25 ans après la tempête de 1987

25 ans ces-jours ci, des histoires, souvenirs à partager ?

L'équipage
15 oct. 2012
15 oct. 2012

Oui, la dizaine de mats qui dépassaient de la surface au bassin Vauban de St Malo.
Les bateaux étaient posés bien droit dans la vase par 7 mètres de fond, à leur place de ponton !

15 oct. 2012

Bonjour,
j'ai super bien dormi cette nuit là, mais à mon réveil quand j'ai vu les dégâts aux alentours de ma maison, je suis allé immédiatement au port (Beg hent sans la rivière de Lannion), quand j'ai vu mon mat à travers les arbres qui longent la route, j'ai été soulagé, le bateau était bien à son mouillage.
quand on fait le boulot soit même ( corps mort) on a toujours des doutes sur la solidité.C'est comme la maison rien n'avait bougé, pas une ardoises ou faîtage de bougé....j'avais donc bien bossé
un des souvenir est la température de l'air, bien plus chaud qu'en été....

15 oct. 2012

Bonjour. On, s'en souviendra longtemps à Cherbourg. Bateaux coulés, enchevêtrés, pontons à la dérive et j'en passe. Mon edel6 lui bien que resté sagement amarré s'est retrouvé au milieu d'un triangle formé par les catways et ponton et s'en allait à la dérive; Récupéré par les gars du port et ancré sur la plage(à l'époque, elle existait encore), le temps pour moi d'arriver de Nantes. Pas de dégâts pour moi.

15 oct. 2012

Il me semble que c'est sur la côte Sud de Bretagne que ça a été le plus violent. Quelques jours après, dans le Golfe du Morbihan, pratiquement tous les bateaux qui étaient sur corp-morts étaient à la côte. Destruction pratiquement complète des pontons à Concarneau (partie Sud; pas derrière la ville close), idem à Port la Forêt, 2 pontons détruits à La Trinité (bateau sur les piliers du pont au fond)...Etc. Le paysage du Golfe avait complètement changé en quelques heures (énormément d'arbres tombés). Un vrai carnage. Par chance pour moi, mon bateau était alors à Vannes, ou tout de même selon les gens du port les bateaux avaient pris une gîte énorme sous les rafales, et je n'ai eu que quelques chandeliers tordus, plus un taud totalement détruit. Ça a été un phénomène météo hors norme (mais malheureusement les normes commencent à changer; la thermodynamique de l'atmosphère s'accentue avec le réchauffement).

15 oct. 2012

Un carnage aussi à Lorient, tous les bateaux mouillés dans la vasière se sont retrouvés coulés dans la base sous marine (le mien y compris, ) j'ai perdu un joli nautic saint onge en acajou ce jour là.
Je me souviens d'un autre plaisancier contraint de couper son bateau en morceaux pour dégager l'épave, celui ci était monté contre les murs de la citadelle de Port Louis. c'était pas gai. :-(

