A quoi sert le frégatage?

Voilà, à quoi ça sert en dehors de "rendre l'abordage plus difficile pour l'assaillant"?
Est-ce que les formes comme mon Gibsea 105, ou les Melody, et d'autres qui ne me viennent plus en tête peuvent être considérées comme du frégatage? Pourquoi on a arrêté? Pourquoi ça revient sur les nouveaux Imoca? Tout ça quoi.

L'équipage
26 fév. 2020
26 fév. 2020

le frégatage est une réduction de la largeur des superstructures notamment de la largeur du pont qui a pour but de diminuer l'inertie de surface de flottaison lorsque le bateau est a l'envers ce qui va entrainer une diminution du rayon metacentrique .

pour faire simple celà permet d'obtenir une courbe de redressement plus petite lorsque le bateau sera à l'envers donc de pouvoir se redresser plus facilement

26 fév. 2020

ça sert aussi a diminuer les poids dans les hauts tout en gardant une bonne largeur gage de stabilité .
voir le neptune 99 et pas mal de plans de brouns et tortarollo
alain

26 fév. 2020

D'acc
Pourquoi ça a été abandonné ?

26 fév. 202026 fév. 2020

Le frégatage a une utilité similaire au bouge, sauf qu'il déplace le liston au lieu de rendre le pont moins plat.
Cela rend globalement la coque - et en particulier les oeuvres mortes - plus ronde, à carène (donc performance/comportement du bateau) identique.
Rendre les oeuvres mortes plus rondes, cela permet de diminuer le fardage, rendre plus solide, diminuer le poids, évacuer l'eau plus facilement, et permettre d'être moins stable à l'envers.

L'intérêt du frégatage par rapport au bouge, c'est qu'il n'impacte pas l'équilibre des gens qui se promènent sur le pont (encore que, la platitude sur un machin qui gite et qui bouge, c'est vachement relatif)
Le défaut, c'est qu'il réduit la surface du pont, mais cela rapproche aussi le liston et les filières. (ca, c'est cool)

On a arrêté, parce qu'au salon nautique, il faut avoir de grands ponts bien plats pour faire croire que l'on peut y mettre des transats.
Accessoirement, plus la coque est rectangulaire, mieux elle arrive à contenir de volume interne pour une même place de port.
Enfin, faut reconnaître que c'est chiant à construire, vu que les bateaux sont fait dans des moules, et que ca rend l'opération de démoulage difficile si le bateau est plus large que la sortie du moule :p
(et on va éviter de mettre la liaison pont-coque trop proche de la flottaison)

Et ca revient sur les imoca (associé à un bouge conséquent), c'est pour toutes les raisons ci-dessus, et en particulier parce qu'ils en on marre de transformer leurs ponts en piscine, et que tant pis si ca coûte plus cher à construire.

Personnellement, je ne comprends vraiment pas pourquoi tous les monocoques n'ont pas un bouge de 10cm voir 20cm depuis toujours : la hauteur sous barreau au niveau des bordés, c'est quand même pas super utile, et c'est pas comme si on n'avait pas déjà l'habitude de marcher sur un truc en pente.

26 fév. 2020

Donc, c'est mieux, mais on evite de faire comme ça!

26 fév. 2020

Les ponts des Malody et autres de ce style servent donc à faire du fregatage moins cher?

26 fév. 2020

le fregatage n'a rien à voir avec le bouge ,fregatage ou pas le bouge est ce que l'on veux qu'il soit ,plat ou pas

26 fév. 202016 juin 2020

Un exemple de coque bien "frégatée", vieux design S&S.

26 fév. 2020

Sous la jauge IOR on faisait bcp cela pour réduire le handicap. Quand l’IOR est devenu moins populaire on en a eu moins.

26 fév. 2020

N'étant pas un fin connaisseur des jauges, une petite explication de texte?

26 fév. 2020

Un pont moins large indique un bateau plus petit - donc une réduction dans le handicap par rapport à un bateau de la même taille autrement. Les bateaux IOR avaient aussi des “bosses” sous la ligne de flottaison à l'arrière pour faire croire à la jauge que c’était une coque moins vite, ainsi que les zones plats vers le devant. Ces constructions n’étaient pas nécessairement pour rendre les bateaux plus vites - mais pour donner un handicap avantageux par rapport à la vitesse actuelle de ces bateaux. C’est comme si tu traines un sceau derrière ton bateau, et ça te ralentit par .5 noeuds. Mais puisque tu as joué la jauge IOR, ton handicap dit que tu es ralenti par .75 noeuds. Avantage à toi, même si le sceau te ralentit. La jauge IOR est devenue moins populaire à cause des machinations comme cela.

26 fév. 2020

Si je comprends bien, la jauge IOR mesurait la largeur de pont, pas le mètre bau?

26 fév. 2020

C est faux

26 fév. 2020

Et ce qui est vrai?

26 fév. 2020

Ce qui est faux est l explication sur les bosses de jauge qui sont une dérive vers la fin de l IOR mais pas une généralité, les Stephens et les mauric n’en n’ont pas

Le Rush oui

26 fév. 2020

Effectivement, ça devait être lié à la jauge car j'ai difficile à croire que les qlq kilos de strat épargnés au niveau du pont puisse avoir une quelquonque importance au niveau performances. Par ailleurs le bateau ci-dessus (photo) c'est fait battre à plat de couture par un bateau au design plus moderne aux flancs droits (Ganbare, Doug Peterson) lors de la one ton cup de 1973. Je peux imaginer qu'il y ai aussi une mode dans le design des bateaux comme dans la haute couture. Ces bateaux frégatés étant, au moins à l'époque, considéré comme élégants.

26 fév. 2020

le bouge n'a rien a voir avec le frégatage à part pour les fabriques de saucisses ou les deux se confondent à la liaison .
le chililimiliblick est un oeuf ,c'est le maximum de volume dans la plus petite surface et comme un voilier sphérique n'avance pas il faut qu'il ait un avant et un arrière ,bien que les scow ont une forme qui s'en approche .
alain :-))

26 fév. 2020

Mmmh, j'ai du louper une marche... J'ai pas tout comprit

26 fév. 2020

Ah, queue neni, tu as oublié les praos!!!

