'objet de tes rêves.
Amicalement.
Jean-Claude

23 juin 2014

Merci jpc pour ces infos et pour ce qui est de tracter, j'ai une certaine habitude (je fais du circuit en hivers et je tracte le porte auto en montagne).
PS: Je suis aussi preneur d'infos pour le matage dématage.

23 juin 2014

bonsoir
je vais essayer de répondre en faisant simple : d'abord prévoir 4 personnes dont 2 "gros bras", la 3 e peut être madame...

pour démâter " à la main" :
après avoir enlevé le génois (endraillé ou de son enrouleur) , on frappe la drisse du génois sur un point fixe costaud à l'avant (pas le balcon ! j'avais un bas étai et je la fixais à cet endroit sur le pont mais d'autres points peuvent faire l'affaire) et on la ramène 2 tours sur un des winchs (l'endroit cool qui convient aux dames ). puis on déserre un max les ridoirs des haubans (sans les défaire) pour donner du jeu ; on déserre aussi le boulon qui bloque le pied de mat sans l'enlever (ce qui lui permettra de pivoter. Le pataras reste en place. Ensuite on largue l'étai (c'est la drisse qui garde le mat droit). Puis on laisse filer TOUT DOUCEMENT la drisse de genois et le mat part petit à petit vers l'arrière (éventuellement on peut aussi le retenir en plus avec le profil de l'enrouleur ce qui l'empêche de partir à gauche ou à droite. . Ca descend tout doucement et pas besoin de force (pas à faire par force 5 !!!) Le 4 e larron se pose debout jambes écartées sur les bancs du cockpit (idéalement avec une fourche) pour soutenir le haut du mat qui arrive doucement. Environ à 30-35° d'angle par rapport au capot (qui est malheureusement un peu trop proéminent) c'est le moment pour les gros bras : on enlève le boulon qui bloque le pied de mat (qui de toute façon ne peut plus pivoter plus en arrière) mais il faut l'empêcher de remonter brutalement vers le haut (simplement en poussant dessus) dès qu'il est désengagé (le 4e larron a un rôle important à ce moment en l’empêchant de basculer brutalement vers le bas et l'arrière). Et voilà le tour est joué, il n'ya plus qu'à le poser et l'attacher. Finalement on n'enlevait même plus les haubans ni le pataras mais cela fait pas mal de câbles qui traînent dans le chemin.
Pour mater, l'inverse : pataras, haubans déserrés, l'amener en position au-dessus de son socle, l'incliner, le placer un minimum sur le socle, puis hisser avec la drisse (ici le winch a toute son utilité !).
Bon, je l'ai fait avec des copains de nombreuses fois mais c'est quand même vachement plus commode à la grue ! On a aussi maté d'autres canots avec la même technique. Faut juste que le mat ne soit pas trop lourd /long (sinon cela devient impossible.
Un conseil aussi , essayer de faire cette gymnastique quand le bateau est encore à l'eau (l'idéal c'est d'être au ponton, attaché sur la longueur, ainsi le bateau est très stable) - juste faire gaffe à ne pas perdre d'accastillage à la flotte ! parce que une fois sur la remorque c'est plus scabreux, on est fort haut et c'est pas la peine de risquer un vol plané de 2m50 de haut (il y a tjrs quelque chose qui traîne sur le pont !).
J'espère que cela pourra vous servir. C'est stressant la première fois mais si on y va cool, c'est pas difficile.
jean-Claude

22 juin 2014

Bonjour, le démâtage au winch ça m’intéresse .....

Sébastien

23 juin 2014

bonsoir
je vais essayer de répondre en faisant simple : d'abord prévoir 4 personnes dont 2 "gros bras", la 3 e peut être madame...

pour démâter " à la main" :
après avoir enlevé le génois (endraillé ou de son enrouleur) , on frappe la drisse du génois sur un point fixe costaud à l'avant (pas le balcon ! j'avais un bas étai et je la fixais à cet endroit sur le pont mais d'autres points peuvent faire l'affaire) et on la ramène 2 tours sur un des winchs (l'endroit cool qui convient aux dames ). puis on déserre un max les ridoirs des haubans (sans les défaire) pour donner du jeu ; on déserre aussi le boulon qui bloque le pied de mat sans l'enlever (ce qui lui permettra de pivoter. Le pataras reste en place. Ensuite on largue l'étai (c'est la drisse qui garde le mat droit). Puis on laisse filer TOUT DOUCEMENT la drisse de genois et le mat part petit à petit vers l'arrière (éventuellement on peut aussi le retenir en plus avec le profil de l'enrouleur ce qui l'empêche de partir à gauche ou à droite. . Ca descend tout doucement et pas besoin de force (pas à faire par force 5 !!!) Le 4 e larron se pose debout jambes écartées sur les bancs du cockpit (idéalement avec une fourche) pour soutenir le haut du mat qui arrive doucement. Environ à 30-35° d'angle par rapport au capot (qui est malheureusement un peu trop proéminent) c'est le moment pour les gros bras : on enlève le boulon qui bloque le pied de mat (qui de toute façon ne peut plus pivoter plus en arrière) mais il faut l'empêcher de remonter brutalement vers le haut (simplement en poussant dessus) dès qu'il est désengagé (le 4e larron a un rôle important à ce moment en l’empêchant de basculer brutalement vers le bas et l'arrière). Et voilà le tour est joué, il n'ya plus qu'à le poser et l'attacher. Finalement on n'enlevait même plus les haubans ni le pataras mais cela fait pas mal de câbles qui traînent dans le chemin.
Pour mater, l'inverse : pataras, haubans déserrés, l'amener en position au-dessus de son socle, l'incliner, le placer un minimum sur le socle, puis hisser avec la drisse (ici le winch a toute son utilité !).
Bon, je l'ai fait avec des copains de nombreuses fois mais c'est quand même vachement plus commode à la grue ! On a aussi maté d'autres canots avec la même technique. Faut juste que le mat ne soit pas trop lourd /long (sinon cela devient impossible.
Un conseil aussi , essayer de faire cette gymnastique quand le bateau est encore à l'eau (l'idéal c'est d'être au ponton, attaché sur la longueur, ainsi le bateau est très stable) - juste faire gaffe à ne pas perdre d'accastillage à la flotte ! parce que une fois sur la remorque c'est plus scabreux, on est fort haut et c'est pas la peine de risquer un vol plané de 2m50 de haut (il y a tjrs quelque chose qui traîne sur le pont !).
J'espère que cela pourra vous servir. C'est stressant la première fois mais si on y va cool, c'est pas difficile.
jean-Claude

13 juil. 2014

Merci pour vos réponses, j'ai finalement pris un de ceux que je suis allé voir.

02 déc. 2014

Je viens aussi d'acquérir un first 24. il est basé à Lalonde les Maures. Retrouver d'autre plaisanciers sur ce même support permettrait d'échanger et d'améliorer nos bateaux. Se rencontrer au cours de croisières serait également sympa
Francis

Bonjour j’ai vu passer une annonce d’un First 24 à vendre de 1984 ; ce n’est pas trop 40 ans pour ce type de bateau ? Je précise que je n’ai jamais eu de bateau ! Merci pour vos réponses

Phare du monde

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2022