Amarrage à la cowboy

Je ne possède pas la technique du lasso mais je me permets un petit conseil, naviguant souvent seul en solitaire.
Dans un port, la place qui nous accueille est en fait souvent entourée de bateaux déjà à quai. Même s'il n'y a qu'un côté d'occupé, ce qui suit marche à tous les coups.
Je suis en effet toujours effrayé de voir les arrivées style cata (strophe et pas marrant) avec Madame essayant de déborder un quai avec une gaffe sur un bateau de 5 tonnes ou un solitaire cramponnant son bateau aux filières du voisin et bien coincé là !!!!
Si le vent vient du quai no problem, il suffit de reculer doucement en contrôlant au moteur et de s'amarrer (au lasso si très adroit).
Si le vent porte vers le quai, il suffit de controler la vitesse, de s'immobiliser pour passer UNE seule amarre et ... de mettre en avant lente. La bateau coincé entre deux autres ou le long d'un seul peut rester comme ça tout le temps voulu pour s'amarrer tranquille et même de déboucher une bière. Curieusement, je n'ai vu personne le faire (à part moi !!!) et succès garanti auprès des touristes ...

L'équipage
22 mars 2002
22 mars 2002

Dans le genre amarrage cool en solitaire
Je ne possède pas la technique du lasso mais je me permets un petit conseil, naviguant souvent seul en solitaire.
Dans un port, la place qui nous accueille est en fait souvent entourée de bateaux déjà à quai. Même s'il n'y a qu'un côté d'occupé, ce qui suit marche à tous les coups.
Je suis en effet toujours effrayé de voir les arrivées style cata (strophe et pas marrant) avec Madame essayant de déborder un quai avec une gaffe sur un bateau de 5 tonnes ou un solitaire cramponnant son bateau aux filières du voisin et bien coincé là !!!!
Si le vent vient du quai no problem, il suffit de reculer doucement en contrôlant au moteur et de s'amarrer (au lasso si très adroit).
Si le vent porte vers le quai, il suffit de controler la vitesse, de s'immobiliser pour passer UNE seule amarre et ... de mettre en avant lente. La bateau coincé entre deux autres ou le long d'un seul peut rester comme ça tout le temps voulu pour s'amarrer tranquille et même de déboucher une bière. Curieusement, je n'ai vu personne le faire (à part moi !!!) et succès garanti auprès des touristes ...

29 avr. 2003

amarrage en solitaire ..... pas cool ?
Je n'ai pas encore une bonne expérience en solitaire, et j'essaie différentes techniques ... de nav et de manœuvres. Mais la partie amarrage reste une phase assez angoissante pour moi !
La première question qui me vient à l'esprit est de savoir s'il est préférable de rentrer à sa place en marche avant ou en marche arrière.
Etant plutôt favorable à la marche avant, j'ai tendance à monter une longue garde avant que je ramène près de la barre et une autre plus courte à l'arrière. L'objectif est bien sûr de stopper le bateau à temps, sauter sur le ponton ou le catway, et frapper la garde avant le plus vite possible, puis l'arrière.
Qu'y a t'il de mieux comme technique ?
Cordialement
A+

29 avr. 2003

Amarage cowboy, une autre solution
Tu peux aussi frapper une ausièrre au niveau de ton maître bau (qui peut se situer au niveau des haubans). C'est ni une garde, ni une pointe.

Descendre sur le catway et la frapper à quai. Une fois le bateau stabilisé, tu as tout le temps de finir ton amarrage académique.

Avec cette technique tu es sur de pouvoir remonter à bord sans acrobatie.

A tester !

29 avr. 2003

marche avant ou arrière ?????????
selon moi la réponse est :
.
.
.

.
.ni l'un ni l'autre .........

Il faut rentrer sur l'erre : le moteur débrayé (surtout en marche arrière pouréviter les effets de couple)

Acquérir assez de vitesse entre les pannes, débrayer et la marche arrière va toute seule

Ensuite controler au dernier moment avec l'inverseur

pour confirmer la bonne remarque de Tom, le tout est de fixer le bateau m^me provisoirement. après tu as tout le temps pour fignoler avant le pastis