C' est où qu' on sort?

Gorlann

26 fév. 2020

Accessoirement, le fait de rendre l'abordage moins facile, c'est quand même une raison d'éviter de trop en faire, vu que l'on se retrouve quand même assez souvent à aborder son bateau par les cotés, et que s'il est éloigné de 40cm du quai avec les pare battage + le frégatage, on va retrouver le petit dernier à la flotte, ce qui est con, vu qu'il n'a pas de gilet, qu'il n'y a pas d’échelle, qu'il fait nuit, et qu'il n'arrive même pas à nager pendant 8heures dans l'eau froide.

26 fév. 2020

Un bateau frégaté: le Delph 32.

Un avantage du frégatage.:
L'équipier qui dort dans la couchette au vent du carré fait un meilleur rappel que le sac de sable dans les filières! :-)

26 fév. 2020

Et sur les frégates, on pouvait faire sortir les canons dans leurs embouchoures pour aider à aplatir le vaisseau.

26 fév. 202016 juin 2020

Beau efficace sur abandonne car il fallait deux moules pour la coque

L allongement de la flottaison à la gîte donne des perfs sensationnelles au près

Et en plus largeur limitée à la flottaison d ou perfs par petit temps

Sentiment de grande sécurité dans le baston, mouille moins aussi

26 fév. 2020

Le frégatage des plans Finot des années 70 est tout à fait caractéristique. C'est le cas de l'Ecume de Mer à partir de la version 75. Avec une étrave à guibre, cela donne un bateau particulièrement élégant, avec des élancements importants, 2m pour une longueur hors tout de 7,90m, ce qui donne une longueur de flottaison de seulement 5,85m. Je suppose que Finot a jonglé avec la jauge de l'époque.
Cela posait effectivement un problème de fabrication pour le démoulage. Le chantier Mallard avait réglé le problème avec une fabrication dans deux demi moules que l'on désassemblait lors du démoulage.
Le résultat, un bateau très sûr en toutes circonstances, qui mouille peu.
Je serai malheureusement bientôt orphelin d'un bateau qui m'a donné tant de joies.

26 fév. 2020

Pareil écumeur, le frégatage c super

26 fév. 2020

c'est vrai que c'est élégant , mais celà complique le démonlage

26 fév. 2020

Pour le chantier oui, pour l utilisateur comblé non 😎👍

26 fév. 2020

"Je suppose que Finot a jonglé avec la jauge de l'époque."

Effectivement, c'est la raison de l'étrave à guibre.

26 fév. 2020

Pareil, quel est l'intérêt dans la jauge?
Oui plein de question, mais je veux tout savoir, sur tout, a fond, et tout le temps

27 fév. 2020

En IOR, les mesures de "chaines" (périmètres de la coque ) étaient prises au niveau du** brion à la flottaison et à hauteur de la mêche de safran**.

Il était avantageux que *ces périmètres soient les plus réduits possibles. *

En REALITE, la mesure n'était pas prise à hauteur du brion comme je l'ai écrit par erreur mais à une mesure située entre la flottaison et l'étrave.

D'où l'intérêt d'une étrave comme PD III ou Brise de Mer.

27 fév. 2020

D'accord. D,où des petit cul de cette époque. Pourquoi il n'y avait pas plus de safran au tableau alors? Ça aurait encore plus reculé la mesure. Une sombre histoire de jauge aussi?
C'est surprenant qu'il ne prennent pas en compte la largeur du bateau, mais pourquoi pas.

27 fév. 2020

@ Vili Oumo:

"D'accord. D,où des petit cul de cette époque", sauf que le brise de Mer 31 (Finot) a justement un tableau arrière extrêmement large pour l' époque!

Gorlann

27 fév. 2020

C'est l'Ecume de mer " en alu ) qui a été le premier voilier avec un gros cul.
Ce qui lui a permis de gagner la Quarter Ton Cup en 1970.

22 fév. 202122 fév. 2021

Il y en avait un qui s'appelait "Callipyge"

01 sept. 2021

"Callipyge" était un "Brise de mer" (31, mais il n'y avait pas encore de pédi-mesure...)

Tout à fait

01 sept. 2021

La photo paraît déformée (sur smartphone) : le mat gîte au vent par rapport à la coque !!

26 fév. 202026 fév. 2020

Les designs de cette époque accordaient semble-t-il une importance plus grande que maintenant à la réduction de la surface mouillée, ce qui donne des résultats parfois peu compréhensibles pour certains lors des régates par petit temps ou des vieux designs des années 70 font de trés bons résultats. Les anglo-saxons appellent parfois ces vieux designs des "lead mines" (mines de plomb, vu les lourds lest en plomb qui donne des rapports de ballast souvent supérieurs à 45%). C'était avant les bateaux avec lest "humain". L'avantage des ces bateaux est que en configuration "croisière" ils restent rapides au près, c-à-dire en l'absence du lest "humain" qui est nécessaire pour leurs descendants avec ratio de lest largement inférieur à 40%.

26 fév. 202026 fév. 2020

la RAISON PRINCIPALE de l'origine du frégatage est que les protos étaient réalisés en bois moulé. S'ils obtenaient du succès en course, la série était réalisée en polyester en se servant de la coque du proto pour réaliser le moule.

Accessoirement, cela réduisait le fardage.

En IOR, les mesures de "chaines" (périmètres de la coque ) étaient prises au niveau du** brion à la flottaison et à hauteur ce la mêche de safran**.

Il était avantageux que *ces périmètres soient les plus réduits possibles. *

26 fév. 2020

Bois moulé induit frégatage?

26 fév. 2020

Pas obligatoirement, mais la construction était facilitée tout en obtenant une largeur à la flottaison correcte sans augmenter le maître-bau..

26 fév. 2020

Sur mon canot, il y a frégatage, bouge et guibre...
Frégatage : pas top pour les défenses au port, et les gardes frottent sur la coque...et ça mouille au près.
Bouge : très bien à la gite au près, mais les bateaux passent plus de temps au mouillage et à quai où les ponts plats sont plus confortables.

