AIS - portée ?

Bonjour,

quelqu'un connait l'explication à la portée incroyable que peuvent avoir certains émetteur AIS ?

EN théorie c'est de la VHf, donc portée optique - on va dire que 40 Nm c'est déja pas mal avec des antennes hautes.

Mais pourtant dernièrement sur le bateau d'un copain, équipé d'un Camino 108, on recevait des bateaux situés dans le golfe de gascogne, comme vers Barfleur alors que l'on était a proximité de Bréhat - soit de l'ordre de 300 Nm pour les plus éloignés.
Même capté un avion avec un indicatif SAR qui était au dessus de l'Angleterre.

L'équipage
08 août 2018
08 août 2018

Pas grand chose à voir avec la qualité de l'installation (qui se doit d'être bonne pour ce résultat), c'est dû à la propagation des ondes électromagnétiques. Certains radio-amateurs jouent avec les couches de l'atmosphère pour faire des communications de plusieurs milliers de kms.

08 août 2018

Salut !
Pour avoir bossé dans les télécoms radios en 2010 et vendues certain émetteurs récepteurs SATEL vers les 128 MHz entre autres pour des balises situées à 30M des côtes :

Entre deux points, on ne dessine pas une onde par une droite, mais par un ballon de rugby: un arc en haut et un arc en bas. Chaque longueur d'onde possède sa propre "largeur de ballon de rugby".

Ainsi, quand les deux points sont visibles l'un de l’autre, sans obstacle entre les deux, on a tendance à dire, à tord, que l'onde voyage en "champ libre". C'est faux. Car pour être parfaitement en champ libre, il ne faut aucun obstacle dans le ballon de rugby de propagation de l'onde.

Or, si l'on prend nos bateaux par exemple. Et bien on n'est pas en champ libre. Il n'y a que la moitié supérieure du ballon de rugby qui est en champ libre, l'autre partie est sous l'eau. Ce qui a un gros impact négatif sur la portée.

C'est la raison pour laquelle chaque mètre de hauteur fait gagner énormément de porter. Car plus on est haut, plus une part importante du ballon de rugby est hors de l'eau.

C'est pour ça que je ne suis pas étonné de t'entendre dire que tu capte un avion super loin, car tu partage avec lui un ballon de rugby en diagonale dans l'atmosphère.

Pour le bateau à 100N, c'est sûrement grâce à lui plutôt que grâce à ton copain :) Aujourd'hui ça fait plusieurs dizaines d'années que toutes les puces réceptrices sont pas chères et pratiquement de même capacité, elles entendent vers les -110 dB de mémoire, je me souviens plus bien. On peut gratter avec une bonne antenne amplificatrice aussi. Sachant qu'en grattant 3dB, ton onde est entendue deux fois plus loin, ça va vite! J'ai une 15dB pour le wifi sur mon boat lol. Mais à 99% c'est surtout grâce au bateau d'en face, qui doit être un super gros bateau avec une antenne très, très, très, très haut perchée.

Les ondes c'est génial et assez mystérieux, j'ai fait des tonnes de mesures dans les centre_villes et à la campagnes, et c'est imprévisible, tu es obligé d'aller mesurer. Le meilleur brouilleur naturel de la Terre c'est une haie de sapin : chaque aiguille est une surface réflectrice, et dans les centre-villes, mine de rien, les ondes se débrouillent super bien car les façades planes sont plus favorisantes qu'un milieu naturel informe.

08 août 201816 juin 2020

J'en suis le premier surpris aussi .. d'ou ma question.

08 août 2018

" Sachant qu'en grattant 3dB, ton onde est entendue deux fois plus loin, ça va vite!"

on lit souvent cela sur HEO, pour les câbles coaxiaux, ici pour la propagation libre dans l'air... d'où vient cette idée (fausse) ???

09 août 201816 juin 2020

Salut Persil et pardon je n'avais pas vu ta question. Écoute j'ai fais un schéma pour vérifier et tu as parfaitement raison, avec 3dB on ne double pas la distance.

Afin de s'adresser à tout les lecteurs il faut faire les deux rappels suivants:

  1. la correspondance entre l’échelle logarithmique et l’échelle linéaire est la suivante :
    "+3dB" équivaut à "x 2". et l'inverse: "-3dB" équivaut à "/ 2".
    Ainsi, une machine à laver au magasin avec une étiquette écrit "45dB" fera 2 fois plus de bruit qu'une autre machine à laver avec une étiquette écrit "42dB".

  2. Chaque onde se propage en perdant de la puissance. Cette puissance est divisée par deux tous les segments de X mètres. Ou X dépend de pleins de trucs, la fréquence de l'onde, le milieu etc etc
    Exemple: Une onde est émise à 1W à 0mètres vaudra 500mW à 1km, puis 250mW à 2km, 125mW à 3km, et ainsi de suite.

Sur la base de 1. et 2. A chaque segment égal de propagation, l'onde perd 3dB (puissance divisée par 2).

Ce qui donne le schéma ci joint où on fait l'expérience avec deux émetteurs d'une onde à la même fréquence dont la puissance est divisée par deux tous les 2 km:
- Un rouge qui émet à "12 dB" (c'est un abus de langage mais bon).
- Un bleu qui émet deux fois plus fort , à 15dB.
La distance n'est pas doublée. Mais l'onde ira à 1 segment de plus tous les 3dB. Ici 2km.
Merci à toi, donc, pour m'avoir rafraîchi un petit peu ces lointains souvenirs ! :pouce:

09 août 2018

Pas de réponse ? d'où vient cette légende marine qu'en augmentant de 3dB la puissance d'émission, on double la portée d'une onde ???

10 août 201810 août 2018

Oui.
Quelques précisions : l'oreille réagit en échelle logarithmique... c'est pour cela que l'on utilise les dB (plus exactement les dBa) pour parler de la pression acoustique .
donc si une augmentation de 3dB du bruit d'une machine à l'autre correspond effectivement au doublement de la puissance acoustique de bruit, cela ne fait évidemment pas une sensation perçue du "double de bruit", et heureusement...

Habituellement, on caractérise un milieu de transmission par son affaiblissement linéique, en db/mètre (ou km)

Gratter quelques dB sur le niveau d'émission (en diminuant la longueur du câble, par exemple, entre ampli et antenne) permet effectivement d'augmenter la distance en conservant un même niveau reçu,
mais permet aussi, pour une distance identique, d'avoir un meilleur niveau reçu et donc un meilleur rapport signal/bruit

Une dernière chose : on parle de "propagation libre", qui se fait donc par voie hertzienne dans l'air ou le vide, en opposition avec la propagation guidée (paire symétrique, coaxial, guide d'onde, ou encore fibre optique).
Dans les ville, les façades lisses se comportent en effet quasiment comme un guide...

08 août 2018

Merci Goj pour ta belle contribution. :bravo:

08 août 2018

sur mon recepteur Nasa pas cher , je capte tres souvent des cibles situées a plus de 100 milles, parfois jusqu'a plusieurs centaines de miles

j'ai eu aussi ce phenomene avec le tel portable: au milieu de la mer ionienne ( plus de 100 milles des cotes) , hop connection pour dire bonne nuit a ma belle , ca a durer quelques minutes

08 août 2018

recepteur nasa= navtex 518Khz, rien à voir avec l'ais 162Mhz:
navtex on est dans un régime où les ondes peuvent parcourir des 100aines voir des milliers de miles en se réfléchissant sur les hautes couches de l'atmosphère (c'est le même phénomène utilisé par les radio-amateurs dont parle bmayer)
donc rien de surprenant d'avoir > 100miles en navtex (j'espère même bien plus pendant ma prochaine transat, j'ai hate de voir la portée de mon système HF navtex+meteofax en haute mer ;)
mais par contre c'est effectivement surprenant quand ça arrive avec l'ais où les ondes vhf ne rebondissent pas sur les hautes couches de l'atmosphère, ça demande des conditions de propagation bien spéciales, je sais que ça peut arriver mais j'aimerai bien savoir dans quelles conditions exactement.

08 août 2018

Certaines stations réémettent les trames AIS, crois-je...

08 août 2018

@lilas
thé vert explique ci-dessous, on parlait pas de la même chose: moi je parlais du nasa recepteur navtex, et mayko manifestement du nasa recepteur ais, d'où ma confusion,
par contre je suppose que tu voulais dire "dans le cas du [NASA AIS], c'est une longueur d'onde MF qui suit le relief du sol..." et pas "dans le cas du [navtex]..." comme tu as écris, sinon je comprend plus rien où alors il y a encore un système navtex autre que celui que je capte à 518/490khz???

08 août 201808 août 2018

@lilas
tu écris " dans le cas du Navtex, c'est une longueur d'onde MF qui suit le relief du sol et qui est atténué par chaque obstacle et sur mer une centaine de nq est normal"
si c'est bien ce que tu voulais dire je comprend pas: navtex pour moi c'est 518 ou 490khz, donc justement où on peut bénéficier des réflexions sur les couches hautes dont tu parles (ces reflexions sont possibles jusqu'à quelques dizaines de mhz donc ok en HF et navtex, meteofax..., mais plus possible en VHF > 100Mhz):
contrairement à la VHF qui ne peut pas se réfléchir sur l'ionosphère, une porté > 200 miles est très courante en navtex, et >500miles pas exceptionnelle, voir comme en HF radioamatteur exceptionnellement plusieurs milliers de miles quand la propagation est bonne!
voir par exemple stw.fr[...]_v1.pdf

08 août 2018

@lilas: on part sur du HS par rapport au sujet initial sur l'AIS, mais pour info avec le navtex ~500 khz, on est pas loin de ce qu'on appelle traditionnellement la HF (on considère HF à partir de 3Mhz, MF en dessous), et les phénomènes de propagations sont les mêmes, avec donc cet avantage des rebonds possibles sur les hautes couches
je suis d'accord qu'on ne peut pas compter sur des portées >500miles pour une météo avec réception fiable 100% (pour ça que en transat je compte aussi sur la HF meteofax + iridium en secu, en plus les infos météos en navtex sont très limitées), mais 500miles ça reste une portée assez courante pour du navtex...si le matériel est au niveau!

Je n'ai pas encore testé mon système en haute mer (antenne long fil sur clé sdr) donc je peux pas encore le prouver, mais je pense que quand tu dis "sur mer une centaine de nq est normal" (tu veux dire une 100aine de miles je suppose?), ce qui te limite à une portée aussi faible par rapport à la théorie, ce n'est sans doute pas les conditions de propagation (avec des emetteurs navtex de l'ordre du kW >> à ce qu'émettent les radioamateurs, on devrait sans problème pouvoir capter à 500 miles avec un seul rebond, c'est même parfois un problème quand certaines stations éloignées interfèrent sur les mêmes fréquences!).
Donc si les récepteurs commerciaux ne captent pas aussi loin, je pense que c'est le matériel le facteur limitant (petite antenne magnétique...), pas la propagation des ondes!

je tacherai d'enregistrer quelques messages navtex en haute mer pour le prouver ;)

08 août 201816 juin 2020

j'en suis a me demander si il n'y a pas un système de relais pour la transmission des info AIS.
Je n'arrive pas croire que ça puisse être l'onde elle même que l'on capte si loin.
Je remet le cliché d'une portion d'écran

08 août 201808 août 2018

bonjour Samdam, ce sont les ondes decamétriques qui se reflechissent sur les couches ionos et qui peuvent parcourir des milliers de km, dans le cas du Navtex, c'est une longueur d'onde MF qui suit le relief du sol et qui est atténué par chaque obstacle et sur mer une centaine de nq est normal

08 août 2018

j'ai du mal comprendre ton post

08 août 2018

On parle de la même chose , mais une" portée comme en HF" faut pas rêver, ça peut arriver, certe, mais pour un marin ce n'est pas fiable

08 août 2018

Quand je dis 100 nqs c'est normal c'était en réponse à ton premier post, bien sur que le Navtex est utilisable jusqu'à au moins 300nq .

et j'arrete là car on est HS par rapport à l'AIS, bonne soirée

08 août 201816 juin 2020

@ Samdam : Pas nécessairement NAVTEX, ils ont aussi un récepteur AIS (appelé A.I.S.Radar)

www.nasamarine.com[...]lotter/

08 août 2018

je sais pas exactement quelles sont les conditions favorables mais ça semble être une histoire de réfraction, voir par exemple: radioamateurs89.free.fr[...]des.htm
"Réfraction
Lorsqu'une onde passe d'un milieu M1 à un milieu M2, elle change de direction.
C'est le cas bien connu de l'épuisette trempée dans l'eau, le manche parfaitement droit semble se casser à la surface de séparation eau/air.
La réfraction se produit dans les deux plans (horizontal et vertical), seule la réfraction verticale nous intéresse vraiment en radio amateurisme.
Elle a pour conséquence que les ondes VHF et au-dessus qui normalement se propagent en ligne droite jusqu'à l'horizon optique vont environ 15% plus loin par suite de la réfraction qui courbe la ligne de propagation.
Ce nouvel horizon est appelé quasi-optique.
est la formule permettant de calculer en kilomètres la portée quasi optique entre deux antennes de hauteur H1 et H2.

