Antifouling et prépa transat

Bonjour,

j'envisage une transat en 2021 et je me pose la question de l'antifouling. J'imagine faire mon carénage annuel mi-mai 2021 pour un départ fin juin vers l'Espagne. Ensuite Galice puis Portugal jusqu'à Lisbonne juillet et aout. Ensuite traversée vers Madère. Puis les Canaries où je compte laisser le bateau de mi octobre à fin novembre. Ensuite départ pour le Cap vert fin novembre début décembre. Puis transat mi décembre. Faut-il envisager de passer 3 ou 4 couches d'antifouling pour être tranquille de mi mai 2021 à mai 2022. Auquel cas je carènerai de nouveau en mai 2022 avant la transat retour ou bien je prévois un carénage intermédiaire en novembre aux Canaries avant de poursuivre la suite du parcours. Dans le premier cas il faudrait sans doute tabler sur un antifouling de qualité (12 mois entre les deux carénages) alors que dans le deuxième cas je pourrais me contenter d'un antifouling érodable premier prix (6mois entre deux carénages). Pour ceux qui ont l'expérience d'une transat, comment avez-vous gérer cette question et question subsidiaire, quel antifouling avez-vous utilisé ? Merci d'avance pour vos réponses.

L'équipage
13 juin 2020
13 juin 2020

Quand on compare les carènes des différents concurrents de la course autour du monde gagnée par VdH, je pense qu'on peut savoir quel antifouling est performant.


Rigil:Dis en plus, on est pas tous initiés ?!·le 13 juin 2020 22:04
13 juin 2020

Puisque tu comptes laisser le bateau immobile pendant 1 mois et demi aux Canaries, je pense raisonnable de faire un carénage juste avant de quitter les Canaries.


Vigie33:C'est un peu ma première idée.·le 14 juin 2020 20:57
14 juin 2020

en fait il y a 2 écoles, soit on carène régulièrement au chantier soit on nettoie régulièrement au mouillage.
sur des voyages longue durée pendant lesquels il n'est pas toujours facile de trouver une ère de carénage et d'acheter son antifouling préféré je préconise de mettre 2 à 3 couches de matrice dure et de plonger de temps en temps pour nettoyer, ainsi on doit tenir 2 ans sans problème, perso j'arrive à tenir 3 ans mais je plonge régulièrement avec ma spatule avant le pt'it déj. selon les bassins de navigation l'érodable n'est pas forcément plus efficace et après 2 grattages il ne reste plus rien et il faut effectivement sortir le bateau tous les ans pour garder une carène nickel.
le carénage tous les 6 mois me parait tout de même lègérement consumériste mais si tu y tiens, pas de problème pour trouver de l'antifouling de ton choix et caréner aux Canaries, aussi facile et économique que sur ta base.

@Polmar : WANTED - REWARD $1000 => l'a-f de vdh sur la ggr, c'est quoi ????


Vigie33:Réponse intéressante. Je n'avais pas pensé à de la matrice dure avec nettoyage de temps en temps. Effectivement ça pourrait être une solution avec plusieurs couches pour être tranquille un moment. Si ce n'est pas indiscret, quelle marque utilisez vous pour les mers chaudes ?·le 14 juin 2020 23:25
14 juin 202014 juin 2020

Je l'ai retrouvé !
l'AF de VDH :

"The antifouling was three coats of AWLGRIP SHOGUN medium hard antifouling and top 4th coat of soft ablative antifouling...all bought in the local chandlery here is LSO...so all normal and preformed perfect."

C'est Don qui me l'avait envoyé en MP !
On le retrouve dans le fil de la GGR n° 16, après l'arrivée en janvier 2019... ça paraît tellement loin, non ?

www.hisse-et-oh.com[...]t-point


14 juin 2020

C'est sur qu'à la vitesse où les IMOCA naviguent, il s n'ont pas de problème d'antifouling.....


JeanLW:Ce n était pas en imoca mais en bateau lent : Rustler 36·le 15 juin 2020 00:03
14 juin 202015 juin 2020

well done Flora ! du coup tu dois passer au bureau du shérif pour réclamer la récompense ! masque, cache-poussière, Stetson et éperons de rigueur.
par contre ça à l'air d'être du Seajet Shogun semi érodable. ce serait un bon compromis pour l'ami Vigie3, soit 3 couches de semi érodable pour 1 an sur une boucle atlantique, pour la couche d'érodable en plus on suppose que VDH optimisait les performances pour les premières semaines de navigation et qu'il a perdu assez rapidement sa couche ...

