Achat d'un Bénéteau neuf, une mauvaise expérience (la suite)

Bonjour,

Il semble que certains utilisateurs du forum soient embêtés pour suivre le sujet lancé sur l'achat d'un Bénéteau neuf, qui comporte aujourd'hui beaucoup de réponses, ce qui a des incidences sur les temps d'affichage pour ceux qui ont une connexion peu véloce.

A leur demande, et je ne sais pas si c'est comme cela qu'il faut faire, je dépose ici un résumé du sujet en espérant que le fil puisse continuer ici.

Le post original est accessible ici :
www.hisse-et-oh.com[...]erience .

Résumé du contexte..

En 2015 j'ai décidé d'acheter un Bénéteau Sense 46 neuf qui a été livré à la Grande Motte par le concessionnaire du coin. Les relations avec ledit concessionnaire sont très mauvaise car il me fait une entourloupe de 10% de la valeur du bateau (en gros 50K€) par la signature d'un double bon de commande. Le premier bon de commande considère que le bateau qu'il me reprend est vendu à la date de livraison du bateau neuf, le second part du principe qu'il ne l'est pas. La différence est que si mon bateau repris est vendu je dispose d'une remise, si le concessionnaire a du mal à revendre mon bateau, je paye le nouveau plein pot.

Comme je m'y attends, mon ancien bateau est revendu en quelques semaines, au prix espéré, mais le concessionnaire m'impose le prix "plein pot" sur le bateau neuf en m'imposant une reprise via le stock de la concession.

Ce qui deviendra ultérieurement un litige est déjà une tension certaine au moment de la livraison du bateau neuf, qui s'effectue dans des conditions pitoyables (les clefs laissées dans le coffre à gaz, la doc en vrac, et rien ni personne pour quelque explication que ce soit). Peu importe, un voilier reste un voilier, et j'ai le plaisir de découvrir le nouveau boat par moi même et sans Bénéteau.

Malheureusement le bateau n'est pas exempt de défauts, et le concessionnaire refuse d'intervenir en garantie, après avoir vaguement regardé ce dont il s'agissait.

Le constructeur est prévenu dès les premiers recommandés, mais n'a jamais manifesté quelque intérêt que ce soit. Silence radio.

Presque deux ans plus tard, les défauts persistent. Ils sont constatés par huissier et la phase judiciaire arrive aux audiences. Je me propose donc de continuer à raconter cette histoire afin qu'elle profite à tous ceux qui envisagent d'acheter un jour un bateau neuf, afin qu'ils puissent éviter les pièges qui attendent ceux qui - comme moi - ont tendance à faire confiance.

Il est de l'intérêt des plaisanciers de savoir comment ça se passe une fois que le chèque est encaissé et qu'on n'intéresse plus les vendeurs de bateau. Le retour d'expérience (qu'elle soient bonnes ou mauvaises) est source d'enrichissement pour tous !

Enfin il est précisé dans le fil original que le bateau est - en dehors des défauts non résolus - conforme à mes attentes et que s'il voulait bien correspondre à ce qui m'a été vendu, j'en serais très satisfait.

Le bateau est à la Grande Motte, ponton Q place 08, et il y a toujours un peu de rosé au frais.

Amicalement,

Antoine

L'équipage
12 avr. 2017
12 avr. 2017

je lis ce fil depuis le debut ,je vous souhaite une issue heureuse,mais que de tourments!!!
Enfin vous avez l'air d'avoir les reins solides!!
Bonne chance ;
José.

13 avr. 2017

Votre titre est fort inexact, vous avez eu un problème avec le concessionnaire du chantier que vous avez choisi vous-même pour traiter avec lui , écrire achat d'un beneteau neuf etc ne reflète pas la vérité du probleme , qui paraît indépendant de BEN et relever de la relation intermédiaire / client.
Je ne dois vous reconnaître qu'une qualité / qu'un défaut majeur, vous avez pollué /provoqué 250 messages sur ce forum , un record.

13 avr. 2017

Va te falloir de bonnes lunettes et reprendre le fil au début....