Dans certaines conditions météorologiques, l'atmosphère peut se comporter comme une série de prismes en optique et des réfractions successives peuvent amener l'onde VHF à se propager suivant la courbure de la Terre.
On peut alors avoir des portées considérables totalement inhabituelles en VHF, UHF.
Ce phénomène est appelé super réfraction (ducting)."

appelé aussi Suréfraction
fr.wikipedia.org[...]normale

08 août 201808 août 2018

merci d'avoir posé la question fanchsf, j'apprend plein de trucs:
voir avec les mots clés "Atmospheric ducting" ou "Tropospheric Propagation" (désolé pour les non-anglophones, je résumerai en français si ça intérèsse du monde)
j'ai même découvert qu'il y a des cartes de propagation (prévision et temps réel!), qui permettent d'anticiper et vérifier les conditions de propagations exceptionnelles:
aprs.mountainlake.k12.mn.us[...]/ (cette carte est pour 144mhz, donc pas trop loin de nos fréquences VHF=162mhz)

avec ces cartes ça peut être rigolo d'essayer de battre des records quand les conditions s'y prettent (et ça permettra de voir à quel point les prédictions sont précises...)

08 août 201808 août 2018

Il y a quand même un truc étrange.
Sur la portion d'écran que j'ai mit en image il doit y avoir 700 ou 800 km entre les plus éloignés.
Cependant cela fait bien peu de bateaux dans le rail sur une telle distance.
Il semble évident que certains apparaissent, d'autre pas.

Une explication matériel me semblerait plus rationnel.

08 août 201808 août 2018

Certes mais ça n'explique pas que l'on ne voit qu'une vingtaine de cargo dans le rail alors qu'il doit y en avoir au moins 10 fois plus dans la réalité.

08 août 2018

Ces prévisions existent pour les différentes gammes de fréquence :
www.hamqsl.com[...]ar.html
Ce site est une mine sur le sujet !

08 août 2018

si tu clique sur la carte temps réel que j'ai cité aprs.mountainlake.k12.mn.us[...]/
regarde sur la cote est de US et si tu clique sur "WC4PEM-9" (que j'ai choisi parmis les "taches" les plus rouges et alongées => record du moment je suppose), alors tu as les détails:
le 2018-08-08 à 11:10:20, il a établi une communication à 618km!
(144mhz c'est pas tout à fait l'ais à 162mhz, mais ça donne une idée de ce à quoi s'attendre pour l'ais)
donc pas trop étonnant finalement que tu puisses aller jusqu'à 800km (mais bien sûr ça reste exceptionnel)
je surveillerai cette map pour faire des essais le jours où j'ai des bonnes conditions par chez moi :)

08 août 201808 août 2018

"Même capté un avion avec un indicatif SAR qui était au dessus de l'Angleterre."
www.hisse-et-oh.com[...]116.JPG
j'ai une explication: :reflechi:
l'ais des cargos s'est réfléchi sur l'avion qui passait au dessus :langue2:

08 août 2018

oui c'est même comme ça que marchent les radar :p
mais de là à ce que la probabilité de voir un cargo grâce à une réflexion aussi éphémère ne soit pas négligeable...je crois que ça reste une boutade ;)

22 août 2018

petit up pour ventdebout parce que je viens de tomber sur cette vidéo d'un signal capté par une reflexion sur un avion, même si c'est anecdotique et complètement HS (comme déjà dit la probabilité de recevoir un signal ais par ce biais est sans doute extrêmement faible), c'est étonnant et plutôt rigolo


(avec dans les commentaires un articles pour aller plus loin)

22 août 2018

@goj n'empêche qu'en l’occurrence, sur le principe de la possibilité de réflexions des ondes sur les avions, bah il avait raison même si très improbable pour l'ais ;)
(et je trouve que ton attaque personnelle contre ventdebout est complétement inutile et déplacée quel que soit ce qu'il a pu dire ailleurs...)

08 août 2018

puisqu'il s'agit de conditions exceptionnelles, c'est pas non plus très étonnant que tu ne vois pas tous les cargos non?

08 août 2018

Une explication materiel m'aurait semblé plus rationnelle.
Mais dans le doute ...

08 août 2018

cela dit, moi aussi il me semble possible que certains cargos ou stations terrestres (qui elles en plus, peuvent avoir une très grande portée même sans "suréfraction" en fonction de la hauteur de l'antenne), peuvent retransmettre les signaux ais via des services comme marine-traffic, sans compter les satellites en orbites basse qui peuvent aussi parfois capter nos ais, voir les liens que je citais sur www.hisse-et-oh.com[...]ionales , suite réponse de matelot@19001)

08 août 2018

Les ondes c'est vivant, ça va, ça vient. Mais quand ça vient ça va :) Je me souviens de je-ne-sais-combien de batailles avec les clients qui me disaient : "je ne comprends pas pourquoi vous me vendez tout ça, normalement, avec mes calculs, je n'ai pas besoin de cette puissance, de cette antenne, et de cette longueur de câble". Ma réponse : "oui oui c'est vrai, avec vos calculs, théoriquement, ça va marcher. Un jour sur deux, mais ça va marcher. Un camion qui stationnent au bord de la route, les arbres qui repoussent alors que je suis venu faire les mesures en hiver chez vous, la pluie, la neige, le verglas, etc...."

Un client devait faire communiquer des capteurs d'un barrage avec une vingtaine de sirènes dans la vallée pour prévenir les habitants. Il a commencé à essayer de gratter. Je lui ai fait très vite comprendre qu'il achetait le ceinture et bretelles que je lui préconisait ou bien il pouvait aller voir ailleurs trouver quelqu'un qui accepte d'engager sa responsabilité sur une installe qui marche 364 jours par an.

08 août 2018

Comme Goj : Client avec des liaisons wifi / hertziennes qui fonctionnaient suivant des conditions qu'il fallait découvrir. Souvent le végétal était en cause.

08 août 2018

oui il faut être pragmatique et se méfier de la théorie, mais il faut savoir qu'il y a des théories plus ou moins justes et précises: en occurrence la théorie de "l'horizon optique" (celle généralement connue et admise qui donne une portée max bateau-bateau de l'ordre de 50miles, et vraie dans la plupart des cas pour une bonne installation en conditions "normales"), interdit en principe les portées exceptionnelles dont on parle ici.
mais la théorie de la "suréfraction" que je citais l'explique très bien.
Maintenant ce qui serait vraiment intéressant pour compléter les cartes de propagations, c'est de savoir à exactement à quelles conditions météos les très longues portées correspondent.
Je pense que si la théorie de la "suréfraction" est la bonne explication, on peut déjà s'attendre à ce que ce soit avec un vent modéré et une faible turbulence verticale dans les couches basses, pour favoriser le maintient des couches de densités différentes. fanchsf, c'était le cas quand tu as pris ces images de la manche?

08 août 2018

avec beaucoup ou peu de vent?

08 août 2018

merci pour cette précision, synoptique faible donc plutôt propice au maintient de couches de densités différentes au milieu de la manche, ça tombe bien c'est une conditions pour avoir des effets de réfraction

08 août 2018

@Samdam, période de grand beau temps semaine dernière

08 août 2018

T'es de la police ?
:mdr:

synoptique faible, un peu de thermique.

08 août 201808 août 2018

les signaux AIS sont relayés par les transpondeurs class A équipant tous navires commerce et pêche hauturière, c'est pourquoi on peut observer un maillage sur plusieurs centaines de milles.
je suppose que le programme gérant les class A limite le relayage à quelques centaines de milles sinon on obtiendrai un maillage de plusieurs milliers de milles ce qui deviendrait lourd à gérer pour l'appareil.
chaque zone est couverte par une station à terre regroupant les infos de la zone et les infos de chaque station à terre sont regroupées à l'échelon mondiale et (une partie ?) visible sur des sites publiques tel marinetrafic, vesselfinder ou autre

08 août 2018

@Quizas,
Si c'était vrai il y'aurai eu 10 fois plus de cibles sur ma photos écran.

08 août 201808 août 2018

@fanchsf: tu n'as pas répondu à ma questions sur les conditions météos lorsque tu as constaté cette très longue portée de l'ais, tu t'en souviens plus?
ce serai pourtant intéressant puisque je te propose une explication qui tient la route (la suréfraction), et qu'on peut éventuellement réfuter puisque pour moi c'est incompatible avec des couches basses turbulentes (vent fort...)

08 août 201808 août 2018

Quizas où as tu lu ça ? Peux tu citer les sources, je ne l'ai jamais lu ou entendu de source "officielle" mais je suis preneur de la confirmation si elle existe !

08 août 201808 août 2018

@fanchsf : c'est vrai :langue2: il y a des dizaines de fils développés la dessus je n'invente rien !
"je suppose que le programme gérant les class A limite la quantité de données relayées des cibles à quelques centaines de milles sinon on obtiendrai un maillage de plusieurs milliers de milles ce qui deviendrait lourd à gérer pour l'appareil. " et sans doute aussi que le programe gérant ton AIS class B réduit selectivement encore plus la reception des données ce qui fait que tu ne vois sans doute pas tous les bateaux à plus de 30 ou 40 nm et en particulier les autres class B, ce qui parait logique ça ne servirait à rien ... logiquement tu ne devrais voir dans un grand rayon que des class A qui relaient et sans doute pas tous
@moana29 : H&O, voilelec, entre autres
et je ne veux surtout pas polémiquer sur la possibilité de la propagation des ondes, il est en effet tout à fait possible que certaines cibles apparaissent de cette façon ... là il faudrait demander à un super spécialiste du truc, officiel et tout et tout !!!

08 août 2018

@Quizas, das le rail les cargos sont en classe A.
Et dans la vrai vie la densité de cargo dans le rail est bien plus importante que sur mon image - c'est un flot quasi interrompu.
Il n'y a jamais de trou comme sur ma copie écran.
Il est évident qu'ils manquent des classe A.

08 août 2018

bjr
bon alors , jai cherché sur le site mais les avis sembles partagés , alors une dernière fois , l'antenne d'un émetteur AIS

en tete de mat ou sur le portique ??

cdlt

08 août 2018

@ahunivoil e : à mon avis si ça t'arrange de mettre l'antenne sur le portique, si le cablage les connexions et l'antenne sont de bonne qualité ça suffit largement pour recevoir tous les signaux dans un rayon 20nm. tu vas peut-être avoir une meilleure réception avec antenne en haut de mat ... quoique (il faut tenir compte des pertes causées par la longueur de cable !)

ce qui est sur c'est que si tu as deja une antenne VHF en haut de mat il faut éviter de rajouter l'antenne AIS à coté

08 août 2018

l'inconvénient des 2 antennes l'une à coté de l'autre est que si tu émets avec la VHF alors que ton AIS est sur ON tu risques de griller l'AIS donc si tu laisses les 2 antennes en place il faut que tu t'assures de ne pas pouvoir utiliser la VHF lorsque l'AIS est ON ... ou tu déplaces l'antenne AIS, désolé

08 août 2018

merci Quizas de la réponse
bon alors vu que j'ai un matsutec , (E.R donc ) et que son antenne AIS est en tete de mat a coté de celle de la VHF , je suis bon pour la déplacer ! (quand je pense a ce que je me suis fait c...pour passer le cable !!)
voila 1h de boulot pour la semaine prochaine !
merci
cdlt

08 août 2018

Exact, dans le meilleur des cas tu aveugles l'autre antenne, et dans le pire tu crames l'autre équipement. Même sur un axe vertical, il y a des distances théoriques très précises pour séparer deux antennes. Car elles irradient un peu en forme de donut comme la Terre, et ça fait des franges d’interférences.

