Appareil à gouverner

Bonjour à tous,

J'envisage de remplacer le système de gouvernail mono safran d'origine sur un voilier par un système BI-safran.

Je pense que cela est possible car certains chantiers proposent ce choix en option (Ovni 445)

L'un d'entre vous a-t-il des informations à me communiquer ?

Dans l'attente, bien cordialement à tous les voileux.

L'équipage
31 jan. 2020
31 jan. 2020

Quels bénéfices et aussi inconvénients attendre vraiment d'un système aussi compliqué à mettre en œuvre ?
Avez vous pris l'avis du concepteur du plan car vous touchez à la définition même du plan, avec influences règlementaires probables ?
Est ce vraiment possible en particulier au niveau accès et renforts structurels à implanter ?
Parmi les choix sur l'implantation: écartement, angulation et diamètre des axes et qualité des mèches, éventuel pincement des axes longitudinaux, dimensions et forme des plans, choix des profils, pourcentage de compensation, mécanique de l'accouplement et de son contrôle, devenir de l'espace de l'ancien gouvernail, etc...
Cout final de l'opération ?

31 jan. 2020

Merci de vos commentaires pertinents. A remarquer car d'autres sont sans intérêt !

Le seul inconvénient réel dans un système bi-safran reste les manoeuvres portuaires en marche arrière surtout. Mais avec des propulseurs et un peu d'habitude, on y pallie facilement.

Les avantages par contre sont concrets : barre plus souple et plus sensible, pas de "croche-pied" par dessus à la gîte, contrôle plus facile (un des safrans reste toujours immergé), bateau globalement moins gîtard, stabilité accrue au portant, confort nettement amélioré au roulis, le tout surtout si le bateau est large, ce qui est le cas.

J'ai eu des bateaux à mono et bi safrans. j'ai pu faire la comparaison.

Le système n'est pas, en soi, très compliqué. JeFa propose des systèmes complets en mono ou bi.
J'ai bien entendu vérifié que l'espace disponible était suffisant. Structurellement, il n'y a pas de difficulté pour les renforts à prévoir.
Bien sur, cela nécessitera l'intervention d'un architecte naval pour une étude technique. Mon idée est de me rapprocher du concepteur-maître d'oeuvre du bateau, il a toutes les données en main, cela devrait être plus simple. Et je pense que compte tenu de la largeur du bateau, un bi safran a du être envisagé. Le choix du chantier a certainement était dicté pour des raisons de coût. Car il est clair qu'une telle transformation sera onéreuse d'autant plus qu'il faudra peut-être avoir l'aval d'un bureau de contrôle pour une nouvelle certification (Cf. assurances).

C'est pour cela que j'ai sollicité des retours d'expériences.

Je laisse ces observations à vos analyses.

Bien cordialement

31 jan. 2020

Bonjour,

Les pédalos aussi ont 2 safrans. Et toi, 5marin, tu navigues sur quoi, en le disant cela pourrait aider à répondre.

31 jan. 2020

Pas très sérieux tout ça. MM

31 jan. 2020

Pour des modifications fondamentales il y a intérêt à régler correctement le côté règlementaire (homologation et accord de l'architecte concepteur propriétaire du plan (propriété intellectuelle)
au risque de rendre le bateau non assurable et non revendable.
A noter que le ou les gouvernails ne sont en aucun cas faits pour corriger un défaut de conception de la coque ou des erreurs d'utilisation ou de réglages du skipper.
Il faut aussi prendre en compte l'implantation par rapport à l'utilisation prévue.
A noter que les safrans suspendus sont particulièrement vulnérables et la mèche est soumise à de gros efforts.

Phare du monde

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2022