30 avr. 2003

marche avant ou arrière ????????? Oui mais ...
D'accord. Il faut effectivement rentrer sur l'ère. Bien que suivant ton conseil du 22/03, Nautilus, technique que j'expérimente aussi depuis peu, utiliser un peu de moteur permet de garder le bateau en position le temps de bien l'amarrer.
Mais il me semble qu'on ne puisse dire "ni l'un ni l'autre"... il faut bien y rentrer, dans cette place "mouchoir de poche" entre le tout petit catway à droite et le gros OVNI à gauche. Et ce soit en avant, soit en arrière. Et quand on regarde un ponton, il y a presque autant de bateau amarré en arrière qu'en avant (enfin, plus en avant tout de même). Donc la question se pose effectivement naturellement: vaut-il mieux renter (sur l'ère ou non) en avant ou en arrière ? Est-ce plus confortable de gérer le bateau, le stabiliser, atteindre le ponton, le stopper, éviter qu'il pivote, lorsqu'on est positionné en arrière ou bien est-ce un faux confort? L'arrivée par l'avant est-il alors plus simple?

Ceci dit, marche avant ou marche arrière, la solution de Tom me plait et j'essaierais (aussière au niveau du maître bau)

Antoine

30 avr. 2003

pour Antoine
dans mon précédent post, j'ai bien précisé que si le vent porte vers le quai il faut s'ammarer et mettre en avant lente pour rester éloigné du quoi. Quand à la question en avant ou en arrière, à mon avis on nage en plein faux problème : si tu rentres en marche avant parce que c'est certainement plus facile et que tu doives sortir en marche arrière le lendemain et que le vent a tourné de 90 °, tu as gagné quoi ??

01 mai 2003

Pas évident tout ça ...
Oui Nautilus, tu as raison.
Je visualise bien la manoeuvre et ça demande à être essayé. Mais je n'ai encore jamais essayé de rentrer en marche arriere, et manoeuvrer en position débréllée sur son ere me semble pas évident du tout. Encore que beaucoup de manoeuvre font peurs, et puis finallement on s'apperçoit que ça n'a rien de sorcier après l'avoir fait une première fois.

Ce WE je suis sur first 260 pendant 4 jours? Alors j'essaierais. Résultat à mon retour sur le forum.

Merci
Antoine

01 mai 2003

Trouble et tentation
Bonjour,

Oui, je suis assez tenté moi aussi d'essayer la technique nautilus mais ...

J'ai lu dans le dernier voile et voilier qu'il était utile d'apprendre à manoeuvrer à reculons (enfin, au moteur passque à la voile ça devient chô !) mais ...

J'ai juste une question pratique pour monsieur Nautilus. Pour apprendre à manoeuvrer à reculons et au moteur, tu as :

1) tenté le coup en live et éclaté 1000 coques voisines avant de devenir un pro ?
2) subi un entrainement intensif dans une école commando spéciale manoeuvres de port ?
3) pas vraiment appris, tu es un dieu vivant (ce ki explique le coup du lasso)
4) appris tout seul dans ton coin.

Si tu es un être ordinaire et que tu opte pour la solution 4), pourrai-tu me donner quelques conseils d'expérience (s'entraîner autour d'une bouée, manoeuvres utiles à répéter etc.)

Je suis prudent, un peu trouilleux et jamais je ne tenterai de me garer en marche arrière à moins de bien maîtriser la technique ...

Cordialement,
Olivier

01 mai 2003

Marche arrière en Méd ...
Olivier, la marche arrière n'est pas difficile du tout. Pour tester , on se met dans un coin tranquille hors du port, et on essaie. Ce qui compte le plus, c'est comment le bateau réagit entre le moment où il est à l'arret et le moment où il est manoeuvrant en marche arrière. Là il faut savoir par coeur ce qu'il va faire (car il le fera quoi que tu veuille). P.ex. le mien ne vire pas à babord si le vent est latéral tribord et inversement. Il faudra étudier ça de près pour toutes conditions de vent.

Une fois que le bateau est lancé en marche arrière à 2 moeuds ou plus, c'est comme pour une voiture.

Ensuite, lancé en marche arrière, il faut savoir comment il réagit au coup de frein en marche avant que tu vas donner pour l'arrêter. A tout coup il part un peu de travers, toujours de la même manière.

Une fois que tu sais cela par coeur, tu gère sans problème n'importe quelle prise de crénau en marche arrière jusqu'à 25 noeuds de vent si ton moteur est assez puissant.

(mon expérience est sur un 12m, 9 tonnes, 50CV)

Robert.

