Arkea Ultim Challenge 2024 - 2
Fil de suivi du Arkea Ultim Challenge 2024. La course a démarré de Brest le 7 janvier à 13h30. Le premier, Charles Caudrelier, vient de passer le Cap de Bonne Espérance. Tom Laperche a eu une collision au niveau de la dérive centrale et se dirige vers Cape Town.
Est-ce qu'un modérateur pourrait avoir la gentillesse de fixer ce fil en tête de liste SVP?
Site: arkeaultimchallengebrest.com[...]/
Cartographie: arkeaultimchallengebrest.geovoile.com[...]racker/
FB : www.facebook.com[...]gebrest
Suite de www.hisse-et-oh.com[...]-2024-1
La suite ici www.hisse-et-oh.com[...]-2024-3
Vidéo de Tom Laperche, dont vues sur le puit de dérive.
x.com[...]6065490
Je suppose que la coque centrale est compartimentée, et que seul le compartiment de la dérive est sous eau.
Personnellement, je pense que Tom Laperche ne pourra pas poursuivre la course. Les dégâts me paraissent trop importants.
Photos des dégâts prises par Tom Laperche. Je ne sais pas très bien ce qu'on voit exactement.
x.com[...]5535790
C est la partie basse arrière du puit de dérive avec un bout de la dérive qui a traverser la paroi.
Photo prise avant que l eau ne gagne le compartiment et après.
C'est impressionnant comme avarie, mais il reste calme et presque "serein" (c'est une image, tout est relatif bien sur, il peut pas vraiment être serein).
Sa course est probablement foutue, mais il est entier et rentre par lui même c'est le principal.
Reste aux équipes à trouver des solutions pour diminuer les conséquences de ce genre de collisions... peut être des pièces qui feraient fusible pour libérer la dérive en cas de choc et qui seraient remplaçables en mer? Mais ça marcherait sans doute que dans des cas précis et "favorables". Pas facile aux vitesses ou ils vont.
Je pense qu'il y a déjà des fusibles, des "boites" déformable.
Des appendices plus fragiles et cassant plus facilement pour mieux protéger la structure de la coque?
en principe sur un bateau tous les appendices sont calculé pour casser avant d'endommager la structure de la coque ..et çe n'est pas simple ,s'est un peut au pif tout de m^me ,mais le principe est là ...par exemple on ne soude jamais rien direct sur la coque ou sur le pont on met toujours une platine entre la coque et l'appendice ..
Je ne pense pas qu'il soit techniquement possible de transformer ces pièces structurelles en fusible.
Oui, bien sûr ça paraît difficile, mais il y a toujours des améliorations à trouver et les accidents sont l'occasion d'y réfléchir pour les équipes.
Mais je suis d'accord qu'on ne peut pas tout résoudre.
C’est probablement possible sur un bateau archimédien mais sur un ultim volant les appendices sont dimensionnés pour des charges énormes liées au vol. Ils ne cassent donc pas en cas de choc…
Et les pingers, ce sont encore des émetteurs d'ondes perturbant les cétacés.
Donc pas super propres non plus, et sans doute inefficaces à ces vitesses.
Résoudre ce soucis parait tres compliqué.
Un sonar a l'horizontale tres longue portée avec alarme? Pourquoi pas connectée au pilote auto qui réalise alors une manœuvre d'évitement ?
comment font les sous marin pour detecter leur environnement alors qu'ils sont totalement aveugle ,ils n'ont m^me pas de hublots
Les sous-marins utilisent un sonar passif directionnel. Ils entendent très bien les cétacés et savent leur azimut. Et leur vitesse de croisière est bien inférieure aux ultimes (10kts max). Le silence est leur principal atout et plus ils sont lents moins ils sont détectables pour plusieurs raisons. Cavitation, réacteur en circulation naturelle…
Rien n’est comparable…
je comprends que l'on ne peut comparer un Ultim à un sous marin ..mais il existe ans doute des moyens de detection de l'environnement sous l'eau ...peut etre que la course n'a pas trop investi la dedans , a mon avis ça serait une bonne chose de trouver une parade ..
