a propos des catas qui se retournent

je viens d'aller faire un petit tour sur stw et je suis tombé sur un fil sur les catas ou la plupart des intervenant disaient qu'en dessous de 12 m dans le gros temps point de salut on se retourne!je n'ai pas l'experience des catas mais je sais lire et je ne suis pas de cet avis !et vous les fringants multicoquistes qu"en pensez vous ?merci

L'équipage
20 jan. 2007
20 jan. 2007

Aucun bateau ...
quelque soit son type et sa taille n'est à l'abris quand il est au mauvais endroit, au mauvais moment d'avoir des problemes .....

20 jan. 2007

et pour repondre vraiment a ta question
j'en pense que c'est une connerie dementielle que d'ecrire que les catas de moins de 12 m se retourne dans le baston ...

20 jan. 2007

c'est quoi le gros temps ?
J'ai rencontré à Tortola un couple d'anglais dans la soixantaine bien tassée sur un cata de 27 pieds anglais. Pour aller aux antilles, comme ils étaient préssés, ils avaient tiré direct depuis plymouth. En avril, ils sont tombés sur + de 60 noeuds et + de 8 mètres - d'après eux, et je veux bien les croire - et ils sont restés presque 3 jours à la dérive. Le cata est toujours là, eux aussi.
Se retourner par 20 noeuds de vent n'est pas une généralité et on ne peut surtout pas tirer de conclusion de ce genre de fais divers.

Quand j'ai recommencer la voile, on parlait de mono de 13 mètres et 13 tonnes mini (moitessier)... et puis marché oblige, le minimum est tombé à 10 mètres et 7 tonnes (antoine)...... avec plein de corsaires (- de 7m et pas bien lourds :-) ) qui se retrouvaient à noumea et ailleurs après avoir pris les bastons pacifiques habituels.

Alors, laissons les mesurer et tirer de belles conclusions à partir de belles formules mathématiques.
PS : savent-ils combien de longueur maxi pour qu'un porte-container puisse affronter 6 mètres de creux ?

20 jan. 2007

Je n'arrive pas a retrouver
le nombre de navire de commerce faisant naufrage chaque année uniquement en raison des conditions meteo ...

Mais il me semble qu'a l'echelle mondiale, c'est plus de 200 ....

Alors 12 m ou plus ou moins .... c'est de la masturbation intelectuelle ....

je cite vet v
que j'ai acheté que pour voir leur delire sur les catas a 800000euros:jacque fioleau ,architecte,proprietaire,et skipper du cata de 60 pieds clin d'oeil a bord duquel il a parcouru des dizaines de milliers de milles,s'est retourné dans le lagon de noumea !!!!alors ma bonne dame si on peut plus avoir confiance dans un 60pieds !ou vat on?

20 jan. 2007

certainemant
plein de recits et de mauvais temps en cata , mais le risque exicte , voire l histoire de l archi fioleau , sur le toit par 20 nds de vent ? l outremer 45 sur le toit avec un equipage pro ? y a t il un raprochement sur les differents accidents , ratio voilure poids largeur etc ... ?? equipages fatigues , derive bloqué , rafale vicieuse ??

20 jan. 2007

un aventura....
Il y aura toujours des inconscients.... traverser sur cet engin en periode cyclonique et en solo...est une certaine forme d'inconscience..de plus je peux te dire que je connais ce cata et que si il avait eu 70N pendant trois jours..au vu de la construction il ne serait pas arrivé...
il a eu beaucoup de chance d 'arriver indemne en Martinique...
Dom

21 jan. 2007

CENT POUR CENT
d'accord je le repete cata tres sure et plus sure que bien des plus gros comportement tres sains difficile a mettre en defaut

20 jan. 2007

exacte
les catas se retournent , suffisament de recits pour dire autre chose , plus de vigilance en mav avec un cata , me pas faire l autruche , le cata je trouve ca fantastique mais il y a un risque par rapport a un momo

20 jan. 2007

un aventura 28
a traverser l'atlantique au mois de juillet en solo et direct et il c'est tapé une depression tropical avec des rafales a plus de 70 noeuds et ce durant 3 jours. des exemple de ce type il y en a bien plus qu'ont pourraient le croire alors tant qu'a l'intelo de service qui evoque des choses comme cela c'est effectivement de la branlette intelectuelle a deux balles qui repose sur aucune valeur scientifique

je crois
que les pros sont moins prudents que les amateurs,voir le chavirage en med par mistral d'un catana avec son constructeur a la barre

20 jan. 2007

Je sais qu'il y a couple
avec 2 enfants qui ont entrepris un voyage jusqu'en Polynésie sur un Aventura 28.
Dès lors...je m'abstiendrais d'en tirer trop vite des enseignements négatifs.
Attendons d'avoir les récits....

21 jan. 2007

recit du chantier
tant qu'a sa construction pour en avoir posseder un je peut de dire que j'ai eu aucun probleme avec .au contraire il est tres bien construit et c'est un cata au vu de sa taille tres tres sure j'ai naviquer environ plus 45000 miles avec et la plupart du temps en solo et rien a peter pour les 70 noeuds cela doit etre vrai car a son arrive a la martinique il eu l'acceuil de sa famille completement traumatisé car apres la depression tout le mnde disaient que c'etait de la folie(effectivement) mais il s'en ai sortie sinon il y a une autre famille qui est parti en 2005 pour la poly.dire qu'il ne serai pas arrivé est encore une idée prefaite donc ce 'est pas bien connaitre le bateau ou si cas different peut etre que tu as eu des problemes avec mais encore une fois faut pas generalisé moi personnellement je pense que c'est un coffre fort au niveau structurel et je le repete tres tres securisant

21 jan. 2007

aventura 28
anciennement Diabolo, certainement l'un des meilleurs catas dans cette taille

et pour avoir vu naviguer le proto - "Ontario-Canada" - dans 40nd de vent et en régatte, je pense qu'entre de bonnes mains ce bateau est cappable de tout

20 jan. 2007

on ne doit pas
stocker le champagne tout du meme coté :-D

20 jan. 2007

Je viens d'aller lire le fil en question
et vous invite a en faire de même

l'auteur de cette notion de 12 m, a une posisiotn beaucoup plus ouverte que ça ... il precise egalement que passé 50 Knts avec la mauvaise vague ... même un cata de 16 m ...

