Ancres flottantes et entrées d'eau

La fortune de mer de Sean Seamour II m'a à nouveau fait réfléchir au gros temps. J'ai envie de le partager avec vous.

Tout d'abord, il n'y a dans mes propos aucune intention de critique quant à la gestion de ce cas précis, je n'y étais pas, je n'ai pas le même genre de bateau.

Je voudrais (re)parler avec vous de l'ancre flottante et des entrées d'eau.

De part mes lectures, j'ai décidé de ne jamais utiliser d'ancre flottante. A la Vito Dumas, à la Moitessier, je crois que je mettrais en fuite, filant au devant des vagues.

Que de récits catastrophes, quand à chaque fois l'aussière finit par cassé, faisant des dégâts, mettant le bateau travers aux déferlentes et étant chaviré.

Je me dis que sans ancre flottante, sous régul ou en barrant ou les deux, plus on va vite plus le choc d'une vague est faible et plus vite aussi on sort du système météo. Avez-vous une expérience avec ancre flottante réussie?

Le deuxième point qui me frappe dans ce récit est le problème d'entrées d'eau. Je suis étonné de tant d'eau dans le bateau. Sur mon bateau, tout se ferme par vannes, sauf l'évent du réservoir de fuel. Je crois que je vais y mettre une vanne aussi pour ne pas amener de l'eau dans le réservoir dans les cas extrèmes. Mais cela ne peut amener de l'eau dans le bateau. Il y a encore la sortie de la pompte de cale, mais là, si de l'eau entre elle sera bloquée par la pompe. Enfin, il reste l'échappement. Peut-on concevoir de l'eau qui rentre, passe le col de cygne (si les vagues font 20 m.) l'air dans le tuyau va-t-il se mettre sous pression bloquant l'eau, de l'eau va-t-elle arriver au moteur? Est-il possible d'inonder le bateau ou simplement va-t-on foutre le moteur en l'air? Sur ce deuxième point, j'avoue que je n'ai que des questions.

En fonction de l'axiome : il y a toujours à apprendre, j'aimerais vous lire sur ces sujets.

Michel

L'équipage
13 août 2007
13 août 2007

Salut Micmarin
Je n'ai pas d'expérience de très grand mauvais temps, aussi faut-il prendre ce que je vais dire avec précaution...

Au vu des récits, il semblerait qu'en effet la fuite soit la meilleure solution SI LA MER EST ENCORE MANIABLE.

J'imagine que si tu es dans une mer énorme avec très grosses déferlantes :

1 - Il n'est plus question de laisser qq dans le cockpit.

2 - Aucun pilote ou régulateur ne peut barrer. Tu risques donc de sancir ou de te faire rouler travers à la lame.

En conséquence l'ancre flottante peut être la moins mauvaise des dernières solutions qui te reste en mettant tout le monde à l'intérieur et en fermant tout.

Ceci dit je ne me vois pas du tout, mais alors pas du tout, avec ma douce, aller à l'avant et installer tout le bouzin dans ces conditions...

A+ Sergio de l'Oie Sauvage

15 août 2007

cape ou cape seche
en tant qu'observateur des discussions sur ce sujet ou participants tant dans des forums francocphones que anglo saxons, c'est facile de voir qu'il y a 2 cultures, et dans le cas de sean seamour ca penche du cote anglosaxon, cela dit ils ont vecu une tempete hallucinante et un voilier de 54 pieds a disparu corps et bien, je me garderai bien de donner un avis quelconque.

en ce qui me concerne j'avais regarde les pilots charts et et j'ai traverse l'atlantique nord avec un depart 15 juillet ... , bon on a eu que du 8 et apres 5 jours de course folle on s'est mis a la cape courante avec 1,5 metre de genoa roule 17 heures pour bouffer et dormir

j'ai une mefiance sourde devant l'ancre flottante. dans un test du practical sailor americain, ils consideraient que c'etait une bonne solution jusqu'a force 7.

les trainards c'est autre , ralentir la fuite et tenter d eviter la mise en travers, c'est une version de la fuite

13 août 2007

expériences livresques...

en fait sans doute peu de plaisanciers ont l'expérience du très gros mauvais temps, d'où la difficulté de savoir à quoi s'en tenir si cela malheureusement arrive.