26 fév. 202026 fév. 2020

ne pas perdre de vue que le bouge donne aussi de la rigidité au pont et au bateau dans son ensemble .

par contre je ne voie pas tres bien en quoi le fregatage diminue le fardage

27 fév. 202016 juin 2020

par contre je ne voie pas tres bien en quoi le fregatage diminue le fardage

J’ai fait un petit schéma pour expliquer. À gauche, une carène (avec des bouchains) sans frégatage. À droite, la même carène avec du frégatage. À la gîte, le bateau avec frégatage a certainement un fardage moindre. En plus, ce fardage a probablement un profil plus aérodynamique.

27 fév. 2020

à Nanawan ; desolé mais pour moi sur les deux dessins le fardage est le m^me , le fardage est la surface projetée longitudinalement et non la surface developpée

27 fév. 2020

Donc l aérodynamique ne sert à rien, pourquoi ne pas construire des voitures carrées par exemple ?

27 fév. 202027 fév. 2020

@Calypso2
C'est pour cela qu'il a fait un joli petit dessin (très chouette), avec justement la ligne horizontale, pour montrer que la projection horizontale est plus faible !

...
Après, comme il l'a aussi indiqué, le fardage est aussi lié à des effets aérodynamiques : un machin avec plein de turbulences liés à des angles vifs représente une trainée plus importante

27 fév. 2020

desolé mais vu la tres tres faible incidence des formes sur le fardage on neglige ce parametre en naval qui n'apporte rien du tout on ne prends en compte que la projection longitudinal et une variation des pressions en fonction de la distance par rapport à la flottaison ..

27 fév. 2020

Prenons le fardage de la coque quand on navigue au travers du vent. La surface projetée sera longueur de la coque x hauteur maximale de la coque gîtée. Par hypothèse, la longueur des deux bateaux est la même. J’ai mis sur mon schéma une ligne pointillée en vert pour indiquer la hauteur maximale de la coque frégatée (= distance entre la ligne verte et la surface de l’eau). On voit bien que la coque non-frégatée dépasse la ligne verte pointillée, a donc une hauteur maximale plus élevée, et a donc plus de fardage.

27 fév. 2020

c'est une plaisanterie Numawan je peux te dessiner le contraire sans probleme

27 fév. 2020

Et bien, faites-le.

27 fév. 2020

au pire s'il était très prononcé c'est la différence entre une plaque plane et une plaque cintrée. Mais ça reste à la marge

26 fév. 2020

Frégatage : intérêt principal est de diminuer la surface du pont donc diminution du poids à un endroit où c’est le bienvenu. Cela permet d’abaisser le centre de gravité.

Bouge : positif il facilite l’évacuation de l’eau, négatif il permet d’abaisser le centre de gravité surtout si cela permet de positionner de l’accastillage lourd plus bas (exemple sur certains imoca)

27 fév. 2020

Puisque l'on est dans les formes de pont,on peut ajouter la tonture,la négative devient à la mode: Sun Odyssey 349 par ex .

27 fév. 2020

Moi, je n’aime pas le frégatage question esthétique. Mais j’admet que c’est un argument totalement subjectif.

Il y a à mon avis deux principales raisons qui explique que le frégatage tend à disparaître:
- C’est plus difficile à construire.
- Ça diminue la largeur du bateau au niveau du pont, donc aussi la largeur des passavants et/ou du rouf. Sur nos bateaux de croisière typiques, on aime bien en général avoir des passavants assez larges et idem pour le rouf.

27 fév. 2020

Un petit lien pour ceux qui, comme moi, ne sont pas familiers de ces termes techniques.

fr.wikipedia.org[...]Tonture

03 sept. 2021

merci ne connaissant pas le bouge je l'avais déduit mais là c'est clair

27 fév. 2020

Ici le frégatage des bateaux des années 70 expliqué. Ce frégatage était une des manières de diminuer le "rating" des bateaux soumis à la jauge IOR (international offshore rule). Au même titre que les petites GV et énormes génois vus sur les bateaux de cette époque.

Le liens de l'article:

www.sailmagazine.com[...]e-1970s

La version anglaise suivie par une traduction en français:

Designers, attempting to obtain the most favorable rating possible, naturally exploited the IOR any way they could. Because the rule recognized that wide beam reduces speed (unless planing), designers exaggerated beam, mostly above the waterline, where it didn’t add as much wetted surface area, which increases drag. That’s why you see tumblehome—topsides that bulge outward from the gunwale and waterline—in many IOR designs

Les concepteurs, tentant d'obtenir le rating le plus favorable possible, ont naturellement exploité l'IOR de toutes les manières possibles. Étant donné que la règle reconnaissait qu’une largeur importante réduit la vitesse (à moins de planer), les concepteurs ont exagéré la largeur, principalement au-dessus de la ligne de flottaison, où il n'ajoutait pas pour autant de la surface mouillée, ce qui augmente la traînée. C'est pourquoi vous voyez le frégatage - des dessus qui se gonflent vers l'extérieur du plat-bord et de la ligne de flottaison - dans de nombreux modèles IOR

27 fév. 2020

Les débats sémantiques sont toujours foireux, donc je regrette d'en démarrer un, mais généralement, le frégatage naval ne concerne que la partie supérieure à la plus grande largeur (en gros, les surfaces qui réfléchissent vers le ciel, pas vers l'eau)
Après, je ne sais pas comment s'appelle la distance qui sépare la largeur a la flottaison et la plus grande largeur.

27 fév. 2020

"vous voyez le frégatage dans de nombreux modèles IOR" .
Pas tant que cela.

Faisons le compte : Impensable ( First 30), BES, Carter 37, Swan 38 et quelques autres... mais je cherche.

Par contre, les plans de voilures respectaient la règle qui voulait que la surface de GV était pénalisée si elle dépassait 50% de la surface du génois.

Une autre règle aberrante était la hauteur de la bôme sur le mat. D'où les voiles ridicules des Téquila, Ecume et autres.

27 fév. 202016 juin 2020

… Révolution !

27 fév. 202027 fév. 2020

"la distance qui sépare la largeur a la flottaison et la plus grande largeur." s'appelle le franc bord au maître bau.

27 fév. 2020

Je me demande si la raison de départ n'est pas uniquement esthétique .