@Patxaran : VDH 5nds de moyenne sur son tour du monde GGR (sur IMOCA mais bien bridé !)


Flora :):Je préfèrerais être invitée au carré du pacha...;-)·le 15 juin 2020 11:42
15 juin 2020

Je confirme cette préconisation pour un traitement longue durée .
1/ une matrice dure en couche assez épaisse ( minimum l'équivalent de 2 bonnes couches soit environ 120 microns sec ) .
2 / un trés bon antifouling érodable , mais je préciserais que VDH avait choisi un Seajet mais pas la technologie or Seajet est leader des SPC ( Self Polishing Copolymer ) qui sont des érodable de dernière génération , ou l'hydrolyse se fait par l'intermèdiaire de la résine de base et non par ajout de résine de pin . En effet , les résines de pin s'hydrolysent mais ont l'inconvénient de s'écailler en couche épaisse ou au niveau de la flottaison par oxydation , d'où l'intérêt des SPC qui sont beaucoup plus régulier en relargage du biocide .
Choisir la même marque si possible , pour les 2 types d'AF , comme cela les biocides seront identiques et donc on aura une protection plus pérenne .


Vigie33:@ safioran, si j'applique tes préconisations, j'ai trouvé ça : en matrice dure du Seajet 037 (deux couches) puis érodable spc par-dessus Seajet 039 platinum (deux couches). Question coût, ta solution revient bien moins cher que de faire des carénages intermédiaires même avec un antifouling érodable de premier prix. ce qui me tracasse un peu c'est la compatibilité entre les deux Seajet mais bon, tu sembles confirmer que pour une même marque les biocides sont identiques.·le 15 juin 2020 11:29
15 juin 2020

Tout à fait , lors de notre voyage , j'avais appliqué du Triton érodable de Castellano ( 3 couches ) , et aprés la première année , j'avais fait durer en carénant sous l'eau , mais à la fin de la deuxième année il ne restait presque rien . J'ai remis deux couches de Castellano que j'avais en réserve mais ces couches n'ont pas durer longtemps , ça partait en plaques et l'effet biocide était restreint , mon analyse est que les antifouling pas chers (utilisant la technologie de la résine de pin ) ne sont pas adaptés au rythmes Caribéens , c'est à dire 6 mois dans l'eau , puis 6 mois ou moins au sec ( oxydation ) , dans des eaux trés chaudes .
Les SPC ont une hydrolyse plus régulière ne dépendant pas de l'oxygène de l'air , donc lorsque l'on remet à l'eau , l'AF reprend son activité comme si de rien n'était .
En Martinique , il y a un trés bon revendeur de Seajet , avec qui j'ai eu l'occasion de discuter technique , et il est vraiment de bon conseils , Bruno Marmousez qui a créé WIND a semble t il vendu sa boite , mais WIND reste le distributeur de SEAJET .


15 juin 2020

Merci à tous pour vos réponses, grâce à vous j'avance dans ma réflexion.


16 juin 2020

Ben nous on a juste du "semi érodable" de chez internatruc, 3/4 couches. On est resté plusieurs mois au Canaries en mode statique. L'endroit ou s'est vraiement formé un écosysteme c'est la traversée de l'atlantique, on a retrouvé plein de bébette en dessous à notre arrivé. Je n'ai pas gratté au mouillage aux antilles (car le semi érodable s'errode et les coraux en ont déjà bien assez). Ma carène s'est nettoyé seule des bébettes de la traversée (toujours en restant au mouillage). Ca fait un an que ca tiens plutot bien.


Le phare de Thimble Shoal, est un phare offshore à caisson situé au nord du chenal de Hampton Roads, en baie de Chesapeake sur la côte la Norfolk en Virginie

Phare du monde

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Le phare de Thimble Shoal, est un phare offshore à caisson situé au nord du chenal de Hampton Roads, en baie de Chesapeake sur la côte la Norfolk en Virginie

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