13 avr. 2017

@berdem : type de message polluant qui n'apporte strictement rien au schmilblick. On est rentré dans une epoque ou apparemment on fabrique de la merde, et ou ne pas assumer les responsabilités qui en découlent vont de pair. Qui ne verifie pas cela tous les jours, et cela dans tous les domaines ( par exemple j'en suis a mon 3eme iphone, a chaque fois hors service au bout d'environ 2 ans, la garantie constructeur d'apple se limitant a 1 an ). C'est valable aussi pour les bateaux, quand on voit ce qui arrive en martinique chaque année au Marin, avec des dommages suite a des conception ou réalisation totalement inadaptées aux navigations que la taille et le prix de ces bateaux devraient assurer sans aucun probléme, c'est tout bonnement hallucinant. Le carenage du Marin est pour cela une source d'observation incroyable de la legereté de certaines constructions actuelles. Je ne citerai aucun exemple, n'etant pas directement concerné mais j'ai vu des cata de 44 pieds flambants neufs a 500.000€ perdrent leur aillerons suite a echouage sur une plage de la cote caraibe, ailerons antiderive perdus, qui n'etaient que collés, afin de "servir de fusible en cas d'echouage et éviter que la coque ne s'arrache avec l'aileron " selon les propos du constructeur...Cata en question remis en vente dans la foulée par ses propeitaires degoutés. Donc oui, Falcon pilot qui a remis bcp d'euros qui eux fonctionnent en echange de son bateau, a raison de se battre, et de nous instruire de son experience. Quant a faire une distinction entre mandataire concessionnaire exclusif de la marque et construteur mandant, ca me semble juridiquement hasardeux. Le construteur est solidairement responsable de son concessionnaire du fait de ce mandat de représentation exclusive. Donc s' il y a un message inutile et qui polue inutilement le forum, pour l'instant c'est le votre et certainement pas celui de l'auteur du fil qui a le courage de se battre, ce qui est peu commun aujourd'hui.

13 avr. 2017

Vous me permettrez de lier l'inaction du constructeur à celle du concessionnaire.

Quand je regarde l'établissement dans lequel le contrat de vente a été conclu, le mot "BENETEAU" apparaît en plus gros et partout où ils peuvent le caser. Il y a des drapeaux, des documentations, un paillasson, des peintures et des sigles partout. Même les stylos, le papier, la déco...

Le nom du concessionnaire est juste en bas du bon de commande, qui lui même est orné du sigle "BENETEAU" en haut et à gauche, en bien meilleure place. Alors je veux bien qu'après ce ne soit de la faute de personne, mais on ne peut se prévaloir d'une marque (ou exiger qu'elle soit mise en valeur) tout en s'exonérant des inconvénients de cet usage, et dire "ah non c'était juste pour faire joli sur la boutique"...

Cordialement,

13 avr. 2017

Il semblerait que Beneteau ne fasse pas grand chose pour motiver ses concessionnaires sur le SAV . Par contre pour booster les ventes .... ????
Mais , sait - on jamais ?

13 avr. 2017

il doit y avoir conflit d' intérêt entre le fabricant d' une part et le concessionnaire d' autre part au sujet du SAV . Chacun essayant de refiler la patate chaude à l' autre . Et les concessionnaires doivent être obligés de modérer leurs demandes sous peine de se voir éjecter .
Où ça se corse , c'est quand la panne touche un composant tellement nouveau que personne ne sait comment le réparer .

13 avr. 2017

Ce dont on s'aperçoit sur le terrain c'est que le SAV est avant tout une affaire de compétence, alors que le concessionnaire voit son activité comme une affaire d'argent.

Comme toujours, ne pas comprendre que l'argent vient après la (preuve de) compétence, et vouloir l'argent avant toute chose et rien que l'argent, conduit dans le mur construit par la modernité.

Fondamentalement on peut penser que c'est là que réside la principale différence entre les "bateaux d'avant" et ceux d'aujourd'hui. Ou en tout cas la plaisance d'avant et celle d'aujourd'hui, car chez les pros il y a de plus en plus de compétence car il y a de plus en plus d'exigences.

Mais en plaisance, plus besoin de savoir comment ça marche pour vendre un bateau, comme il n'est plus besoin de comprendre la météo pour naviguer...