15 oct. 2012

Mon bateau était bassin Vauban à Saint Malo. La météo annonçais une forte tempête. Je suis donc aller à bord pour doubler les amarres et veiller. vers 22h, assis dans le cokpit je regardais l'anémomètre. 45 - 50 n, puis 50 - 55 n. j'ai pensé que nous étions au plus fort de la tempête. Que neni ! Quelques minutes plus tard je regarde l'anémo. Aiguille bloqué à 60 n. (à l'époque les anémo. étaient analogique). J'y croyais pas et me suis dit "mince voilà que mon anémo déconne". L'aiguille restait bloquée en butée à 60 n. Puis soudain l'aiguille est redescendue à 55 n. "Mince alors y avait plus de 60 n." L'aiguille est tout de suite remontée à 60 n, bloquée sans bouger. Cela commençait à être chaud dans le bassin. Les voiliers en bout de ponton, les plus exposés aux vagues, gitaient, tanguaient... Je suis allé vérifier. Les ammarres se cisaillaient dans les chaumards. Quelques propriétaires soucieux de leur voilier étaient aussi sur les pontons. Puis un voilier qui romp ses ammarres et part à la dérive sur les autres sous le vent. On monte à bord, repasse des amarres, les siennes, les notres. On sauvera une bonne dizaine de voiliers en les halant au fond du bassin, malheureusement pas tous. Courbé en deux face au vent sur le ponton, soudain, j'ai vu une lattte du ponton qui se soulevait, arrachée et qui s'est envolée au dessus de ma tête. çà devenait dangereux. Plutôt que de faire le malin, j'ai reculé à quatre pattes jusqu'à mon bateau. Là je me suis tenu tranquille, plutôt que de risquer de se prendre un morceau de ponton en pleine tronche. Fallait pas faire le malin. Impossible de rester sur ses jambes, j'étais soulevé par la force du vent. Arrivé sur le bateau, l'anémo était toujours bloqué à 60 n. Le plus marrant c'est quand quelqu'un a dit qu'il faudrait prévenir la capitainerie du bassin Vauban et les employés du port. Un copain est parti au commissariat de police, intra muros, pour signaler le désastre et les dangers que cela représentaient. Le policier de service a répondu "bah, en faisant notre ronde, on a vu les gars du port, ils ont des cirés jaunes" On s'est regardé : on avait tous des cirés jaunes ! Le moins marrant : le matin 13 voiliers coulés. Des propriétaires en pleurs. Triste...

15 oct. 2012

Nous étions aux Canaries avec notre Meerman, coup de chance !

De nombreux liens dans cet article :

www.ouest-france.fr[...]ctu.Htm

09 déc. 2012

Bonjour,

Tout à fait par hasard, cherchant les origines du nom Meerman. Je tombe sur votre forum. Je suis le propriétaire actuel du voilier Meerman. Je suis en train de lui redonner un coup de jeune. (voilier bleu marine).

15 oct. 201215 oct. 2012

Plouër sur Rance à l'époque… j'étais ado, et fut ravi que les routes soient coupées pour ne pas aller au lycée !
Bon… nuit difficile il est vrai… beaucoup de dégâts… des arbres centenaires partout dans le jardin, déracinés, un d'eux avait même arraché les volets de la façade… la toiture, côté sud, n'avait plus beaucoup d'ardoises… elles étaient plantées dans les troncs des arbres encore debout !
Il faisait chaud cette nuit là; le ciel comme un immense tapis courait, zébré d'éclairs de couleur, d'électricité statique, comme des feux de St Elme. Je regardais cela de derrière ma maison, j'y étais comme dans une chaude bulle de vide, au milieu de ce déchainement absolu, entendant les ardoises se soulever par vagues, siffler en s'envolant, claquer en se plantant dans le bois… l'halu !… :lavache:
Notre bateau de l'époque, mouillé en Rance, avait miraculeusement tenu sur son mouillage…
Tous les pommiers étaient couchés, tous les peupliers étaient cassés en deux… Je me souviens des dégâts à SM, à St Cast aussi… partout des coques cassées, des débris… en Rance aussi, ils y en avait dans tous les sens… c'était vraiment un ravage.
Un ami qui vivait dans le coin, a vu le toit de sa maison s'envoler au dessus de sa tête, doucement, et se poser dans le jardin… il est encore traumatisé :mdr:

15 oct. 201216 juin 2020

j'etais jeune a l'epoque mais je me souviens de la photo en attaché sur concarneau et de l'impossibilité de se rendre sur le cabelou en voiture (des arbres partout a terre mais presque aucun sur les maisons)

15 oct. 201215 oct. 2012

Suis passé à Jersey quelques temps après, tout était nickel, tout propre, tout rangé. Le seul truc qui trahissait le passage de l'ouragan, c'était le reste des troncs d'arbres, coupés au raz de la pelouse.(de grands et vieux arbres au vue de la circonférence de la coupe)
Chez nous c'était encore un peu le bordel...
Curieux d'ailleurs qu'on nous parle rarement de cet ouragan?
www.letelegramme.com[...]631.php