Il ne faut pas oublier calypso2, que les fils sont très bruyants, surtout à la jonction air/eau. A l'inverse d'un sous-marin, qui, pour la petite histoire, va bien plus vite immergé, qu'en surface.
rassure toi , je n'ai pas la solution ...je dis simplement que l'on devrait investir pour
trouver la solution justement ,parce que quand on veut vraiment on trouve ..et gagner les courses ...mdr
Bah pas sûr que ça soit techniquement possible. Très difficile de détecter un objet non métallique à l’interface entre 2 milieux. Surtout quand le vecteur qui porte le capteur est en semi-vol, tantôt dans l’eau tantôt hors de l’eau... Un radar, un sonar ou un capteur visuel ou infrarouge ne pourra être efficace dans ces conditions.
Un sonar sur la proue d’un cargo à 5m de fond en permanence pourrait être efficace.
Plusieurs solutions pour les ultim, soit aller moins vite, soit accepter la part aléatoire de ce sport, soit intégrer une fine lame d’acier dans le bord d’attaque pour découper proprement les “OFNI”. C’est pas très écolo mais quand on navigue en ultim on n’est plus à ça près…
Je pense que le carbone découpe déjà très bien, il suffit de se rappeler l'accident de Franck Cammas. Le problème c'est la masse à couper proprement, surtout qu'il n'y a pas que de la graisse, dans ce grand mammifère.
Non, je pense que c'est le principe de la roulette russe. Il y avait cela avant, au-dessus de la flottaison. On a voulu aller au toujours plus vite. La facture est cash.
On peut construire une sorte de crash box autour du puits ,un truc qui fait tampon.
Sinon je suis impressionné par la moyenne de Charles sur 24h ces derniers temps.
34, 35 knds .....
Il faut qu'il reste entre l'anticyclone au nord et la dépression qui est au sud. Ces 2 systèmes avancent à la même vitesse.
Donc il cherche à avancer à la même vitesse qu'eux. Il va rester entre les isobares 1014 - 1018 hPa; Il cherche à retarder le moment où il va se retrouver en arrière de la dépression secondaire qui va se former juste au sud de l'île Heard et qui va se caler devant lui dans 48 heures.
Si dans 4 jours il ne se fait pas manger par la dorsale de l'anticyclone qui va se former, il pourra rester en arrière de cette dépression jusqu'au sud de l’Australie, peut-être jusqu'à la Tasmanie mais cela voudrait dire cravacher en tirant sur la machine et le bonhomme... Ce n'est pas son intérêt dans la situation de course où il est seul en tête !
Yes ça existe des crashbox dans un puits.
Si c'etait pivotant ça serait top mais ces appendices fixes c'est toujours fragile !
Un peu la faiblesse des Optimists quand on fait une arrivée ou un départ avec des (petites !) vagues au bord a mi-marée...
Un sujet de remue-méninges (de bar):
Comment réussir à intégrer un plan anti-dérive sous un hydroglisseur propulsé par le vent?
Donc pas de pied dans l'eau, et capable d'aller très vite.
C'est pas comme ça que j'aurais imaginé la météo à 47° sud!
m.youtube.com[...]/watch
Le grand Charles a faim, il navigue toujours à la limite des glaces.
Les écarts se creusent encore.
A ce rythme, dans 2/3 jours, il chopé le tapis roulant vers l'Australie.
Je n'ose imaginer l'état de la mer dans ces conditions de vents.
Y sont pas normaux ces types.
En fait si on compare des images de ces Ultim avec celles des Orma ou des Imoca on se dit que c'est presque des bateaux faciles finalement.
@sailortoun
Entre la baie de Quiberon, les courreaux de Groix
Et les 40-50 sud hurlants, avec baleines et containers..,
Pas le même engagement
Par rapport aux imoca:
- plus de vol, et surtout du vrai vol, stable sur 3 pattes (pas comme cette connerie de règle absurde en imoca), donc plus de moments lissés où le bateau ne tape pas.
- plis de vitesses, donc temps de navigation plus court.
Oui, je pense que c'est bien plus agréable qu'un imoca.
Nathis, ce n'est pas une connerie. Ou alors il aurait fallu interdire les foils. Cette règle, c'est pour garder toute la production d'imoca, sans trop les pénalisés. Du confond, 2 supports et leurs propres.
En repensant aux soucis de svr, la solution dans un tel sur des bateaux volants, ne serait elle pas de reprendre suffisamment de vitesse pour voler, et permettre alors de vider automatiquement l'eau dans le compartiment?
Évidemment, il faudrait être sur de l'état de la structure pour calculer si faisable ou pas.