Le constructeur se fie désormais aux seuls critères économiques pour concéder la vente de sa production. C'est sans doute là qu'est le problème... Les margoulins incompétents sont plus nombreux que les pros sachant apporter une réelle valeur ajoutée.

Et chacun pourra constater le même type de dérive dans tous les secteurs... Ce qui veut dire que ce n'est pas près de changer !

13 avr. 2017

Je peux en témoigner : avant c' était pire !

13 avr. 201713 avr. 2017

@falconpilot - question

Est ce que comme dans l'automobile, la garantie est une garantie constructeur et peut s'appliquer chez n'importe quel concessionaire (agent ?) de la marque, quel que soit le lieu d'achat ?

J'achète ma Renault a Quimper, si j'ai un soucis a Marseille ou a Berlin, la concession locale sera compétente pour gérer mon problème.

13 avr. 2017

Un exemple le chantier Biloup vendu par son créateur....le repreneur a bousillé le chantier assez rapidement

13 avr. 2017

Bonjour,

La garantie constructeur est acquise à l'acheteur, mais il semble qu'elle soit déléguée à une concession. De sorte que le concessionnaire signale un problème au chantier, qui accepte ou refuse de prendre en garantie. Si c'est pris en garantie, ils accordent les pièces et un temps de main d'oeuvre qui sera payé à la concession. C'est en tout cas ce que j'ai compris du système. Du coup si un autre concessionnaire accepte de faire les travaux, il est possible - en théorie - que les garanties soient appliquées sur le bateau...

Je ne sais pas si cela répond à ta question.

Cordialement,

13 avr. 201713 avr. 2017

Si, parfaitement,
le concessionnaire est donc l'interlocuteur et réalise les réparations aux frais du constructeur.
Tu n'as pas essayé de passer par un autre concessionaire ?
Tombe en panne a Nice, ou en Espagne, ou ...

13 avr. 2017

J'ai quand même l'impression que derrière cette histoire matériel, il y a une histoire d'hommes, qui t'amène a ne pas emprunter les voies les plus simples et rapides pour résoudre le problème matériel.

Cela va être intéressant a suivre juridiquement.
Entre tous les protagonistes : bailleur, toi, concessionaire, constructeur du bateau, constructeur(s) des matériels incriminés , etc ...
il va y avoir du monde a bord lors de l'expertise.

Bon courage.

13 avr. 2017

Oui je vois ce que tu suggères, et tu as raison. Cela dit, j'en fais désormais une affaire de principe. Je ne vais pas me cacher ou m'excuser d'avoir acheté un bateau. Le contrat, de mon côté, a été respecté puisqu'ils ont été intégralement payés. J'attends de leur part qu'ils en fassent de même avec leurs obligations non seulement contractuelles, mais aussi et surtout légales. Car même sans un contrat de vente, les obligations de garanties existent clairement.

Nous on n'échappe pas à la loi. Pourquoi eux pourraient-ils s'en exonérer ? Parce qu'ils sont plus riches ? Plus malhonnêtes ?

Les envoyer par le fond aura un gros avantage : le business ayant horreur du vide, ils seront vite remplacés. Et pourquoi pas par des gens plus compétents ? Ce ne pourrait être pire...

13 avr. 2017

Bonjour Falconpilot,
.
Bien sûr, tu es devenu Client du chantier Bénéteau...
Bien sûr tu t'es adressé à un de ses concessionnaires agréés...
Un peu comme tout client...
.
Et ce concessionnaire existe au sens juridique.
A mon sens, c'est et il reste ton interlocuteur. A lui, depuis le début de résoudre le/les problèmes, et d'en assumer les coûts éventuels.
A lui aussi, dans SON cadre contractuel avec le chantier de remédier au plus vite à tes problèmes !
.
Je doute fort quand même que Bénéteau accepte tout " quidam " comme concessionnaire... sans quelques sérieuses garanties financières afin de garder son image de marque...

Maintenant, je te donne raison (normal) d'exiger la bonne conformité des termes de ton contrat... sans compter qu'on ne parle de € 5 ou 10.000 euros ! Il s'agit en plus d'une de leur plus grosses et belles unités. Etonnant quand même tout cela...