Par contre certains récits permettent de prendre des décisions allant dans le bon sens.

Ainsi en est-il de "Cap Horn à la voile" de Moitessier, où lui-même pris dans une forte tempête dans le Pacifique pendant plusieurs jours, après avoir mis tout ce qu'il pouvait comme traînards, a fini par tout couper en relisant Vito Dumas qui "torchait de la toile" par gros temps et mer de l'arrière.

Ce livre lui aura donc permis la survie. La lecture des anciens et la relation de leur expérience peut être parfois fort utile...

13 août 2007

Oui, Guy, c'est en effet
à ces lignes-là que je faisais référence.

Et oui aussi à Gary, plus personne dans le cockpit, et toujours (en ce qui me concerne) à la Moitessier, je peux barrer de l'intérieur.

13 août 2007

merci mic
Je me suis posé les mêmes questions, mais je n'ai pas su comment les présenter. Je trouve le sujet + qu'interessant, d'autant + que la méteo n'annonce rien d'anormal. Donc n'importe qui peut se retrouver dans un vent de 70 noeuds avec des creux de 25m, et c'est plutôt inquietant pour un très très grand débutant comme moi. N'ayant pas lu les livres sur le gros temps, je n'ai comme toi que quelques récits à la moitessier comme référence.

Par contre, j'ai regardé les photo de ton bateau sur ton site, je ne comprends trop où est la barre intérieur et comment tu vois dehors ?

14 août 2007

Ha ha !!
Modèle maison!

En fait j'ai mon système de barre est hydraulique, et la pompe intérieure (axe de la barre si tu veux) est dans une armoire et montée sur charnières juste en bas de la descente, dans l'axe du bateau.

Mode d'emploi : retirer la porte de la petite armoire, tourner de 90° le support sur charnière sur lequel est fixé la pompe, le bloquer en position, boulonner sur l'axe la petite barre à roue qui était dans un coffre. Et voilà ma barre intérieure opérationnelle.

Au niveau vision, par la descente vue sur les vagues qui te rattrapent (le but du jeu), par les hublots vue sur tribord et babord, à l'avant angle mort de 30°.

J'ai essayé le système et j'en suis satisfait. Evidemment c'est un système pour condition extrème. C'est en pensant aux six jours de tempête de Moitessier avant le Horn que je me suis dit que cela pourrait être utile.

Jusqu'à présent mon régulatteur a toujours assumé le mauvais temps, ou en approche, j'étais à la barre dans le cockpit. Ce système c'est pour le large et le très mauvais.

14 août 2007

Pour notre première navigation
et sans expérience, nous nous somme trouvé dans le Golf de Gascogne lors de la tempête d'octobre 87 qui a fait d'énormes dégâts, mais cela ne parait qu'une aimable plaisanterie comparé à ce qu'a subit Sean Seamour II... même si le bateau était à un moment une vraie lessiveuse, avec les bouquins dans la cuisine, la vaisselle dans la bibliothèque et le reste au milieu... mais sans une goutte d'eau à l'intérieur ! :-) (bon bateau, merci Tilikum et les Dieux de la Mer)

Mais il y a une chose intéressante à retenir du récit : les pompes de cales constamment obstruées par des débris de papiers, et j'ai en effet lu plusieurs rapports décrivant le même problème.

Comment éviter cela ? Entre les rouleaux d'essuie-tout, ceux de PQ, les bouquins et autres revues qui se désagrègent dans l'eau, il y a en effet de quoi bloquer la meilleure des pompes !