15 oct. 2012

Ceux qui, comme moi, ont retrouvé leur canote à la côte n'ont pas oublié.
Pour comparer avec la tempête xinthia et son gros coëf , la marée se jour là était une au coëf 28.
Mon bateau était échoué sur une ile du golfe du Morbihan en haut de l'estran. Pour monter dedans, on était dans l'herbe. Avec une marée de 90, l'eau arrivait à peine au bateau.

Je vous laisse imaginer s'il y avait eu un gros coëf.

15 oct. 2012

J'étais trop jeune pour avoir un bateau mais je m'en souviendra encore longtemps des dégats)
Ce que je trouvait le plus impressionnant, c'était les trous laissés par les arbres déracinés.

15 oct. 2012

c'étéit tres tres impressionnant l'en garde le souvenir de quelque chose qui fait peur .

vers minuit on a entendu le faitage descendre sur le toit et explosé dans le jardin , je pris une lampe ouvert le trappe je voyais le ciel et la charpente bouger ...j'ai eu peur de me mettre à la fenetre pour voir dehors j'avais l'impression que la fenetre allait explosé .

Lorsque je suis allé voir e couvreur au bout de ma rue il était bloqué au telephone et avait dejà une page de nom et d'adresse.

Ensuite inquiet j'ai pris ma voiture pour allé voir mon bateau j'ai vite fait demi tour les routes étaient barrées par les arbres abattus et suis reparti en velo . A la Passagere en Rance il restait un ou deux bateaux sur leurs corps mort sur 30 ou 40 dont le mien ,gros soulagement tout les autres étaient au sec au pieds de la falaise en plus ou moins bon état .

j'ai vu au Bas Sablons entre autre l'avant d'un bateau arrivé presqu'à la moitié du ponton l'avant encastré ouvert.

ç'avait été vraiment terrible ,pour nous la tempete de 1999 c'était de la rigolade ..

aujourd'hui sur le journal il parle de rafale à 160km/h

15 oct. 201215 oct. 2012

Pour siter le journal

" la bateau hydrographique D'Entrecasteaux a dû quitter son mouillage sur ancre à Groix pour prendre la mer car il ne tenait plus . Puis avarie de barre il a tenu pendant 17h en jouant sue ses deux helices par des creux de 16m 16m c'est dingue .

rafale 165km/h à Lann.Bihoué.l'anemometre de Groix est emporté par le vent

15 oct. 2012

Et nous avons depuis une plaisanterie

"m^me la tempete de 87 ne fait pas reveiller Helene" ma fille

09 déc. 2012

Je m'en souvient très bien, puisque étais a bord se jour jour. La puissance de la nature était devenue fascinante, et devant-elle nous ne pouvions que s'incliner et la respecter. Souvenir intactes et incroyable.

15 oct. 2012

Et bien, ma fille de 6 ans, nous a appelé vers minuit en nous disant que son lit bougeait... J'habitais pourtant une robuste maison très exposée sur un versant de la Rance. J'ai du clouer la solide porte d'entrée en chêne qui laissait passer 2 cm d'air.

16 oct. 2012

merci à tous

images terribles, ça a dû être vraiment quelque chose..

16 oct. 2012

Hier à la télé ils ont dit que l'anémometre de Penmac"h est monté à 200Km/h
l'echelle Beaufort donne oragan 130 km f12
200 f 16 ...

heureusement si mes souvenirs sont bon que l'on était en ME et en marée basse sinon serait été le desastre absolu..

16 oct. 2012

Moi je me rappelle juste du toit de l'ancien aquarium de La Rochelle aux minimes arraché par la tempête et qui a failli décapiter quelques mats sans le concours des pompiers qui ont roulés dessus avec leur camion.. couillus les pompiers. Mais bon j'étais pas vieux alors n'ai-je pas enjolivé/dramatisé ?

