aie aie aie ca c'est un sale coup

Bonjour,
Un site passionnant isn'it
www.odin.tc[...]ead.asp

Vive le gigantisme à tout va sans prévoir les dysfonctionnements...
Et puis la baie de Douarn est un lieu idéal pour les poubelles, ça va de soi !

J'ai encore trouvé cela :

sundaytimes.lk[...]44.html

En avril "on" disait que le cargo allait bientôt couler... Et bien voilà, c'est chose faite! Comme quoi, l'homme est malin, il peut prédire l'avenir ...

On pourrait proposer à l'Europe la baie de Naple, capitale mondiale de la poubelle, comme point de concentration
:alavotre:

écartez vous, ils arrivent chez nous, rendez vous au Gris Nez.
www.marinetraffic.com[...]lt.aspx

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Planquez-vous, il arrive dans les eaux françaises !

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Il tire des bords.

Dommage pour la SABENA de Brest qui aurait bien aimé avoir le marché. Ce sont les allemands qui font se faire du pognon, et notre chantier de réparation navale qui va continuer à galérer pour avoir du taf.

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Retour sur une cata.

Un conteneur explose à bord du MSC Flaminia le 14 juillet à 1 000 milles des côtes british et donc hors de portée d’un hélico.
Le navire transporte 2 880 conteneurs pour une capacité de 6 700.
24 personnes (dont 2 passagers) sont repêchées à bord d’un pétrolier de 300 000 tpl.
1 marin est porté disparu. 1 rescapé décède dans les heures qui suivent. 2 sont hospitalisés aux Açores et un troisième, gravement brûlé, au Portugal.

Le 17, nouvelle explosion d’un conteneur.
Incendie à bord, le navire dérive pendant 4 jours.
Un PC qui faisait route dans le secteur se positionne à proximité le 17 en attendant 2 remorqueurs qui arriveront sur zone le 19. Un 3ème arrivera plus tard.

L’incendie sera sous contrôle le 23.
Un remorqueur équipé d’un thermomètre laser est prêt à arroser à tout moment.
Le 24, les fumées se dissipent. Une équipe d’experts en lutte contre les incendies monte à bord mais l’inspection des cales est impossible à cause de la chaleur et le système anti-incendie du navire est devenu hors d’usage depuis l’incendie.
Le 26, le navire est à 170 milles des côtes britanniques puis redescend vers les côtes françaises à 450 milles des Sables d’Olonnes à la suite de coups de vent et de creux de 3 mètres.

Début août, le navire affiche une gîte de 11°. Il est surveillé de près par la marine nationale.

Reste à savoir où emmener le PC.
Une solution style MSC Napoli en 2007, volontairement échoué en baie de Lyme pour y être découpé, est envisagée .

Puis le convoi remonte vers Ouessant. Des inspecteurs européens doivent monter à bord pour tenter de vérifier la structure.

Mis on parle déjà de le faire transiter vers l’Allemagne (le navire est sous pavillon allemand) par la Manche et la Mer du Nord et c’est le début d’une polémique soulevée notamment par l’Association des capitaines de navires (Afcan) qui rappellent les douloureuses expériences de l’Erika et surtout du Prestige « qui devraient inciter la France à appliquer le principe de précaution en proposant à l’armateur de faire relâcher le navire dans un port refuge sur la côte française afin d’améliorer suffisamment l’état de la coque et lui permettre d’effectuer le transit envisagé avec le minimum de risques. ».
Robin des Bois et la CGT sont allés dans le même sens et ont demandé ouvertement si l’état était fâché avec la réparation navale française.

La CGT notamment a levé le ton : « Persister à demander des garanties supplémentaires à l’aramateur en vue d’un refuge en France est faire preuve de non-assistance. ».

Robin des Bois quant à lui, dénonce en plus le manque de coopération des autorités du port de Charleston (USA), d'où venait le navire, qui n’a pas contribué à comprendre les raisons de l’explosion.
Le navire contenait 151 conteneurs avec des produits dangereux (nettoyants ménagers inflammables) et 2 conteneurs contenant des PCB.

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