Globalement j'adhere à ses propos ..... qui lu dans leurs integralités sont tout sauf de la masturbation intelectuelle ....

voila ce que j'ai lu
Je pense néanmois qu'il faut un minimum de longueur et que les petits catas n'ont rien à faire au large dans des temps pareils; A partir de 12 m (ce qui n'est déjà pas bien grand) çà va mais en dessous on n'est pas assez large.

oui c'est vrai
en fait il n'y a que deux intervenants qui parle de taille mais bon c'est l'idée generale que j'en retire

20 jan. 2007

Mais Pierre
c'est une phrase parmis beaucoup sur un assez long fil .... cela me semble un peu leger pour dire comme dans ton sujet de base :

"je viens d'aller faire un petit tour sur stw et je suis tombé sur un fil sur les catas ou la plupart des intervenant disaient qu'en dessous de 12 m dans le gros temps point de salut on se retourne."

Amha, il serait bon de recentrer un peu le sujet et de le dissocier du fil voisin ....

20 jan. 2007

Recentrons .....
A mon sens

tout bateau qui navigue au large est a même de prendre une branlé un jour ou l'autre ......

cela peut bien ou mal se finir quelque soit le nombre de coques ...

Là c'est la loterie : mauvais endroit au mauvais moment ....

Après en mutli (en mono aussi d'ailleurs) je pense que la taille sur des bateaux leger et evolutif et un facteur important non pas de securité, mais facteur du moment ou on passe du mode navigation plaisir, au mode navigation survie ...... d'ailleurs ce moment est plus a rapporter a un etat de mer que d'une force de vent ....

En Maldives, ça m'est arrivée de m'amuser comme un fou, par vent de terre sur de l'eau plate, bateau sur une coque , ...

Avec le même bateau ça m'est arrivé de me faire profondement ch... dans "seulement" 30 Knts de vent mais une mer à la C.. ou le bateau ne passait pas ... si il avait fait 12 m je pense que ce serait encore bien passé ...

et il est vrai qu'avec 12 m on peut jouer assez souvent ....

20 jan. 2007

un proto intéressant
pisani.blog.lemonde.fr[...]/
mais on peut se demander comment ça passe dans une mer forte?

20 jan. 2007

Tout n'est que nuance
et non une vérité mathématique.
Car la mer, elle, elle ne l'est pas.
Avant de parler de longueur, il est manifeste de s'attacher au caractère marin de tel ou tel catamaran et là, ce n'est pas que de longueur ou de largeur qu'il s'agit.
Par exemple dans les monos, il y a des 12 ou 13m qui naviguent comme des sabots. D'autres sont extrêmement marins.
Sans doute, peut-on y voir le coup de chance d'un bon dessin architectural.
Je pense par exemple au Flot 18 qui est pour moi un 8m à haute capacité hauturière et sur lequel je n'hésiterais pas à embarquer alors qu'il y a des 12m où franchement je préférerais m'abstenir.
Partant de ce contat, d'autres paramètres viendront se greffer.
Equipage réduit ou fatigué face à la tempête?
Avait-on équipé le bateau en conséquence?
Le catamaran avait-il été bien contrôlé avant de partir?
Le choix de la tactique dans le mauvais temps est aussi un élément non négligeable.
Le barreur ou le skipper ou l'équipier aura t-il l'expérience ou le geste qui sauvera le bateau du retournement?
Avait-on prévu un système réaliste et empirique pour éviter les surventes?
Conduit-on son navire avec sagesse ou en tirant sur la monture pour aller vite, toujours plus vite?
Quel est le "vrai" moment où il faut anticiper les ris ou la voilure ad hoc?
Etc....et j'en oublie.
Conclusion...si c'est possible.
Le retournement d'un cata trouve son origine à la fois à travers ses défauts inhérents, la façon dont on le barre et l'équipe ainsi que la tactique employée dans le mauvais temps et aussi dans ce brin de chance qui existe pour les uns et non pour les autres.

21 jan. 2007

oui
on ne peut mieux le dire :-)

il y avait trois multicoques lors de la tempete du fasnet 1979
un ht 26 avec deux vieux a bord s"en est sorti indemme ainsi qu'un ocean wind de meme fabrication(cata lourd)alors que le val 31 ultra leger qui etait la a eté retrouvé chaviré avec personne a bord source :daniel charle dans neptune yachting

21 jan. 2007

Justement
c'est ce qu'on appelle l'effet "ventouse".
Et ce n'est pas parce qu'on est ultralarge ou ultrahaut par rapport qu'on ne peut pas se retourner ou sancir.
Cela dépend aussi d'autres paramètres délicats à cerner et à calculer.

un radeau de survie?
ou un radeau de troncs d'arbres?

je crois pas
ou alors dans une vague scelerate

21 jan. 2007

Sauf que le radeau de troncs d'arbres
y'en a les 2/3 qui sont sous l'eau, donc quasi pas de prise au vent et un centre de gravité sous la surface de l'eau, alors que ton cata, c'est peu ou prou le contraire...

Je te soupçonne d'avoir choisi un cata non pas parceque ça ne se retourne pas, mais parecque la bouteille de pastis reste bien droite sur le guéridon à trois pieds ! ;-) ;-)

22 jan. 2007

Je ne le savais pas, mais si ton guéridon
avait eu 4 pieds, tu aurais opté pour un monocoque ! ;-)

CQFD ! :-D :-D :-D

22 jan. 2007

Hummm a moderer un peu ...
pour avoir fait un peu le couillon en cata ....

je suis heureux de ne pas porter de lunette ou dentier ....

Quand la nacelle tape a plus de 15 Knts ... t'a le slip qui devient string ....

22 jan. 2007

le tangage, et surtout, la mer mais on gère
Au près l'avant(intérieur) est souvent intenable (c'est les WC, on remarque), avec certaine mer de travers on a l'impression de tenter de dompter un marteau piqueur.
Néanmoins en 7 ans on a cassé très peu, surtout depuis que la vaisselle (porcelaine, verre, ...) repose, dans les placard, sur ces mousses bullées très communes, de qq mm d'épaisseur et de couleur multiples (quel nom). Bon, les bouteilles de vins posées à plat dans les casiers ad-hoc sont entourées du même plastique bulle.

En fait on casse plus le soir au mouillage, après apéro, digestif et pousse-café. Euhhhh.

et pourtant ça peut bouger durement, j'ai vu des lampes torches traverser le cockpit et des extincteurs (non fixés) tenter quelques mètres, des armoires à pharmacie dont on prend le contenu sur les pieds une fois les verrous enlevés (et oui, il a fallu rajouter des verrous).

Ca bouge mais ça casse peu.

22 jan. 2007

c'est quoi la suite
du roman photo :heu:

22 jan. 2007

Et le tanguage ?
J'ai déjà vu des catas sur la houle pris d'un tanguage tel qu'il est difficile de croire que rien ne bouge à l'intérieur !