25 nov. 2006

ce qui est difficile
c'est qu'en marche arriere, faut aller assez vite.
Plus precisement, en avant on peut avancer tout doux, le bateau a tendance a aller droit.
en arriere, y va pas droit sans vitesse.
autre truc, oublier l'avant et ne se precopper que du cul du bateau, qu'on guide. Si on a un peu d'erre, l'avant passe la ou l'arriere est passe (gros avantage sur l'entree en marche avant).

sinon, je navigue souvent seul et pratique l'amarrage dynamique cite ds d'autres contributions.
Quand ca se passe bien (comme pour toute manoevre de port, l'imponderable est tres probable), c'est super : arriver cul a quai, mettre une ou deux quand c'est possible ausieres, et embrayer en avant. si une aussiere, on compense avec le safran.
quand il y a une pendille, ou quand il faut mouiller l'avant sur bouee ou ancre, je ne m'en occuppe pas : j'arrive a quai, mets une aussiere longue (50m), reavance pour la bouee ou mettre l'ancre et revient en tirant sur l'aussiere. Ok, je suis souvent en travers masi j'arrive tout doucement et il est facile de s'arreter, se repousser, mettre des parabat...

01 mai 2003

Pour les inquiétudes métaphysiques d'olivier..........
En réponse à tes questions :

1) la seule fois ou j'ai éclaté une coque, c'est le jour où un boulon s'est barré sur mon inverseur et que pour stopper le bateau (le choix était le quai en béton ou un machin à moteur style ciguarette...) je suis monté sur l'engin pour me...ralentir : sûr que mes petits 3 tonnes sur 2 mm de stratifié ca fait un trou ... chez l'autre...

2) étant l'heureux propriétaire de 40 ans d'expérience sur un truc à voile, j'ai eu l'immense plaisir d'apprendre à manoeuvrer à la voile dans les ports du temps ou c'était possible (et indispensable vu qu'on avait pas de moteur!!! du style ketch de 7 tonnes...)
J'ai donc appris - et enseigné - en son temps à l'UCPA ( Union des Célibataires Privés d'Amour)

3) Le coup du lasso, j'y ai fait référence par rapport à un post précédent mais n'ai jamais pratiqué (je ne suis pas trop pour les texans surtout en ce moment....)

4) On n'apprends que rarement tout seul dans son coin : outre les écoles, il est important de lire voire de réfléchir

5) En marche arrière au moteur (par vent léger en poussant à contre sur la bome on fait aussi des merveilles), il est important dans la phase finale d'avoir assez d'erre ( et non d'ère) pour rester débrayé because le couple de l'hélice

6) Autre point sur la marche arrière : tu regardes derrière ...Assez bête comme remarque mais j'ai vu tellement de type se tordre le cou!!
Avec une barre franche, pas trop de problème, avec une barre à roue tu te mets tout simplement devant (par rapport au bateau bien sûr!!)

7) Réussir une belle manoeuvre de port dans des conditions difficiles est un véritable plaisir pour les vicieux cérébraux de mon genre

02 mai 2003

manoeuvre réussie
n'oubliez pas qu'une manoeuvre réussie n'est qu'une série de catastrophes évitées de justesse...
à l'étranger, et en particulier chez nos amis britishes, il se trouve toujours quelqu'un sur les pontons pour vous donner un coup de main : c'est rare en France, pourquoi? les écoles de voile ne semblent pas apprendre cet esprit d'entraide à leurs stagiaires.

02 mai 2003

l'ammarage dynamique!
Personne n'a parlé de l'ammarage dynamique!

Ca consiste a n'attacher son bato qu'avec un aussiere et utiliser le jet de l'helice ainsi que sa déviation par le safran pour etre ammaré (provisoirement).

Pour un systeme de catway ou pour une prise de quai standard, on arrete son bato le long du catway ou du quai (on aura préparé un garde avant).
On descend mettre la garde, on remonte, on embraie le moteur et on cherche le bon angle barre et la bonne quantité de gaz qui va permettre de garder le bato le long du quai, ensuite on va fignoler son ammarrage d'un pas de sénateur, en vérifiant la parralelité, l'état des pare-battage, eventuellement on peut même passer au toilettes avant si on a envie, vraiment en prenant tout son temps.

Enfin on coupe le moteur avant d'ouvrir la bière (pasque le diesel, ca pue...)

Dans un systeme de pendille, j'ai moins d'expérience mais robert m'a dit qu'il y avait moyen de garder le bato stable sur une ou deux aussieres arriere sans prendre la pendille en embrayant en avant.

Question

Si il faut mouiller a l'avant et qu'on a pas de guindeau, comment on fait? Est-ce que quelqu'un a deja essayé de se positionner en ammarrage dynamique avec les aussieres arrieres et d'aller ensuite mouiller l'ancre avec l'annexe?

02 mai 2003

C'est ce qu'explique Nautilus,
un peu plus haut, l'ammarage (provisoirement) dynamique.