16 oct. 2012

A Granville, 220 km/h ont été enregistrés au sémaphore avant que l'anémomêtre ne soit arraché.

16 oct. 2012

Il y a 25 ans, ouragan sur l'ouest...

Le 15 octobre 1987, la météo avait annoncé une petite dépression qui a touché les côtes bretonnes vers 18 h, plus tard que prévu.. Cette dépression fit peu de dégâts. Mais, une plus forte dépression s'est formée le long de son front froid dans le golfe de Gascogne quand l'advection froide venant du nord a atteint les eaux très chaudes pour la saison.

Cette intrusion d'air froid était en conjonction avec un fort courant-jet venant d'ouest et un fort mouvement vertical ascendant qui lui donna une pression centrale de 958 hPa (958 mb).

Elle atteignit Ouessant à minuit avec une pression de 948 hPa (948 mb) à la station météo de Brest, record de la station depuis sa création en 1945.

Elle se déplaçait relativement plus vite que la première dépression (110 km/h) et traversa la Bretagne de Penmarc'h à Saint-Brieuc. En Bretagne, la tempête toucha terre en Cornouaille avec à Quimper des rafales continuelles de 180 km/h avant de se diriger vers le Devon en Angleterre.

Les plus forts vents mesurés furent de 220 km/h à Granville! ( NDLR: avant que l'anémomêtre ne soit arraché)

Heureusement, cette tempête eut lieu avec un faible coefficient de marée ( 28) Les vagues atteignaient 16 m à Ouessant.

16 oct. 2012

Le 6 juillet 1969, et en juillet 1956 cela est déjà arrivé...

J’ai vécu ma première tempête sur un Mousquetaire à Cherbourg le 6 juillet 1969. Alors qu’une dépression « ordinaire » d’été était prévue, le vent est passé de force 6 à force 12 en quelques minutes. Son centre passant au dessus de Bréhat, en balayant la Bretagne Nord.

Le vent atteignit 85 noeuds à Penmarch et Batz. Je crois me souvenir qu’une dizaine de plaisanciers ont disparu dont une Corvette avec 3 personnes (en baie de Lannion) que nous avions rencontré à Guernesey.

Pour ma part, après avoir navigué entre Aurigny et l’ avant port de Cherbourg avec un vent faible sous une pluie continue, nous avons passé la soirée au café de Paris jusque vers 23 h d’où nous sommes sorti sous des trombes d’eau vers les pontons du yacht club ( actuellement port jaja) .

Le pontons menaçant de casser, « On » nous a intimé l’ordre de partir, les trois Mousquetaires (Cook, Bougainville et Mercator) de l’école de voile de Granville étant amarrés à couple en bout de panne. Le vent était passé au nord, très fort et l’on circulait à 4 pattes sur les pontons qui menaçaient de se rompre.

Nous sommes partis à sec de toile en faisant des 360° pour se freiner avec une gite probable (vieux souvenirs) de 60° et avons réussi à capeler un « bout » sur une bouée qui se trouvait juste avant l’écluse et le quai.

Là, pour des raisons qui m’étonnent aujourd’hui, le chef de bord est parti aider sur le port en laissant les stagiaires seuls à bord. Je pense que c’est la première fois où j’ai été amené à prendre des initiatives en veillant au raguage sur l’étrave qui engageait à chaque vague dans des creux probables de plus de 1 m. Dans la nuit, le vent s’est rapidement calmé.

Un anglais est décédé sur son voilier durant la nuit et le lendemain, les pontons étaient dévastés.

A noter, que 10% des tempêtes atteignent la force 10 et 12 et qu’une tempête de cette vigueur a été enregistrée en juillet 1956.

Certains d'entre vous comprendrons pourquoi je suis particulièrement vigilant sur les qualités marines des voiliers. Car, une situation du même type peut se produire en 2013.

La différence serait que nous serions prévenu par VHF entre 2 et 4 h avant que la situation soit dramatique.

Mais que feriez vous si vous êtes à plus de 20 milles d'un abri?
Votre voilier est il capable d'encaisser des vents de 60 à 80 noeuds?

17 oct. 201217 oct. 2012

Vous avez tous la bible des Glenans celle de 72 evoque le 6 juillet 1969

"Prevision des phenoménes dangereux"

" En mer les phenomenes dangereaux sont les phenomenes inattendus,ceux qui surprennent par leur soudaineté .
Parmi eux,le plus à craindre est évidemment le Tempete Cataclysme ,generalement produite par une petite dépression d'allure inoffensive, qui brusquement se creuse à proximité de la cote et fait des ravages avant m^me que les services météo aient pu signaler le danger.
Ce genre de tempete est heureusement rare ,mais non exceptionnel:on en a observé six en Bretagne en 20 ans (avant 72) deux d'entre elles ont eu lieu en été ,celle du 6 juillet 1969 étant la plus meurtriere de toutes puisqu'elle fit 13 morts parmi les plaisanciers.
La rapidité avec laquelle se manifestent de tels ouragans rend évidement leur prevision difficile.Ils s edeplacent trop vite pour que la houle puisse le sprécédre.l'état du ciel fait cetes imaginer que du mauvais temps arrive,mais il ne permet pas d'en soupçonner l'intensité.Seules , e, definitive les indications du barometre peuvent annoncer leur approche, au moins quelques heures à l'avance.
On peut en effet penser qu'il va se passer quelque chose de grave lorsqu'on fait une ou plusieurs des constatations suivantes.
-le baro descend rapidement, la tendance étant superieur à 5mb en 3h
-beaucoup plus tot que prevu, la pression qu'il indique se rapproche ou devient inferieur à la valeur annoncée par le dernier bulletin ,celà signifie ou bien que la depression a acceléré ou bien qu'elle s'est creusée ou les 2 à la fois.
- la pression atteint une valeur tres basse alors que le vent demeure obstinement orienté au SE , donc que le centre de la depression est encore loin.

on voit ici combien il est important d'avoir un barometre ..."

D'avoir un barometre et de noter sa pression regulierement
josé

08 nov. 201208 nov. 2012

6 juillet 1969, j'y étais... En baie de Quideron, équipant Gilles Gahinet sur son 470 pour une manche de régate organisée par le YC Carnac. Avant que ça chie vraiment en fait...Le vrai coup est venu après un calme qui a vu le vent virer de 180º...
Gilles en planche au rappel, moi au trapèze avec le gros pull tricoté par "maman" lesté de serpillères cousues (1.9m 110kg sur la balance).
Le bateau planait sur la hanche AR sous le vent à toutes les allures bôme débordée croisant le liston sous le vent au niveau de la barre d'écoute. La dérive ajustée pour garder le bateau neutre. Tellement souqué au hale-bas six brins que le bau du bateau s'en trouvait réduit de 3cm.
Je crois n'avoir jamais été aussi vite en bateau depuis. L'abris de la baie modérait le clapot sur un parcours triangulaire olympique de 5 milles de diamètre. Après avoir empanné la bouée de largue qui nous a coûté la latte forcée nous avons croisé notre second encore au près...
A cause de la latte nous avons abandonné à la bouée sous le vent pour éviter de déchirer la voile...
Sommes rentrés sous foc seul. Plus tard dans l'après midi depuis le club house nous avons vu une immense nuée blanche barrer l'horizon; la mer montait vers le ciel. Dans le même temps plein de fusées rouges sont parties sous la bourrasque.... Lorsque le phénomène nous a rejoint, ça a été une pagaille inouïe ; j'ai vu un 420 mâté bridé sur sa remorque décoller. L'ensemble monter en l'air effectuant un tour complet longitudinalement avant de retomber sur le le fouilli de bateaux 30m plus loin. Tous les bateaux mouillant sur bouée devant le club ripèrent et vinrent se fracasser sur les brise lames; toute tentative de les sauver étant dérisoires et risquées

Mes héros de l'époque étaient 2 "british" ayant rallié l'Ecosse à l'Islande en hivernal avec un canot bois ponté de la taille d'un 420. Ils furent portés disparus pendant une de leur énième tentative. Ni le bateau ni les corps ne furent jamais retrouvés... :heu:

L'apres-midi du 5 juillet 1969, mon Mouquetaire (enfin celui de mon père, mais j'en avais la responsabilité) était béquillé sur la plage de Quineville.
Quand j'ai vu le vent passer Nord Est bien que faible encore mais avec du crachin ce qui était curieux, je l'ai rentré dans la rivière la Sinope où je l'avais amarré contre la berge avec des amarres partout (le bateau était neuf ...) et je suis parti dormir chez mes parents.
Au petit matin les quelques dériveurs laissés sur la plage étaient cassés ou avaient disparu !

Le Mousquetaire n'avait pas trop bougé sauf qu'il était monté nettement plus haut que la marée haute normale, il a fallu creuser pour le redescendre !

Si je l'avais laissé sur la plage ...

16 oct. 2012

"Votre voilier est il capable d'encaisser des vents de 60 à 80 noeuds?"

Lui, peut-être, mais moi ?????? :heu:

16 oct. 2012

1987, bizarrement je n’ai pas de gros souvenir, si ce n’est les reportages TV, c’est essentiellement la Bretagne qui avait morflé à mon souvenir…
Par contre marqué par décembre 1999, c’est plus au sud que cela avait commencé et la tempête avait traversé en diagonale le pays du sud ouest au nord est… En fait deux tempêtes, une le 12 décembre et la suivante exactement 14 jours après le 26… Les deux fois une partie du toit que est partie, mini tornade, j’étais juste dans l’axe, une tranché de 25 ou 30 mètres de large dans la foret d’en face, puis un talus arboré et la maison, comme un tir de barrage d’artillerie, les arbres en miettes, même pas de quoi faire du bois de chauffage, juste du bois d’allumage… Lors de la deuxième les voisins, une maison sur deux très exactement, ont aussi souffert, de celle deux maisons après la mienne il ne restait que les murs… Aucun blessé, un vrai miracle, par contre pas mal de problème de sommeil dans les mois qui on suivit pour certains…
L’été suivant j’ai vu des forets dans le centre qui avait été soufflé comme par des gigantesques explosions, des arbres tordus, éclatés et couchés en arc de cercle de plusieurs kilomètres de diamètres, voire plus de 10 km de diamètre par endroits…

Non, pas que la Bretagne, à Cherbourg, le port à été dévasté, beaucoup de maisons ont perdu leur toit.
Gros dégâts dans le Calvados ...
En Grande Bretagne également, par ex aux Scillys les grands arbres de Tresco ont été décapités.
Cette tempête était non seulement violente mais à aussi touché une très grande zone, beaucoup plus que les grandes tempêtes plus récentes.

16 oct. 2012

D’accord avec Melody, si la plupart des voiliers (en A ou 1er cat., si en bon état et bien entretenu) peuvent résister à 60 à 80 nœuds de vent, c’est beaucoup moins évident pour l’équipage…
Quand on a l’habitude du gros temps, ce n’est que très inconfortable, même si on est toujours inquiet quand à la résistance d’un truc ou d’un autre (la manille que j’ai oublié de vérifier, un doute sur un hauban, la résistance des vitrages de la timonerie sous les coups de boutoir des déferlantes,………)