J'ai complètement oublié la théorie et les calculs permettant de calculer le meilleur espacement vertical, pour deux antennes A et B, fonctionnant à des fréquences A et B différentes, mais avec quelques recherches sur internet, on doit pouvoir retrouver ça.

Par exemple, espacées d'1m en hauteur, ça va bien aller. Puis à 1,5m, ça va merdouillé, puis à 2m ça va de nouveau bien marché.

08 août 201808 août 2018

@ahunivoil
perso c'est ais bas sur portique avec un mauvais câble et pire proche du pataras: autant j'ai soigné la VHF en tête de mat (+cable aircell et bons connecteurs), en particulier pour la sécurité et avoir la météo aussi loin que possible, autant je m'en fout de voir les cibles ais au delà de 8 miles!

PS: on mélange 2 sujets là, autant poursuivre sur un des nombreux post déjà ouverts sur l'emplacement de l'antenne ais non?

[edit] par exemple on disait justement là qu'il faut pas mettre les antennes ais et vhf trop proches
www.hisse-et-oh.com[...]-compte

08 août 2018

C’est simple, tu fais tes propres essais avec un bateau ami.
Tu pose ton antenne sur le balcon (en fil volant provisoire) et le bateau ami s’éloigne et te dira jusqu’à quelle distance il te voit.
2 ème phase, tu relies ton ais à ton antenne vhf de tête de mât et le bateau ami te dira jusqu’à quelle distance il te voit.
Tu choisiras.
J’ai fait le test et il n’y a pas photo!
Quoiquen disent ceux qui n’ont jamais fait d’essais en situation réelle.

08 août 2018

Je m'étais posé cette question en recevant des signaux AIS de bateaux très éloignés.
La propagation des ondes doit y être pour quelque chose mais il y a aussi le fait que pour les AIS de classe A (les gros bateaux) synchronisent entre eux leurs infos AIS et donc gradent la trace et transmettent les signaux AIS reçus dans leur rayon donné de réception
La description du système est disponible sur wikipedia en anglais.
Voici un extrait qui explique la synchronisation.

"Each AIS station determines its own transmission schedule (slot), based upon data link traffic history and an awareness of probable future actions by other stations. A position report from one station fits into one of 2,250 time slots established every 60 seconds on each frequency. AIS stations continuously synchronize themselves to each other, to avoid overlap of slot transmissions. Slot selection by an AIS station is randomized within a defined interval and tagged with a random timeout of between 4 and 8 minutes. When a station changes its slot assignment, it announces both the new location and the timeout for that location. In this way new stations, including those stations which suddenly come within radio range close to other vessels, will always be received by those vessels."

08 août 2018

La portée est due à la propagation dépendante de la météo et aussi de l’activité solaire. L’été est très favorable à ce genre de phénomène.

Il y a 2 jours dans le milieu du golfe de Gascogne par temps très clair je recevais les AIS de voiliers situés à 30 ou 40 milles de moi et de cargo à plus de 100 milles.

A la VHF j’entendais très clairement le Cross Etel, le cross Corsen, des plaisanciers interpellés par le sémaphore du cap ferret sortant sous spi dans les passes du bassin d’Arcachon. J’étais à plus de 200 milles d’arcachon. J'entendais aussi le MRCC de la Corogne à Vigo à 150 milles en même temps.

Autant dire que malgré être physiquement seul au monde, il y avait un boucan pas possible à la VHF avec en plus les alarmes habituelles pour les pan pan panne moteur de la côte de vendée à celle du pays Basque et les mayday relais au large de l’espagne en Atlantique.

L’année passée j’entendais à la fois l’espagne, la france et le Royaume Uni.

Au moins ça occupe.

Arrivé dans un temps brumeux à 50 milles de la galice, je ne revevais plus rien hormis quelque positions AIS de bateaux à moins de 10 milles. Du coup j’ai cru un moment avoir un problème d’AIS et de VHF....

08 août 2018

Déja euun contatc radio en VHF amateur à un peu + de 1000 km avec 10 W
et
une fois le cross Etel à partir de la Coruna VHF 25W
c'est une question de propagation :)

08 août 2018

L'année dernière aux Glénan on entendait les stations des Coast Guards à la VHF. On est très loin de la portée optique...

09 août 201816 juin 2020

sur aprs.mountainlake.k12.mn.us[...]/
vu un contact VHF à 4800km en atlantique! (toujours à 144mhz)
c'est pas pour ça que l'ais fonctionnerai aussi loin (en plus de la fréquence un peu différente, ça dépend bien sûr aussi de la puissance d’émission et de la qualité du recepteur...), mais en tout cas ça confirme que exceptionnellement la propagation VHF peut dépasser plusieurs milliers de miles!

09 août 2018

donc à l'unanimité après de nombreuses études et rigoureuses observations scientifiques il a été décidé que c'est le phénomène de propagation des ondes qui nous permet de voir des cibles AIS à des centaines de milles.
il serait utile et généreux que la communauté H&O partage le fruit de ses recherches avec les autres forums internationaux, les organismes régulant le trafic maritime et les fabricants d'AIS.

09 août 201809 août 2018

@quizas
contrairement à ce que tu sous-entend si je te comprend bien (attention avant d'essayer de faire de l'ironie, ça facilite pas la compréhension de tes messages ;) ),
je fais partie de ceux qui pensent comme toi qu'il est aussi possible et même probable que certains messages ais soient retransmis par certains transpondeurs ais cargos ou stations terrestres, comme je disais ci-dessus
www.hisse-et-oh.com[...]-portee , et sur d'autres posts www.hisse-et-oh.com[...]ionales

par contre je n'en suis pas sûr contrairement à toi, et je n'en serai convaincu que lorsque quelqu'un m'aura prouvé avoir effectivement reçu un message ais retransmis par ce biais, ce que pour l'instant tu n'as pas fais malgré tes affirmations (c'est important de prouver ses dire quand on affirme des choses étonnantes, en tout cas peu connues)
De même je ne suis pas certain que c'est le phénomène de suréfraction qui explique les cibles vues à très longue portée dans la question initiale fanchsf, par contre après m'être renseigné auprès de sources sérieuses que j'ai cité, je suis certain que ce phénomène existe, et je l'ai prouvé en citant les cartes de propagations et quelques explications théoriques.
Je constate par ailleurs que les conditions météos étaient sans doute compatibles, donc il me semble que cette explication tient la route, jusqu'à preuve du contraire, et je suis surpris que tu tiennes absolument à ce qu'il s'agisse toujours systèmatiquement de retransmissions ais plutôt qu'un phénomène de propagation exceptionnelle type suréfraction (et pourquoi pas les 2 en même temps suréfraction + retransmission?), sans être capable d'en apporter la moindre preuve.

09 août 201816 juin 2020

stricte réponse à la question initiale : "quelqu'un connait l'explication à la portée incroyable que peuvent avoir certains émetteur AIS ?"
=> www.devill.net[...]ime.pdf
document expliquant le maillage du reseau AIS et les différentes façons de retransmette les données entre les stations coopératives (satellites, aeronefs, stations cotières, navires de commerce) et les stations non coopératives (AIS classB), les class B (nous) collectant des infos provenant en général de navires proches disposant d'AIS class A, infos traitées par le programme informatique lié à notre AIS dont les paramètres ne filtrent qu'une partie des données nous intéressant. on peut en déduire que étant à proximité d'un classA qui lui est à proximité d'un autre class A etc... les données vont passer de l'un à l'autre, traitées par le programme et renvoyées au suivant ce qui permet dans certains cas si la chaine est continue de voir des cibles jusqu'a des centaines de milles. certains programmes gérant les fonctions d'AIS class B permettent de limiter les données telles que le nombre de cibles affichées ou de limiter le rayon d'affichage des cibles.
ATTENTION: je ne remet aucunement en question la possibilité d'affichage de certaines cibles du au phénomène de réfraction/propagation des ondes, je ne faisais que répondre à la question initiale du fil "quelqu'un connait l'explication à la portée incroyable que peuvent avoir certains émetteur AIS ?" et je sous-entend qu'il est possible que le système de maillage AIS soit "une" des explications ...

et si je fais de l'ironie c'est par pur réflexe d'auto défense :whaou: en réaction à la tendance récurrente des fils de H&O : un intervenant pose une question en ayant une idée bien ancrée de "sa" réponse et toutes autres réponses ne sont bonnes qu'a contre argumentation et polémique, ce qui fait que de plus en plus d'heonautes ayant sans doute d'intéressantes réponses aux questions ne répondent plus de peur de tomber dans ce genre de plan et se limitent à fréquenter "la taverne" ... quoique des fois c'est pas mieux :-p
*
je joins le croquis du lien explicatif sur lequel les flèches AR <==> montrent le cheminement des données relayées entre les classA cibles coopératives

09 août 201809 août 2018

@quizas oui c'est le genre de schéma qui m'a aussi fait penser qu'il est probable que certains messages ais lointains nous soient en fait retransmis, mais il me semble que tu interprètes pour déduire indirectement que ça concerne aussi forcément nos classe B.
C'est effectivement probable, mais je n'ai toujours pas trouvé de preuve certaine que ce soit le cas des messages qui arrivent sur nos petits transpondeurs classe B, et encore moins pour des systèmes ais uniquement récepteurs non actifs comme le mien (système fait maison avec une clé SDR)
L'argument de fanchsf qui fait remarquer que si on pouvait voir ce genre de maillage des classes A et autres stations terrestres, alors on devrait en voir beaucoup plus dans le rail de la manche, est aussi un très fort argument contre (ou alors parce que c'est restreint par des abonnements à des réseaux comme marine-traffic?)

Je n'ai pas encore beaucoup utilisé mon recepteur ais/sdr, et jamais vu de cibles lointaines, mais vu que je n'ai pas du tout soigné mon installation ais (avec une toute petite portée de 15miles max qui me suffit largement), mes prochaines nav. en haute mer (donc avec peu de trafic autour) seront propices à quelques tests:
si je capte des cibles lointaines uniquement quand j'ai au moins une autre cible à proximité, ce sera plutôt un argument laissant penser qu'il s'agit bien d'un relai des "lointains" par les "proches" par contre si je capte des "lointains" même sans aucun autre proche, ce sera plutôt en faveur de la suréfraction (l'idéal ce serait d'avoir en plus la visu sur marine-traffic, mais je n'aurai pas de data illimités, donc ça va être dur de conclure :p)

Quand à ta remarque sur les polémiques je suis tout à fait d'accord même si ton attaque ironique gratuite me semble déplacée et en contradiction avec ton rejet des polémiques.
Je ne met personne en fond de cale car je considère que même les plus idiots peuvent aussi m'apprendre des choses (entre autre comment ne pas leur ressembler ;) ), j'évite de m'impliquer inutilement dans des polémiques stériles mais si je peux apporter un argument dont je suis certain je le fais (et si je ne suis pas certain je le dis), et j'étoile systématiquement les "sages" qui calment les plus excités et remettent en place les imbéciles
Aussi un bon moyen de calmer le jeu quand on est pas d'accord, c'est peut être de mettre une étoile quand la personne qui a des opinions opposées sort un bon argument, surtout qu'il suffit de cliquer sur l'étoile pour savoir qui l'a mise ;)
malheureusement il y a beaucoup de gens qui sont incapables de reconnaître que leur contradicteurs peuvent aussi avoir raison (même si certains disent beaucoup de bêtises c'est quand même rare les gens qui ne disent que des bêtises!), et surtout très peu de gens capables de reconnaître quand eux mêmes se sont trompés, même quand ils finissent par le comprendre!