Bonjour,
En fait, ils utilisent la dérive centrale avec son aile de raie comme appui, comme celle-ci est endommagée, il ne peut pas voler.
Jean-Charles
Ce matin, SVR à 20 nds quand même ! Plus que 400 NM.
L'arrivée demain soir est possible... si le vent se maintient.
Calypso2, je veux dire qu'en marchant à 20 kts, ce n'est pas le bateau structurellement qui est endommagé. Par opposition Groupama 3, qui avait eu un problème dans cette zone. Il avait fait route pour la même destination, alors qu'il était plus prêt pour une escale au Brésil. Mais il avait un flotteur cassé ?
Bonjour a tous,
Dans la seconde vidéo du jour 13 de Caudrelier, à 1'26'', il n'y a aucun chiffre en dessous de 50, mais difficile de croire qu'il s'agisse de sa vitesse, qu'est ce donc alors ?
Étonnant que BP et Actual ne longe pas la zone d'exclusion pour éviter de se rapprocher du centre anticyclonique ! Ils vont devoir le faire pour passer sous les 2 anticyclones qu'ils ont devant eux jusqu'au iles du prince Edward et Marion.
Sodebo va devoir remonter jusqu'à 38 S pour négocier la dépression dans 2 jours.
Et Edmond de Rothschild qui continue de naviguer à un très bon rythme avec GV pleine et 2 voiles d'avant. Il ne veut pas quitter le système météo avec une mer favorable pour ces ultimes et rester dans ce système météo jusqu'au sud de l'Australie.
Sauf pépins mécaniques, pas beaucoup d'évolution à attendre dans la course et le classement hormis Caudrelier qui va encore prendre de l'avance sur le 5 jours à venir en repoussant encore ses poursuivants à plus de 700 nmi supplémentaires.
Quand ça part par devant...
Déjà Groupama 3 était resté 24 HS? au mouillage. Il y a un gros traffic et ce ne sont pas des petits bateaux.
C'est donc un TDM sans escale(s) avec escale(s) ?
Je présume que les sponsors souhaitent que leurs bateaux terminent même loing derrière et qu'au moins un termine ?
Pourtant Gabart et Joyon et d'autres l'ont fait
Pourquoi pas le règlement le prévoit mais c'est quand même bancal IMHO
Sans escale car il peut être fait d'une traite... mais ce n'est pas incompatible avec un arrêt technique, le règlement de course est clair sur les conditions d'un tel arrêt.
Mais là, pour accéder à Captown, SVR est entré dans une zone d'exclusion pour protection des ... cétacés. Je suppose que c'est prévu dans le RC.
C'était expliqué avec Groupama 3. Tu prends ton tour, pour rentrer, en plus il va être obligé d'être à quai.
Bravo à Tom d'avoir gardé la tete froide dans de telles circonstances, et ramener le bateau au Cap.
Pas mal pour un "gamin".
Euh, Nathis, j'espère que tu plaisantes. Tu vois le sponsor et F Gabart passer sa place à un amateur épris d'amateurisme ??
Arretes d'ecrire n'importe quoi...qui te parle d'amateur? Par contre, on ne peut parler de Tom Laperche comme d'un vieux loup de la course océanique, notamment en solitaire.
Au dernier classement, Charles accroît encore son avance, mais Thomas, malgré ses soucis de foil, fait mieux que de résister.
Il a même une vitesse très proche du leader. Bravo.
Et pendant ce temps-là... Tom fait toujours des ronds dans l'eau, ça fait des heures qu'il est arrivé !
Ça ça me surprend vraiment. Je trouve qu'Armel ne va pas très vite depuis quelques jours...
Je serais pas surpris qu il ai quelques soucis à bord...
@palatrek :Armel ne va pas très vite, car il tape sur l'anticyclone, et ne peut le dépasser , de plus la ZAE le bloque
Je suis certain que les ultims battent tous les records d'économie de carburant fossile pour déplacer 15 tonnes à une vitesse moyenne supérieure à 25n.
Contrairement à beaucoup d'autres bateaux de course, ils n'ont pas besoin d'énergie électrique ou du moteur pour basculer la quille pivotante.
Les ultims n'ont aucun réglage assisté en dehors du pilote automatique. Tous les vérins hydraulique de réglage des voiles, du gréement et des foils se manœuvrent à la manivelle, à l'identique des winchs.