Pour la dernière question, tout dépend du type de mouillage. Avec un mouillage tout chaine, c'est impossible, à moins d'embarquer la totalité de la chaine dans l'annexe, mais ça fait en général beaucoup. Avec un mouillage mise, ça marche, il faut embraquer TOUTE la chaine dans l'annexe. Avec un mouillage tout textile, c'est sans blème. A+

02 mai 2003

Mouillage cul à quai ...
Benoît, le mouillage sur ancre et cul à quai se pratique quotidiennement par les grands yachts (20M et plus) dans les ports en Méd, car les pendilles sont trop courtes. Cela n'a pas l'air bien méchant quand on les regarde faire: ils se mettent à 5 fois la longueur du bateau, font tomber un gros tas de chaîne à l'eau et laissent le guindeau en roue libre, puis font tranquilos leur marche arrière cul à quai, en ammarage dynamique s'il le faut. Quand l'arrière est bien amarré à la bonne distance du quai, ils rembobinent avec le guindeau le surplus de chaîne à l'avant ...

Robert.

02 mai 2003

Apparté : Rareté du respect en France
Bien visé Jean François..Pourquoi ailleurs et pas en France..? Parceque chez nous c'est à celui qui regardera l'autre de plus haut...autrement dit celui qui "pè..e plus haut que son c.l"...e(t que le Français à besoin de sentir supèrieur à son voisin. C'est aussi simple que cela..et ces derniers se reconnaitront...heureusement il y a les exceptions...plutôt rares....mais ceux-ci se font discrets en général...alors c'est le chacun pour soi...Merci au gars qui était de service au port de Sète, il fut un temps, et qui était venu me donner un coup de main...la rencontre fut fructueuse.... : lorsque nous étions ado, nous allions au même collège....Mais ce n'est pas le sujet de discussion...

02 mai 2003

mouillage cul au quai sur ancre
Bonsoir

Il fut un temps ou il fallait se mouiller ainsi au Palais a Belle-ile .

Naviguant seul , je visais une place , ressortais preparer mon mouillage en biture sur le pont .
Le plus dur etait d'evaluer la bonne distance au quai pour commencer le mouillage , mais en imaginant la longueur du bateau on y arrive assez bien .

En bonne position , je partais a l'avant jeter l'ancre et culais jusqu'au quai ou a la boue selon que j'etais en premiere ou deuxieme ligne .

Une fois le cul amarre je reprenais sur le mouillage a l'avant et a l'epoque je n'avais pas de guindeau . . .S'il y avait du vent a venir , je frappais un bout sur la chaine que je ramenais sur un winch a l'arriere pour souquer plus fort .

06 mai 2003

Essais du WE
De retour de mon WE.
J'ai donc essayé quelques techniques décrites plus hauts, sur un First260.....
Et bien j'ai failli casser le bateau et ceux autour! La marche arrière ne m'a pas convaincue (la marche avant non plus d'ailleurs... y'a des jours comme ça!). Bref le bateau n'a jamais été où je voulais qu'il aille.
- il faut effectivement bien s'entraîner, à l'écart de toute autre embarcation.
- je me suis fait insulter par un paquet de "marins" aux alentours. Il est vrai que c'était un peu chaud pour leurs bateaux, mais il faut bien apprendre... Et puis j'ai quand même maitrisé la débacle et le pire n'est pas survenu: juste un petit éclat de gel coat sur mon bateau. Rien sur les autres)
- je me suis fait applaudir par les autres badauds qui espéraient sans doute voir un bleu bitte couler son bateau en essayant de faire son créneau.
- par contre, de l'aide, il fallait pas l'espérer! (enfin si: j'ai reçu l'aide des proprios qui me poussaient de leurs bateaux. mais pas des autres...)

Bref, il faut que j'en bouffe pour que ça puisse passer à l'aise bientôt. A vous lire ça ne semble pas compliqué. A faire, c'est une autre paire de manche.

Merci pour vos conseils.
Antoine

06 mai 2003

C'est peut être parceque ...

T'en fais pas Antoine, c'est la première fois la plus dure !

Par contre, tes problèmes de marche avant/marche arrière ne viendrait pas du fait que le First 260 a deux safrans qui ne sont pas dans l'axe de l'hélice ? (je ne connais pas bien ce bateau)

Si c'est ça, on peut te prédire facilement beaucoup moins de galères avec un système classique (hélice dans l'axe du safran)

06 mai 2003

Oh la oui!
C'est vrai que le 260 est bisafran!