09 août 2018

Il y a plus de 50ans les radioamateurs faisaient des transmissions VHF par réflexion sur la Lune avec de modestes moyens et des transmissions DX mondiales télévisées sur des fréquences un peu plus hautes. Perso, en avion, je m'étais fait vraiment perturbé par une réception plus que parfaite de la radio VHF de mon terrain alors que j'en étais à bien plus de 100km

09 août 2018

@outremer : tout à fait, aucun doute sur ce que tu relates.
on peut donc estimer que les cibles lointaines "vues" par l'AIS sont soit dues à une propagation inhabituelle des ondes dans les couches atmosphériques soit dues à un système de relayage des données par plusieurs stations ... ou les deux
concernant l'AIS les données que l'on peut recevoir dépendent de 2 facteurs : la qualité de réception et l'exploitation des données par le programme et son bon paramétrage.
on peut faire un parallèle avec la réception BLU, une bonne réception du signal décrypté par un mauvais logiciel éventuellement mal paramétré va donner de mauvais résultats et une mauvaise réception du signal décodé par un bon logiciel bien paramétré va donner un résultat acceptable, tout ça pour dire que si vous n'avez pas de résultats satisfaisant avec votre AIS il faut bien sur soigner le hardware (câblage, positionnement de l'antenne, etc...) mais aussi le software (s'assurer d'avoir un bon logiciel de décodage de données et bien le paramétrer)
le matos de communication maritime ce n'est pas vraiment du plug and play !

09 août 2018

@quizas @mandrake
La transmission des ondes VHF est en effet parfois assez étonnante et bien loin des calculs purements théoriques. Je n'ai donc pas d'explication à donner sur le comment du pourquoi de ces réceptions à longue distance.
Par contre, il faut tordre le cou à cette idée fausse, mais souvent évoquée, de l'existance d'un mécanisme de relais de messages AIS de proche en proche.
J'ai potassé les normes AIS des recommandations de l'ITU et que nenni, il n'y en a pas.
Je recommande la lecture de l'ITU RM-1371 version 5 pour bien comprendre le bazar, mais attention c'est du très lourd et il faut une certain métier pour décrypter ce genre de document.

Quant à la remarque sur la qualité et le paramétrage du software, il ne faut pas tout mélanger.
Le seul paramétrage disponible sur les transpondeurs AIS n'agit absolument pas (et heureusement !) sur le protocole AIS mais seulement sur les informations véhiculées par le dit protocole (MMSI, position, vitesses, etc ...). Donc, si l'appareil est homologué c'est que son électronique et son software de base fonctionnent parfaitement bien, les paramètres utilisateurs seront très bien transmis même s'ils sont faux.

10 août 2018

@Nemo1370 : j'évoquais le paramétrage du logiciel de visualisation des données (ex. paramétrage fonction AIS dans openCpn), pas le logiciel de gestion du transpondeur.

je vais lire la doc que tu conseilles.
j'ai demandé à un "spécialiste", d'après lui les relais se feraient par les stations à terre.
il m'a adressé la réponse suivante qui pourrait expliquer la réception de cibles à grande distance lorsqu'on est à portée d'émission d'une station terrestre :

A normal value of transmission to be expected at sea is approx. 20 nautical miles. With the help of repeater stations, the coverage for ships and VTS stations could be improved considerably.
La distance normale de transmission en mer est d'environ 20 nm. avec l'aide des stations de relais (sous entendu à terre) la couverture (bateaux et stations trafic maritime) peut être considérablement augmentée.
les stations à terre ayant une portée très importante elle pourraient envoyer les données de cibles très éloignées ???
reste à savoir si on reçoit une partie des données des stations terrestres ??, à vérifier ... et quelles données répètent-ils ?
qu'en penses-tu ?
*
le phénomène de réfraction/propagation des ondes est une bonne idée mais ça n'explique peut-être pas toutes les cibles lointaines, je vois souvent des cibles un peu partout à plus de 100 nm et ce pendant de longues périodes, je ne sais pas si ç'est possible par réfraction ponctuelle des ondes VHF ...

10 août 201810 août 2018

@quizas:
bonjour,
"les stations à terre ayant une portée très importante elle pourraient envoyer les données de cibles très éloignées ???
reste à savoir si on reçoit une partie des données des stations terrestres ??, à vérifier ... "

=>bien sûr qu'on peut recevoir les stations terrestres, comme n'importe quelle cible ais à portée de vhf, et c'est facile à vérifier:
les messages ais contiennent forcément sous une forme ou une autre le mmsi de l'emetteur,
et si tu as passé ton crr tu devrais savoir que le mmsi contient des lettres permettants d'identifier le type de station: en l'occurence "00MID..." pour une station cotière
(tu vas pas forcément retrouver ainsi ces lettres du mmsi dans le message ais, mais il y aura une partie de la trame avec un code qui correspondra aux stations cotières et uniquement à celles ci, je te laisse vérifier sur le net là j'ai du boulot ;) )

10 août 2018

par contre malgré les indications de ton "spécialiste" qui semblent sérieuses, (mais ne sont toujours pas une preuve du "relayage" des messages ais, d'autant moins qu'elles sont en contradictions avec les affirmations de nemo qui semblent elles aussi sérieuses avec la doc ITU qu'il cite), bref on est toujours pas sûr que ces messages ais issus des stations terrestres nous relaient aussi les messages ais des stations navires, donc on compte sur toi pour bien relire la doc indiquée par nemo! ;)

10 août 201810 août 2018

petite intuition du matin, j'ai cherché "ais repeater"
merci google je tombe justement sur un modèle destiné aux stations terrestres: www.km.kongsberg.com[...]r16.pdf
avec donc sur ce modèle la fonction "AIS repeater functionality in accordance with IEC 62320-3"
=> si les transpondeurs ais des stations possèdent une fonction " AIS repeater", je crois qu'il n'y a plus trop de questions à se poser:
EFFECTIVEMENT CERTAINES STATIONS AIS PEUVENT RELAYER CERTAINS MESSAGES AIS!
maintenant ce qu'il reste à faire pour être rigoureux, c'est trouver un vrai message ais avec la preuve qu'il ai été relayé, qui sera le 1er?

une autre question intéressante c'est: est ce que certaines stations ais navire (et pas terrestre) ont aussi cette possibilité de relayer les messages (je suppose que oui mais à vérifier), pour savoir si c'est aussi possible en haute mer loin des stations terrestres

PS: ça n'affaibli en rien la 2ème hypothèse sur la possibilité de propagation exceptionnelle par surefraction, comme je disais il est possible et même probable que les 2 explications relai et/ou surefraction puissent être valides, indépendamment ou en même temps selon les conditions

[edit]: tiens un autre "ais repeater" en version offshore, par exemple pour équiper une bouée ou autre "offshore structure"...
www.automaticpower.com[...]epeater

10 août 2018

Oui, un mécanisme de répétition existe dans le protocole, mais il n'est mis en oeuvre que par les stations de base (à terre). Les stations mobiles (sur les bateaux) travaillent tjs avec l'indicateur de répétition à 0.
Le fonctionnement et les capacités des stations de base sont beaucoup plus étendues que les stations mobiles.

10 août 201810 août 2018

@nemo:
bah c'est pas un détail et c'est pas du tout ce que tu disais: "Par contre, il faut tordre le cou à cette idée fausse, mais souvent évoquée, de l'existance d'un mécanisme de relais de messages AIS de proche en proche.
J'ai potassé les normes AIS des recommandations de l'ITU et que nenni, il n'y en a pas.
Je recommande la lecture de l'ITU RM-1371 version 5"
=> heureusement qu'on s'est pas tappé la lecture de tout ce document, manifestement tu as lu et interprété un peu vite puisqu'il semble qu'on puisse avoir un relai de proche en proche via les stations terrestres ;)

du coup STP il faudrait aussi que tu cites tes sources quand tu affirmes "Les stations mobiles (sur les bateaux) travaillent tjs avec l'indicateur de répétition à 0"
si c'est bien le cas c'est une info très intéressante qui répond à ma question précédente

10 août 2018

Noun nous sommes mal compris je crois.
Ce que j'évoquais dans mon premier message c'est la non existance d'un mécanisme de répétition de stations de navire à stations de navire tel que tu le décrivais comme une "chaine" dans ta réponse illustrée avec le schéma.
Par contre, à distance proche des côtes et donc des stations de base, les fonctionnalités de l'AIS sont plus étendues.

Et là on a pas encore évoqué le mécanisme de "long range" avec le message 27 qui est encore tout autre chose ...

10 août 2018

@nemo
merci, enfin ça change rien à la conclusion: il existe bien un mécanisme de relai qui puisse expliquer au moins en partie la question initiale des cibles ais visibles à très longue portée autour de la manche

et pour ta source au sujet l'info "Les stations mobiles (sur les bateaux) travaillent tjs avec l'indicateur de répétition à 0" ? tu aurais une référence stp?

10 août 2018

Mais oui, ITU 1371-5, chapitre 4.6

4.6.1.1 Mobile station use of repeat indicator
When mobile station is transmitting a message, it should always set the repeat indicator to default 0.

10 août 2018

AU fait, concernant l'avion. Quelqu'un a-t-il répondu ?
C'est un bug de son AIS mal configuré ?
Parce que Fanch devrait en voir plus qu'un seul, non ?

10 août 201810 août 2018

@Goj
"concernant l'avion. Quelqu'un a-t-il répondu ?
C'est un bug de son AIS mal configuré ?"

=>je dirai qu'a priori on pourrait recevoir les messages ais emis des avions au dessus, mais on en voit pas beaucoup d'une part parce que probablement tous les avions n'émettent pas en ais, et d'autre part surtout parce que nos antennes VHF/AIS sont pas faites pour capter des signaux venant du dessus? (et c'est d'autant plus vrai qu'elles ont une longue portée: plus le gain d'une antenne est élevé, plus elle est directionnelle)

[edit]: maintenant qu'on est à peu près sûr qu'il existe ce mécanisme de relai via les stations terrestres,
on pourrait aussi penser voir quelques avions par ce biais (et c'est peut être le cas de l'avion en question?) ...sauf qu'il n'y a vraiment aucune raison qu'une station relaie des messages provenants d'avions en l'air vers des navires sur l'eau :p pour éviter une collision? ;) (et certainement entre eux les avions utilisent d'autres systèmes plus fiables que l'ais sinon il y aurait un paquet d'accidents vu leur vitesse :p)

23 août 2018

ce serait le vol malaysia airlines mh370, par hasard?

:acheval: :acheval:

10 août 2018

L'AIS n'est pas utilisé sur les avions "standards" sauf dans un cas particulier pour assurer la fonction SAR (Search And Rescue) sur les avions et hélicos de recherche.
Dans ce cas, ces aéronefs sont équipés d'un émetteur/récepteur AIS.

11 août 2018

La proximité du semaphore de st quay portrieux est peut etre l explication (si relai a terre)
Pour les avions sar, c est une case a cocher lors de la config sur camino

22 août 2018

Il n'y a pas de relais AIS donc tout signal entendu est un signal direct.
Le ducting des ondes VHF par temps estival est commun. C'est ce qui a du se passer. Il est frequent de constater des portees navire-navire de 100 a 200Mn alors qu'en onde directe on de devrait pas depasser 30Mn.

22 août 2018

Bonjour à tous,
J’ajoute encore une contribution à ce long fil, car la majorité des explications sont inexactes.
Les ondes VHF se propagent en ligne droite (pas de réflexion sur les couches de l’atmosphère contrairement aux ondes longues comme la BLU), donc la distance de propagation des ondes VHF dépend de :
1-Courbure de la terre, donc de la hauteur des deux antennes des deux interlocuteurs.
2-Puissance de l’emission (1W ou 25W).

Mais, l’AIS se propage beaucoup plus loin que la portée du VHF, ceci grâce aux stations de retransmission comme le prouve les sites web de suivi du trafic maritime.

22 août 2018

Je repete mon post
1 - Il n' a pas de retransmission de signal AIS par voie radio VHF
2- Les ondes VHF sont soumises au ducting et aux reflexions, ce qui a pour effet d'allonger leur portee de facon spectaculaire. Ce phenomene est particulierement actif en ete.