Si 4 ans en arrière, beaucoup de bateaux utilisaient le moteur pour charger les batteries, c'est de moins en moins vrai. En 2020, la plupart des IMOCA embarquaient 250L de gasoil alors qu'Alex THOMSON n'embarquait que 90l en ayant 19m² de PV. Les PV et leurs régulateurs sont de plus en plus performants. Sur les ultims, les éoliennes peuvent produire des dizaines d'ampères dès qu'elles ont 25/30n de vent, ce qui est souvent le cas. Peut-être mettent-ils en route leur moteur pour produire de l'eau douce quand il n'y a pas de vent et de soleil, mais je doute qu'il aient besoin de beaucoup de carburants pour cela.
Se pourrait-il que la position de SVR sur le tracking soit "gelée" pour raisons diplomatiques ?
Cela paraît très improbable qu'on le laisse tourner en rond depuis ce matin...
Je me demande s'ils ne sont pas en train d'attendre les bers, défenses et la grue et de tout préparer à bord pour le moment.
Tant que le bateau ne peut pas accoster et sortir de l'eau en toute sécurité , il est aussi bien en mer. Il y a assez de place à bord pour travailler.
C'est surtout que tu prends ton tour pour rentrer dans le port et Groupama 3 était déjà resté un bon 24 hs au mouillage. Ça n'a rien d'étonnant. La grue et le terrain c'est trouvé. Faut juste gérer le débarquement d'un paquebot.
Ah je peux lui prêter mon par battage, mais lui sera t’il utile j’en doute......
A voir les boudins qu’ils trimballent pour mettre les imocas à quai.
Sinon Actual va t’il repasser devant quand BP aura empanné ?
Est ce que quelqu'un sait si son équipe peut monter à bord en attendant qu'il puisse rentrer au port? (dans ce cas ils y sont peut être déjà)
Ou bien c'est interdit, il faut qu'il soit réellement en escale?
C'est probable, hier ils disaient sur la video que j'ai postée qu'ils avaient le semi-rigide ad hoc.
Arkéa Ultim Challenge - Brest. Au Cap, SVR Lazartigue va être sorti de l’eau : « Toutes les options sont sur la table… »
Par Philippe Eliès
Le 22 janvier 2024 à 19h30
Avec un trimaran très abîmé, Tom Laperche a rejoint Le Cap, ce lundi matin. Reste à savoir si la team SVR Lazartigue, arrivée sur place ce week-end, sera en mesure de réparer le bateau en Afrique du Sud. Cécile Andrieu, team manageur, fait le point.
Arkéa Ultim Challenge Brest
Le bateau est arrivé au Cap : comment se présente la suite pour vous maintenant ?
Ce lundi, il y a encore 45-50 nœuds dans la baie du Cap et cela va durer. Pour l’instant, on a quatre personnes de l’équipe qui ont pu monter sur le bateau et qui tournent devant le port. Je pense qu’ils vont continuer comme ça jusqu’à mardi matin, jusqu’à ce que le vent tombe et qu’on puisse rentrer dans le port. On a déjà réussi à récupérer Tom pour le ramener à terre : ce n’était pas simple de sortir du port en semi-rigide avec autant de vent.
Quel sera le programme pour les jours à venir ?
La priorité sera de sortir le bateau de l’eau, ce qui devrait être fait mercredi. Mais avant de le sortir de l’eau, on pourra plonger et ainsi en savoir un peu davantage sur l’ampleur des réparations et ce que ça implique pour nous.
Une dizaine de personnes est venue de Concarneau jusqu’au Cap, avec du matériel, notamment les bers pour poser le bateau et le mât : l’objectif est donc de réparer et de repartir en course ?
Aujourd’hui, toutes les options sont sur la table, dont celle qui consiste à réparer. C’est pour cela que l’on a tout mis en place pour se laisser cette porte ouverte. Tom nous a envoyé pas mal de photos et de vidéos donc on a quand même une première vision depuis la collision. L’inspection sous-marine va déterminer l’état du fond de coque et ce que nous sommes en capacité de faire sur place.
Le moment des retrouvailles avec l’équipe venue à sa rencontre en baie du Cap.
Lors de la Brest Atlantiques en 2019, le duo Gabart-Laperche avait déjà dû faire une escale technique au Cap : avez-vous réactivé vos contacts sur place et trouvé un chantier ?