Comme on ne peut pas interdire toutes ces choses à bord, il faudrait trouver une parade... peut-être enfermer les pompes d'évacuation dans une enceinte grillagée, sorte d'énorme crépine ? Ce n'est sans doute pas facile à mettre en oeuvre sur nos embarcations lambda... de quoi réfléchir.

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just Fred
lors de toutes les visites de yachts que je fais, une remarque qui revient toujours:
absence de crépine ou crépine inadaptée à la pompe de cale.
La solution est dans l'aménagement du puisard, et son accessibilité

14 août 2007

Oui, ces entrées d'eau...
... me semblent surprenantes. Jamais affronté de vraies vacheries, tout au plus de la mauvaise houle au large du Maroc et des vagues teigneuses en Méditerannée qui claquaient sur le tableau arrière.

Donc, à lecture des bons auteurs, et avec mon petit 10 m ça sera l'option Henri Laborit : "Eloge de la fuite", avec un torchon comme voile avant. Le tout étant d'aller au portant pas spécialement dans la direction de la dite vacherie.

J'ai lu aussi qu'un trainard (j'ai prévu pour cet usage l'aussière de remorquage en boucle et attachée aux deux taquets arrières) permettait de stabililer le bateau. Qu'en pensez-vous ? Qui l'a fait ? Tout ce que j'ai lu sur l'ancre flottante va dans le même sens : ce n'est pas une bonne combine.

Et dans ces situations là le Miserere d'Allegri vous le chantez en anglais, tendance Oxford College ou en latin, tendance Chapelle Sixtine ?

14 août 2007

Dents...
En claquant des dents... :-p

14 août 2007

Excellent cetecry...
La tartine beurrée des deux côtes....
Sergio

14 août 2007

Trainard série
Passé un temps, un fil avait abordé l'utilisation d'un trainard série qui semblait pallier certains défauts des ancres flottantes (eau perturbée, constance de la traction principalement). L'un de nous en aurait-il l'expérience.

14 août 2007

vachement relaxant
ces discussions et trés encourageants pour ceux qui vont aller en mer.....
mais il ne faut pas se voiler la face...le pire est tjrs devant soi, autrement ca veut dire qu'on est dead...
par chance mes tempetes vécues ne sont pas dignes de figurer dans l'abaque de la casse et de la baisse de moral...
pour plus dur souvenir, un 24h à l'ancre flottante (à sec de toile en gin-fizz) à portée des acores pour ne pas trop reculer...
pourvu que ca dure...

15 août 2007

Pour revenir dans le sujet
de l'usage des ancres flottantes, je considère que ma minuscule expérience du mauvais temps ne me permet certes pas d'émettre la moindre idée... d'ailleurs je n'en ai pas !

Mais à mon humble avis qui me semble être du simple bon sens, il ne doit pas exister deux situations identiques, tout comme il n'y a pas de bateaux identiques...

Ce qui donne mathématiquement un nombre infini de solutions aussi bonnes que mauvaises !

Dans la pratique, ce qui peut s'avérer salutaire pour l'un peut être suicidaire pour un autre, le seul problème étant que l'on ne peut analyser le résultat qu'à condition d'être capable d'en revenir et d'en parler...

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15 août 2007

yes
Le point de vue de tilikum (avec son experience "minuscule") me semble plein de bon sens.

Mais est-ce que ca ne veut pas dire qu'il faut avoir le matos (trainard, plutot facile, l'ancre flotante...) ? Et l'avoir essaye ?

JF

15 août 2007

autre truc culturellement different
la GV de brise sur son deuxieme rail

15 août 2007

C'est vrai qu'on voit peu de voiliers pouvant être équipés d'une suédoise
Pourtant j'estime que c'est une voile sécuritaire qui peut rendre de très grands services à bord.
Mon prochain bateau en sera équipé.

16 août 2007

suedoise ou foc de route seul ?
Avis peut-etre du a ma connaissance du "gros temps" qui reste limitee a du "raisonnable" (style 40 N et mer forte/tforte en mediterannee).