Sportivement,

20 juin 201720 juin 2017

Bonjour à tous,

Il est temps de vous donner des nouvelles.

L'affaire est arrivée au Tribunal de Grande Instance de Montpellier suite à l'assignation dont il était question préalablement. Après un moment de doute quant à la bonne société pour ce qui concernait Bénéteau, tout ce petit monde s'est retrouvé aux audiences pour... un report (un grand classique).

Mais entre temps, la maison mère semblant découvrir le dossier, il me fut proposé de rencontrer deux envoyés du chantier, sur le bateau, afin de leur montrer ce qui n'allait pas.

Rendez-vous fut pris et deux émissaires sont arrivés pour un état des lieux. 22 points à rectifier ou à changer ont été répertoriés, et un protocole d'accord a été signé, au terme duquel Bénéteau reconnaissant que ces points entraient pleinement dans le cadre de la garantie contractuelle, s'engageait à faire les travaux.

Un technicien est venu de Vendée et a solutionné 80% des problèmes en 2 jours. Le reste a été fait sur une journée la semaine suivante, et j'avoue que la compétence de ces gens m'a réellement bluffé.

Tout fonctionne à présent sur le bateau, enfin, et tout le monde s'accorde à dire que nous n'aurions jamais dû en arriver là. J'ai eu les excuses du chantier, ce qui pour moi est un signe tangible de leur bonne foi... A ce que je comprends ils n'entendent pas en rester là avec ceux qui auraient dû intervenir en garantie et ne l'ont pas fait en 2 ans.

J'ai donc retiré ma plainte contre Bénéteau, mais j'ai maintenu celle contre le concessionnaire que j'entends assigner en privation d'usage. Les 22 points signés par Bénéteau constituent la preuve irréfutable que les problèmes signalés dès la livraison du bateau n'avaient pas été résolus presque 2 ans plus tard, les recommandés étant restés lettres mortes.

En conclusion, j'ai un super Sense 46 qui marche bien, et je n'étais ni fou ni mauvais coucheur : il y avait bien des problèmes, le plus important (le Dock &Go) étant lié à une manette de gaz défaillante, changée en 15 minutes montre en main...

La suite probablement plus tard, j'ai tout mon temps pour aller au bout des choses avec le con(cessionnaire) qui ne perd rien pour attendre.

Un grand merci à l'équipe SAV du chantier, ce sont des gens formidables et très compétents, qui ne perdent pas de temps et qui aiment leur métier. Un vrai plaisir de traiter avec eux !

Le bateau est toujours au même endroit pour ceux qui passent par là, et il y a toujours du rosé au frais !

20 juin 2017

:pouce:
bon résultat !

20 juin 2017

J'ai du mal à comprendre comment la maison mère peut prétendre découvrir le problème maintenant alors qu'elle reçoit des recommandés depuis le début de l'affaire. La moindre des choses, puisqu'il n'est plus question de procès, serait que la garantie courre à partir de la résolution des défauts.

20 juin 2017

bonnes nouvelles ça…
au moins ton bateau fonctionne enfin, tu avait les bons arguments, plus la patience et les moyens d'aller au bout, étant de plus dans ton bon droit…

Je note un petit détail (que je dédicace à mes potes qui aiment pas les grands chantiers français :-p), en fait, ils sont t'être pas si nuls que ça, et pas avec un SAV si absent que ça… quand ils sont au courant du souci ;-)

Et tu a bien raison de continuer jusqu'au bout pour le reste, puisque tu as encore les billes qu'ils faut pour jouer gagnant, en tout cas je te le souhaite

20 juin 2017

Bravo on regrette que beneteau n ait pas son propre reseau

21 juin 2017

Bravo Falcon: l’opiniâtreté, la bonne foi et l'intelligence sont encore des valeurs.

21 juin 2017

Heureuse conclusion mais grâce à la ténacité du client.
Ça révèle une certaine déconnexion du terrain de la part de Beneteau.
Ce n'est pas le tout de fabriquer des bateaux, encore faudrait-il savoir si ils conviennent aux clients une fois livrés.
Si il faut un procès pour que ça bouge, c'est qu'il y a un sacré pb de communication interne !
Il faudrait qu'ils se rappellent un principe de base du commerce :

LA qualité c'est la satisfaction du client.