27 fév. 2020

bonjour, non ce n'est pas uniquement esthétique. historiquement les navires de guerre portaient des canons et pour les rapprocher du centre afin d'améliorer la stabilité on a réduit la largeur du pont et donc créé un frégatage. les anglais pour rendre plus difficile les abordages par les corsaires ont également utilisé le frégatage. sur les bateaux de course croisière la règle de jauge précise les points de prise de mesure, et pour augmenter les performances les architectes ont dessiné des carènes avec des formes situées au delà des points de mesure. le frégatage augmente le moment de redressement et si on lisse la forme vers l'arrière on augmente la longueur de flottaison à la gite, donc gain de vitesse. par ailleurs le frégatage donne une forme de coque plus résistante à la flexion et à la torsion (notion de caisson). les travaux sur les bateaux de course actuel cherchent à optimiser chacun des facteurs dont le poids afin de maximiser le ratio SV/D ce qui conduit à une approche structurelle complexe. cordialement

27 fév. 2020

Mauric pour l IMPENSABLE s’est toujours défendu d avoir optimiser au maximum e que la jauge pénalisait, il voulait un bon bateau sans trous, ainsi le lest et le tirant d eau sont importants ainsi que la voilure, nonobstant le grand genoa, par contre il l a payé par un bateau plus court que les autres , 8,70 m

27 fév. 2020

je me suis mal exprimé, je ne parle pas du départ, mais uniquement de bateaux de plaisance. Donc, ce que tu rappelles au niveau des bateaux de guerre (qui se retrouve presque mot pour mot sur Wikipédia, peut-être es tu un des contributeurs...) est plausible.
OK pour les bateaux conçus un peu en "trichant" par rapport aux contraintes de jauge.
pas d'accord sur l'augmentation du couple redressant, si on fait un bordé vertical de même largeur , ce sera identique (i;e si on "remplit" la partie frégatée)
Ensuite tu cites des conséquences du frégatage, elles sont là même si c'est uniquement fait dans un but esthétique.
Si on prend l'exemple de l'écume de mer, je doute qu'un autre considération que l'esthétique ait joué.

27 fév. 2020

le moment de redressement augmente avec le déplacement latéral du centre de carène à la gite (effet de forme). avec un frégatage prononcé on augmente la possibilité de déplacement du centre de carène vers l'extérieur et donc par conséquent le moment de redressement. la hauteur du bordé a un effet plus marqué sur le point de chavirement qu'il va repousser, ce qui est différent de la force produite par le moment de redressement. voir par exemple les navires NAJAD qui utilisent cette solution par rapport à des HALLBERG RASSY ancienne génération.
j'ai cité les bateaux de guerre anciens pour montrer que l'utilité du frégatage évolue selon les époques même si le principe fondamental est toujours d'améliorer les navires selon des critères qui évoluent dans le temps.

27 fév. 2020

Oui merci je connais quand même les principes de stabilité d'un navire, mais toujours pas d'accord si tu raisonnes à largeur égale.
Si je prends un bateau non frégaté et que je l'élargis entre la flottaison et le haut du bordé alors oui il sera plus stable.
Si je prends le même plus large et non frégaté, on augmentera aussi la stabilité de forme. Certes avec un peu plus de poids dans les hauts, je te l'accorde.

27 fév. 2020

Je ne vois par contre pas comment le frégatage augmente la longueur de la ligne de flottaison à la gîte sauf si on prend littéralement la longueur à la flottaison comme on mesure le périmètre d'un cercle plutôt que le diamètre de celui-ci. Or j'avais toujours compris que ce qui compte pour la vitesse est la longueur à la flottaison mesurée comme une ligne droite de la proue à la poupe.

27 fév. 2020

la raison provient des élancements. lorsque la carène est gitée la ligne de flottaison devient plus longue, un peu vers l'avant, mais souvent vers l'arrière. le frégatage en prolongeant les lignes permet d'allonger la ligne de flottaison dynamique (mesurée comme une ligne droite mais depuis les nouvelles entrée et sortie d'eau)et donc d'augmenter la vitesse limite d'une carène à déplacement. il y a des effets induits par le gite, notamment le décentrement, de la carène qui freine le bateau. pour y remédier les architectes ont imaginés (Finot) une forme dite en éventail, donc avec un arrière plus volumineux.

27 fév. 2020

De plus quand le frégatage atteint l eau c fini la gîte s arrête même avec. Une rafale de vent de terre a 40 noeuds qui descend une vallée qd tu as tout dessus, expérience vécue en Galice, le bateau glisse mais il est impossible de mettre les bdf dans l eau

27 fév. 2020

"une forme dite en éventail" c'est la première fois que je lis cette expression.

Il n'est pas nécessaire d'avoir un frégatage pour allonger la ligne de flottaison.

Finot a introduit les formes arrières large qui impliquent que ces voiliers ne supportent pas une gîte trop prononcée. Il faut les garder "à plat"

27 fév. 2020

J'avoue ue avoir un peu de mal à saisir cette histoire d'augmentation de la longueur à la floraison liée au frégatage. Pour les cul large oui, mais sur la photo du First 30 un peu plus haut, même bien gité, le tableau reste loin de l'eau.

27 fév. 202027 fév. 2020

Oui cela pourrait ne concerner que les bateaux plus récents car comme toi je vois mal comment dans le cas des petits culs pincés IOR des années 1970-1975 le frégatage pourrait allonger la longeur à la ligne de flottaison lors de la gîte, peut-être de 0.2-0.3m au max mais pour la plupart des coques l'approche de la vitesse limite de coque augmente un peu la longueur de la ligne de flottaison simplement par la vague d'étrave et la vague de poupe qui remontent un tant soit peu.

27 fév. 2020

C pourtant visuel !! On gagne bcp et rapide de longueur à la flottaison tout en conservant une flottaison étroite pour le petit temps

27 fév. 2020

la résistance d'une carène à l'avancement provient à la fois du frottement (surface mouillée) et de la résistance de l'eau dite résistance de vague (déplacement de l'eau par le carène). prenons l'exemple de la coque d'un skif, fine longue et étroite et comparons avec un canot breton, la vitesse du skif sera plus élevée et plus facilement atteinte. pourquoi, parce que les entrées d'eau sont plus fines, la largeur plus étroite et la longueur plus importante. on constate en isolant chaque paramètre que la longueur à la flottaison est un critère favorable pour la vitesse. pour une carène à déplacement (qui ne plane pas) la résistance de vague est maximale lorsque chacune des extrémités de la coque pose sur le crète de la vague. on voit bien sur les photos, de pen duick 1 par exemple, le creux de la vague et ses extrémités. quand le bateau est gité et que sa vitesse est maximale on constate, selon chaque forme de carène, que la longueur de la flottaison dynamique (écart entre les deux crètes de vague sur la carène) est plus important que la ligne de flottaison non gitée. sachant que la vitesse limite est égale à la racine carrée de la longueur de flottaison multipliée par un coefficient fixe de 2,4 le bateau ira plus vite. on le constate sur des navires classiques comme le baroudeur Bénéteau qui allonge sa flottaison à la gite. il n'est pas indispensable que la vague atteigne le tableau arrière pour augmenter la longueur. par contre si elle l'atteint le bateau ira difficilement plus vite sauf à planer (décollement de la vague de l'arrière).

27 fév. 2020

C’est bien beau tout ça, mais qu’est-ce que ça à voir avec le frégatage?

27 fév. 2020

J'aimerais tellement voir un Baroudeur au planning!

27 fév. 202027 fév. 2020

J’ai l’impression qu’il y en a ici qui confondent frégatage et élancements. Le frégatage n’allonge pas la longueur à la flottaison, même quand le bateau gîte. Les élancements en général si.

27 fév. 2020

Pas d accord point confirmé m par architecte

27 fév. 2020

Dans le domaine des bateaux traditionnels, il serait intéressant de savoir pourquoi les hookers de Galway sont particulièrement frégatés. Ce n’est certainement pas pour des raisons de jauge, ni de fignolage des lignes d’eau à la gite, ni de réduction du poids dans les hauts, ni de stabilité aux grands angles, car il s’agit de bateaux non pontés qui étaient utilisés pour la charge et la pêche.

Ils font maintenant l’objet de régates acharnées.

27 fév. 2020

si si ça ameliore la stab aux grand angles de gite on le devine sur les photos sur l'internet

27 fév. 2020

L’élargissement de la coque au-dessus de la flottaison favorise effectivement la stabilité.
Mais pourquoi alors réduire l’ouverture de la coque dans les hauts ?

27 fév. 202027 fév. 2020

Intuitivement pour un bateau non-ponté le frégatage permet de limiter la surface par laquelle l'eau peut rentrer dans le bateau tout en maintenant une grande capacité de charge ??

27 fév. 2020

Si les bateaux frégates viennent de la jauge IOR, les bateaux non frégate d'aujourd'hui suivent il une jauge aussi? (La quelle?)
Si les Imoca y reviennent un peu, au moins sur leur avant, en verra-t-on revenir sur les croiseurs de série? Ils seraient peut-être moins lourd et imposant esthétiquement...

27 fév. 2020

Si le fregatage présente tant d'avantage, n'est-ce pas ce qui manque au RM?

:D

27 fév. 2020

🤓👍😬😅

27 fév. 2020

Bon, devant la multitude d'hypothèses, chacune d'une robustesse moyenne. La réponse: le frégatage ne sert probablement pas à grand chose (mais moi je trouve ça joli...)

27 fév. 202027 fév. 2020

Je pense que les avantages du frégatage (réduction du poids au niveau du pont, réduction du fardage, etc) sont assez bien établis. Mais que ces avantages sont somme toute assez modestes en ce qui concerne les voiliers de croisière typiques. Par exemple, ce n’est pas le gain du frégatage en terme de fardage qui va compenser le portique avec les panneaux solaires parfaitement orientés vers le soleil mais face au vent, le bimini, l’annexe sur les bossoirs, le radar sur son poteau de 6m de haut, et l’éolienne de l’autre côté.

22 fév. 2021

le gain n'est pas vraiment important, il y a eu un effet de mode comme les étraves inversées d'aujourd'hui que je trouve particulièrement laides

28 fév. 2020

c'est comme le camping car avec la smart sur remorque derrière l'antenne satellite et le store banne
sur le coté ,au niveau conso c'est le pied .
ça s'appelle la croisière ,puisque maintenant on achète le voilier en fonction de la couleur des rideaux
,si la voile ça le fait pas on met le moteur et pour la nav on a l'écran de télé dans le cokpit ,
alors le frégatage c'est de l'hébreu pour beaucoup .et comme on dit :il ne faut jamais mettre l'arabe avant l'hébreu
alain

28 fév. 2020

Plutôt "la charria avant l'hebreu"
Pas du tout convaincu par les explications de gains en vitesse ou en fardage, le fregatage a été crée pour aider un bateau retourné à se mettre dans le bon sens, aidé par un bouge important du temps ou les clients naviguaient et ou la météo n'étaient pas aussi fiable que maintenant. Abandonné parce-que plus cher à mettre en oeuvre et par une clientèle qui a changé ses habitudes de navigation.

29 fév. 2020

"le fregatage a été crée pour aider un bateau retourné à se mettre dans le bon sens, "

Parce que vous croyez qu'un Stephens ou un Mauric avit besois de cela pour se redresser?

D'ailleurs, *citez moi un seul voilier de ces architectes qui se serait retourné. *

29 fév. 2020

Ou avez vous lu que j'ai cité Stephens ou Mauric?

29 fév. 2020

Tu as écrit : "le fregatage a été crée"
Cite moi d'autres voiliers que des Stephens ou Mauric qui utilisaientt régulièrement le frégatage dans les années 60 / 70 ?

Ensuite, il y a eu deux voiliers de Harlé et trois de Finot mais après et pas pour des questions de redressement.

01 mars 202016 juin 2020

Neptune94 1980, plan Fauroux

01 mars 2020

Vous avez sans doute raison, et je remplace "à été crée" par "contribue"

22 fév. 2021

Un bateau des années 70 particulièrement frégaté: le Loisir 7.30 dessiné par M. Francqueville.
Peu connu car uniquement destiné à la construction amateur.

