Amortisseur de choc de la bôme à l’empannage

Bonjour,

Petite réflexion personnelle sur le risque de rupture de bôme ou de vit-de-mulet a l’empannage.

Le choc sur la bôme, même avec un empannage contrôlé, est quand même très brutal avec une écoute dyneema. Le choc peut être amorti par une remontée de la bôme, sauf qu’elle est bloquée par le hale-bas, lui aussi très rigide.

Je m’interroge sur la possibilité d’intégrer un amortisseur - sans aller jusqu’à un frein de bôme encombrant.

Déjà, peut-être repasser à une écoute de GV plus étirable, en polyester de base. Peut être insérer un « amortisseur d’amarre » dans le halebas ?

Des idées?

L'équipage
23 fév. 2024
23 fév. 2024

Sur certains yachts classiques on voit des butées amortisseuses sur la barre d’écoute, mais je doute que ce soit prévu pour amortir les empannages involontaires, car ces yachts ont des bastaques.


Polmar:Expérience vécue, heureusement pas par moi. Empannage involontaire suite à décrochage du pilote. Extrémité du rail d'écoute arrachée 😯😥🤬.·le 23 fév. 17:34
23 fév. 2024

C’est tout l’interêt du frein de bome…!


23 fév. 2024

je vois pas l'intérêt du dyneema en écoute de GV...
autant ne pas avoir d'allongement en drisse est nécessaire, sans compter le gain de poids, autant en écoute, bof ...


tang-nard:L’intérêt est de transmettre les efforts de la GV au bateau sans perte liée à l'élasticité du bout.Avoir une GV dans un tissus bloqué (membrane, carbone, kevlar...) avec une écoute en polyester est un peu dommage. La GV va répondre vite et fort, mais l'écoute va amortir cette réactivité. C'est un peu comme booster le moteur de sa voiture sans changer les pneus.Sur des voiles en dacron, en effet, aucun (ou peu) d’intérêt vu que le tissus manque de nervosité.·le 23 fév. 14:17
FredericL:Si l'écoute s'allonge quand il y a une risée, impossible de contrôler la chute et l'ouverture de la voile. ·le 23 fév. 14:32
23 fév. 2024

Pour amortir un choc provoqué par une trop grande vitesse de mouvement d'une masse lourde, il faut ralentir ce mouvement.

C'est le rôle des amortisseurs de suspension des véhicules routiers, et des freins de bômes existants.

Certains sont bien au point, à condition de ne pas les frapper sur la bôme à la ferrure du hale-bas, mais sur une patte d'oie répartissant l'effort sur la bôme plus près de son extrémité arr.


23 fév. 2024

Border la gv, choquer le hale bas et centrer le chariot avant d'empanner, et ça se passera en douceur.


tang-nard:C'est toujours comme ca que je fais sans soucis. Il y a peut être plus rapide pour les régatiers, mais ce n'est pas mon cas.·le 23 fév. 14:18
FredericL:Ça dépend surtout de la taille du bateau et de la force du vent. ·le 23 fév. 14:34
tiktak:Ou alors comme en école de sport comme j'ai vu faire avec effroi, border du mieux qu'on peut, balancer la bôme choquer en grand de l'autre côté, en comptant sur de bons gants pour freiner à l écoute, et quand j'ai demandé: "pourquoi on ne borde pas plat avant d'empanner?" un regard noir! J'attends toujours la réponse et je me suis fait mal voir avec ma question. Mais il y a peut être une bonne raison.J'attends toujours la réponse·le 23 fév. 15:36
FredericL:Si tu dois freiner l'écoute à la main, le minimum est d'avoir une poulie winch. En régate sur un petit bateau, la vitesse de la manœuvre prime sur le reste. L'important est d'aller le plus vite possible et de privilégier le spi, et le GV passe toute seule. ·le 23 fév. 16:28
Polmar:En école de sport, l'empannage peut se faire à la volée ; mais on essaie de le faire avec le maximum de vitesse, pour diminuer le vent apparent😀·le 23 fév. 17:35
tiktak:C’´etait sur un j80 avec un 20 25 noeuds.Le même jour un autre j80 a pete un hauban sur un coup de bôme C’est ce qui me détourne de la regate: le matériel n’est pas respecté et je trouve que ce n’est pas l’esprit marin mais c’est mon avis.Pour moi faire bien marcher un bateau veut aussi dire ne pas le faire souffrir quand on peut éviter ·le 23 fév. 22:33
tiktak:Et en cata dans du vent fort on empenner pas à la volée car le passage de voile peut embarquer le cata. Je n’eempener à la main que par petit temps. Sinon toujours un temps de contrôle au VA si possible en attendant un surf pour changer de panne.·le 23 fév. 22:41
23 fév. 2024

Je me prête à rêver parfois d'un fabricant qui nous pondrait un frein de bôme hydraulique compact, un peu sur le principe des amortisseurs de direction de motos, et qui s'installerait près du vît de mulet.
Je ne suis pas ingénieur, mais je me dis que techniquement ça doit être faisable. Après il faut voir la réalisation et le coût bien sûr...