22 août 2018

Je suis dsl,
Mes connaissances en tant qu’ingénieur génie électrique et mon certificat CRR me disent le contraire : les ondes VHF se propagent en ligne droite (donc on doit avoir une ligne virtuelle qui passe entre les sommets des deux antennes sans être gêné par la courbure de la terre).

oops.msf.org[...]0FR.pdf

22 août 2018

A méditer, au milieu de l'océan atlantique, on ne voit les cibles AIS qu'à 20 ou 30 miles, elles sont peu nombreuses... Alors qu'en méditerrannée (même au milieu) ou à l'approche des côtes, on voit des cibles quelquefois à plus de 200 miles (uniquement les classes A). Moi j'en avais conclu que les navires de classe A se faisaient relais : il yen a partout en med. Cela semble bien confirmer les propos et surtout les documents fournis par Quizas !

22 août 2018

Exact, cela prouve l’effet des bornes de retransmission des messages AIS

22 août 2018

Que nenni, comme déjà dit plus haut j'ai passé quelques semaines au milieu de l'atlantique et je voyais régulièrement des cibles à 100 milles, et même 2-3 jours avec des cibles à 200-300 milles. Et on me voyait sur Marine Traffic la plupart du temps.

22 août 2018

Il y a des satellites qui retransmettent les signaux AIS.

22 août 2018

Copié de wiki :
—————————————-
La portée des communications VHF au sol étant limitée par la rotondité de la Terre, plusieurs entreprises se sont lancées dans la réception des signaux AIS par satellite[4]'[5]'[6]. Le système n'ayant pas été prévu pour une telle réception, il a fallu résoudre certaines difficultés techniques, notamment la résolution des collisions entre messages émanant de nombreux navires se trouvant dans la zone de couverture[7].

——————————————

22 août 2018

Ce probleme est résolu.

22 août 201822 août 2018

je prendrai pas la peine de répondre aux derniers intervenants qui n'ont manifestement pas pris la peine de lire tous les posts précédents: diving qui n'a pas lu la partie sur la surefraction qui permet une propagation bien au delà de l'horizon visible, comme l'ont constaté de nombreuses personnes, ce qui est confirmé par les cartes de propagations,
et altair qui semble plein de certitudes sans rien argumenter contre le mécanisme de relai via les stations à terre qu'on a décrit ci-dessus

pour moi, sauf nouvel argument (et d'une personne qui aura pris la peine de lire tout ce qui a été dit de constructif ci-dessus!), le sujet est clôt:
-il y a bien parfois des relais, au moins via les stations à terre (n'empêche que j'aimerai bien voir une trame ais réelle avec la preuve qu'elle a été relayée, ce qui serait vraiment irréfutable)
-et aussi parfois des conditions de propagation au delà de l'horizon visible (voir à plusieurs centaines de miles dans certains cas exceptionnels)
-les 2 phénomènes surefraction et relai pouvant avoir lieu indépendamment ou conjointement suivant le contexte

22 août 2018

c'est passionnant ce débat !
donc si on accorde crédibilité à matelot@19001 (perso crédibilité 99,99%) il est difficile d'imaginer qu'on puisse le voir sur marine traffic au milieu de l'atlantique si il n'y a pas un système de relai ... dans ce cas la solution Lulu2 est la plus plausible => satellite ou relai classe A mais là j'ai un doute parce que si la chaine se casse l'info disparait.
Altair2 parait être très documenté et Diving le contredisant aussi, il faut tenir compte de leur avis !
perso je penche pour système relais satellite + avions de reconnaissance* + relais à terre selon proximité, ce qui parait logique au niveau des possibilités techniques actuelles, de la sécurité et l'efficacité du système et surtout de la tendance mondiale à espionner tous les déplacements des biens et des individus, m'étonnerait que certains organismes dédiés à "la sécurité mondiale" se privent de ces infos ... ceci dit il est possible que certains moyens de repérages et de relayages ne soient pas publiques.
peut-être une recherche approfondie dans des sources d'infos anglo-saxonnes sans doute plus pragmatiques nous éclaireraient sur ce mystère ?
donc débat non clos
*
* je confirme avoir vu des cibles d'avions dits de reconnaissance ou de recherche en mer mais jamais d'avions de ligne (même à proximité d'un aéroport avec de nombreux vols)

22 août 2018

Les satellites à orbite basse relayant les signaux AIS existent, c'est un fait :
www.esa.int[...]ctivity
Et même Marine Traffic vend le service :
www.marinetraffic.com[...]-global
(pardon si par hasard les liens ont déjà été donnés, je n'ai pas tout relu).

Et la propagation exceptionnellement élevée par sur-réfraction existe aussi, je ne suis pas le seul à l'avoir constatée, voir au dessus. J'ai aussi donné plus haut un lien pour la prévoir.

22 août 2018

La réfraction dépend de la longueur d’onde, ce qui explique la très grande portée de la BLU.
Pour la VHF et l’UHF il est « admis » par les scientifiques que ces ondes percent les couches atmosphériques et ne peuvent pas être réfléchis par le « ciel » :) .
Le débat est devenu stérile..., si vous avez des références scientifiques qui prouvent la réflexion des ondes VHF par les couches atmosphériques , merci de mettre les liens web.
Amicalement.

22 août 2018

Oui, et comment expliques-tu le fait de recevoir dans les pertuis charentais la météo VHF émise par l'émetteur de Bodic ou de La Hague par exemple ?
(de temps en temps, mais pas qu'une fois !)

22 août 201816 juin 2020

Arrête, il faut passer par dessus la Bretagne tout entière ! la hauteur n'est pas suffisante.
190 milles...

22 août 2018

Les satellites reçoivent les trammes AIS

22 août 2018

La hauteur des antennes des stations terrestres

22 août 2018

Ton certificat CRR n'est pas une référence technique,
Et ton diplome d'ingénieur en génie electrique ne te donne pas l'omniscience en matière de radio vhf

22 août 2018

Remarque importante : en été, on remarque qu’on peut capter des stations VHF distantes de plus de 100 miles marins, ceci est dû à deux facteurs :
1- La hauteur des antennes des stations terrestres qui est une condition nécessaire mais non suffisante.
2 - La hausse de température de l’atmosphère et la hausse de la pression barométrique facilitent la propagation des ondes dans le sens moins de perte de la force du signal.

22 août 2018

Donc ton 2ièmement fonctionne aussi pour l'AIS. :topla:

22 août 201822 août 2018

Je suis à Tunis, je capte les stations VHF de Cagliari en été seulement (distance plus que 150 miles marins).
La hauteur des antennes sur les côtes Italiennes est de qlq centaines de mètres (donc la ligne directe peut aller à plus de 100 nm), la résistance à la propagation des ondes est moindre en été, ce qui explique tout.

22 août 201822 août 2018

Oui, bien sûr, la hauteur des antennes fonctionne pour l’AIS.
La somme de la hauteur des antennes de deux bateaux est de 20 ou 30 mètres.
La somme de la hauteur des antennes entre un bateau et une station terrestre localisée sur la pointe d’une colline est de 400 mètres, ce qui change tout.

22 août 2018

Ce n'est pas la somme des hauteurs des deux antennes qui compte pour la vue directe.
C'est la racine carrée de la somme des carrés des hauteurs des deux antennes.

22 août 201822 août 2018

Mais oui,
D = 2,2 (Racine(H1)+Racine(H2)) (Formule approximative)
juste pour simplifier l’effet des deux hauteurs

22 août 201816 juin 2020

A Bodic le terrain est a 48 m et l'antenne à 81 m à peine plus haut que le chateau d'un super-tanker. (et mon antenne à 14 m )

22 août 201822 août 2018

Thé vert, ce que je sais : les ondes VHF se propagent en ligne droite ou encore on peut utiliser le terme "en visibilité optique", ceci est admis par tous les spécialistes.
Si vous pouvez prouver le contraire, ça sera une belle trouvaille scientifique qui pourra faire l'objet d'une publication dans IEEE par exemple.

Donc je demande à tous les amis qui pensent le contraire de me donner un seul lien web d'une source sérieuse qui argumente leurs affirmations.

Amicalement

22 août 2018

Si tu veux bien lire...

:litjournal: :reflechi:

22 août 2018

@diving: ben quand même, alors que tout était déjà dit plus haut vlà le pénible...

22 août 2018

Merci pour le lien.
Je dormirai moins bête aujourd’hui.
Il s’agit bien de réceptions sporadiques ?

22 août 2018

google "tropospheric ducting"

22 août 2018

L'AIS est un systeme d'information local regit par l'IMO qui est un bureau de l'ONU.
Il a ete etabli pour transmettre automatiquement des informations de navire a navire et de navire aux stations cotieres. Il a ete mis en place en 2000 et rendu obligatoire en 2004 sur quasiment tous les navires.

Je confirme que le signal AIS n'est pas un signal relaye, ce qui provoquerait une saturation immediate de la bande. Les RA SysOp qui ont exploite les relais APRS savent ce que cela veut dire.

Tous les recepteurs cotiers ou satellite ne servent qu'a alimenter le web et non a relaye un signal en VHF.

Au sujet du reporting web: Des 2004 le MSC, directoire de l'lMO, regrette profondememnt tous les systemes de reporting AIS via le web et demande a tous les etats membres d'interdire cette pratique qui est mauvaise pour la securite des navires. Ils n'ont pas ete beaucoup ecoutes

Les RA savent aussi ce veut dire reflexion des ondes VHF qui sont les ondes les plus hautes a etre reflechies par les couches de l'ionosphere. Les liaisons VHF a 1000km sont courantes en trafic VHF RA.

La fameuse reflexion equatoriale permet des liaisons nord sud de 4000km entre l'Europe et l'Afrique du Sud.

Les ondes VHF peuvent etre reflechies comme les ondes radar par un objet metallique. Les Airbus A380 sont tres efficaces de ce point de vue.

Le ducting est un phenomene de guide d'onde entre la mer ou le sol et une couche ionise du ciel. Les pertes sont tres faibles au dessus de la mer et peuvent conduire a de tres longues distances.

En HF les couches sont hautes et autorisent des rebonds de 1000km a 4000km, avec 5 rebonds on va de l'autre cote de la terre a condition que le duct soit ouvert sur toute la distance bien sur.

Entre tous ces phenomenes de reflexions l'onde va effectivement en ligne droite, mais le trajet final ressemble a une ligne brisee.

En l'absence de reflexion il reste l'horizon radio qui est environ a 110% de l'horizon optique pour les VHF.

22 août 2018

@ altair: ce qui m'a convaincu de l'existence de systèmes de relais ais c'est quand je suis tombé sur les "ais repeater" destinés aux stations terrestres ou offshore comme celui-ci déjà cité: www.automaticpower.com[...]epeater
comme tu as l'air de t'y connaitre, si c'est pas pour relayer des signaux ais à quoi ça sert?

sinon pour tes remarques sur la propagation: bon résumé de ce qui a déjà été dit plus haut ;)

22 août 2018

Le limites techniques pour les communications sont rélatives au fait d'obtenir des transmissions fiables, toujours possibles: en vhf en gros c'est ligne de vue.
Si après on regarde ce qui est possible comme effet atmospherique en transmission vhf (par exemple google tropospheric ducting): cela peut amener des signaux à plusieurs centaines de milles, voir un millier. S'agissant de phénomènes sporadiques, ponctuels, aucun technicien transmission ne se base bien sûr la dessus pour construir des transmissions fiables et toujours possibles à longue distance en vhf, encore moins le radiomaritime.
Si on entend le cross en phonie à la corogne ce n'est surement pas car il est retransmis, ni grâce à la hauteur des antennes.

22 août 2018

je ne vois pas pourquoi faire un débat sur la propagation des ondes VHF ou non puisque ça n'explique pas le fait que des cibles soient visibles à plusieurs centaines de milles pendant plusieurs heures voir plusieurs jours et surtout que marine traffic répertorie des cibles et des routes continues de navires en plein milieu de l'atlantique !
même si la propagation existe ... ou pas, il faut trouver une autre explication ou au moins une explication complémentaire

22 août 2018

Regarde directement sur les cibles sur MT : position reçue par satellite ou non et là, tu peux cliquer pour voir les conditions sur l'antenne (ex, un certain Javier exploite vers Bilbao une antenne placée à 220 m de hauteur. Il aurait reçu un AIS à plus de 500 milles... ).