Mais, jusqu'a maintenant, en affalant la GV et en faisant route avec une voile adaptee, un foc de route sur etai largable (a ris), j'ai tjs pu faire fasse et remonter correctement au vent.

qu'apporte de plus la suedoise ? La possibilite de se mettre a la cape correctement ? (sous foc seul, ou tourmentin seul, ca ne marche pas tres bien...)
JF

16 août 2007

Je ne m'en suis jamais servi,
mais dans la garde-robes d'origine de Tilikum qui est gréé en ketch, il y a deux suédoises, la grande et celle pour l'artimon. Elles sont taillées un peu comme des tourmentins et aussi raides ! Elle ne comportent aucunes lattes.

Mais j'ai pu négocier les plus forts vents avec la GV au dodo, deux ris dans l'artimon et le tourmentin.

Ces suédoises doivent être intéressantes pour de longs parcours particulièrement ventés, donc à prévoir à l'avance, je ne me vois pas bien affaler la GV dans du mauvais temps pour la remplacer par la suédoise... je n'ai qu'un seul rail sur chacun de mes mâts en bois d'arbre !

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16 août 2007

en anglais c'est une "storm staysail"
c'est une GV qui dispose de son rail mais qui n'est pas endraillée sur la bome
ca s'utilise par gros temps avec un TMT en gardant un bato equilibre

jamais vu sur un bateau francais ...

16 août 2007

Le mien
est d'origine hollandaise... ;-)

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16 août 2007

sans prétention aucune
la seule vraie expérience de vrai gros temps vécu a été en med, en ecole de voile et sur un 60'. Ayant déchiré toutes les voile d'avant, le skipper - après nous avoir consulté (ça c'est de la vraie préparation psychologique parce qu'il connaissait déjà la réponse à la question ;-) ) - a décidé qu'on rallierait Port camargue de marseilles avant un coup de mistral prévisible. 60 noeuds d'est et pyramidales de ... entre le premier et le deuxième étage de barre de flêche. Pas de trainard, GV à 2 ris... une fuite rapide qui m'a convaincu du bien fondé de la stratégie avec un bateau rapide et léger.
Bien plus tard, dans le pacifique, j'ai essayé la technique avec un 44 pieds lourd, quille semi-longue, sous régulateur avec seulement 45 noeuds et la mer du temps... pas si concluant que ça et il a fallu barrer jusqu'à une cape à contre de repos de quelques heures sans ancre flottante. C'est ensuite devenu rapidement maniable.
Sur Even Keel le bocata je choisirai sans hésitation la fuite et tachant de ne pas me mettre dans une situation de fuite impossible. Le maxi pris a été 40 noeuds sous GV seule par crainte du skipper (vitesse, enfournement, perte du contrôle). Le bateau un 37' n'a jamais été en difficulté. Les trainards ont été essayé sur des catas avec réussite (au moins pour le confort), et l'aide du moteur sur des déplacements lourds pour ne pas trop ralentir en bas du creux (alain gréé). Jamais essayé ça et souhaite ne jamais avoir à l'essayer.