Son bordé est à peu près vertical, et il y a dans son quart supérieur un autre "bouchain", qui réduit la largeur au maître-bau, au niveau du pont, d' une bonne quinzaine de cm.

Gorlann

22 fév. 2021

Gorlann : Le loisir 7.3 n'est pas un voilier frégaté . Son bordé supérieur étant selement vertical.

22 fév. 2021

Viking,

tu te trompes.
Le Loisir 7.30 est une coque à double bouchain, le bordé est vertical, mais il y a dans le haut de ce dernier une sorte de bouchain supplémentaire, bien visible sur la photo, qui forme le frégatage.

le bateau est nettement moins large au niveau du pont qu' au niveau du bordé vertical.

Gorlann

PS: la partie du bordé où il y a l' autocolant est verticale, la partie supérieure "rentre" vers le pont.

22 fév. 2021

Je ne m'en souvenais pas mais cela reste subtil et discrêt.

28 fév. 202016 juin 2020

Frégatage, bouge et guibre sur un bateau de 6.20 m par Finot, ça donne ça et c'était génial, ce fût mon meilleur canot.

29 fév. 2020

Quel modèle de voilier est ce ?

29 fév. 202016 juin 2020

C'est un Otarie quille relevable (hydraulique). Et, erreur de ma part, il faisait plutôt 5.60m que 6.20...
Ca m'a donné le goût des bateaux "ronds"...

29 fév. 2020

au début, il y a fort longtemps, au 18 ème siècle, le frégatage était fait pour rendre difficile l'abordage pendant un combat entre deux vaisseaux , le gars qui voulait sauter sur le bateau d'en face devait franchir un espace vide important et s'il ratait son coup, ce qui arrivait souvent, il se retrouvait écrabouillé entre les deux coques. J'ai vu plus haut une explication parlant des canons qui m'a semblé logique.

29 fév. 2020

Oui mais tout dépendait de l' épaisseur des parebats qu' ils utilisaient au 18 ème!!!

29 fév. 2020

les abordages de bateaux au 18eme siecle n'existent qu'au cinema

01 mars 2020

Je ne sais pour vous mais lorsque je dessinais des formes parfois la solution pour respecter les critères de stab imposés par la réglementation était de gonfler un peu les formes dans les hauts en créant ainsi du frègatage . Celà avait le grand avantage de ne pas augmenter le lest ,c'est a dire d'augmenter la stab de forme plutôt que descendre le centre de gravité par du lest ,lest toujours pénalisant à plus d'un titre . Et le plus souvent ça convenait aussi à l'esthétique de l'ensemble .

Seulement je ne suis pas sûr qu'en plaisance on se prenne la tete avec la stabilité des bateaux dont les normes ne sont que celles que l'architecte s'impose à lui m^me ..c'est plutot une question de mode du moment car il faut que ça plaise à la clientèle pour vendre

01 mars 2020

Bonjour Calypso.
Tu dis : "je ne suis pas sûr qu'en plaisance on se prenne la tete avec la stabilité des bateaux dont les normes ne sont que celles que l'architecte s'impose à lui mme".
Pourtant la norme CE pour l'homologation de nos voiliers de plaisance en catégorie A/B/C/D se base pour une large part sur la stabilité, non ? (AVS angle de chavirage, et coeff STIX)

01 mars 2020

oui biensur ...

01 mars 2020

Je dérive un peu mai j'ai cru comprendre que toute l'activité corsaire était basée sur l'abordage car par définition il s'agissait de capturer les bateaux énemis avec des bateaux souvent bcp plus petits. Maintenant ces corsaires ne devait pas s'attaquer à des frégates j'imagine mais plutôt dans la plupart des cas des bateaux de commerce.

01 mars 2020

et non Pierre les abordages c'est du cinema ils etaient rarisime ,c'est une legende ... les prises étaient faites comme celle d'aujourd'hui ,des bateaux rapides , armé de quelques canons suffisait à prendre un bateau marchand qui lui avait une vrai valeur monnayable .A la vue des canons et des mousquets les équipages se rendaient sans resistance . Le corsaire prennait le commandement du bateau le ramenait dans un port puis une rançon était demandé
à armateur pour recupérer l'équipage prisonnier et le bateau ... en faite comme aujourd'hui on n'a rien inventé

mais les couteaux entre les dents et les assauts dans le greement c'est simplement du cinema ..

01 mars 2020

Merci pour cette information Calypso 2.

01 mars 2020

Calypso a raison.

Je crois me souvenir que 90 % des arraisonnements se passaient à l'amiable, sans abordage. Il arrivait qu'un même corsaire arraisonne plusieurs fois le même bateau, chaque année par exemple.

Les corsaires étaient majoritairement de petits voiliers.

01 mars 2020

Discussion passionnante.

Bien qu'assez documenté sur le sujet, j'ai encore appris quelques petites choses.

Pas de noms d'oiseaux, pas d'invectives, des intervenants qui modèrent eux mêmes leur propos.

C'est intéressant et ça fait du bien !!

Il en faudrait plus des fils comme celui ci.

Cordialement
Eric

01 mars 202016 juin 2020

Allez

Juste pour le plaisir !
Lui, aussi, il est pas mal frégaté.
Bon dans la brise, notamment au près et bon dans le petit temps.
Point faible; Médium avec clapot. (Mais nous nous soignons!!)

01 mars 2020

Rien à voir, mais une des photos est signée "Piwizy". Un lien avec Groix? Je l'y ai jamais vu ce bateau il me semble.

01 mars 2020

"Piwisy Armor" c'est le blog d'un des membres du Club Nautique des Minahouets de Locmiquélic qui prend de magnifiques photos.

Je vous invite à les regarder.

Le bateau, c'est un Jouët 24 baptisé "Corto" qui participe depuis 3 ans aux Entraînements d'hiver du CNML.

Je passe de temps en temps à Groix dont j'apprécie l'accueil et les paysages ( surtout en demi et basse saison )

Peut être à un de ces jours.
Eric

01 mars 202016 juin 2020

Allez

Juste pour le plaisir !
Lui, aussi, il est pas mal frégaté.
Bon dans la brise, notamment au près et bon dans le petit temps.
Point faible; Médium avec clapot. (Mais nous nous soignons!!)