22 août 2018

Marine traffic est base sur de multiples recepteurs classiquement installes a terre. Certains recepteurs sont installes sur des navires eux-memes connectes par satellite sur le web. Il a aussi des recepteurs VHF montes directement sur satellite.
Tout ce monde alimente le web.
Les situations de ducting VHF peuvent durer une semaine, surtout en ete.

22 août 2018

Bonjour à tous
En ce qui me concerne, je ne suis pas ingénieur mais qui ait passé 30 ans de ma vie en tant que Radio sur tout ce qui flotte, qui est gris et qui est pointu et sur toutes les mers du globe je pense que tout le monde a un peu raison.
L'onde VHF est une onde directe, oui, tout le monde est d'accord...
Lorsque un Cargo émet, la masse de ferraille forme un formidable plan de sol, qui agit un peu comme un miroir et qui envoie une partie de l'énergie à vers le haut. En général l'onde VHF/UHF traverse toutes les couches puis se perd par manque d'énergie .
Parfois, et exceptionnellement , et en particulier lorsqu'il y a un temps anticyclonique il y a ce que l'on appelle des inversions de température en atmosphère, qui vont perturber l'indice de réfraction de l'air, ce dernier décroit régulièrement avec l'altitude et dépend de l’humidité et de la température de l'air. L'arrivée d'un anticyclone fait descendre de l'air froid parfois rapidement dans certains endroits et va créer un indice de réfraction de l'air anormal , comme une sorte de nuage invisible sur laquelle l'onde va rebondir et revenir vers la terre. Parfois en redescendant l'onde VHF va rebondir sur une autre nuage invisible, reste coincée comme dans un conduit entre les couches et finira par retomber sur terre si il lui reste de l’énergie, souvent très loin de l'émetteur, peut être sur votre antenne AIS.
L'onde VHF peut être également perturbée par une ionisation rare et anormale sous la couche ionosphérique E et va également rebondir tout comme l'onde décamétrique .

Bon on s'en fout un peu de ce qui se passe la haut et on englobe tout cela dans ce que l'on appelle dans le jargon du métier « la propagation sporadique »

Tout cela est bien connu des Radios-amateurs qui exploitent ces phénomènes depuis longtemps et ça existait bien avant l'arrivée de L'AIS.
Au début des radios-libres, les récepteurs n'étaient pas aussi selectifs que maintenant et il arrivait que l'on entende des radio étrangeres qui perturbaient nos chères émissions. Même phénomène en tv

Je n'avais jamais entendu parler de l'histoire des relais entre les station A, mais j'ai quitté le métier depuis plusieurs années

J'ai quelques copains qui sont pêcheur et qui ont des AIS cl A non satellite, parfois je les vois sur Marinetraffic parfois pas, je sais que là ou ils sont (150 milles), qu' ils émettent en permanence, pour avoir embarqué avec eux.

En juin, j’étais en croisière vers Minorque et on voyait des cibles entre Corse et continent, mais qui disparaissaient aussi soudainement qu'elles apparaissaient je pense qu'il sagissait d'un épisode de propa sporadique.
Il y a effectivement des cargos qui ont l'AIS par satellite.
Kénavo
Jac
ps: j'ai un peu revisé ici
www.f5kee.fr[...]hf-uhf/ :langue2: :litjournal:

22 août 2018

Il n'y a pas d'AIS classe A version satellite et une autre classe A version non satellite.
Selon la configuration à un moment et lieu donné, les satellites sont en mesure ou pas de recevoir les trammes AIS d'un emmetteur classe A.
Les emmetteurs classe A sont plus puissants que les classe B et emmettent sur des canaux tres voisins mais différents des classe B.
Les satellites pourraient recevoir les trames AIS des classe B s'ils écoutaient les frequence dédiées aux classe B, mais ils ne s'interessent pas à ces canaux et n'écoutent que les canaux des navires emmetteur AIS classe A.

23 août 2018

Ok bien vu, en effet.

22 août 201816 juin 2020

Si, il a des satellites qui reçoivent les classes "B". (si tu creuse un peu sur Marine-Traffic, tu verras il y en a pas mal .)

23 août 201816 juin 2020

Tient, regarde en Polynésie il sont tous par satellite (sauf les alentours proche de Papeete.

22 août 201822 août 2018

de Altair2 : "Tous les recepteurs cotiers ou satellite ne servent qu'a alimenter le web et non a relaye un signal en VHF."
ah ben voila deja un élément de réponse qui explique marine traffic !

bon Altair2 tu joues un peu sur les mots parce que entre "alimenter le web" et "relayer l'infos à terre afin de l'exploiter" je ne vois pas trop la différence !

la différence pour ce fil étant que pour toi que ces infos ne sont pas relayés entre navires entre autre pour cause de saturation rapide du reseau.
je te crois sur parole mais je trouve que c'est une lacune sécuritaire, je m'explique : le soft gérant l'AIS est très simplement capable de réduire l'émision et la reception d'infos à quelques milles pour ne pas saturer les échanges en exploitant la variable "distance" et si les données n'étaient relayées que dans un rayon de quelques milles cela aurait un avantage énorme : un signal non reçu pour raison de mauvais placement de l'antenne à un moment T ou occultation par un autre navire ou obstacle ou autres raisons, tu ne vois pas cette cible mais un autre navire sur zone ayant relayé la cible, plouf tu la vois !
crois-tu que les initiateurs du systèmes n'ont pas pensé à cette option ???
sinon après avoir lu ce fil ils vont peut-être y penser !

et dire que certains pensent que nous avons des discussions stériles sur H&O :-D

22 août 2018

Le vocabulaire a son importance:
un MAYDAY en DSC peut donner lieu a un relayage VHF automatique prevu par le logiciel des VHF.
\Un MAYDAY RELAY en phonie est un relayage VHF non automatique.
En AIS une telle fonction n'existe pas et est inutile du fait de son objectif de diffusion purement local.

22 août 201822 août 2018

@Altair2 : tu as du lire mon post ci-dessus un peu en diagonal, je ne parlais pas de MAYDAY à la VHF, je soulignais justement l'interet purement local du relayage des AIS class A, es-tu sur que malgré les raisons sécuritaires que j'invoque il n'existe pas d'autant plus que tu confirmes que techniquement c'est possible ?

22 août 2018

à Altair2: merci pour réponse claire et précise, on oublie donc le relai entre navires sur zone restreinte et propagation de proximité de zones en zones

22 août 2018

Comme souvent pour tout ce qui touche la radio dans le domaine civil les experimentations en conditions reelles sont faites par les radioamateurs pour lesquels les grands laboratoires produisent des versions logiciels et des modes de transmissions adaptes a leurs bandes de frequence et leurs equipements.
Ensuite les labos analysent les retours d'experience avant de diffuser leur trouvailles dans un but commercial.

L'AIS du RA existe sous la forme de l'APRS depuis les annees 1990 soit 15 ans avant l'AIS. La fonction relais existe en APRS et a ete longtemps testee dans le monde radioamateur jusqu'a 7 sauts. On a vite compris que c'etait le bazar.
Ceci a permis de modeliser les lois de saturation d'une zone de trafic. Le resultat final fut de limiter la fonction relais APRS a deux sauts pour eviter le blocage total d'un trafic bien plus modeste que celui genere par une autoroute a navires.

Compte tenu de ces simulations l'IMO a decide que le trafic AIS se fera sans repetition, en seul local et donc d'eliminer toute fonction relais.

22 août 201822 août 2018

Résumé :
On est d'accord que :
1-Les sites web du trafic maritime AIS fonctionnent grâce à des stations terrestres et des relais satellite en mode ecoute seule.
2-La portée VHF "directe" dépend de la hauteur des antennes qui est une condition nécessaire et aussi la perméabilité de l'atmosphère (température et pression) qui sont plus favorables en été.
3-Les transmissions VHF qui dépassent qlq centaines de nm nécessitent une autre explication ("propagation sporadique E"), plusieurs théories essayent d'expliquer ce point, ce qui est indiscutable, c'est la réflexion sur les carlingues des avions ou sur les carcasses métalliques des satellites en orbite basse.

Le relais AIS effectué par des satellites sont des "faits" confirmés par Wikipedia.

22 août 2018

Mais Wikipedia n’est pas une source fiable.

22 août 2018

Réf 4,5 et 6 de cette page wiki.

22 août 2018

Si c'était les carlingues des avions ça ne durerait pas des journées :scie:

22 août 201822 août 2018

Les couloirs des avions sont presque saturés.
Il suffit d'un avion pour chaque cercle de 50 km ou plus de rayon pour assurer la réflexion (hauteur de croisière des avions au alentour de 11 km)

22 août 201822 août 2018

j'en avais parlé, plutôt comme une boutade vu que je pensais que la probabilité d'avoir une reflexion avec un avion juste au bon endroit pour permettre une réflexion avec le bon angle, est surement très faible.
Mais c'est vrai que dans le cas particulier des couloirs aériens très fréquentés, c'est peut être pas si improbable que ça, en tout cas c'est pas idiot d'y penser.
Par contre dans le lien que j'avais mis où un radioamateur a enregistré une telle reflexion (

, vers 100Mhz donc pas très loin des fréquences ais, voir aussi les citations en commentaire en particulier www.airscout.eu[...]_FR.pdf ), ça dure quand même pas très longtemps, et surtout c'est une radio donc avec une puissance d’émission beaucoup plus forte que dans le cas d'un ais.
En tout cas intéressant, quand j'aurai le temps je regarderai cette doc sur le soft airscout

22 août 2018

j'avoue que je suis un peu comme matelot@19001, il ne s'agit pas de donner raison à l'un ou à l'autre sur les effets de la propagation dans les couches de l'atmosphère ou reflexion des ondes sur les carlingues mais bon on parle d'un signal à plusieurs centaines de milles réactualisé toutes les 10 à 15 secondes pendant des heures !
que l'on voit apparaitre une cible puis disparaitre c'est possible mais là ça parait moins probable ...
z'avez pas une explication plus rationnelle ?

22 août 2018

Bon, voici un lien assez exhaustif sur l'AIS.
Je n'ai nul part trouvé trace (mais je n'ai peut-être pas assez bien cherché, j'en appel à votre sagacité ) d'une mention d'un quelconque protocole de relai entre navire.

www.allaboutais.com[...]php/en/

22 août 2018

Et pour comprendre comment Marine-Traffic récupère les données AIS il suffit de creuser ici :

help.marinetraffic.com[...]-areas-

22 août 2018

Il n'y a pas de protocole AIS relais entre navires.
Les repeteurs disponibes sur le marche ne sont pas conformes a l'IMO et la pub les destine au objets fixes ou flottants qui ne sont pas des navires et n'ont donc pas d'immatriculation IMO. Mais comme d'habitude les pub sont limites dans leurs descriptions et laissent a penser qu'un tel repeteur pourrait etre installe sur des navires.

22 août 2018

On est bien d'accord, mes réserves plus haut sont
juste là pour ne pas froisser les tenants de l'idée contraire.

22 août 201822 août 2018

@ altair:
oui mais justement, je ne parlais pas de relais entre navire (nemo avait déjà indiqué plus haut que seule les stations terrestres peuvent retransmettre, décidément personne ne suit...), mais via les stations à terre ou offshore.
j'avais aussi cité celui-ci en exemple manifestement destiné aux stations terrestres: www.km.kongsberg.com[...]r16.pdf

et sans être spécialiste je vois dans la doc un certain nombre de certificats et de normes qui me laisse penser que ces répétiteurs sont parfaitement conformes (si tu en sais plus que moi, je cite "AIS repeater functionality in accordance with IEC 62320-3" sans savoir si ça veut dire conforme IMO)

23 août 201823 août 2018

merci altair qui connait manifestement bien le sujet
"La seule intervention des stations cotieres autorisees est d'accelerer pour un navire donne la repetition de ses trames dynamiques jusqu'a un minimum de 5s"
->mais c'est très intéressant ça, parce que si une station cotière répète les trames d'un cargo qui a mettons une portée normale de 30miles, mais que la station ré-émet elle avec une portée de mettons 120miles (parce que les antennes côtières sont plus hautes et performantes), il s'agit bien d'un mécanisme de relayage par les stations cotières pouvant expliquer certains messages ais à longue portée comme on le suggérait!

