Alimentation du guindeau

Bonjour,

Le guindeau électrique est alimenté par deux câbles noirs qui courent le long des équipets, et avant de déboucher dans la baille à mouillage, passent par cette installation (voir photo).

Pour expliciter le circuit, je pars du guindeau.

A) la télécommande:
Trois fils : noir, marron, et bleu.
1. Le bleu est scotché, non relié.
2. Le marron ( - ?) va sur un câble noir, via une liaison. (scotch jaune)
3. Le noir "devient" vert/jaune et se fixe sur une des bornes du cylindre noir marqué 12v.

B) les câbles du guindeau.
Trois câbles : bleu, rouge et noir.
1. Le gros bleu n'est pas branché (embout scotché).
2. Le gros rouge se connecte sur la même borne que le vert/jaune du cylindre noir 12v. De là, par l'autre borne de ce cylindre noir, le cable repart vers une sorte de fusible qui se continue par un câble noir marqué d'un scotch rouge.
3. Le gros noir se branche via une connection sur l'autre câble noir.

Que penser de cette installation et à quoi sert-elle ?

A l'arrière du bateau, un disjoncteur est posé sur un des deux câbles noirs.

Quand je mets ce disjoncteur sur "on" et appuie ensuite sur la télécommande filaire, j'entends juste un petit "clong" du guindeau, comme lorsque j'étais étudiant et que mes voitures ne voulaient pas démarrer.

Si c'est une panne, il doit s'agir d'un manque de puissance ou d'autre chose...
Quels peuvent être les pannes possibles sur une telle installation ?

L'équipage
13 mai 2008
13 mai 2008

Indispensable :
Un multimètre ! Ou au moins une ampoule avec deux fils pour vérifier ce qui entre et ce qui sort.

Le "cylindre noir" c'est un relais (contacteur), et manifestement il devait y en avoir deux à l'origine, un pour la montée et un autre pour la descente.

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13 mai 2008

Multimètre...
Merci pour la réponse.

En effet, j'ai pensé tester les arrivées/départ de cet ensemble avec un multimètre (que je n'avais pas à bord ce jour-là).

Le relais/contacteur, à quoi sert-il ?

Ceci étant, je ne pense pas qu'il y avait un deuxième contacteur. Toutes les connections sont recouvertes de "mastic tropicalisé" et ne semblent pas avoir été modifiées.

Faut-il impérativement deux relais ?

13 mai 200816 juin 2020

On voit bien
les trous de fixation du deuxième relais ! Il n'est indispensable que pour la descente (câble bleu).

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22 juin 2008

Le "clong" du guindeau
Ce "clong" (décrit dans le 1er message) est maintenant résolu. J'en profite pour remercier Tili pour ses réponses.

Il s'agissait d'une "clavette" qui bloquait le guindeau (sur une dent) et que j'ai desserrée puis tournée, pour libérer cette dent.

Avec la télécommande filaire, le guindeau fonctionne parfaitement (c'est impressionnant) mais juste pour la montée.

D'où quelques questions....

Est-ce judicieux de rajouter un contacteur pour la descente ?
Je pensais mouiller en lâchant manuellement, mais il y a surement quelques raisons (freinage, poids ?) qui pourraient justifier l'usage du guindeau pour descendre le mouillage.

Perso, pour avoir vu avec quelle force le guindeau bloque la chaine et l'ancre sur son davier, je me dis que si la descente fonctionnait, cela m'éviterait de brêler l'ancre sur le davier pour éviter qu'elle ne saute...
Je la bloquerai en la montant et la débloquerai avec le moteur. Mauvaise idée ?

Autre point relatif à ce guindeau.

Dans le fouillis livré avec le bateau, j'ai trouvé un interrupteur de guindeau à poser au cockpit (windlass switch) qui me permettrait de lâcher, voire remonter la chaine depuis la barre.

Est-ce réellement intéressant et si oui dans quel cas ? J'ai le sentiment que pour brasser la chaine en tas, il est nécessaire d'être devant de toute façon, non ?
(encore un truc qui va se rajouter sur mon étagère déjà bien encombrée ;-) )

22 juin 2008

Interrupteur de guindeau au cockpit
Tout dépend de la taille de la baille à mouillage, de la façon dont le guindeau est monté, du poids de l'ensemble chaîne et ancre et de la profondeur d'eau.

J'ai un guindeau à axe vertical et une grande et profonde baille à mouillage comme on les faisait dans le bon vieux temps.
Jamais de problème, pas besoin d'être à côté de la chaîne pour monter ou descendre l'ancre, la chaîne sort et rentre en se lovant gentiment tte seule (chaînes de 10 de 60 m, ancres CQR et FOB 24 kg, guindeau Goïot 12 v/1500 W).

L'intérêt de l'interrupteur au cockpit est de pouvoir faire l'opération en solitaire, en particulier qd on remonte l'ancre et qu'on veut maintenir le bateau dans l'axe de la chaîne en s'aidant du moteur. D'autant plus utile qd il faut partir en catastrophe qd le vent et la mer se sont levés.
Pour mouiller, ça me parait moins nécessaire. Ca va plus vite à la main, mais ici encore, ça dépend de la profondeur d'eau où on mouille.
Si plus de 5 m de fond, mouiller au guindeau me parait plus sécurisant (ne pas oublier d'avoir tjs des chaussures et des gants, être hyper prudent qd on maneuvre ces engins avec les mains, se souvenir d'Alain Colas).

RV

22 juin 2008

divers ...
Je me suis fait la peur en descendant les 16 kg d'ancre et les 180 kg de chaine de 10 en ouvrant le frein du guindeau. Quand ça se met à filer vite, tu serres les fesses ... donc maintenant c'est descente électrique contrôlée !

Manoeuvre seul à bord en se mettant l'avant facile grâce à l'inertie du bateau (12m), en montée ou descente, après avoir mis le bateau en bonne position au moteur.

Ancre toujours brêlée au balcon, ça évite de garder la structure en tension à l'avant (chaine, davier, ancre, guindeau, etc ...)

22 juin 2008

Merci bien..
J'ai la réponse à mes différentes questions.
:pouce:

et il va falloir que je rachète une nouvelle étagère...

Farol do Arnel, Sao Miguel, Acores

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