ancre en poupe?

Bienvenue au club :-)
Également propriétaire d'un joli bateau néerlandais, je l'ai pris en dépit d'un défaut absolument rédhibitoire pour un marin breton.

Pas de baille à mouillage, pas de bitte d'amarrage, pas de guindeau ... J'ai failli ne pas acheter le bateau au vu de sa plage avant. Mais on a craqué quand même. Et on ne le regrette pas.

La solution prévue pour notre arrivée en France l'année dernière :
- deux ancres relativement légères - des Kobra je crois,
- deux lignes légères dans leur sac - de voyage - et comprenant dix mètres de chaine et 50 mètres de bout.

Une solution d'attente destinée à équiper le bateau de freins à main d'urgence!

Mais le frein d'urgence n'est pas une solution sérieuse à long terme.

Pour l'arrivée en Bretagne, le patron va rajouter cette année :
- une solide bitte d'amarrage inox achetée chez les teutons,
- un choli puit à chaine Davey acheté chez les britiches,
- un guindeau manuel minimal pour décrocher l'ancre des fonds ventouse - un petit SL à axe vertical.

On va donc faire des trous dans le pont :
- pour fixer la bitte d'amarrage et le guindeau,
- pour faire passer la chaine.

Reste l'épineux problème non résolu du davier. Car l'axe du bateau est occupé par un solide bout devant.

Certains savent-ils si l'on peut décentrer de quelques degrés un davier sans trop pénaliser la remontée d'un mouillage lourd (chaine de 10)?

PS: On a aussi changé les chaumards d'une dimension très 'eaux intérieures". Cela s'est avéré indispensable.

Ancres
Les systèmes de mouillage sont des éléments essentiels de sécurité avec un mode fonctionnel
à respecter au prix de perdre son bateau dans des
circonstances qui peuvent devenir rapidement
acrobatiques. Le mouillage principal se fait
sur l'avant pour des raisons évidentes (en particulier le mouillage seul par l'arrière fait subir au gouvernail de fortes contraintes). On peut mouiller en second sur l'arrière dans certaines circonstances (fort courant avec faible possibilité d'évitage, remise à l'eau après échouage pour éviter au bateau d'ètre de nouveau échoué) . Ayant à disposition ces deux mouillages rien n'empèche d'expérimenter
des façons moins académiques. L'acier offrant
de bonnes facilités d'adaptation autant en profiter pour faire un montage correct et pratique.

On peut sans problème
je l'ai fait longtemps, la condition est que l'ancre soit reliée à l'étrave quand même. Un bout' partant de la chaîne à l'arrière et fixé à l'avant en passant par l'extérieur de la coque permet de se mouiller presque normalement.
Le problème est qu'il faut larguer toute la chaîne avant d'arriver au bout, si on est trop long on fait boum!
Avantage quand même on se mouille en avançant ce qui est un solide gage de sécurité avec les ancres actuelles.
Problème quand même, avec une océane, ça ne prend pas toujours assez vite, ça chalute parfois plus qu'un peu avant de crocher. j'en ai une.

par contre quand il faut remonter le mouillage c'est galère par l'arrière et même dangereux (safran exposé) s'il y a de la vague. Il faut alors remonter le mouillage par l'avant (à la main?) puis le déplacer à l'arrière.

Un aménagement serait certainement le bien venu.