Oui et l’idée sera de faire un mixte entre notre équipe MerConcept et les locaux, on va sous-traiter localement, il y a pas mal de choses en composite ici. Au Cap, il y a une main-d’œuvre de qualité et une belle expertise dans le domaine des matériaux composites.
Une coque centrale abîmée, une dérive qui a défoncé le puits… Ce sont des dégâts importants : dans quel état d’esprit êtes-vous ?
L‘état d’esprit est le même depuis 3-4 jours, on s’est toujours dit qu’il fallait d’abord qu’on regarde le bateau en dessous, dans l’eau et en dehors, pour prendre une décision éclairée. Aujourd’hui, on se laisse toutes les possibilités. On ne décide rien avant d’avoir sorti le bateau de l’eau.
Si c’est réparable, combien de jours vous donnez-vous pour repartir en course dans un délai raisonnable ?
Ce sont des décisions qu’on avait eues avec Tom et le sponsor avant le départ, selon tel type de casse, selon l’endroit, qu’est-ce que cela impliquait, quel sens donnait-on à la course, etc. On est assez content d’avoir travaillé ces questions-là en amont car nous avons un cadre dans lequel on peut discuter aujourd’hui.
Dans quel état avez-vous récupéré Tom Laperche ?
Il était heureux de nous voir et soulagé d’arriver : 1 300 milles, c’est peu à l’échelle d’un tour du monde mais quand on a un bateau abîmé qui souffre sous ses pieds pendant quatre jours, ce n’est pas évident.
Était-il abattu ou plutôt combatif ?
La force de Tom, c’est que, mentalement, il n’a jamais lâché le truc. Et ça, c’était sa force dès le départ. À Brest, on a vu qu’il acceptait d’être saisi par cette émotion quand il voit vers quoi il part, il accepte que ce soit un grand moment dans sa vie. Et quelques heures plus tard, il passe en mode performance. Là, il a vécu un autre moment, émotionnellement intense : il était déçu pour lui, pour l’équipe, pour le sponsor, il était déçu d’avoir fait mal à son bateau. Mais Tom a ce bouton « switche » pour regarder devant, vers la suite.
Un bon mental et une bonne équipe, ce sont des ingrédients nécessaires pour faire un champion, il semble que Tom Laperche ai les deux en plus du talent. En plus il est jeune, il a le temps pour lui.
A retenir pour ce matin :
On ne décide rien avant d’avoir sorti le bateau de l’eau.
C'est à dire demain mercredi.
Le tracking était bien opérationnel... mais ce sont 4 personnes de l'équipe qui ont fait des ronds dans l'eau, après avoir débarqué Tom. Et ce matin le bateau est bien amarré dans le port.
Avec un leader loin devant, un second avec une belle avance, un troisième normalement plus rapide que le quatrième et avec plus d'expèrience mais loin du second.
Sauf si une nouvelle casse arrive, cette course va manquait d’intérêt. A ces vitesses les écarts énormes se creusent et les systèmes météo très différents. Chacun fait sa course de son côté.
Pour ma part je ne vais voir ce qui se passe plus que tous les deux jours et ca suffit largement.
C'est une course fabuleuse avec des marins exceptionnels mais vu de loin ca manque un peu de rebondissement. A voir si elle sera reconduite.
Incroyable quand même cette image de caudrelier il y a 2 jours, cette vidéo où on voit en plein ciel bleu au dessus de l'indien.
Je me souviens pas avoir vu une telle image sur les vendee globe...
Passent ils bien plus nord que les imoca?
Personne n'en a parlé, je pense.
Mais Actual a sérieusement endommagé son foil bâbord.
La course par élimination continue.
Oui , triste réalité .....Pauvres Cétacés
[arkeaultimchallengebrest.com[...]ite/234 ]
sur 5 foilers , pour l'instant , il n'y a que Charles qui est indemme ....
J'aimerais pas être à sa place....
Personnellement je préfère le règlement du Vendée Globe : arrêt possible au mouillage sans descendre à terre ne aucune assistance pour effectuer les réparations.
On a tous en mémoire l’exploit d’Yves Parlier.
Ça me gêne vraiment l’équipe qui monte à bord pour faire des ronds dans l eau avant d’amarrer le bateau.
Équipe technique avec 10 personnes qui arrive avec tout le matériel…
Mais bon c’est peut être le seul moyen pour que au moins un bateau finisse le tour ?