01 mars 2020

Je comprends pas les votes négatifs qui semblent donnés si gratuitement à gauche et à droite pour semble-t-il aucune raison (les quelques posts ci-dessus par exemple). Quand je traîne sur HEO je m'amuse a rétablir à 0 tous les posts qui affichent un -1. J'espère qu'on rétablira bientôt le pilori sur les places de village, comme ça les gens pourront donner un vote négatif sur internet et ensuite jeter un cailloux sur le type attaché au pilori en allant acheter leur baguette. On évolue super bien je trouve et HEO suit le mouvement ce qui me rassure.

21 fév. 202121 fév. 2021

A propos de ce fil de l'année dernière il me semble que j'ai enfin trouvé une explication de l'utilité du frégatage qui a un début de logique. En gros pour un moment de redressement donné au point de vue de la stabilité de forme de la coque, le frégatage réduirait la surface mouillée (si j'ai bien compris). Accessoirement ça allège également un tout petit peu la coque. Il faut s'imaginer qu'avant que les voiliers de courses deviennent des plats à barbe planant et légers, les architectes navals étaient obsédés par la réduction des surfaces mouillées (cela explique en partie les bons résultats des vieilles coques dans le petit temps).

Ci-dessous une tentative de traduction vers le français du texte original en anglais que j'ai trouve (voir annexe).

Le frégatage optimise le moment de redressement pour une surface mouillée donnée. Il optimise en fait la stabilité de la forme en gagnant plus de déplacement que vous ne perdez de bras de levier (à zone mouillée constante). En gros, vous voulez que la coque du bateau gîté sous le vent rencontre l'eau à 90 degrés sous le vent. Cela réduit aussi le poids de la coque.


22 fév. 2021

Je dirais plutôt qu'à stabilité de forme égale (large de coque à la flottaison, bateau gité), le frégatage permet de réduire la largeur au pont et de réduire légèrement le poids. Il y a aussi un léger gain en trainée aérodynamique.
Comme la largeur au pont est réduite, le rappel de l'équipage est moins efficace, ce qui explique aussi pourquoi le frégatage a disparu des bateaux de course.

22 fév. 2021

Est-il possible de dire que les belles et élégantes coques sont plus performantes à matériaux de construction égaux devant

22 fév. 202122 fév. 2021

www.histoiredeshalfs.com[...]0CA.jpg

En effet c'est beau; il n'y a que des avantages: renforcement structurel, poids, vagues mieux déviées, etc. Mais sur un croisière, c'est plus cher, plus compliqué et ça enlève de l'habilité; et ces avantages doivent être peu décisifs.

22 fév. 2021

Je dirai même plus et je l ai écrit plusieurs fois plus hauts, bien sur les gains sont faibles mais dans les regates à haut niveau de l Impensable en Suede à la half ton cup chaque seconde comptait

22 fév. 2021

Parenthèse historique : comme ces bateaux étaient plutôt fins et galbés comme un Laguiole, et marchaient bien gîtés, on disait des régatiers qu'ils arrivaient avec leur gîte et leur couteau.

22 fév. 2021

Pour les bateaux de croisière pure, je pense surtout que ça a été une mode, un peu comme maintenant avec le bouchain arrière.
Pour les bateaux traditionnels comme on en parle plus haut, c'était surtout un moyen de charger la mule sans couler le canote ( bateaux non pontés)

22 fév. 2021

( bateau de charge comme sur ce plan, pas de pêche )

22 fév. 2021

JM Finot saurait certainement répondre à la question posée!
Ses créations des années 70 étaient généralement frégatées. UN bon exemple fut l'Ecume de Mer dans sa version No2 à partir de 1975, particulièrement élégant avec son étrave à guibre et sa coque frégatée.
Cela entrainait une complexité de construction car le démoulage devenait impossible avec les processus habituels. Pour l'EdM, le chantier Mallard avait résolu le problème avec des moules en deux parties se séparant longitudinalement.

22 fév. 2021

Sur les voiliers des annees 70, a faible stabilite initiale le fregatage servait essentiellement au pres a eviter que le voilier ne sorte de l'eau a la gite et derape sur l'eau.
Au fur et a mesure que les voiliers se sont alleges, le fregatage ne servait plus a rien car les voiliers legers ne doivent plus giter au dela de 15 degres pour avancer au pres.

22 fév. 2021

Dehler 34 : 10,70m pour 6 tonnes, modèle 2020
S&S 34 : 10,23m pour 4,2 tonnes

22 fév. 2021

La bonne comparaison entre voiliers serait plutot la surface de flottaison et non la longueur hors tout. Un SS34 avec ses elancements est plus a comparer a un 28-30 moderne dont il partage le deplacement.
Mon propos sur la stabilite initiale reste valable. Un SS34 passait son temps couche sur l'eau et les passavants sous l'eau. Il fallait donc l'optimiser pour naviguer dans ces conditions, ce qu'avait parfaitement reussi le cabinet S&S.
Ce n'est pas le cas du D34 qui navigue beaucoup plus droit.
Je n'ai pas dit que le SS34 est un vilain voilier, il etait le sommet de l'art d'une autre epoque.

02 sept. 2021

le zoufri est un exemple de navire très frégate, pour moi c'est une alternative au bouchait et cela permet d'obtenir des navires redoutables au près (en alliance avec leur arrière très étroits) on appelle ces bateaux les gros rouleurs bon marcheurs... qualificatif qui va comme un gant au zoufri évidemment cela correspond à l'époque d'avant les carènes planantes

02 sept. 202102 sept. 2021

En multicoques, en plus du gain de poids, le frégatage sert a faire des coques de type "wave piercing". Le volume augmente peu quand la coque rentre dans une vague, ce qui limite le tangage. Ca a été initié sur des bateaux comme le Nacra 5.2 dans les années 70. Maintenant ça s'est généralisé, au moins dans la partie avant des flotteurs. D'où la prolifération des étraves inversées qui sont le prolongement naturel de formes frégatées.
Accessoirement, ça m'a évité une amende il y a une trentaine d'années. Quand je regatais en Nacra, il y a eu un moment où la largeur sur route autorisée aux US était à 2.55 (donc leurs catas), et en France c'était encore 2,5 mètres ou 2.45, je ne me rappelle plus. Toujours est-il que je me suis fait arrêter par des policiers, qui devaient être au courant du truc, et ont passé 15 minutes à mesurer mon bateau dans toutes les dimensions, livre à la main pour trouver ou ça n'allait pas. Ils mesuraient au pont, bien entendu. Je me suis abstenu de leur dire de regarder au niveau de la flottaison...