Pas moyen de manoeuvrer en deviant le jet de l'helice avec le safran donc pas de manoeuvrabilité sans vitesse et pas d'ammarage dynamique...

J'ai un ami qui peste encore de son 260 car il n'arrive toujours pas a quitter sa place de port sans problème! Il pense a débarquer l'in-board pour mettre un hors-bord!

07 mai 2003

Galère du bisafran
Oui, c'est vrai que le 260 a deux safrans. Un mois plus tôt, j'étais sur un Dehler29 à safran unique et je n'ai eu aucun souci. Mais j'avais aussi plus de place pour manœuvrer.
J'ai effectivement remarqué que les virages ne s'amorcent bien que sur l'ère. Je confirme: sans vitesse point de manœuvre !

Bon vos messages me rassurent un peu, mais j'ai un peu l'angoisse de recommencer sur ce type de bateau. Pourtant j'y remonte dans 15 jours ...

@+

07 mai 2003

les joies de la manoeuvre
Pour Antoine ; c'est sur le bisafran c'est pas le pied dans les ports mais très bien en mer. Conclusion on ne peut pas tout avoir

Pour CE : j'ai aussi pratiqué le mouillage en solitaire sur ancre pour se mettre cul à quai. L'astuce du jour : tu suspends l'ancre dans le balcon AV avec une boucle en bout tenue par un mousqueton ouvrant fixé au balcon. Sur le bout de controle du mousqueton tu fixes la drisse de spi. Si ta drisse reviens au cockpit (assez courant) il suffit de tirer un coup sec sur la drisse qui libère l'ancre et entraine la biture soigneusement préparée ....Quand ca piaule et qu'on veut mouiller seul dans un mouillage emcombré c'est bien aussi pour controler la situation sans se péter la gu...le en revenant en courant sur le pont (expérience vécue...)

11 nov. 2006

je retiens
l'idée de Nautilus : pas bete le coup de la boucle avec le mousqueton et la drisse de spi ;-)

07 mai 2003

modernisme ou faineantise ?
Nautilus , ca me parait une bonne astuce mais aujourd'hui , j'ai un spi dans une chaussette et donc , la drisse au mat , et surtout ,le guindeau electrique avec telecommande a la barre !!D'ailleurs au Palais a Belle Ile on n'a plus le droit de mouiller sur ancre dans le port .C'est dommage car c'etait bien rigolo et promettait le spectacle chaque soir et chaque matin ! Tout se modernise finalement .

Merci

CE

11 nov. 2006

Et s'il n'y avait que les arrivées......
dans un port .La prise de bouée en solo ou en couple est aussi sportif bien que moins contraignante dans la répétition de la manoeuvre

12 nov. 2006

Amarrage à la cow boy
J'ai navigué plusieurs années avec un Océanis 331 souvent seul en méditerranée. J'ai toujours utilisé la méthode décrite par Nautilus.
Il faut de préférence commencer la manoeuvre assez loin de la place afin de pouvoir faire prendre de l'élan au bateau (sinon le couple d'hélice peut contrarier le virage) ensuite passer le moteur au ralenti, la bateau devient très manoeuvrable. Placer au taquet arriére une amarre du coté d'ou vient le vent (c'est important) près du quai casser l'elan avec un leger coup de marche avant et passer l'amarre au quai, ensuite en jouant sur la puissance moteur (la barre au neutre) on épaule assez facilement le vent de travers et on peut tranquillement passer une seconde amarre et sa pendille (attention quand même à ne pas prendre sa pendille dans l'hélice tournante)
Bonne mer!

24 nov. 2006

A banyuls....
le poste a quai se fait par la prise d'une bouée au passage et ensuite l'amarrage au quai...Le bateau est perpendiculaire au quai.
C'est toujours un moment d'intense émotion (surtout tout seul) et de satisfaction quand c'est réussi...
mais le plus triste c'est d'effectuer cela sous le regard d'autres plaisanciers confortablement installés dans leur cockpit.
Ils sont rares ceux qui vont aller à votre poste par précaution simplement pour vous montrer qu'en cas de guigne il y aura une aide possible.
Est ce propre a ce port?
J'ai été pendant une quinzaine d'année à Port Leucate et sur ma panne dés l'approche d'un bateau,meme si nous étions à table,nous étions nombreux a tout laisser pour aller nous poster pret à recevoir une amarre ou parer une arrivée trop brutale.Et en plus il y avait des catways ce qui est plus simple...

Dommage pour la fraternité....

Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

Phare du monde

  • 4.5 (163)

Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

2022