C'est vraiment une question, mon expérience est quasi nulle en cata ....

22 jan. 2007

Tu nous montreras aussi
la cave et le grenier, qui, comme chacun le sait bien, peuvent l'un devenir l'autre quand le cata se retourne... :-D :-D :-D

21 jan. 2007

faut pas être dupe
Fioleau se retourne, un porte container à la dérive tout ça c'est des sujets porteurs.
STW tout comme V&V en font des choux gras c'est leur business.
Maintenant, que machin ou bidule en tire des conclusions même bien argumentées, tout ça c'est quand même que des conclusions d'un mec qui connait pas plus que toi ou moi et qui sait pas plus que toi ou moi ce qui s'est passé.
Quand le prochain camion percutera un autocar de 45 enfants handicapés, tu te vois disant: "
- ben oui, les autocars devraient être limités à 35 personnes ! " sur un forum de banoles et tou le monde de reprendre et de discuter là-dessus ?

12m mini c'est bouteille en verre ou bateau en plastic. Le genre d'affirmation qui ne peut pas faire avancer quoique ce soit mais qui permet à tout le monde de dire son p'tit mot sans risque d'être contredit. C'est pour ça que ça fonctione si bien sur les forums et dans les journaux.

21 jan. 2007

quoi que l'on dise

l'on peut tourner le pb dans tous les sens le cata se retournera plus facilement que le mono et une fois retourné il aura aucune chance de se redresser.

Personnellement en cas de baston severe je prefererais etre sur un mono que sur un cata.

josé

21 jan. 2007

Oui mais admettons que tout cela est bien didactique
Car en fait, si on se contente de naviguer dans des eaux à bonne couverture météo ( ou alizés pour les océans) et en faisant preuve de prudence et de raison sans prise de risque aucune, il n'y a aucune raison ( ni de chance) de rencontrer sur son chemin ce qu'on appelle la "tempête".
Sinon, c'est qu'il y a un couac quelque part...

21 jan. 2007

non
le mono se couche et tout le monde a la baille si on est surpris sur un cata cela est de meme sur un mono mais la c'est homme a la mer donc le proleme du mono c'est de rester dessus

21 jan. 2007

Oui mais...
un système d'alerte sécuritaire était-il en vigueur ou existait-il sur ce catamaran ?
Bon nombre de navigateurs pensent que c'est du superflu ou que cela n'arrive qu'aux autres.
Perso, sur un cata un système automatique de largage de voilure doit exister.
Sinon, c'est amplifier inutilement le risque.

21 jan. 2007

Oh!
Si tu as un taquet pour l'ecoute et un pour le chariot cote a cote avec un bon rail, ca suffit, non?!

21 jan. 2007

je reste à l'évidence
pour choquer vite, choquez l'écoute de foc ou de genoa

quand celui-ci va battre, il dévente l'extrados de la GV et le bateau revient à plat......

j'ai vu trop de catas sur le toit avec l'ecoute de grand voile qui ne filait pas assez vite....

que ce soit en cata de plage ou en formule 28, c'est évident donc je pense que cela doit l'être également en habitable (pas assez d'expérience dans cette taille de bateau)

21 jan. 2007

tout a fait d'accord

Et c'est bien là le pb , tu peux prevoir une couverture meteo en navigation cotiere mais en hauturier le pb devient plus compliqué à moins de naviguer dans des zones bien definies comme les alisés.

Ce qui n'a pas empeché l'année derniere de voir un cata se retourner dans le chenal de Lorient avec une rafale f7 ou f8 qui a surpris surement le skipper.Celà n'arrive pas avec un mono.

josé

21 jan. 2007

n exagere pas
eue souvent du mauvais temps en mono , mise a la cap qq fois par grosse mer , jamais ete en danger , pas tj tres fier mais pas de danger d aller a la baille , un anemo avec alarme sur un cata est indispensable , au retour de greece avec mon cata , entre cephalonie et sicile , mer assez forte avec 20 nds de vents assez regulier , tout de dessus , derive relevé au pres , on ete a l interieur a jouer de la guitare , on resort pour un tour d horizon , vent a 38 nds !! rien senti a l interieur de se changement , alrme sur le nouveau matoss

21 jan. 2007

a condition
d' avoir un rail d'ecoute semi circulaire sinon l'effet reste minime

21 jan. 2007

oui
mais je pensais uniquement le rail car avec le palan de gv c'est moins evident a larguer a toute vitesse a moins qu'il y est un systeme pour le palan

21 jan. 2007

perso
je préfere rester sur un cata à l'envers mais qui flotte que sur un mono qui coule :-D :-D :-D :-D :-D

21 jan. 2007

CATA sur le toit
Bonjour, Sur STW j'ai effectivement écrit que je ne me sentirais pas trop à l'aise dasn du très gros temps avec un cata de - de 12 m. C'est aussi l'opinion de Lerouge, d'ailleurs. Et il navigue, lui aussi. Pourquoi ? Tout simplement parce que la taille recule la limite du mauvais temps (et c'est valable pour les monos). C'est une évidence reconnue. Mais çà ne veut pas dire qu'un petit cata de 10 m ne puisse pas s'en sortir. Nombre de ceux-ci ont de très belles navigations derrière eux. Et j'ajoute que mon prochain cata fera probablement 14 m et que je serai encore + en sécurité qu'avec mon actuel azuli de 12 m qui me donne pourtant toute satisfaction dans le gros temps. Et je pense aussi qu'une plus grande largeur donne plus de sécurité. Et çà, c'est directement proportionnel à la taille du cata.
Les galipettes intempestives de nos chers multis, sont bien souvent des erreurs humaines: Avant trop chargé qui force à l'enfournement, bateau trop lourd qui esquive mal, vague mal négociée, vitesse excessive dans la mer formée... Et il faut quand même dire que c'est plutôt rare. Définitif, certes, mais rare. Evidemment, çà fait de beaux articles dans V&V, le Paris Match de la voile où il y aura bientôt plus de pub de voitures que de bateaux. L'image du multi est polluée par les courses au large d'engins qui ne sont pas faits pour des mers trop dures et qui sont souqués à mort. Encore que la route du Rhum 2002 ait fait un peu revoir les copies. Je me souviens d'un retournement du tri de Joyon qui disait en substance qu'il n'avait pas compris car il avait levé le pied, au près à 15 nds dans des creux de 8 m... Ne comparons donc pas hâtivement nos limousines diesel (même si certaines ont un turbo) avec ces protos qui font Paris Dakar (et encore ce sont + des formules 1). Evidemment nous ne ferons pas St Malo - Pte à Pitre en une semaine (ce que je trouve fabuleux, où s'arrêteront-ils ?), ni même en 2 d'ailleurs mais là n'est pas le but.
Pour résumer, oui je me sens à l'aise dans le gros temps sur mon cata de 12 m et n'aimerais pas descendre dessous en taille. Mais qui aime se retrouver dans le très méchant temps ? Pas moi, même si, sur l'instant, je suis capable d'apprécier la beauté d'un force 10 ... tout en serrant les fesses quand çà dure trop longtemps et que la mer devient vraiment grosse et déferlante.
Pour revenir au fil d'STW, je pense qu'il ne faut pas extraire une phrase de son contexte. Sauf quand on est pisse-copie, évidememnt car la plupart des acteurs de cette noble profession en fait ses choux gras et vend plus du "sensationalisme" facile que de l'info. Avis qui n'engage que moi, mais je le partage ! ;-)Je m'attends à une volée de bois vert s'il y en a qui me lise !! Cà fera un nouveau fil !
A+