23 août 2018

Le standard IEC 62320-3 s'applique aux performances minimum et aux conditions de test des emetteurs AIS ce qui est different d'une conformite aux recommendations IMO et en particulier sur la fonction relayage.
La norme de base ne prevoit pas de repetition de trames.
La seule intervention des stations cotieres autorisees est d'accelerer pour un navire donne la repetition de ses trames dynamiques jusqu'a un minimum de 5s.
La periode des trames statiques restent fixes : une toutes les 6mn.

22 août 2018

Deux questions svp :
- A votre avis, le lien Wiki qui parle de sociétés qui effectuent des relais AIS via satellites avec des solutions techniques pour minimiser les collisions entre les trames de données (saturation) est un lien fiable ou non ?
- Les satellites en orbites basses qui comptent par milliers peuvent constituer un réflecteur par leurs carcasses métalliques ?

22 août 2018

Juste un truc, ces relais satellites ils sont destinés a des usages terrestres, (pas entre les navires, ça ne repart pas vers des récepteurs AIS) :
Autorités nationales, sites internet style Marine-Traffic, armateurs, etc...

22 août 201822 août 2018

@diving
"A votre avis, le lien Wiki qui parle de sociétés qui effectuent des relais AIS via satellites avec des solutions techniques pour minimiser les collisions entre les trames de données (saturation) est un lien fiable ou non ? "
->cites le post ou au moins le lien en question sinon on sait pas de quoi tu parles, en tout cas on a déjà cité plusieurs liens fiables puisque repris du site marine-traffic, par exemple celui-ci que j'évoquais dans une autre discussion: help.marinetraffic.com[...]-areas-

"Les satellites en orbites basses qui comptent par milliers peuvent constituer un réflecteur par leurs carcasses métalliques ?"
-> euh les avions on a déjà montré que oui, m'enfin les satellites, vu leur grande hauteur et nos puissances d'émissions ais, faut peut être pas exagérer non plus...
[edit]: en plus satellites=petite taille de l'ordre de la longueur d'onde donc diffusion et pas réflexion speculaire (ça rayonne dans toutes les directions plutôt que comme un miroir), autant te dire que s'il y a une réflexion diffuse la puissance qui revient au sol est forcement négligeable...

23 août 2018

@jeromef: ah oui pas con les surfaces de panneaux solaires, même si le silicium (semi-conducteur) réfléchit sans doute beaucoup moins bien les ondes radio qu'une aile d'avion métallique.
et aussi l'orientation n'a aucune raison d'être vers la terre contrairement à une aile d'avion à peu près horizontale
(c'est pour ça que je pensais plutôt à d’éventuelles grosses antennes paraboles mais ça reste improbable)
et surtout reste que même orbite basse c'est quand même beaucoup plus haut qu'un avion!

23 août 2018

Il y a les panneaux solaires des satellites qui pourraient parfois réfléchir efficacement

22 août 201822 août 2018

Ok,
Logiquement, pour le relais satellite, il ne peut être qu’en écoute seule, puisque il n’existe aucun intérêt d’encombrer la bande VHF des bateaux par des cibles AIS hors de leurs portées.
Donc, logiquement, la portée de plusieurs centaines de nm, pour l’AIS entre bateaux (je ne parles pas des relais d’écoute utilisés pour la gestion du trafic mondial), est une fonctionnalité subite et non pas une fonctionnalité utile.
Pour moi, accepter une réflexion des ondes VHF sur les carlingues des avions ou les carcasses des satellites, est beaucoup plus acceptable qu’une réflexion sur les couches atmosphériques.

22 août 2018

Pour le "fun" (pas méchant)
Tu vas avoir du mal à concocter un récepteur qui trie les messages AIS lointains suivant l'origine de la réflexion. :reflechi: :lavache: :mdr:

22 août 201822 août 2018

@diving:
"Pour moi, accepter une réflexion des ondes VHF sur les carlingues des avions ou les carcasses des satellites, est beaucoup plus acceptable qu’une réflexion sur les couches atmosphériques."
-> au sujet de la propagation, je crois que tu confonds réfraction et réflexion: comme tu disais BLU= réflexion sur les hautes couches, mais là c'est pas du tout de ça qu'on parle en VHF: il s'agit de surefraction (ou "atmospheric ducting" ou d'autres noms pour le même phénomène voir wiki), l'équivalent VHF des phénomènes de mirage dans le visible.

Sinon, si tu penses sérieusement qu'une diffusion d'un petit signal ais sur un petit satellite peut renvoyer assez de puissance au sol...(là aussi faut pas confondre réflexion spéculaire et diffusion: quand la longueur d'onde est plus grande que l'objet qui réfléchi, l'onde n'est pas réfléchie comme sur un miroir mais diffusée dans toutes les directions, et la puissance réfléchie dans une direction donnée devient beaucoup plus faible: non seulement les satellites sont beaucoup plus haut mais en plus on est plus du tout dans le même régime de réflexion que sur des avions de plusieurs dizaines de mètres)

22 août 201822 août 2018

@diving
longueur d'onde ais~162mhz~1.8m, pas "1 à 10m", faut être précis parce que la conséquence c'est justement que c'est pas la même chose sur un satellite avec des longueurs max de 2m, ou un avion parfois de plusieurs dizaines de m (je suis pas spécialiste, par contre j'ai une bonne culture en physique générale, juste pour info si tu veux pas que je t'appelle à nouveau le pénible: prend le temps de vérifier ce qui a déjà été dit)

22 août 201822 août 2018

On parle d’ondes métriques, de 1 à 10 mètres, donc des corps métalliques de quelques mètres à une altitude de 11km (avions) ou même 270 km (orbite basse) peuvent constituer un miroir pour les ondes VHF.

22 août 2018

Il y a beaucoup d'informations instructives sur ce fil, avec de bonnes références.
www.hisse-et-oh.com[...]entendu

22 août 201822 août 2018

Si vous voulez connaitre la portée en réception des stations de Marine Traffic et ou elle se trouvent:
sur la page d’accueil du site
ouvrez" Layer"
puis cochez "station"
les icônes verts en forme d’entonnoirs inversés apparaissent sur la carte
cliquez sur l’icône de la station qui vous intéresse
puis cliquez sur "détails et statistiques", et là vous verrez la couverture moyenne et maximum de la station

22 août 201822 août 2018

Juste une petite observation en faveur de la thèse du non relayage de l'AIS par les stations à terre. J'étais dans les passes d'Arcachon aujourd'hui et je captais des signaux venant de tout le golfe de Gascogne, en gros dans un rayon passant du Finistère espagnol au Finistère français. Après avoir éteint et rallumé mon AIS, les cibles proches se sont montrées tout de suite, mais il a fallu quelques minutes pour acquérir petit à petit les cibles plus lointaines. Si il s'était agi d'une retransmission, je suppose que j'aurais eu toute l'information en bloc et non pas au goutte à goutte. Je précise aussi, pour ceux qui parlent de hauteur d'antenne, que la mienne est sur portique, à peu près à trois mètres de haut.
Je mentionne aussi que j'ai eu du réseau téléphonique la semaine dernière dans le golfe à une trentaine de milles des côtes, exceptionnel…

23 août 2018

@Ebraball : parce que les émissions de données sont séquencées et non simultanées, le séquençage étant établit automatiquement par les stations bases en principe à terre, on peut supposer que l'ordre de séquençage étant de l'emetteur AIS le plus proche au plus lointain ce qui explique parfaitement ton observation.
autre paramétrage de séquençage : plus le navire est rapide plus il est en début de séquence et plus l'actualisation des données est rapprochée et inversement plus le navire est lent ...

23 août 201823 août 2018
23 août 2018

Le séquençage, plus exactement la gestion des "slots" est fait par les émetteurs AIS classe "A" embarqués eux-mêmes (soft SOTDMA)
Les classes "B" s'intercallent ou ils trouvent un slot libre.

www.allaboutais.com[...]s-works

22 août 2018

"1 étoile pour lilas" (je sais pas pourquoi je peux pas t'étoiler???)

22 août 201822 août 2018

Parce que le stock d'étoiles quotidien est limité à 10 par Héossien (j'ai tout bouffé également aujourd'hui)

22 août 2018

"1 étoile pour thé vert" ;)

22 août 2018

@samdam,
La bande VHF c’est des longueurs d’ondes de 1 à 10 mètres, le canal 87 et 88 (AIS) ont une longueur d’onde moins de 2 mètres, donc la réflexion est possible par les objets métalliques de 50 mètres, de 10 mètres ou même 2 mètres...
La hauteur des satellites en orbite basse est de 270 km, soit moins de 150 nm.
Donc, théoriquement la réflexion des signaux VHF de l’AIS par les satellites en orbite basse ou les avions de ligne est possible.

23 août 201823 août 2018

@ diving: relis ma remarque sur la différence entre reflexion spéculaire et diffuse:
donc je répète: je n'ai pas dit que la réflexion de longueur d'onde 1.8m est impossible sur un objet de 2 m, j'ai dit qu'il s'agit forcément de réflexion diffuse (et pas spéculaire comme sur un miroir, je te laisse vérifier sur le wiki si tu comprend pas), c'est à dire que l'onde sera "réfléchie" dans toutes les directions (il faudrait d'ailleurs dire "diffusée" pour être plus correct), et donc la puissance reçue dans une direction donnée sera énormément plus faible que dans le cas d'un avion.
après évidement il s'agit d'ordre de grandeur et là on est pas 100% spéculaire ou 100% diffus, mais avec 1.8m diffusé sur des surfaces de 2m max on est clairement dans le cas d'une reflexion diffuse, donc c'est pas du tout comparable avec un avion de plus de 10m ou on est bien dans le cas où tu peux avoir réflexion spéculaire donc beaucoup plus de puissance reçue au sol (et ceci sans compter la différence de hauteur...)

23 août 2018

@diving, bon au moins tu as compris le principe et l'importance de prendre en compte la longueur d'onde même si manifestement ça te pose problème de pas y avoir pensé...
donc pour les avions on est d'accord que ça peut arriver et que dans certains cas c'est peut être pas si improbable, mais pour les satellites j'ai pas besoin de calculer un ordre de grandeur pour te dire que dans le meilleur des cas la puissance réfléchie par un satellite sera au moins des milliers de fois plus faible que ce que tu peux avoir sur un avion (sauf cas exceptionnel genre satellite avec une très grosse antenne parabole avec par chance pile-poil la bonne orientation, mais on est sur des probabilités négligeables)

bonne nuit

23 août 2018

@samdam,
On est d’accord sur le principe, on ne va faire le décompte des satellites ayant une carcasse entre 2 et 3 mètres et ceux entre 4 et 5 m tout en ignorant les Micro-sat de moins de 1 m....
On veut juste comprendre comment c’est possible que des bateaux reçoivent les signaux AIS d’autres bateaux qui naviguent sur d’autres zones lointaines ...., tout en sachant qu’il n’existe aucun intérêt pour relayer les signaux....
La réflexion sur les carlingues des avions et les caracasses des satellites en orbite basse est une explication plausible.
Bonne nuit à toutes et à tous.

22 août 2018

J’ajoute une remarque : les 150 nm de hauteur des satellites en orbite basse ne sont pas comparables au 150 nm en ligne directe terrestre, car ils sont constitués en grande partie du vide, donc moins de perméabilité aux ondes VHF.

23 août 2018

"une étoile pour diving", par contre je suppose que tu voulais dire "PLUS de perméabilité" (ou moins d'atténuation ;) )

23 août 2018

il y a un obstacle à lever au sujet de l'affichage de cibles lointaines par la propagation des ondes VHF :

=>
j'ai cru comprendre que une des fonction de l'AIS récepteur est d'interroger et de recevoir une réponse de la cible répertoriée class A toutes les 6 minutes pour les données statiques et toutes les 10 secondes pour les données dynamiques et si la cible ne répond pas elle est effacée de l'affichage.
il est difficile d'imaginer que les échanges de données avec la même cible lointaine puisse se reproduire 3 fois avec le même phénomène de propagation.
on peut logiquement en déduire que si "phénomène de propagation" la cible lointaine disparaitrait au bout de 6 minutes maxi et perso je ne me souviens pas avoir vu des cibles lointaines disparaitre aussi rapidement.
*
quelle est votre avis technique sur ce point de vue ?