Les plus gros danger, c’est les cailloux !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Quand on en a pas l’habitude, ou la première fois, c’est la foire aux questions les plus angoissantes les une que les autres, les doutes les plus macabres, un vrai film d’horreur… Certains réagissent bien, d’autres moins…
Et on ne peut jamais préjuger de comment un tel ou un autre va réagir…
Même les vieux habitués peuvent un jour ‘frezzer’ ou paniquer, il suffit d’un état d’esprit un peu moins en forme que d’habitude, ou d’un petit détail qui change par rapport aux habitudes…
Je l’ai vu en cas de situation de combat (entraînement), en cas de catastrophe naturelle (inondations et tremblement de terre), et en mer dans de très gros coup de vent et typhon ou autre joyeuseté locale…
Donc soit on est seul, et seulement responsable de sa pomme !!!
Soit on est plusieurs, et chacun à un backup dans son domaine de responsabilité !!!

17 oct. 2012

J'ai eu un bol fantastique. J'ai ramené mon bateau (Biloup 9) de Port-Bail à Isigny le 11/12 octobre. Quand on voit le carnage qu'il y a eu à Port-Bail....

17 oct. 201216 juin 2020

Bonsoir. J'ai eu du mal à la retrouver et en plus elle est petite.

08 nov. 2012

O.F. du 14-10-2012

08 nov. 2012

je me rappelle avoir vu un cata de 7 ou 8 m qui etait passé au dessus du ponton et qui se retrouvait à l'envers sur un autre cata du même type.... je ne sais plus si c'etait à Grandville ou à Cherbourg.....

09 déc. 2012

Ah: cette tempête. Je l'ai vécue en direct sur le port de Cherbourg! J'étais en mer la veille rentrant de Poole sur mon Sangria. Vents secteurs sud force 7/8 mal annoncés par la méteo et française (en grève) et par la météo anglaise. Mal évaluée aussi pour le lendemain au vu de ce qui s'est passé. J'ai mis 20 heures pour faire les 60 milles me séparant de la passe de l'Ouest du Port de CH. 3ris et toumentin +moteur! Parti à 7heures, arrivé à 3 heures du matin... Heureusement, je venais d'installer un DECCA. La première fois que je m'en servais. Le soir de cette tempête,vers 23H, les éléments des pontons du port de Chantereyne ont commencé à se désolidariser notamment le PONTON F sur lequel je me trouvais. Avec un ami qui avait un mélody sur le même ponton, on a décidé de rester dans sa voiture. Vers une heure du matin le vent a atteint son paroxysme et tout à coup, tous les pontons sont partis en même temps dans un enchevêtrement incroyable! Presque impossible d'ouvrir les portes de la voiture et un fois dehors il fallait presque se mettre à l'horizontale pour tenir debout!!! Il y a eu paraît il des creux de deux à trois mètres dans la petite rade au dire de bateaux de pêche qui sont rentrés à ce moment là... Incroyable. Et puis maintenant cette tempête on n'en parle presque plus. Elle semble oubliée.

26 fév. 2015

Histoires de tempêtes: 6 juillet 1969, 1987...

26 fév. 2015

Merci Viking35 de remonter ce fil.
Est-ce en écho à celui sur la tempête du Fastnet ?
Pour moi l'occasion de rappeler qu'en 1987 il y avait eu aussi le 7 juin sur les côtes Charentes et Aquitaine. Soudain, violent et meurtrier. Un mauvais souvenir de régate pour moi...
Cdt

26 fév. 2015

L'hiver 1990 avait été rude aussi avec une succession de coups de vent ou tempêtes, et en particulier le samedi 3 février une belle branlée (50 nds de sud avant le passage de la dépression (les embruns volaient au dessus du Barrage de la Rance) puis une bascule au N NW à probablement plus de 80 nds (la baie de St Malo-Dinard était blanche et fumait littéralement !

26 fév. 2015

bonsoir moi j etais equipier sur durdur as lorient et sur un selection as la trinitee les deux voilier sont alle droit sur les rocher

Québec, le cap Gaspé

Phare du monde

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Québec, le cap Gaspé

2022