21 jan. 2007

J'aime bien
la précision que ce n'est qu'un avis personnel (partagé avec Lerouge) et non une affirmation généraliste péremptoire.
Ca redonne sa juste valeur au propos.

Comme je le disais précedemment, il y a 40 ans, c'était 13m et 13 tonnes. Personne n'imaginait alors qu'une famille moyenne puisse envisager une longue randonnée en cata de production (avec toutes les réserves que celà impose).

A chacun, selon ses expériences, de savoir quelle est SA taille limite, car je pense que -dans la très grande majorité des cas - même avec des catas-caravanne, la limite du bonhomme (raisonnement) est atteinte bien avant la limite du bateau.

21 jan. 2007

Mais
On peut se sentir plus en securite sur un cata de14m plutot que 12m, cela se comprend facilement.
Mais l'inverse est aussi vrai!
En effet, les forces developpees sur un cata de 14 m et 10T sont tres differentes de celles rencontrees sur un cata de 12m et 5T ! :-(
Cette difference reelement importante peut se retrouver plus stressante que rassurante

21 jan. 2007

si l'ideal
existait qu'est ce qu'on se ferai ch... un seul bateau une seule voiture une seule maison ect...JE pense que le cata ideal est celui que l'on possede du fait des parametres que chacun se fixe place,budget, programme,des exemples negatif sur tous les types de cata ils en existent plein ainsi que des positifs mais là on en parle moins (comme les trains qui arrivent a l'heure)

21 jan. 2007

Oui
tout a fait d'accord...tu atteindras bien souvent plus rapidement tes propres limites sur un bateau plus difficile à mener.
C'est là qu'à mon sens réside le vrai risque :
fatigue physique =&gt erreur d'appréciation puis de stratégie puis incapacité physique.
Il est vrai qu'avec 12m on a plus de moyen d'échapper (de s'écarter) plus rapidement aux plus grosses mers qu'avec un 8m. Et avec un 18m encore +,... mais, dans les mêmes conditions météo, je me sens plus apte physiquement à maintenir mon 11m en état de naviguer qu'un 14m qui nécessiterait un winch électrique pour la GV. De plus, un 14m accélererait tellement dans les descentes qu'il me semble que les risques de soleil sont plus important qu'avec un bateau plus petit, mais là -n'ayant jamais connu de gros temps (et encore ;-) ) sur un autre cata que le mien - ce n'est qu'un à priori.
Reste la question de la largeur insuffisante par rapport à la hauteur des vagues, mais c'est une question qui est traitée statiquement et je ne suis absolument pas convaincu du bien fondé des déductions d'une telle approche.

La rafale soudaine à 45 noeuds qui tourneboule le bateau, le fera aussi bien sur un 8m qu'un 16m (là encore, il me semble que le 16m a plus de chance d'ête en défaut, mais ce n'est fondé sur rien) :-( et n'est donc même pas à prendre en ligne de compte (d'ailleurs on ne peut pas appeler ça du gros temps).

21 jan. 2007

Seguin, c'est top de passer par là ...
et de completer tes propos ....

J'adhere ...

:pouce:

21 jan. 2007

bin
pour moi il n'est pas facile de dire quand on fait une connerie, déjà quand on en dit une on aime pas le reconnaitre alors quand on là fait...

alors un bateau sur le toit avec rien de cassé, genre bras de liaision, voile à poste et bordées, et que malheureusement il ya perte de vie (d'où enquète obligatoire) ou alors perte d'un bateau n'appartenant pas à l'équipage, on préfère laisser faire l'enquète , car si les experts pouvaient trouver qqe chose expliquant que peut être le gars à fait ce qu'il a pu et que les conditions étaient exceptionnelle etc etc etc,

je ne porte aucun jugement, mais après le coup de feu sur l'actu , après coup c'est peut être les journaliste qui ont les boules et ne veulent pas dire qu'ils ont écris des conneries dans la précipitation (là je leurs trouve des escuses...)

putain d'ego , quand tu nous tiens, on n'ai pas tous des tabarly pour revenir avec le mat dans l'eau en disant on a cassé parceque les chaines utilisées pour alonger les haubans de PEN DUICK etaient trop faible, et c'est moi qui les ai choisies...

21 jan. 2007

bizarre
a chaque histoire de cata retourné , pas d explication ?? l outremer pas eue d c echo de la part des rescapes , du fioleau des histoires sur ceux des antilles , aucune revue tire des renseignements , pourquoi ??

je n'ai pas extait une phrase de son contexte
j'ai exprimé ce que j'ai ressenti en lisant ce fil sans animosité, il y aura pas de volée de bois vert ;-)mais quand meme bcp pense qu'un cata de moins de douze metres peut etre aussi sur qu'un grand si il est bien mené
ps :je suis pas journaliste non plus ;-)

21 jan. 2007

de ma petite expérience
en navigation par mauvais temps, il me semble que tant que ça va à peu près, ça va mieux (et plus facilement et plus longtemps) sur un cata que sur un mono. Quand ça ne va plus du tout, la limite de tolérance sur un mono est "élastique" alors que sur un cata on est au "bout", et obligé de mettre en fuite. La limite sur cata est atteinte plus tard, mais brutale et sans appel. De plus, si on en arrive à se mettre sur le toit, le mono a une chance de se redresser, pas le cata, et c'est ça qui me fait un peu peur. En revanche, je pense que si on se met en fuite, on est relativement en sécurité sur un cata.

21 jan. 2007

je pense
qu'il n'y a pas de regles pour les catas seul le skipper avise avec ses parametres et son experience et l'etat de mer

21 jan. 2007

oui mais
tout à fait d'accord sur la brutalité du passage du "semi-confort" au vrac complet en multi. Par contre la fuite en cata léger (Caipirinha est un Diabolo) est très stressante avec des étraves fines qui ne demandent qu'à planter en bas des vagues. Certes, le jour où je me suis fait très peur, j'étais surtoilé (bêtement pas voulu rouler tout le génois, je voulais conserver un peu de toile à l'avant) et j'ai appris depuis. Mais c'était chaud, et l'aurait été de même, à mon avis, avec un cata léger même plus long (Outremer p.ex.)
Enfin, dans les retournements (avec si ma mémoire est bonen décès d'un membre d'équipage), j'avais entendu parler d'un Catana en cape qui avait sanci par l'arrière sur une vague abrupte.
Donc pas de vraie solution, sinon la fuite ralentie pour ne pas arriver trop vite dans le fond du creux ?

21 jan. 2007

En fait
Ce catana avait une ancre flottante a l'etrave! Il est parti en marche AR et s'est retourne evidemment :-(

21 jan. 2007

oui
d'ou ma remarque sur l'autre fil "cata catastrophe" : les cats vont vite quand ca soufle meme avec tpeu de toile. Y a pas d'autre solution que de gerer la vitesse. Ma petite exp outremer (AR baleares sur un 55L) m'a laise une tbonne impression (pas mal de mistral a l'aller, mais une mer tres gerable) : le bateau s'appuie bcp sur l'arriere et n'enagge pas bcp les etraves. Bcp plus soft que sur des caravanes type lagoon. Mais la vitesse fait peur, m'a fait peur plutot : des surfs a 17 N, max a 22... Facile quand tout va bien mais que ce passe t-il si on fait une connereie ou qu'on a un prblm, de barre par ex, au meme moment ?
Jf

22 jan. 2007

CATA sur le toit
J'adhère tout à fait à la notion évoquée sur ce fil à savoir la transition brutale et sans appel d'une situation assez confortable et gérable au vrac total quand notre cher multi se met en tête de tester sa légendaire et justifiée stabilité inverse. Je suis bien d'accord pour dire que le gros temps se gère mieux en multi en raison du confort qu'il y a à rester à plat, de la possibilité de mettre en fuite en s'éloignant rapidement du centre déprssionnaire et donc de calmer le jeu; Par contre, quand la sanction tombe, elle est un peu définitive. Mais au moins on ne coule pas, ce qui me rassure plus que d'avoir un radeau de survie réglementaire et donc chacun sait qu'ils sont une loterie (mais légale: coulez, mais légalement). Evidemment un mono bien constuit revient normalement à l'endroit. Encore une fois, chacun voit le monde avec la couleur de ses lunettes et c'est bien ainsi.
Pour revenir au très gros temps, objet de ce fil, et non pas la tempête maniable où on a juste un peu d'apréhension et qui permet de se faire ensuite peur au bistrot du port (la taille des vagues augmentant avec le nombre de bières éclusées), donc, pour le très gros temps, je pense qu'il fait distinguer la situation de survie et celle de navigation difficile. La navigation difficile, permet de continuer à faire route à peu près dans la bonne direction. En clair, on gère même si on se fait bien secouer et qu'il faut faire attention. La situation de survie ne permet plus de faire la route prévue; celle-ci est dictée par la nécessité de rester à flot, dans le bon sens, avec le minimum de casse. Je ne l'ai vécu qu'une fois et la fuite était ma route, ce qui ne m'a pas retardé, bien au contraire. Le gros souci pour un multi sera d'éviter d'aller se planter dans la vague qui le précède après avoir dévalé plein pot au fond de la vallée. J'ai lu que l'un d'entre nous avait ressenti ce danger sur un Outremer 55 (très bon canot') car il fallait gérer des vitesses de 17 à 22 nds. Il m'est arrivé la même chose et à partir d'une certaine fréquence des surfs au-delà de 17 - 18 nds, j'ai cherché à ralentir. Un traînard fait avec mon mouillage, remorqué en patte d'oie tenue sur les winch du cockpit (ST 50) m'a permis d'écrêter les surfs et de containdre le bateau à rester angulé par rapport aux vagues (solo et pilote HS, tant qu'à faire). L'intérêt de la patte d'oie (déjà dit sur un autre fil) est de pouvoir reprendre plus ou moins à tribord ou à bâbord, jusqu'à trouver l'équilibre d'angulation. Le fait de remorquer son mouillage est très efficace comme frein car avec la chaîne (60 m de 8 mm pour moi) au bout de 100 m de bout' de 18, çà "plombe" le tout en profondeur. Chaîne indispensable car autrement l'ancre joue au ski nautique. Me mettre sur ancre flottante face à la lame me paraît excessivement dangereux. Le risque de culer est évident, et le minimum sera la casse des safrans. S'opposer à la lame... en général c'est la mer qui gagne, sauf à avoir un coffre-fort et encore.

J'ai, par ailleurs déjà écrit, et je persiste, que la taille du bateau aide à reculer la limite du gros temps. J'ajoute: la compétence de l'équipage aussi. Et c'est sans doute également vrai que le ratio compétence - taille du bateau est très important. L'un d'entre nous souligne avec justesse qu'un trop grand bateau peut dépasser les compétences de l'équipage. C'est vrai, mais là aussi, à chacun son seuil de Peters. "Tout homme tend vers son seuil d'inefficacité maximale". Bien vrai en bateau. Car quand il fait beau et que tout va bien, la taille des winches aide à gérer le grand bateau. mais quand la manoeuvre rate (pour ne pas être cambronnien !) et que le vent force, d'aucuns peuvent se retrouver désarmés car n'ayant pas prévue cette situation et le stress afférent, et n'ayant pas la condition physique pour assumer. Encore que dès 11 à 12 m sur un cata, on ne gère plus rien hors winch. Surtout pas. Et il est bien vrai que les efforts d'un cata de 10 m n'ont rien à voir avec ceux d'un 14 m. Je pense que la différence de compétence de l'équipage (ou du solitaire) se mesure alors à sa faculté d'anticipation, à la réflexion préalable qui été faite autour de chaque manoeuvre. Un exemple: sur mon bateau, j'ai intallé (pour la croisière)un halebas de têtière qui ne me sert à rien sauf si un jour, çà coince et que je n'arrive plus à affaler la GV. Ayant déchiré ma têtière, j'ai eu à m'en servir ... et en était bien content en pensant aux sourires ironiques des copains qui n'en voyaient pas l'utilité. Idem pour le halebas de point de drisse de génois. Quand un enrouleur bloque, je ne vous fais pas de dessin; c'est efficace mais coûteux et dangereux, l'affalage à l'opinel.
En résumé, vive le multi qu'on sait manoeuvrer selon sa compétence. Au delà de son seuil de Peters, c'est dangereux, même en mono, d'ailleurs.
A+

22 jan. 2007

Je me permettrais
d'ajouter que le seuil de Peters de chacun est bien souvent beaucoup plus bas qu'on ne se l'imagine.......

Bravo pour cette intervention Seguin ainsi que pour la precedente

22 jan. 2007

aujster la vitesse du bateau à celle des vagues
J'ai lu (Bernot ? autres ?) la tactique utilisée sur les 60 pieds consistant à adapter la vitesse du bateau à la vitesse de groupe des vagues du moment et ce pour éviter de ratrapper la vague précédente ou de se faire (trop, trop souvent) ratrapper par la vague suivante.
[pour info : les déferlantes se déplacent à la vitesse de groupe, l'oscillation "sinusoidale" se déplaçant à la vitesse de phase, double de la vitesse de groupe]

Sachant que cette vitesse de groupe, en eau profonde, s'exprime par V = 0,75 * T, V étant la vitesse en m/s (1 m/s = 2 noeuds) et T la période des vagues.

L'auteur évoquait ces 60 pieds qui se calaient sur une vitesse de 18 noeuds (donc une période de 12", correspondant à 60 kt de vent pendant 12 heures ou 40 kt pendant 48 heures, et 9m de hauteur) c'était surtout jouable avec un équipage musclé (euhhh)

Plus prosaïquement (?) avec 30 kt au bout 12 heures (vagues de 4 mètres) on a une période de 7 à 8 secondes (ce que voyait les bouées la semaine dérnière en manche) la vitesse de groupe tourne autour de 10~12 noeuds qu'il faudrait ne pas dépasser pour ne pas se retrouver trop souvent dans la vague de devant.

Reste que l'idée est à retenir,

22 jan. 2007

pourquoi la formule ...
Bien sur que sans formule c'est moins rébarbatif.

La formule c'est juste pour te donner le moyen de retrouver le résultat quand tu as tout oublié.
Mais tu peux sans danger l'ignorer ;-)

yves.

22 jan. 2007

Tactique egalement adopté en
bateau a moteur, si tu n'as pas envie de te retrouver avec les baloches au fond des chaussettes .... tu faits comme Brice tu restes sur ta vague ....

22 jan. 2007

tout à fait thierry ;-)
c'est une des bases d'une fuite bien pensée. Plus facile à dire qu'à faire.
La grande majorité des soleils de cata se font par le 3/4 quand une des étraves se plante dans l'eau lente et que le reste du bateau est encore dans l'eau rapide (si j'étais théoricien, j'en tirerais comme conclusion que plus grand est le bateau, plus grand est le risque ;-) ).

Il faut donc adapter sa vitesse à ce que le bateau peut le mieux supporter et c'est evidemment fonction du bateau et surtout de ses volumes avants.
En règle générale sur un mono, non en course mais en fuite, on considère qu'il faut essayer d'être à une vitesse moyenne située entre l'eau rapide et l'eau lente (il peut y avoir plus de 3 noeuds de différence dans du vrai gros temps). Le mono n'a pas la même capacité d'accélération et son erre est beaucoup plus importante. On doit donc raisonné en moyenne puisque le bateau se comportera à une vitesse moyenne. Pour le cata, j'aurais tendance à dire qu'il vaut mieux être assez proche de l'eau lente (creux de la vague) sachant que les accélérations sont beaucoup plus instantannées et qu'on atteindra la vitesse de l'eau rapide (crête) assez tôt pour pouvoir se esquiver l'eau verte. Ce n'est une impression à confirmer car, avec even keel, je n'ai jamais connu plus de 5 ou 6 mètres et non déferlant.
Ce qui est certain - car tous ceux qui ont essayé ont perdu leur bateau, les plus petit comme les plus gros et notamment en course avec des équipages plus qu'expérimentés - c'est qu'il ne faut pas se mettre à la cape (dans le vrai gros temps je veux dire) avec un cata.
D'où la nécessité d'être physiquement en bonne donne, clair dans sa tête pour pouvoir anticiper et adapter sa stratégie bien avant d'être réellement dans la merde.
Evidemment reste l'imprévisible, mais ça c'est la vie :-)

c'est vrai qu'en matiere de cata
il y a deux familles ,les fous de vitesse et les navigos peinards qui choisissent le cata surtout pour son confort ,perso ceux qui parlent de grandes vitesses me font un peu peur,a quel prix en fatigue cette vitesse?
pierre:l'epicurien

22 jan. 2007

prend l exemple
sur deux longues traversés , plusieurs jours , avec deux bateaux differents un pepere et un semi speed , a ton avis sur quel boat tu auras le sourire ? sur un cata qui "marche bien " c est tellement beau de voir un sillage sympa . sur un cata poser du tres bon matoss , pouvoir choquer ou prendre de ris rapidement , enrouler un genois sans trop d effort etc ... ce matoss existe , cher ,mais c est le prix de la securité

22 jan. 2007

Cata ou mono c'est pareil sur ce point
c'est une question de philosophie ..

la voile pour certains c'est avant tous la ntion de voyage, paysage, calme, ..... peut importe la vitesse, les sensations de glisses ....

pour d'autres (dont moi) ce sera la glisse, le plaisir du bateau bien réglé, des belles voiles, ... du matos en fonction pour gérer tout ça ... ce qui n'est pas incompatible avec le voyage ..

22 jan. 2007

le probleme
est si tu achete une gti et tu retire le moteur pour mettre un bon vieux diesel atmo type rambo 21 les sensations tu les aura qu'a la pompe

23 jan. 2007

oui
mais tu as les gti 4X4 aussi type paris dakar

24 jan. 2007

Cata rapide ou pas
Bonjour,

Aller vite en mer ou pas…

Avoir un cata rapide ou pas… C’est, pour moi et dans le cadre de cette discussion, la 1° question.

A mon sens, elle ne se pose pas mais j’y viendrai plus loin.

Auparavant, il faut entrer dans l’équation les facteurs confort et donc poids par rapport à une taille optimale. Je m’explique.
Si :
- Vous voulez aller vite et confortablement en cata. Très bien, mais avez-vous les moyens financiers ou les compétences pour gérer un grand cata, pas moins de 46’, car il faut cette taille pour commencer à avoir du vrai confort de grand voyage tout en conservant un bateau rapide. Le confort c’est du poids, ennemi prioritaire du cata rapide. Si vous réunissez les conditions, parfait, la mer est à vous et vous pouvez aller vite et confortablement. Exemple, les Freydis 46, Vik ou Gaïa 140, Looping 14, Outremer 45 et certainement d’autres que j’oublie et aux propriétaires desquels je présente mes excuses. Et évidemment les mêmes en plus grand (et encore plus chers).
- Vous voulez aller vite mais n’avez pas les moyens financiers ou les compétences pour gérer un grand bateau. Cela implique un plus petit bateau (en restant dans une taille minimale, cette notion de taille faisant l’objet d’une autre discussion sur le site) mais moins de confort. Exemple : Azuli, Outremer 36 ou 40-43 et quelques autres (plus rares dans cette taille). Cà va vite mais c’est de confort simple, dirai-je pour ne pas dire, parfois spartiate. C’est mon choix actuel et m’en contente.

En résumé : Pour aller vite avec un grand bateau, il faut pourvoir aligner quelques 500 000 euros (neuf) et savoir gérer un bateau puissant. Pour aller à peu près aussi vite (en pointe, non en moyenne), il faut quand même compter 250 000 euros mais le confort sera plus sommaire. Newick disait quelque chose comme : « Vous ne pouvez avoir un bateau rapide, confortable et pas cher ». Et même avec beaucoup de matériaux exotiques, le confort sera limité et le prix… fabuleux (exemple les Wormwood US, carbone et Nomex au menu, à tous les étages, pour lesquels il faut un très gros chéquier ; prix du double environ d’un Freydis 46 ; Rmistes s’abstenir !).

La 2° question pourrait être : A quoi sert-il d’aller vite en croisière ? Ce qui nous ramène au début de cette contribution (le terme me plaît plus que celui de « post » ; j’ai horreur du franglais). Question de goût, de plaisir… Tant qu’on ne m’aura pas prouvé qu’il est plus amusant de traverser un océan à 5 nds qu’à 9 ou 10 … Et ces vitesses permettent un vrai confort, contrairement à ce que j’ai pu souvent lire. Un cata conçu dans cet esprit ne sera pas brutal, ne tapera pas. Evidemment si vous prenez un cata caravane et voulez tourner à 10 nds de moyenne, il va falloir « mettre du charbon », c'est-à-dire beaucoup de toile dans la piaule pour sauver le temps perdu dans le petit temps. Et comme le cata-caravane n’est pas prévu pour çà, il va forcer sur son gréement, taper car sa nacelle est trop basse, et n’offrira donc pas le confort prévu (et en plus, la moyenne ne sera probablement pas obtenue, frustration ultime)… Bref, encore une fois, ce bateau ne sera pas utilisé dans les limites de son cahier des charges. Il y a peu de mauvais bateaux mais beaucoup de bateaux utilisés en dehors de leur programme.

Le vrai confort je dirai même plus (merci Dupond(t) !) le confort essentiel en mer, c’est, me semble t-il (précaution épistolaire car je ne prétends pas détenir la vérité), la vitesse qui permet de s’éloigner d’un centre dépressionnaire ; mais pour exploiter une telle possibilité, il faut avoir le bateau ad hoc (décidément je n’échappe pas à Hergé ces jours ci).

J’ajoute que je considère que cette capacité à aller vite n’implique pas que l’on « bourre la mule » en permanence. Simplement on sait que c’est faisable si besoin –ou plaisir- est. Au près serré, en particulier, je lève très sérieusement le pied car passé 25 – 30 nds réels (je parle du vent, rassurez-vous !!), si je vais trop vite (au-dessus de 10 nds au près) je vais, de temps à autres, taper ma poutre avant dans le clapot ce qui donne un fort inconfortable coup de frein; de même, si la mer est trop chaotique, je réduis pour ne pas taper au portant sous la nacelle (à partir de 15 nds environ il peut se former une petite vague pyramidale due à la rencontre des 2 vagues d’étrave avec le clapot ambiant). Par contre, l’immense avantage est d’avancer quand la pétole s’installe et que tout le monde est au moteur. Je me souviens d’une traversée de la baie de Quiberon où tout le monde, catas compris, était au moteur par 4 nds de vent réel (car de nos jours, par petit temps on démarre le moteur et par bonne brise, on reste au port pour ne pas mouiller les coussins du cockpit !). Mon azuli était calé à 6 – 7 nds sous gennaker, cette voile « magique ». Je me suis même fait traiter de tricheur par un cata que je doublais car il croyait que j’avais la machine à graisse en route ! Et glisser ainsi sans efforts, sans à-coups, juste le crissement de la soie de l’eau qu’on déchire… Moment magique que l’on savoure religieusement. Une autre fois c’était au large, retour des Açores en course, et malgré un hauban très fatigué (3 torons cassés qui nous imposaient de lever le pied), avec 15 nds de vent réel, Baami, glissait à 16 nds sans ralentir (ni accélérer, d’ailleurs), mon fils à la barre jubilant « il n’y a rien à faire, il y va tout seul, quel pied ! ». (Il évoquait même un quasi émoi sexuel engendrant une certaine raideur ! En termes moins châtiés. Quel langage, je l’ai très mal éduqué !!) Tout était parfait, la houle, le vent, la charge du bateau (tout était matossé au centre de la coque au vent, course oblige). Ne manquaient que les glaçons pour l’apéritif mais est-ce si indispensable au point de les échanger contre quelques nœuds ? Pas pour moi.

Pour donner une petite idée du potentiel des catas légers (mais non de course) par rapport aux catas-caravane, je note que mon petit Azuli, 12,03 m, a la même rating qu’un Lagoon 57 !! Vu au tour de l’Ile de Wight 2004, course que j’ai gagnée en temps réel, bien devant un Lagoon 57. Je me suis fait battre en compensé (3°, derrière un Catana 40 S et un cata anglais bien lourd mais au rating avantageux). Sans commentaire quant au potentiel des bateaux. Ils ne sont pas faits pour le même programme. Mais si quelqu’un veut m’offrir un grand Lagoon, je suis preneur. Sa revente financera mon futur Vik 140 !!

C’est pour toutes ces raisons et dix mille autres que je reste un fervent partisan du cata rapide. D’aucuns, particulièrement futés, m’ont dit l’avoir soupçonné !

Et en plus, vous arrivez plus vite à l’escale et pouvez donc visiter plus longtemps, ce qui n’est pas le moindre intérêt car le voyage c’est avant tout la découverte.