21 juin 2017

Beneteau a lu tes courriers avec AR et a fait la sourde oreille deux ans...

Assignés, au pied du mur, après t'avoir laissé dans la merde avec leur ''partenaire" a qui tu as fait confiance car il était justement, c'était leur partenaire, ils ont fait ce qu'ils pouvaient/devaient faire depuis le début: prendre en garantie tes soucis.

Leurs excuses sont un pied de nez.

21 juin 2017

C'est assez compréhensible et malheureusement classique.
Dans une boîte de ce type, il y a un premier échelon administratif qui a pour mission de faire barrage et de filtrer. Leur job est de se débarrasser autant qu'ils peuvent des problèmes. Donc les courriers recommandés adressés par de simples clients passent au classement vertical; Ce n'est pas honorable mais c'est la réalité de fonctionnement.
Ce fonctionnement est purement mécanique (et parfois informatique) et fonctionne de manière "bête et méchante".
Lorsqu'une assignation arrive, on passe au niveau 2 ou 3 et une discussion interne intervient entre les juristes et les gestionnaires techniques. Alors et alors seulement, selon les méthodos mise en place dans la boîte, soit on conteste tout (même parfois contre l'évidence) et on gagne du temps ; soit, après un arbitrage, ils décident de clôturer rapidement le litige. Dans ce cas, un ordre formel et militaire de "arrangez-moi ce truc et vite !" descend d'un certain niveau de hiérarchie. Quelque fois, on 'entend' même des bribes de réaction interne sur le ton 'Je découvre ce problème. Qu'est-ce que vous avez foutu en bas pour ne pas voir que ça allait déraper ?'
Mais tant qu'on a pas réellement touché ce niveau qui dispose d'un pouvoir décisionnel, on obtient rien. (et ce n'est pas en écrivant des LAR au PDG (qu'il ne lira pas de toute façon) que ça fonctionne).

21 juin 2017

je suis bluffé par la reussite de cette demarche moi qui me suis toujours fait avoir par les malhonnetes
on n'a plus qu'a voir quelle sera la vie de ce sense

21 juin 201721 juin 2017

Moi, c'est que, au final, ce qui était initialement présenté comme une catastrophe gravissime et inadmissible est réglé par un mec, seul, en 3 jours et 15mn...
:mdr:

Trouvez l'erreur... :heu:

21 juin 201721 juin 2017

C'est une image, pour justifier les deux ans de différend.

3 jours de travail +1/4 d'heure à 50 € de l'heure, c'est 0,27% du prix global.

Rapporté à une échelle plus habituelle, c'est deux ans de chicayas pour une ampoule de phare qui ne fonctionne pas sur une voiture neuve à 20.000€...

Normalement, pour une citation, on met des guillemets, il n'y en a pas ici.

Ce que met en lumière cette affaire, comme, d'ailleurs, l'autre avec le bateau à moteur livré fendu, c'est que le processus de gestion APV habituellement utilisé en nautisme (le Constructeur n'existe pas, c'est le Concessionnaire qui assure tout l'APV, seul), processus APV totalement adapté à des productions "artisanales" ou de construction unitaire, ne l'est plus lorsqu'on s'adresse à des Clients consommateurs pour vendre des produits de petite série (avec tous les travers de la petite série).

De ce que j'ai pu en savoir : ce n'est pas demain que ça risque de changer.

21 juin 201721 juin 2017

catastrophe gravissime? Ou est-il écrit cela? Met tes lunettes, concentre toi et relis le premier message.

L'erreur, c'est surement de ne pas avoir mis tes lunettes.

21 juin 2017

Heureux pour toi que ton bateau soit enfin au top

21 juin 2017

Finalement Beneteau fait du bon boulot . Le problème c' est de leur faire faire le boulot

prendre en charge les doléances des clients, ou leurs demandes légitimes, ça fait partie du boulot.

Donc non, le boulot n'est pas bien fait.

La réparation sous la contrainte, c'est pas du bon taff. Le bon taff c'est l'attention de savoir que le client existe et qu'il a réglé sa facture à la livraison.