Pour ce qui est des entrées d'eau, je crois qu'elles sont absolument imprévisibles. On pense que ça se passera comme ci comme ça... mais ce n'est jamais le cas. On cherche à préparer de son mieux, mais il y aura toujours ce qu'on croyait fiable ou bien conçu qui foire (la pompe qui ne fait pas anti-retour, le GO qui fuit dans le bateau...). Il est donc beaucoup plus important de pouvoir évacuer 3 voir 10 fois plus et plus vite que ce qu'on a pu s'imaginer. Et les pompes sont un véritable point faible. Dans le retournement, papier et débris vont flotter entre deux eaux et ne respecteront pas une loi physique prévisible et parable. Les pompes doivent pouvoir fonctionner le bateau dans un sens... mais aussi sur le côté. Je pense que c'est impossible à réaliser pour des bateaux comme les notres. Un couple d'ami US avaient posé une bonne grosse vanne en bronze sur l'échappement de leur whitby qui pompait l'eau de mer à la gite. Ca fonctionnait à la perfection... l'eau ne rentrait plus...et puis un jour John a oublié d'ouvrir la vanne avant de démarré le moteur et l'échappement a fonctionné comme si de rien n'était. La vanne était bloquée ouverte depuis un bout de temps. Il l'entretenait régulièrement (graisseurs) mais seule la vis allait et venait... à travers le clapet qui était soudé aux paroies de la vanne.
Il est donc illusoire de penser qu'on peut tout prévoir ou tout contrôler au niveau matériel.
Par contre, dans cette aventure, j'ai trouvé que la décision d'abandonner le navire avait été prise à l'exact bon moment... le radeau tenait encore à peu près le coup alors que le bateau a disparu très rapidement ensuite. Quelques minutes supplémentaires auraient peut être (certainement ?) suffit à détruire ce qu'il restait du radeau. Il me parait bien plus important d'être prêt à prendre ce genre de décision que d'essayer d'attendre que les barres de flêche.... parce que c'est comme ça que je l'ai lu sur un livre ou un forum quelconque ;-). Essayer de rester suffisamment lucide pour trouver le bon moment... grande admiration.

Pour les stratégies, on l'a déjà dit, cela dépend du bateau, des conditions et de la troupe. Je ne crois pas qu'un 44CC soit un bateau léger et rapide et je sais que de nombreux anglos-saxons préfèrent une stratégie d'attente et de soumission (on réagit au coup par coup... rien ne sert de chercher à trop anticiper car on ne sait plus quelle décision prendre... joueur d'échec).
Dans le conditions décrites durant cette aventure, je n'ai pas l'impression que - durant le coup de vent - il n'y ait pu avoir de meilleures réactions que celles qui ont été engagées.
Ce qu'il faut noter aussi, c'est qu'un porte container en fuite - celui qui a perdu plus de 20 containers - allait à une vitesse suffisante pour s'en sortir seul. Pourtant ce n'est pas un bateau léger... mais il était rapide...

Pas facile hein tout ça ;-)

16 août 2007

A mon avis un ouvrage actuel intéressant sur la matière
c'est le livre NAVIGATION PAR GROS TEMPS par Coles et Bruce dont voici un aperçu synoptique :

www.4-oceans.com[...]mps.asp

16 août 2007

Merci
Merci à tous pour vos avis, c'est positif de temps en temps d'aborder ces sujets, nous n'en seront que plus prêt moralement le jour où, si un jour...

Bons vents à tous

Michel

16 août 2007

Le livre "Navigation par gros temps"
...très intéressant en effet mais pour l'avoir lu, je trouve qu'il rejoint l'avis de Tilikum à savoir qu'en fonction du bateau, des circonstances etc...Au final pas de "recette" idéale et donc le livre laisse perplexe sur la conduite à tenir. Les solutions sont à expérimenter sur place (dans l'enfer)et voir ce que ça donne avec son propre bateau...Gloups.
Ou faire une maquette de son bateau et faire des essais en bassin...
F.

16 août 2007

navigation par gros temps
Tout à fait d'accord. La dernière version est très claire : on sépare les chapitres et les recettes en fonction du bateau.
Rien à redire sur l'éventail de possibilité et la somme de témoignages. Bien plus pragmatique que la première édition qui avait fait sa réputation (filer de l'huile, ancre flotante, photos sensationnelles...), le cumul des expériences vérifiées (course au large) n'amène qu'à une seule conclusion : anticiper la météo, bateau rapide préfèrent la fuite.... les autres... chacun verra comme il voudra.
C'est tout à fait ce qui est dit et rabaché dans ce fil.

16 août 2007

paillet d'abordage
dans l'article du naufrage du San Seamour, il est question de paillets d'abordage.
A quoi cela ressemble t il svp ?

Phare du monde

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2022