02 sept. 2021

In addition, the boat above (photo) was beaten flat by a boat with a more modern design with straight sides (Ganbare, Doug Peterson) during the one ton cup of 1973. I can imagine that it There is also a trend in the design of boats as in haute couture.What is false is the explanation on the gauge bumps which are a drift towards the end of the IOR but not a generality, the Stephens and the maurics do not have any

02 sept. 202102 sept. 2021

Oui je peux confirmer ça car je suis l'actuel propriétaire d'un des bateaux qui s'est fait "beaten flat" par Ganbare à la one ton cup de 1973.
Le S&S contessa 38 Winsome V, ensuite rebaptisé Victoria et finalement Mantra. Mantra a un trés beau frégatage.
La seule manche ou Winsome V a fait un résultat correct (2ème) était celle avec 25 noeuds de vent. A ce jours Mantra est trés bon avec beaucoup de vent, surtout au près. Toujours un bon cap et vitesse avec 32 noeuds de vent apparent cet été. En annexe copie de l'article correspondant à cette one ton cup.


02 sept. 2021

Merci !!!!!!!! Pour ce rare document qui a une photo de L’Impensable qui a gagné la half ton cup !
Formidable

03 sept. 2021

Au passage la half ton cup s est deroulė en suede et la one ton en sardaigne

Le commentaire est intéressant, l impensable était plutôt étroit et bas par rapport aux autres, son roof très bas mais il y avait beaucoup de contrôles blogueurs etc !!

03 sept. 2021

Aurait tu la page 92 ?

03 sept. 2021

Je te mets ici en annexe tout ce que j'ai, je n'arrive pas toujours à lire le nr de page. Il y a un bateau vu de l'arrière qui ressemble trés fort au First 30.


03 sept. 2021

Merci génial, je t ai envoyé un Mp avec mon mel, je peux ouvrir les pdf sur l iPad mais je n arrive pas à les sauvegarder !

Beneteau a moulė la coque de l’Impensable et à créė le First 30, début d’une saga bien connue

A l époque Impensable avait été convoyé de France à la Suède!
Toute une epoque

03 sept. 2021

Neptune 99 un léger fregatage....😊

03 sept. 2021

Un autre plan dans le genre qu'on n'en fait plus ! Le Ne Quid Nimis de 10,30 m de coque par 3,60 m de large.

Coque qui associe, retour de galebord, frégatage et tulipage. Et un rouf au bouge considérable donnant 195 cm de hauteur sous barreaux devant la descente dans l'espace table à carte cuisine.

J'aimais beaucoup ces quatre caractéristiques, donnant chacune d'elles une qualité au bateau.

Le frégatage, en plus de donner un énorme volume dans la partie utile du carré, rendait le bateau impossible à faire gîter au delà de 25 degrés (j'ai réussi à chavirer, mais il a fallu d'avantage que tu vent).
Et un truc que je n'ai pas lu au dessus et qui n'est pas accessoire : la protection des chandeliers et du liston des quais ou rails de fargues un peu hauts et saillants d'autres bateaux (foutus Kelt 39 ou Sun Shine !)

Le Tulipage donnait un pont très large à l'avant et un bateau qui mouille très peu (associé aux formes de carène en V profond et arrondi qui vont bien). Il était très rare de voir de l'eau de mer sur le pont, même au près par force 7 à 8, là où d'autres bateaux font sous marins.

Le retour de galebord. Aileron de quille et coque moulés d'une seule pièce, gros volume rempli par des réservoirs d'eau au niveau du retour, sur le plomb du lest. Les 600 kg de flotte associés au 2.200 kg de plomb rendait le bateau très sensiblement plus raide à la toile que vide.

Faut admettre que ces caractéristiques donnaient des coques un chouilla difficile à construire. Je m'en suis rendu nettement compte en faisant une maquette fidèle du bateau (j'ai la chance d'en posséder les plans complets). Il y a des inflexions de courbes partout !

08 sept. 2021

svp j'ai frégatage, bouge,la tonture, je pense avoir compris retour de galebord,mais tulipage ?

05 sept. 2021

A frègater !!!!!! !!!!!

07 sept. 2021

Thank you !!!!!!!! For this rare document which has a photo of The Unthinkable which won the half ton cup!

07 sept. 2021

Absolutely plus a description of the regattas. Imagine this bunch of Bretons who sailed the boat to Göteborg to beat Elvstroem 🙏🔥👍👍👍

07 sept. 2021

Admirable achievement

08 sept. 202108 sept. 2021

Tulipage ?

Quelques photos seront plus explicites qu'un long discours.
1 : photo d'une tulipe !
2,3,4 : photos et plans divers...

le tulipage, ou évasement du haut de la coque surtout dans la partie avant.
C'est le dessin type des cargos, grands navires en général, bateaux de pêches et vedettes de plaisance.
C'est un déflecteur des vagues et ça élargit le pont.

Sur les voiliers, c'est moins fréquent et la mode est complètement passée au profit les étraves droites, voir inversées.
Néanmoins, on note que c'est le dessin type des dériveurs de sport depuis les années 60, pour éviter que les petites luges ne se transforment en sous marin.

Sur les voiliers de croisière, on peut noter le Trismus 37, le Ne Quid Nimis en France. Peu de bateaux, en fait. Beaucoup plus fréquent chez nos voisins britons, avec tous les vieux dessins de Laurent Gille pour le chantier Westerly et de Bill Dixon pour Moody.

C'était aussi le cas de quelques voiliers à étrave à guibre, puisque le tulipage est la continuité naturelle d'une telle étrave.

Le Ne Quid Nimis est unique en son genre, car il associe frégatage prononcé au centre et tulipage à l'avant, qui sont précisément une courbure inverse de oeuvres mortes.

08 sept. 2021

well done

Phare du monde

  • 4.5 (62)

2022