Ca s'appelle la décence commerciale.

22 juin 2017

des chiffres, des chabalas..... blabla.... des erreurs fondamentales ...

Je suis constructeur et je bosse avec des revendeurs. Si ça se passe mal avec un revendeur j'interviens, je répond, j'agis.

22 juin 201722 juin 2017

Tu commets une erreur fondamentale :

Dans le marché du navire de plaisance, ce n'est pas le Constructeur qui porte la casquette "commerciale" mais le Concessionnaire.

C'est donc le Concessionnaire et non pas le Constructeur qui pourrait faire preuve de "décence commerciale" (rien que le heurt des deux mots rend le concept inique).

Dans l'absolu, une fois que le Client a réglé sa facture, il existe beaucoup moins que lorsqu'il vient de signer le bon de commande.

Au final, on a quoi :
Un Client qui porte, maintenant, le Constructeur aux nues (manipulation?). Il n'a donc rien perdu.

Un Concessionnaire qui joue son rôle de Monsieur Malaussène. Il est payé pour et, dans ce secteur ou le Client ne revient pas acheter toutes les 5 minutes, c'est sans conséquence.

Un problème résolu a peu de frais : 0,27% du montant global qui représenteront le montant de la Garantie puisque, entre temps, le bateau à vieilli tout seul, tranquille.

Au final, un neuvage qui se passe bien et un bateau qui n'est pas revenu cher.

C'est (c'était) habituel dans quelques marchés comme l'automobile en France.
Cette attitude est variable selon les pays, à tel point que l'Europe a été contrainte de réglementer ce marché si particulier ( CEE1400-2002)

Dans d'autres marchés, en revanche, ce serait totalement abscons : l'électroménager en est un exemple évident.

Ton attitude est bonne mais elle n'est pas (plus?) la règle lorsqu'il s'agit de relation commerciale avec des particuliers.

21 juin 2017

Rectification.

Un technicien de base de Beneteau a fait du bon boulot.

Plusieurs employés de cette société dans différents services (partenaires, juridique, comptabilité, ...) et impliqués de plus ou moins loin dans ce dossier ont fait un boulot de merde.

D'autres employés du service marketing vont continuer à vendre du rêve plein pot...

Rectification :
Un technicien a fait du bon boulot.

Plusieurs employés de cette société dans différents services (partenaires, juridique, comptabilité, ...) et impliqués de plus ou moins loin dans la gestion de ce dossier ont fait leur boulot pour que d'autres employés du service marketing puissent continuer à vendre du rêve plein pot...

21 juin 2017

La décence commerciale n'est jamais qu'une question de balance des intérêts en jeu ; rien d'autre.

Non. La décence c'est la décence. Il n'est ni digne ni respectueux de ""mesurer" si tu peux enfuter ton client. donc pas question de balance d'interêt.

J'utilise le terme décence dans sa plus simple définition. Si tu parles d'autre choses, tu parles d'autre chose.

21 juin 2017

Justement, ça c'est de la morale.
Ici, il est question de savoir si une entreprise a ou non intérêt à répondre à une demande (légitime) d'un client ou si elle a plus d'intérêt à l'envoyer paître.
Il ne faut pas se faire d'illusion, dans toute organisation humaine, le raisonnement tient à "on doit faire telle action ; que se passe-t-il si on ne le fait pas ; faisons notre choix en fonction".
Et la balance des intérêts n'est pas nécessairement uniquement financière, elle tient à des tas d'autres choses : l'image, le "qu'en dira-t-on", le "sens du devoir" de celui qui prend la décision, le court ou le moyen terme, la fidélisation, ... mais aussi aux marges dont ladite organisation dispose pour répondre.

21 juin 2017

On ne sait pas ce que le concessionnaire et le Chantier se sont dit . C' a dû fumer

Sans doute... :mdr:

Ce qui est certain, c'est que le bouc émissaire est désigné.

21 juin 2017

D'après moi c'est du quotidien pour eux. Ils ont simplement la chance que tous leurs clients ne sont pas aussi opiniâtres que Falcon. Il faut d'ailleurs lui tirer notre chapeau car c'est ce type d'action qui fait bouger les lignes.