FredericL:Si c'est compact et près du vît de mulet, il va y avoir de gros efforts en raison du bras de levier. C'est beaucoup plus simple d'avoir un frein de bôme le loin possible du vît de mulet. ·le 23 fév. 14:30
cap'tain eric:Pas faux, et c'est effectivement un problème....Mais ce que je reproche au frein de bôme type Walder c'est bien souvent son "encombrement" sur le roof et les passavants. ça dépend aussi des configurations de chaque bateau, certains se prêtant mieux que d'autres à ce montage.·le 23 fév. 15:21
Erickalon:Serait-il possible, en partant du principe initial du Wälder, de remplacer le frein à friction par un système entrainant la rotation d'un rotor à effet de Foucault (voir les ralentisseurs électrique de camions, Telma) ou un système hydraulique équivalent afin d'obtenir une dissipation d'énergie augmentant avec la vitesse de rotation de la bôme? Dans un système à friction, il me semble que l'effort de friction ne croit pas avec la vitesse, donc la dissipation d'énergie est fixe. Merci de corriger mes possibles erreurs.·le 23 fév. 16:14
cap'tain eric:C'est exactement ça Erickalon, le top serait effectivement de réguler la résistance en fonction de la vitesse et de l'effort , pour obtenir un vrai effet "amortisseur".·le 23 fév. 16:24
Erickalon:L'idée m'intéresse sur le principe, mais je pense me contenter de mon Wälder malgré ses imperfections. Ceci dit, quand je vois certaines réalisations à base de roues d'hoverboard, je me dit qu'il doit y avoir moyen pour un bricoleur de faire quelque chose pour un coup modeste.·le 23 fév. 16:47
23 fév. 2024

pareil que FredericL et quant trop de grosses vagues à partir du grand largue une petite sécu pour verrouillé la bôme ou un 8 pour freiner "au cas ou " !


tiktak:Quelqu'un a un tuto bien fait sur le 8 d'escalade?·le 23 fév. 15:37
23 fév. 2024

Le frein de bôme walder si on sait bien l’installer et l’utiliser est très efficace et sécurisant.


23 fév. 2024

cela à été mon problème ,car avec mon système je ne peut pas mettre de frein de bôme ni de retenue .
donc avant le palan d'écoute j'ai confectionné une estrope
en dynéma dans laquelle j'ai inséré un sandow de chasse sous marine qui est écrasé par l'estrope en traction
avant si j'empannais trop violemment j'explosais le réa de la poulie du palan ,maintenant ça ne se produit plus .


23 fév. 2024

tiktak:Quelqu'un a un tuto bien fait sur le 8 d'escalade?

Un brin fixe, un brin réglable sur un retour arrière. Ça marche aussi en retenue si houle. Pour un freinage plus puissant doubler le passage au niveau du huit. Ou augmenter le diamètre du bout.


tiktak:Mercice que ne ne visualise pas c’esr le trajet et la fixation des deux bouts ·le 23 fév. 22:44
Kouaré:Pris sur cadènes de galhauban en l’occurrence. Un côté fixe, l’autre avec une poulie de renvoi et une poulie coinceur près du cockpit. Un taquet simple fera l’affaire également. Un seul cordage.·le 23 fév. 22:53
janyc:J'ai également un 8 depuis très longtemps avec succès.Les deux bouts sont réglables poulie de renvoi reprise sur un pied de chandelier Puis reviennent sur un coinceur sur chaque bord au niveau du barreur. ·le 24 fév. 11:54
etoile marine:J'utilise aussi, le système du 8, même montage avec un côté fixe. Il aura un comportement qui va changer avec la surface de la GV. dans mon cas, 16m², bien tendu, il se comporte plus comme une retenue que comme un frein. Je vais contrôler l'empannage en relâchant doucement le bout de retour.·le 25 fév. 12:24
23 fév. 2024

A part dans un chenal, pourquoi faire du plein vent arrière et risquer l’empannage involontaire ? On gagne généralement du temps (et de la sécurité) en faisant des bords de grand largue à 15 degrés du vent. Naturellement, dans les alizés avec une grande houle de l’arrière, c’est une autre histoire si le pilote ou le barreur ne suit pas …
Quant à l’empannage maitrisé, on borde l’écoute et on la relâche progressivement.


fritz the cat:évidemment c'est l'idéalmais un empannage intempestif même pas chinois peut faire des dégâts sur le pont .les barres d'écoute sur ar so c'est un net progrès au niveau de la sécurité en croisière ,mettre un système pour amortir le choc en fin de course peut éviter des des casses de matériel .il y a quelques années dans la baie de bandol un équipier c'est pris un bout de bôme sur la tempe ,on a repêche la cervelle à l'eau .·le 23 fév. 20:47
minapouet:Suivant la situation on a d'autre choix que le vent arrière. Avec des barres de flèche droite, un rail d'écoute dans le cockpit et le palan qui va bien pas de difficulté particulière. Par contre en solo, avec des barres de flèche poussante et une écoute sur le roof,un 8 bien réglé (ou tout autre système) rend bien des services ! ·le 25 fév. 13:09
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