*
avez-vous vue des cibles lointaines (à plus de 50nm) s'afficher plus de 6 minutes sans disparaitre ou au contraire s'afficher 6 minutes puis disparaitre ?

23 août 2018

Comment un recepteur AIS pourrai-t-il interroger ?

23 août 2018

Au risque de me repeter le signal AIS est UNPROTO c'est a dire emis en l'air sans aucune interrogation de qui que ce soit.
La seule intervention possible sur l'emission AIS est la periode des trames dynamiques par les stations cotieres autorisees.
Il est frequent de recevoir des informations dynamiques lointaines (3s a 10s) sans jamais recevoir les informations statiques (6mn) et donc le nom du navire.
C'est le software d'affichage qui gere les cibles trop lointaines en ne les affichant pas a l'ecran.

23 août 2018

"Il est frequent de recevoir des informations dynamiques lointaines (3s a 10s) sans jamais recevoir les informations statiques (6mn) et donc le nom du navire. "
L'explication que j'avais lu sur ce point est les informations statiques sont des séquences de données nettement plus longues, donc plus sensibles aux erreurs de CHECKSUM en cas de réception limite. Donc on reçoit plus facilement les informations dynamiques.

23 août 2018

c'est pas clair du tout !, chacun (dont moi) à l'air d'aller à la pêche aux infos sur les sites techniques et ça fait un joyeux mélange de théories d'initiés mais cela ne ne répond toujours pas à la question du fil.
si propagation, ce que je ne conteste pas, un spécialiste du sujet devrait pouvoir expliquer des choses telles que pourquoi le soft gère cette cible lointaine alors qu'il devrait être programmé pour n'afficher que les cibles proches, pourquoi cette cible lointaine reste affichée alors qu'elle devrait disparaitre au bout de 6', etc ...

23 août 201816 juin 2020

Parce que suivant ton logiciel d'affichage, il peut garder en mémoire ces cibles le temps que TU décides !
Regarde ton paramétrage...

Exemple :

23 août 2018

@thé vert : oui tu as raison ! il ne resterait donc plus qu'a vérifier que les cibles lointaines restent en mémoire et que les infos dynamiques ne sont pas réactualisées (ou verifier sur les logs) pour quasi confirmer que la détection de cibles lointaines est due au phénomène de propagation des ondes VHF.

23 août 2018

Rien ne dit que la propagation supplémentaire ne soit pas de longue durée...

Ce 11 aout, j'ai fait cette video :

J'ai ré-écouté dans la soirée cette radio et c'était toujours d'excellente qualité !

Sinon, pour le soft, pourquoi un informaticien aurait-il bridé la réception des cibles AIS ? Il ne connait pas forcément l'intérêt du boitier qu'on lui demande de programmer, et de toute façon, le constructeur peut s'enorgueillir d'une réception des cibles à 200 nautiques avec SON "super" produit... Ton "devrait être programmé" est une supposition de ta part...

23 août 2018

Bonjour,

Je reviens sur le débat sur la répétition et à mon avis il ne peut pas avoir de "répéteur AIS". Les stations se partageant la même bande (2) et étant omnidirectionnelles, un répéteur ne ferait que remplir les slots avec une information déjà existante et ne ferait que saturer le système. Si ce n'est mentionné nulle part, c'est qu'en fait cela na aucun sens.

23 août 2018

Les stations sont repetés, il y a meme dans la trame une indication du nombre de repetitions.
En Mer Baleares, j'ai vu une des stations arreter de rediffuser, et j'ai vu les cibles disparaitres, pour revenir a une propagations normale je ne voyais que les cibles a 20 milles et 100 pour les MRCC.

23 août 2018

Il faut distinguer la norme de la technique.
- La norme homologuee par l'IMO ne prevoit pas de repetition. Cette norme est largement respectee et c'est bien ainsi.

  • Techniquement il n'y a aucune limitation a repeter une trame AIS n'importe quel Arduino + un transceiver VHF sait le faire, meme si c'est contraire a l'IMO.
    Je ne connais pas le contenu de la trame AIS. Il est probable qu'un caractere soit reserve pour un SSID et permette en le detournant de numeroter les repetitions. Mais tout cela est du detournement de norme.

  • La seule intervention possible pour une station terrestre autorisee est d'accelerer la retransmission des trames dynamiques d'un navire Class A a une trame toute les 5s.

23 août 2018

Techniquement c'est possible mais c'est complètement stupide et totalement interdit. Cela veut dire que la trame totale (les 2250 TS) il aurait presque en totalité des répétitions dans les zones denses. En plus un navire va recevoir plusieurs fois la trame qu'il a lui même émise De plus quel intérêt d'avoir un AIS qui porte à plus que la distance de sécurité pour éviter les abordages ?
Si la répétition existe elle doit être normalisée au niveau trame de base pour éviter la saturation.
Il est possible de construire un émetteur "pirate", donc non certifié pour répéter mais comme il va mettre le bazar dans le secteur et son opérateur est passible de poursuites.

23 août 2018

@altair:
"- La seule intervention possible pour une station terrestre autorisee est d'accelerer la retransmission des trames dynamiques d'un navire Class A a une trame toute les 5s."
c'est la 3éme fois que tu le répète, mais tu n'as toujours pas répondu à ma remarque sur le fait qu'on pourrait interpréter ça en concluant que les stations cotières réemettent certaines trames, donc je redemande plus explicitement: ta phrase signifie t'elle oui ou non que la station qui "accélère la retransmission des trames d'un navire", retransmet elle même certaines trames ais dudit navire? (ou c'est le navire lui même qui est autorisé à transmettre plus souvent lui même ses trames, mais sans que la station les diffuse?)

si c'est bien le cas, c'est pas un détail car ce serait bien là la preuve d'un mécanisme de relayage par les stations cotières. ou j'ai mal compris?

23 août 2018

@thé vert: oui effectivement c'est un bon argument contre les mécanismes de relais (ça y est a pu d'étoiles ;) ), mais bon on a toujours pas de preuve dans un sens ou dans l'autre, uniquement des affirmations plus ou moins sérieuses, et je peux pas m'empêcher de penser que si des systèmes ais ont une fonction "ais repeater", ça doit bien servir à quelques chose, et j'ai beaucoup de mal à croire que ces appareils qui doivent couter très chers proposeraient des fonctions non-conformes aux normes!

23 août 201823 août 2018

j'ai lu une partie du doc www.e-navigation.nl[...]E_1.pdf que citait nemo plus haut (qui avait d'ailleurs finit par reconnaître qu'il pouvait bien exister un mécanisme de relai via les station à terre, après avoir d'abord tenu le même genre de discours que altair!) :
donc il y a tout ce chapître 4.6 qui parle des fonctions "répéteur" des stations de base (je traduirai si demandé):
"Where it is necessary to provide extended coverage, repeater functionality should be considered.
The extended AIS environment may contain one or more repeaters.
In order to implement this function efficiently and safely, the competent authority should perform
a comprehensive analysis of the required coverage area and user traffic load, applying the relevant
engineering standards and requirements. "

suivi de recommandations techniques pour l'utilisation de cette fonction (avec un indicateur pour le nombre de répétitions etc...), qui m'a donc l'air on ne peut plus réelle, même si les cas d'utilisations ont l'air assez restreints.
Mais peu importe car ce qu'on cherche à prouver c'est si ce mécanisme de relai par stations côtières existe oui ou non, pour l'instant certains en sont encore à dire que c'est contraire aux normes donc j'aimerai bien comprendre de quelles normes on parle là
donc quand altair qui à pourtant l'air de s'y connaître affirme que " La norme homologuee par l'IMO ne prevoit pas de repetition", ceci me laisse assez perplexe quand je lit les textes ci-dessus, avec tout un chapître dédié
mais bon nemo aussi avait l'air de s'y connaitre avant de faire la pirouette..., je ne prétend pas bien connaître les textes mais moi aussi je sais lire!
donc j'attend que altair m'explique où je me trompe, et en citant les sources SVP

23 août 201816 juin 2020

Voila ce que je viens de trouver, page 22 (Fonctionning of Inland AIS)

www.ccr-zkr.org[...]_en.pdf

Je crois que mon intuition était fondée...

23 août 201823 août 2018

oui c'est certain que ces mécanismes de relais ne doivent pas être très courants, mais on peut aussi imaginer qu'ils soient mis en place lorsque les conditions méteo brouillard ou autre réduisent beaucoup la propagation VHF normale,
ou encore des cas de navires particuliers très rapides ou très peu manoeuvrants pour lesquels il peut être utile d'élargir la visibilité ais afin de prévenir de leur approche bien en amont: si je prend un exemple de cas extrême d'un gros remorquage genre plateforme pétrolière dans une zone délicate (encombrée, fort courants, hauts fonds...), c'est pas forcément inutile que les systèmes ais fassent en sorte que cette bête là soit vue à plus que les 30 miles ou 40 miles habituels (bon j'ose espérer qu'en plus dans ces cas là il y a aussi des appels "sécurité sécurité" sur le 16, mais en tout cas ce serait un cas où les relais seraient utiles)
[edit:] bien vu thé vert pour le inland, mais c'est vrai que c'est pas ça qui va expliquer le message initial de la longue portée ais en manche :p (bon au moins on a toujours l'explication de la surefraction...)

23 août 2018

Répéter n'aurait pas de sens, si le nombre de message est accéléré, c'est parce que les données variables changent vite; grande vitesse giration rapide ou autre.
Toute autre raison n'apporte que de l'encombrement...
Donc émission plus fréquente = données à jour plus précises.
Il y a toujours de la logique derièrre le fonctionnement de ces appareils, même si c'est... une boite noire.

23 août 201816 juin 2020

Effectivement tu as trouvé le bon texte, mais (c'est une idée personnelle appuyée sur aucun texte) ces répéteurs envisagés par la norme, je les verrais plutôt en fluvial dans des zones sinueuses et très encaissées ou il des zones d'ombre radio (tout comme en zone de montagne malgré la multiplication des relais il reste beaucoup de zones sans réseau téléphonique)

23 août 201816 juin 2020

Et je pense que les points gris dont j'ai fait apparaitre les infos ont de fortes chance d'en être. (c'est sur le Danube en Autriche, et très montagneux)

23 août 201823 août 2018

puisque la doc "machin 1371 version n" indique que les trames ais répétées contiennent un indicateur de répétition, l'idéal ce serait de savoir à quoi ça correspond exactement de de chercher si oui ou non de telles trames sont reçues en mer, j'essaierai de regarder ça lors de ma prochaine nav à partir d'octobre

23 août 2018

Salut à tous,
Il faut distinguer entre :
- Les passerelles AIS --> TCP/IP, qui permettent le monitoring du trafic maritime mondial (ceci n'encombre pas les canaux AIS puisque il s'agit de lecture seule).
- Les relais bidirectionnels des Trames AIS : Je doute qu'une telle fonction existe vraiment, car elle n'apporte aucun avantage aux bateaux, le but étant d'éviter les collisions, donc une portée de 30 nm est largement suffisante.
L'existence d'une telle fonction risque d'encombrer les "slots" AIS inutilement.

23 août 2018

Bravo Diving, mais dans le sujet, il n'est aucunement question de TCP/IP, mais bien de réception de navire à navire.
Je suppose qu'il suffirait de poser la question à l'agence des fréquences pour savoir si l'AIS est relayé, si quelqu'un le sait, c'est eux et d'habitude ils sont assez réactifs… Qui s'y colle ?

23 août 2018

Le protocole TCP/IP est utilisé pour le web... Plusieurs bornes fixes et aussi des bornes embarquées sur des bateaux rapportent le flux des données AIS, qui est récupéré sur les canaux VHF 87 et 88, puis converti en paquets TCP/IP et envoyé aux serveurs web du monitoring du trafic des bateaux à l’echelle du globe.

Donc, ce volet n’a aucun lien avec l’échange des messages AIS entre les bateaux proches.

23 août 2018

Bravo diving! maintenant on revient au sujet ;)

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