21 juin 201721 juin 2017

Ou peut être aussi la chance que beaucoup de Concessionnaires sont à la hauteur.

Il ne faut pas oublier que, dans le nautisme et contrairement à l'automobile, l'APV c'est le Concessionnaire, pas le Constructeur.

pas chez HR par exemple qui ont des techniciens mobiles.... idem chez amel.

21 juin 201721 juin 2017

Ouais, peut-être aussi que quelqu'un qui, chez Beneteau, parvient à aligner trois neurones a lu ce post. Quelle mauvaise pub?
Enfin, bravo et félicitations à Falconpilot et de nombreuses heures de vol ... euh de nav sur ce bateau.

21 juin 2017

Bonjour à tous,

Je continue de penser que la maison mère n'avait qu'une vision partielle du problème avec un concessionnaire qui a raconté un peu n'importe quoi pour minimiser son incapacité à agir. N'oublions pas que je ne suis pas le seul bateau sur la Grande Motte a avoir (eu) des soucis, et que de l'avis général il y a un manque flagrant de compétence...

C'est quand le dossier est arrivé sous la forme de papier bleu qu'ils ont décidé d'aller voir par eux-mêmes. Ils me l'ont dit cash : quand ils ont eu constaté les problèmes du bateau, ils savaient qu'ils allaient être condamnés à réparer. Alors autant le faire tout de suite et de leur plein gré... Rien que pour ça, et même si c'est du pragmatisme juridique, je les remercie.

En tout cas les explications m'oint convaincues. Il faut un outillage spécial de diagnostic pour le Dock & Go qui n'est pas courant, et il fallait ré-équilibrer le bateau pour le bon écoulement autour des hublots de pont. Voilà déjà deux points que je préfère voir résolus par ceux qui ont construit le bateau plutôt que par les clowns qui me l'ont vendu.

Cette équipe du "SAV volant" est un jour aux US, un autre à Singapour, et a pour particularité d'avoir vu à peu près tous les problèmes possibles sur chaque série. Du coup ils sont capables de poser un diagnostic immédiat et plutôt fiable, ce qui explique la durée très faible d'intervention qui s'en suit. Avec eux il n'y a pas de recherche de panne, ils vont droit au but. Un tiers mandaté (par Bénéteau) pour deux des 22 points (pas d'indication de vent ni de profondeur, ce qui est assez pénalisant sur un voilier vous en conviendrez) aura mis une journée pour régler ces 2 seuls problèmes... en changeant finalement 1 sonde et une girouette !

Ils s'étaient mis en tête que peut-être ce n'était pas ça la cause du problème...

A bientôt sur l'eau !

22 juin 2017

bonjour,
j'ai suivi avec attention ce problème et sa résolution ..
au siècle dernier nous étions concessionnaires "jeanneau"
pratiquement sur tous les voiliers neufs que nous avons vendus
il y avait un ou plusieurs problèmes ,
une fois j'ai chopé le président au salon de paris ,qui m'a gentiment répondu que dans la marge que nous avions sur les ventes il fallait bien faire la part du feu pour les petites réparations ....
genre pied de mat non adapté, haubans trop courts ,gaines électriques coupées à raz de la cloison non percée et j'en passe .
à l'époque je n'étais pas le gérant mais seulement associé ,autrement je leur aurait lancé leur panneau à la figure...
pour se faire payer les garanties c'était toujours chipoté ils grattaient des heures de travail ,nous n'avons jamais vu un technicien de la maison .
apparement ça c'est amélioré .
félicitation pour l'opiniatreté
alain

22 juin 2017

Pour ma part, suite à mon démâtage sur un first , il a fallu un rapport d'expertise officiel pour que BENETEAU fasse les modifications nécessaires. Ce n'est pas normal. Quant aux concessionnaires, ils sont là pour vendre des bateaux, du 20 au 60 pieds, de la voile et du moteur, avec plus ou moins d'électronique. Ils sont dépassés par la technique, comme beaucoup. Alors, de multiples problèmes existent et sont plus ou moins résolus par les acheteurs eux mêmes. Et en cas de gros problèmes, pas d'autres choix que d'aller en procès, et là, ca bouge.

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