A+

25 jan. 2007

Confort au port ou vitesse en mer ?
Ce n'est pas une philosophie, tout au plus un choix de priorités en bateau. Je considère que le confort à la mer est prioritaire sur celui du port où, finalement le confort s'exprime en taille de frigidaire, de four micro-ondes ou pas, de taille de salle de bain, etc... Ce qui me paraît complètement inutile ou tout au moins superflu (pour moi; je comprends les points de vue contraires, parfaitement respectables). Au port, à peu près tous les bateaux sont confortables et surtout les multis car ils ne roulent pas. Le bémol des carènes rapides, pour moi, est la capacité à embarquer de la charge utile, entendez, en ce qui me concerne, des tonnes de bouquins ! Je lis en moyenne un livre tous les 2 à 3 jours, et ce depuis toujours (la ruine !! Je fais un gigantesque tri ces temps-ci pour ne garder que 200 livres, mes incontournables. Déchirement)). Ce qui implique un énorme volume et un poids non moins considérable. Pour moi, le luxe au port, c'est surtout çà. A partir du moment où je dispose d'un carré avec plein de musique (j'ai environ 1000 cd de musique classique (ce qui, dans la préparation de mon voyage me pose problème, au passage,)) d'une cuisine avec un évier (j'ai même un double bac, 2 feux, un four et un frigo, d'un cabinet de toilette avec douche et que chacun a sa couchette, je trouve çà amplement suffisant. J'ai viré l'eau sous pression et l'eau chaude quand j'ai acheté le bateau et ne le regrette pas. Le reste c'est du luxe, même si c'est agréable. "Le superflu, chose si nécessaire", disait Voltaire. Oui, mais à chacun de définir son "superflu nécessaire". Pour moi, ce sont la musique et la lecture.
Et comme ce niveau de confort est facilement accessible (même sur mon petit azuli), je mets la priorité sur la vitesse au large car c'est de la sécurité (je ne vais pas me répéter, voir mes autres contributions) et du confort par la capacité à esquiver le mauvais temps. Et c'est aussi une grand jubilation, un bonheur sans pareil que de filer plein pot si j'en ai envie (ce qui est souvent le cas ! :-p) et, quand je suis fatigué, ou que mes invités font grise mine, je réduis et me transforme en honnête croiseur pépère, s'il le faut. D'un pur sang je peux faire un fifty, mais pas l'inverse. Et quel bonheur d'avancer à la voile quand tout le monde fait parler la bourrique. Et c'est gratuit.
Mais la mer est vaste et diverse, heureusement. Ce qui importe, c'est d'avoir le bateau de ses goûts, adapté à ses moyens et son programme. Le jour où je ne naviguerai plus car trop vieux, je m'achèterai sans doute un cata anglais, bien lourd et ô combien confortable. Cà me permettra quelques sorties de port en port, en regardant bien la météo et en économisant les faibles force de papy. Mais tant que je suis encore capable de grimper seul en tête de mât, je reste sur mon cata rapide (et exigeant, je le reconnais). A chacun son bonheur...
A+

27 jan. 2007

ma question
pourquoi un cata de moins de10 metres se retournera plus ,q'un plus gros ;a rapport poids puissance egal?

28 jan. 2007

Neuf ou occas' ?
Oui, Clarivoile, bien d’accord pour dire qu’il faut regarder le marché de l’occasion mais pour donner des idées de prix, j’ai préféré me baser sur du neuf car les écarts sont alors définis sur des références standard. Un bateau d’occasion est sujet à de grandes variations de prix (état, équipement).
Sauf évidemment à vouloir un bateau qui n’existe pas ou introuvable en occasion, le neuf ne se justifie guère. C’est pourtant ce à quoi je pense, un cata neuf (un Lerouge, of course !) car sauf à me trouver un Freydis abordable, d’occasion, j’irai me faire construire un 14 m dans un pays à main d’œuvre moins chère. Dure loi de la concurrence et de la mondialisation (c’est un ex-constructeur qui le dit !). Et puis je trouve les Freydis encore trop lourds et luxueux et pourtant ils marchent déjà remarquablement bien.
Surpris, par ailleurs que tu évoques les performances du Lagoon 55. Je ne le connais pas. Tu as les caractéristiques du bateau. Pour moi les Lagoon sont l’archétype de la caravane flottante à éviter à tout pris compte tenu de mes goûts. Mais un jour, peut-être quand je déciderai de ne naviguer qu’au portant et surtout au port… Mais je me trompe peut-être…
A+

26 juil. 2007

pourquoi une telle différence ?
à part le dessin du rouf, il semblerait que le 55 et le 57 soient identiques. Comment expliquer la différence de comportement ?

Jean

oui mais
si ton cata est pas trop voilé tu as pas besoin de ce matos cher et meme si tu mets deux jours de plus pour traverser peinard ,ou est le probleme

pourquoi
sacrifier le confort a la vitesse alors que quand on voyage on est en mer moins de dix pour cent du temps,c'est philosophique ca non? ;-)

26 jan. 2007

Mais
Il est question un peu plus haut de catas legers et "petits" a 250 KE ou grand a 500KE!

Pourquoi aller rechercher dans du neuf ce qu'on trouve dans de l'occasion? On n'est plus du tout dans les meme gammes de prix!

Ensuite, il y a d'autres bateaux capables de bien marcher dans un confort raisonnable. Coques fines bien sur, et donc pas trop chargees etant a mon sens le point principal a respecter pour avoir des catas sympas.
Je citerais ainsi, le CASAMANCE, qui s'il n'a pas les capacites d'acceleration d'un Azuli, n'a pas a rougir devant un Freydis par exemple. Et puisqu'il est question du Lagoon 57, je parlerais de la difference avec un Lagoon 55 qui, est incapable de suivre au pres mais qui s'enfuit au portant!

28 jan. 2007

prix
de l occasion souvent trop chere par rapport au boulot a faire dessus , donc attention au prix annoncé , bien et voir tres bien le prix du boat avec un refit

28 jan. 2007

Mais
Tu comparais tes resultats face a un Lagoon 57 je crois juste au dessus, alors j'abondais en ton sens avec le 55. Ayant eu plusieurs fois l'occasion de naviguer a cote, j'ai pu constater les faibles capacites de ce bateau au pres, alors qu'au portant avec du vent il avancait bien.

En tous cas tres loin du genre de bateau qui me plairait, meme si j'en avais les moyens.

Penfield Reef Light, Fairfield Connecticut USA

Phare du monde

  • 4.5 (94)

Penfield Reef Light, Fairfield Connecticut USA

2022