A minima, le skipper devrait aussi avoir l'obligation de rester à bord quand le bateau est sur bers. :)
Il faut considérer que cette course est quelque peu expérimentale. On savait déjà que ces trimarans sont assez vulnérables aux OFNIs. En permettant de faire des arrêts techniques, on maintient un maximum de bateaux en course.
ventura 36. Il faut au moins ramener le bateau. D'ailleurs la responsable n'exclut pas un transport cargo.
Croisement de Sodebo avec un cargo.
m.youtube.com[...]/watch
J'ai pas bien compris comment il faisait marche AR pour dégager sa bâche ?
Il affale la GV et moteur en AR ?
Il faut venir bout au vent avec juste la GV et le trimaran part en arrière.
J’ai eu l’occasion de faire cette manœuvre en trimaran Orma pour dégager un casier.
Je découvre une expression s'agissant de la palanquée de capteurs et d'alarmes du bord qu'il appelle "armes de performance".
Ils sont en guerre, c'est à la mode.
Est-ce qu'il emploie aussi le concept présidentiel de "réarmement" 🤣
Les sous-titres peut-être pas corrects mais j'ai écouté et réécouté et c'est bien ce qu'il dit.
Peut-être qu'il est fatigué et qu'il bouffe les voyelles.
Actual va faire un arrêt à Cape Town. 420 kg, le foil!!!
arkeaultimchallengebrest.com[...]ite/244
La situation paraissait stabilisée après des réparations effectuées par Anthony, guidé par le Team Actual, mais elle s’est trop dégradée durant la nuit dernière pour entamer la traversée des océans Indien et Pacifique. Yves Le Blevec, directeur du Team Actual : « Il y a trop d’incertitudes pour se permettre de traverser les deux océans les plus hostiles de la planète. Le foil endommagé s’est dégradé dans son logement et prend du jeu dans le flotteur. La pièce de 420 kg est impossible à immobiliser, les chocs répétés représentent un risque réel pour l'intégrité structurelle du flotteur, donc du bateau en entier ». La solution est donc de retirer ce foil. Et seul en mer, avec du vent et de la houle, c’est une mission impossible.
Donc enlever en mer c'est possible, le remettre c'est impossible (dans la mesure où Numawan dit vrai).
ça serait marrant qu'au bout du compte de voir Ric Peron gagné ,tous les autres obligé de passer par le garage
ce n'est pas parce qu'il est dernier qu'il est à l'abri d'un incident. de plus, ça lui arrive d'atteindre 25/30 nds, ça fait mal aussi contre un ofni
Bonjour... Tout peut arriver visiblement... Y'a un personnage qui un jour à dit que les derniers seront les premiers... Jean
C'est une option envisagée par le duo Peyron-Cammas lors de leurs commentaires sur F3 au départ, ils parlaient de "voiture balai".
[Edit équipage]
Une discussion hors sujet polémique et hors charte à effectivement été supprimée sans distinction des participants à cette partie de polémique, ceci pour préserver la lisibilité du fil.
Si vous constatez de nouveaux posts hors charte nous vous invitons à utiliser comme tout le monde le lien "alerter"
Toute nouvelle tentative de polémique sera modérée.
[Fin édit équipage]
puisqu'un modérateur prend la peine d'effacer tous les posts de papayou, intéressants, fournis, renseignés et directement liés au sujet, aurit il l'amabilité de virer en priorité ceux de l'autre taré qui fait chier tout le monde, tout le temps sur tous les posts!!!
déjà 17 posts sur ce sujet alors qu'il devrait fermer son clapet puisqu'il n'y connait absolument rien.
charles Caudrelier est vraiment impressionnant, malgré son avance il ne lâche rien en multipliant les empannages le long de la ligne des glaces qu'il frôle.
Il n’avait pas le choix, entre la zone d’exclusion et la dépression. Comme il l’explique dans sa dernière vidéo il va pouvoir aller plus droit maintenant.
Si je ne me trompe pas et que c'est bien lui, il est toujours mâté et à l'eau, à l'heure qu'il est !
Source : www.earthtv.com[...]a-table
Bonjour, quelques éléments d'info : www.letelegramme.fr[...]473.php
Oui, Caudrelier a de nouveau un beau tapis roulant devant lui...jusqu'à avoir passé la Nouvelle Zélande.
Apres, cela a l'air d'être plus compliqué pour les débuts dans le pacifique.
SVR au CAP me rappelle quelque chose ..
_Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime en boitant, l'infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher._