Oh rage ! Oh désespoir ! [Orage en mer]

Jusqu'à présent, j'avais considéré que de se faire prendre dans un orage en mer (un vrai), était quelque chose d’exceptionnel et que les options de fuites étaient toujours possibles ... erreur de ma part. Comme vous le devinez, cette situation m'est arrivée (grêle, pluie, éclairs, vent, ...) ça n'a duré qu'une heure, mais une heure c'est long !
Durant cette heure, on se pose mille questions. "Et si la foudre tombe sur le bateau ?" J'ai bien regardé sur les divers forums pour avoir des solutions (sûres), mais en clair, il en ressort qu'il faut que l'énergie électrique s'évacue (CQFD)
Dans le calcul des probabilités ... il y a de forte chance que le mat fasse office de paratonnerre. Donc il doit y avoir une continuité jusqu'à la mer.
Questions: Avez vous des données (techniques) ou des aménagements permettant de ce garantir du risque électrique ? La liaison mat / quille peut être assurée par l'épontille, mais cela est-il suffisant (points de liaisons entre les divers éléments) ?
Certains me conseilleront d'avoir une bouteille de rhum à proximité de la main et d'avoir un répertoire de chansons "paillardes", mais la mer est trop belle pour se faire "griller" au fond de la cale ...!
Donc si vous avez des connaissances et des conseils sur le sujet, merci.
PS: Je pense que ce sujet à déjà été abordé, mais les techniques et les expériences vécues évolues.
Au plaisir de vous lire.
La Dame de Haute Savoie :reflechi:

L'équipage
09 sept. 2016
09 sept. 2016
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Rien d'autre à ajouter à tout ce qui a été déjà écrit et la seule chose qui en sort c'est ...... avoir la chance que cela ne tombe pas.
Gilles

22 sept. 2016
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C'est rassurant comme commentaire :mdr:

09 sept. 2016
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Pas de stats sur ce sujet, mais c'est un phénomène assez rare (ce qui ne signifie pas que ça n'arrive jamais !). La foudre peut tomber à 50 m du bateau sans dégât pour lui. Donc le mât ne sert de paratonnerre que dans un rayon très limité...

J'ai traversé récemment le Pot-au-Noir (dans une zone de moindre activité, il est vrai) et ça s'est passé sans angoisse. Ceux qui ont traversé au plus épais en ont été quitte pour la peur. Aucune zébrure parmi toutes celles qui les entouraient n'a atteint leur bateau.

La seule chose que j'ai faite est de relier l'épontille du grand mât aux plaques de masse par de gros câbles, car je pense que la diffusion par la quille n'est pas optimale. Je débranche aussi toute l'électronique possible lorsqu'il y a des éclairs à proximité.
Ci-joint document des sauveteurs du Léman, qui m'a aidé à y voir plus clair :
www.sisl.ch[...]dre.htm

Bon vent !

www.uneinvitationauvoyage.eu[...]

09 sept. 2016
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le livre des glénans , propose de mettre un bout de chaine entourant la base du mat , l autre bout pendant dans l eau ! :pecheur:

09 sept. 2016
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Sur mon voilier, les cadénes de hauban sont reliées aux boulons de quilles

09 sept. 2016
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Comme je suis superstitieux, je fais comme dit dans les Glénans. Je met une chaine qui part du pied de mat, va à la poutre avant et trempe dans l'eau.

Pas la moindre idée de comment ça pourrait marcher, mais comme Erendil est un cata, il n'y a pas de continuité de conductivité entre le mat et l'eau. Le mat, comme les haubans et la poutre avant sont fixés sur les coques en époxy klégecell, isolante. Le mouillage est fixé par une pate d'oie textile sur les étraves, isolante aussi. Donc entre le gréement conducteur et l'eau, il y a le composite isolant et la pate d'oie isolante. Alors je me dit que ma chaine fait le lien entre l'eau et le gréement.

On pense avoir pris la foudre sur le mat une fois dans la rade d'Hyères lors d'un orage, ca avait fait mal à la centrale nke qui avait perdu quelques fonctions. On était au mouillage, et il y avait la chaine en question.

Jacques

09 sept. 2016
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J'ai lu quelque part, il y a longtemps que l'air chargé d'embruns salé est plus conducteur que le mât.
Je crois en effet que la probabilité d'être frappé par la foudre est très réduit. Elle est tombée à proximité une fois, au large de la Hollande. C'est une terrible explosion et tous les appareils du bord ont décroché.
Quant à la technique Glénans, d'encercler la coque avec une chaîne et de relier le mât à l'eau avec la chaîne, cela me parait être une vue de l'esprit!
A la vue d'un grain peut être orageux que l'on va peut être croiser, faut-il donc se lancer dans une installation probablement inutile que l'on démonte une fois le grain passé? C'est tout un pataquès à l'efficacité douteuse sinon pour le moral du skipper!

09 sept. 2016
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Il faudrait les statistiques de bateaux touchés par la foudre dans les ports et savoir si ca tombe sur les mats les plus hauts ou non...

09 sept. 2016
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vécu la même chose de nuit en route pour l'Espagne. On serre les fesses et ça passe... normalement.
diverses expériences et techniques relatées ici:
www.hisse-et-oh.com[...]voilier

09 sept. 2016
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et peut être les mats invitant les orages

sont ils de ceux qu'un vent penche sur les naufrages

10 sept. 2016
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Jolie tentative d'alexandrin auquel il manque (tatillon ?) l'hémistiche.

11 sept. 2016
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tu me fais trop d'honneur mais de ces rimes
je n'en suis point l'auteur.

Elles sont de Stephane Mallarmé Brise marine

09 sept. 2016
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un hanse 440 a pris la foudre a quiberon cet été.... Au milieu de port haliguen! Pas de chance... Y'a eu du gros dégât aux dires des gars du port.

J'ai vu le proprio avec l'expert sur le terre-plein mais je n'ai pas eu envie d'aller le questionner, je me suis dit qu'il avait déjà du expliquer son cas dix fois....

09 sept. 201609 sept. 2016
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J'ai de gros doutes sur la chaîne dont parle l'ancien testament. Autant de contacts plus ou moins lâches que de mailles...
J'ai à bord deux câbles de démarrages de poids lourd (celles avec les énormes pinces en laiton). A fixer sur les platines des winches du mât l'autre extrémité traînant dans l'eau. Évidemment (et heureusement): jamais testé avec une vrai foudre. Mais ils peuvent aussi servir au cas où les batteries de démarrage moteur me lâchent...
Pour la masse sur les boulons de quille ou l'anode: la chaleur dégagée ne risquerait-elle pas d'endommager le polyester? au risque de laisser un trou à la place? :oups: :-(

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j'ai aussi ce câble de démarrage avec en plus une petite plaque de cuivre sur la pince qui est dans l'eau.

09 sept. 2016
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Au vu du lien indiqué plus haut par mindelo (www.sisl.ch[...]dre.htm ), il semble que la protection la plus efficace serait de relier le mât à une plaque de masse.
Mais plutôt qu'un plaque de masse, ne pourrait-on remplacer celle-ci par un rond de cuivre (ou autre métal) qui prendrait la place de la sonde dans son passe-coque en cas d'orage. Ça aurait l'avantage d'être mis en place facilement et immédiatement.
Qu'en pensez-vous?

22 sept. 2016
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J'en pense que ton passe coque ne tiendra pas la charge...

09 sept. 2016
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Cela m'est arrivé une fois entre La Rochelle et Rée , j'ai pris ma chaîne d'ancre et fait le tour du mat 2 ou 3 fois et la chaîne dans l'eau . Rentré à l'intérieur en serrant les fesses.
Dans des livres lus après s'assoir impérativement sur son lit ou dans le carré mais sur quelque chose de mou genre matelas ou coussin. D'autre l'idéal est d'avoir sur le bateau une valise en fer ou en alu qui fera office de cage de Faraday et y mettre Téléphone portable et si on a le temps mettre le maxî d'électronique dedans , et si possible débrancher les batteries .
On peu aussi avoir uNe grosse tresse en cuivre suffisamment longue ( genre terre) avoir prévu auparavant un système qui permette de la serrer autour du mat et lui mettre au bout dans la partie qui vat dans l'eau au moins 1 mètre , un poids pour lui éviter de remonter trop si le bateau avance trop vite

09 sept. 2016
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À défaut de valise métallique, utiliser le four ou la cocotte minute pour protéger le GPS, la VHF portable, le téléphone, etc.

10 sept. 2016
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oui , perso une deuxième VHF ASN dans la cocotte , et une ancienne caisse d appro de munitions pour mitrailleuse 12,7 nato !

09 sept. 201609 sept. 2016
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Bonjour à tous,

Petit retour d'expérience fin mai le 29 exactement, au nord de noirmoutier, on s'est retrouvé dans le coeur de l'orage en quelques minutes, je l'ai détecté au radar, trace identique à de la terre ferme ....le temps de comprendre.....mais pas d'échappatoire, le phénomène se développe trop vite....donc sous la pluie, grele, éclairs sur tout le tour du bateau, visi moins de 50ml,
bref pas fier, nous sommes sur un bateau alu, donc la continuité electrique doit être bonne, on tente un essais radio avec le sémaphore, rien ne passe....téléphone pareil....on note la position sur la carte papier on ne sait jamais....ma véritable angoisse concerne l'electricité, si on est flashé, je craint en final pour les batteries qui peuvent exploser sur une surcharge....donc plus de moteur, bateau non manoeuvrable et un risque de chavirage, la mer n'était pas tendre ce jour là..... conclusion, on risque de se retrouver dans la survie avec juste la petite radio portable en espérant qu'elle soit restée en bon état, et portée limitée et personne au courant de notre situation......

j'ai investi dans une EPIRB, efficace ou pas??? je pense à installer l'AIS aussi, un sémaphore peut nous suivre, et nous voir disparaitre.....sans parler du risque de collision avec un autre bateau, on ne peut compter sur le radar à ce moment là....

On n'à pas été touché par la foudre, j'ai gardé mon éléctronique en service car pas le temps de tout éteindre, et de débrancher tout les fils, le traceur était bien utile pour suivre le bon cap le compas magnétique n'était pas fiable.....

Voila ce que je peut vous raconter de cet épisode un peu flippant, et la cerise sur le gateau, ni mon épouse ni moi n'avons penser un seul instant mettre nos gilets.....trop pris dans nos reflexions et à regarder ce qui se passait dehors.....

10 sept. 2016
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Bonjour,
Merci pour ce témoignage intéressant à plus d'un titre.
D'une manière générale, notre petitesse devant les éléments.
Ce qui m'interpelle aussi, c'est la prise de conscience du risque de perte totale, du manque de résilience face aux éléments.
Prise de conscience tellement forte que le réflexe du port du gilet a été complètement occulté.
Quid des moyens de repérages électroniques?
Vraiment merci, à méditer et à conserver dans un coins de sa mémoire....

10 sept. 2016
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Trois fois je me suis retrouvé à bord avec un orage autour du bateau.

Deux fois au mouillage sur boué, une fois au port le long d'un quai.
La première fois, j'ai eut le temps d'installer la chaine autour du mat, de l'étai et de faire plonger tout ca dans l'eau avant que l'orage ne soit vraiment là.
La deuxième fois, je suis allé le faire alors que l'orage était très proche (trop proche). On rentrant dans le carré, je me suis dis que c'était vraiment dangereux ce que j'avais fait, car j'aurais put faire office de parafoudre et me le prendre sur la tête. (Comme ce n'était pas l'heure du barbecue, ça ne servait à rien)
La troisième fois, quand je me suis réveillé, ça péter déjà de partout. Sans exagérer, nous avons au moins eut 2 minutes ou nous aurions put lire grâce à la lumière des éclaires qui ne s’arrêtait pas. Avec la précédente expérience j'ai préféré attendre que ca passe dans le bateau plutôt que de prendre le risque de ma faire foudroyer en installant la chaine.

Nous n'avons jamais été touché, mais c'était à chaque de nuit, ce qui augmente le stress. Je n'ai pas installer de paratonnerre, car je n'ai pas trouvé de solution pertinente pour mon cas (mat carbone et cata).

Un fils à lire :
hisse-et-oh.com[...]tamaran

10 sept. 2016
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Mettre la chaine autour du mât comme le préconise la "bible" consiste à transformer un mât en paratonerre avec tous les dégats collatéraux de ce système (courants de cheminement).
Alors ???

10 sept. 2016
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Faut distinguer 3 types de risques:
- coup de foudre direct: 100000V 100000A ... Tout ce qui est électrique et relié (même hors tension) dégage. la VHF portable dans la table à carte n'est pas en sécurité reste le matériel enfermé dans la cocote minute comme conseillé plus haut. Sauf pour un bateau métal, la question est de sauver le bateau: la foudre trouvera un passage, et si le moins résistif est les 15mm de polyester sous l'épontille, cela passera et fera un trou... Avec cette tension, les imperfections de connexion entre les maillons de chaine compte pour du beurre comme la peinture de la quille. D'où la solution glénan (d'après le nouveau testament (une des dernière édition), un seul ba eau glénan a été foudroyé en nav).
- les inductions provoqué par un coup de foudre à proximité: le risque concerne d'abord les équipements qui sont connecté à des fils longs: la VHF, les centrales de NAV, le pilote s'il est relié à un anémomètre. La seule solution: débrancher les antennes capteurs ...
- l'électricité statique: la tension dans la mer ou l'air en bas et l'air en haut du mat peut être de plusieurs 100 de volts d'où des aigrettes par exemple. Mais, il n'y a pas d'intensité. Les dégâts sont évités en reliant toute les masses métallique et la mer. Pour cela, un fil fin suffit, mais par contre, en cas d'incident du premier type, le fil sera pulvérisé, c'est pourquoi, il faut interconnecté avec de la tresse cuivre. Dans ce cas, la peinture de la quille fait un isolant efficace et donc gènant.

10 sept. 201610 sept. 2016
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Je répète ma question.
Supposons une tresse métallique parfaitement connectée au mât, et parfaitement connectée à celle-ci, un rond de cuivre du même diamètre que la sonde et installé dans le passe coque à la place de la sonde.
Ce système, facile à mettre en place, pourrait-il remplacer une plaque de masse qui semble, à priori, être le système le mins pire.
Quel ton avis sur ce type de dispositif?

10 sept. 2016
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cela va évacuer (faut que le rond de cuivre trempe dans l'eau sur un bon bout. Après, il peut chauffer un peu trop pour le passe coque.

Tu peut regarder là, les dimensionements:
www.franklin-france.com[...]pip.php
donc les normes disent 50 mm carré de section minimum ... Mais à cette section le cuivre ne fond pas ... Ce n'est pas une application pour un passe coque avec du polyester autour.

10 sept. 201610 sept. 2016
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pour les orages, personellement c'est comme le gros temps: je j'en fout...mais alors... :-( c'est comme cà.
un danger ultra mineur a coté de la disparition de la planete avec ses ocean sous la pression des financiers et des religieux...la je rigole plus ..
.
ceci dit je doute que le mat fasse " paratonerre"..sinon y'a belle lurette que ca se saurait ..de plus faut pas confondre orage ( avec foudre ) avec grain "normal"...la foudre au large , je crois bien ne jamais avoir vu, seulement au abord des cotes, les grains a la con >40nds par contre!!! dans les deux cas il est preferable de debrancher l'electronique( alim antennes et tout = ca aussi c'est bien chiant)

10 sept. 2016
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Mais les anodes de quilles, ne font-elles pas contact avec l'eau et ne servent-elles pas de conducteur, car il n'y a pas de peintures et que justement elles se doivent d'être conductrices ?

10 sept. 2016
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J'abonde avec Mayko tant sur la première phrase que sur l'effet "paratonnerre" et j'ajouterai que lors d'orage et de production d'éclairs proches du bateau, les risques de destruction de matériel électrique sont difficilement parables à cause principalement des tensions et intensité mises en jeu.
.
On a des différences de potentiel allant jusqu'à 20 millions de volts, production de plasma, de champs électromagnétiques intenses et d'impulsions électriques très puissantes qui peuvent causer des dégâts considérables dans l'environnement proche de la décharge.
Sur un catamaran il n'y a pas de dispositif reliant le mât à la mer, c'est peut-être mieux d'ailleurs, ça doit éviter au bateau de se transformer en paratonnerre et donc d'attirer plus facilement la foudre.
Et combien de bateaux sont touchés par la foudre?
.
Une lecture intéressante provenant de la Faculté de Mons :
www.tdee.ulg.ac.be[...]dre.pdf

10 sept. 2016
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J,ai eu cet ete entre la grece et la sicile 11 h d,orage,pas grand chose a faire,jai juste debrenche mes antennes et foutu un cable inox a l,eau avec un serre cable autour du patarasmais jai deja ramasse un coup dans le golfe du mexique ,plus d,antennes,vhf,radio,crame juste une bonne odeur de crame a bord

11 sept. 201616 juin 2020
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Merci à tous ceux qui par leur vécu ou leurs connaissances, ont apporté une réponse à ce fil.
Pour en conclure, les orages sont des éléments naturels (comme tant d'autres) dont nous avons une maîtrise (très) limitée !! Chacun ayant sa (ses) méthode(s), mais rien n'est garantie ... j'en déduis par vos commentaires, qu'il n'y a pas de solutions miracles (sauf si on croit aux miracles ! ...) Tous vos conseils sont bons à prendre, mais vu l'ambiance à bord (surtout en solitaire) il est difficile de tous les gérer (vécu). On pense si possible chronologiquement à une liste d'actions à mener (facile à dire, plus dur à faire ..).
Donc afin de se mettre "Zeus et Poséidon" de son coté, il faut s'y préparer (sois même et le bateau). A chacun d'organiser sa défense. Ce n'est pas le jour "J" qu'il faut y penser.
Bon, la nature est bien faite !! Heureusement qu'il y a plus de jours de "beau temps" que de jours "d'orage". Donc, le risque d'un "coup de soleil" est plus probable ... qu'un "coup de foudre" (CQFD)
Bon Vent à tous !!
La Dame de Haute Savoie :goodbye:

11 sept. 2016
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soit on met le mât à la masse de la mer par les haubans ou autres mais alors on est au potentiel de la mer et l'éclair qui cherche l'endroit le plus haut peut plus facilement trouver le mât soit on évite de mettre le mât à masse mais alors si l'éclair vous trouve ça va être cata.
En gros il faut se fier à un hasard heureux et penser à autre chose car on n'y peut rien.

11 sept. 2016
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Ma compréhension du problème est que si la foudre atteint le gréement, le but n'est pas d'évacuer la charge électrique vers la terre. Il faudrait pour cela des conducteurs de section énorme. Pour transporter 100000 Ampères il faut bien un conducteur 1000 fois plus gros que pour transporter 100 Ampères?
La foudre passera de toute façon, pour ces voltages, tout devient conducteur (même l'air, donc c'est dire...), polyester, peinture de coque, et autres bottes en caoutchouc.
Non, le but est de lui indiquer un chemin où elle fera le moins de dégâts possible, en formant un itinéraire de moindre résistance (le mat en alu ou en carbone, pour ça on a pas trop le choix, et après...). L'électricité se propage en fait plus à l'interface de ce conducteur qu'à l'intérieur (d'après ce que j'ai pu comprendre...). Il me semble qu'elle se comporte un peu comme une crue lors de l’effondrement d'un barrage: elle suit bien le lit de la rivière mais fait quand même de gros dégâts autour.
Tout ceci pour en venir à la conclusion que le dernier endroit ou on voudrait qu'elle passe, c'est à l’intérieur de la cabine et au travers de la coque. Alors pourquoi vouloir l'y inviter? Anodes, boulons de quille et autres passe-coques: pas une bonne idée à mon avis. Plutôt un court-circuit entre l'alu (ou le carbone...) du mât et la mer. Pas les haubans: l'inox n'est pas un très bon conducteur.

02 jan. 2017
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est tu sur qu'un mat carbone soit conducteur ??

02 jan. 2017
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Une mini-recherche :

www.securiteconso.org[...]ricite/

Diamant : pas conducteur. Mine de crayon : oui... Mais pourquoi ? C'est l'agencement des atomes qui change tout. Comme les cannes à pêche sont de très bons conducteurs (voir les panneaux sur les berges des canaux quand il y a une ligne électrique !), les mats sont eux aussi de très bons conducteurs... :litjournal:

11 sept. 2016
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C'est quantique...
Il n'y a qu'une fois que tout est cramé qu'on sait que la foudre est passée :acheval:

11 sept. 2016
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. Juste une petite remarque quant à l'intervention de Veteric : les conducteurs permettant d'évacuer la foudre n'ont pas besoin d'être énormes. A titre indicatif, dans le bâtiment, on utilise du cuivre étamé 30x2mm, de l'alu 30x3, de l'acier galva 30x3.5mm, de l'inox 30x3.5mm; on utilise aussi du rond Ø8mm. Pour les bateaux, l'ABYC recommande un conducteur cuivre AWG 4 (Ø5.16 soit 21.6 mm²) pour le chemin principal. Nota : l'inox est très bien; dans tous les cas, éviter les coudes trop prononcés.
. A savoir : pour les navires < 24m, il existe une norme spécifique, l'ISO 10134.

11 sept. 2016
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Bien sûr, mais ce que je crois comprendre, c'est que ces conducteurs ne sont que des "guides": ils ne transportent pas la totalité du courant électrique (qui continue à se propager en partie dans l'air humide comme il l'avait fait jusque là), il y a donc une élévation considérable de la température à leur voisinage, d'où ma réserve à propos du passage de ce guide à l'intérieur de l'habitacle.
Quand à l'inox, la foudre suivra le chemin ayant la résistance la plus faible, si un espar ou un rail en alu (bien meilleur conducteur) se trouve à proximité, elle risque de ne pas suivre le trajet qu'on aurait aimé. Même chose pour les câbles du circuit électrique ou les fils d'antenne reliés à la masse, qui sont autant de "concurrents" à l'installation qu'on aura tenté de mettre en place.
Je peux me tromper. Il faudrait faire des tests. Mais je ne suis pas volontaire.

12 sept. 2016
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@Veteric
. Le chemin de moindre résistance va du haut du mât à l'eau. Le principe du paratonnerre est justement de créer ce chemin. Qu'il soit en alu, en cuivre ou en inox n'a pas d'importance, seule sa section importe. Ce chemin est généralement constitué d'une liaison mât-quille; elle doit être la plus droite possible.
. Une partie métallique non reliée à l'eau n'est normalement pas un chemin de moindre résistance concurrentiel au paratonnerre, mais, selon les configurations, cette partie métallique, peut créer des arcs secondaires dévastateurs.

11 sept. 2016
22 sept. 2016
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La Dame de Haute Savoie, je vois que tu as un Melody... Sur ce bateau le patara est relié à la quille par un bon gros câble avec de bonnes connections. Il n'y a donc pas lieu d'avoir peur pour le bateau ou pour soi.

Il faut bien sûr s'attendre à des dégâts au niveau des appareils électroniques, mais c'est un moindre mal...

22 sept. 2016
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Sachant qu'il s'agit d'un arc électrique qui prends le chemin le plus court, le mieux c'est encore de rester à coté d'un voilier plus grand, plus haut et compter les points :bravo:

22 sept. 201622 sept. 2016
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Le coup de foudre n'arrive pas tous les jours ! c'est quelque chose de fabuleux, alors croquez le bonheur à pleines dents, vivez votre passion
Ayez confiance en vous , soyez à l’écoute de votre nouvel amour.

Moi j'attend avec impatience le coup de foudre !

Vive les feux de saint elme !

:cheri: ;-)

22 sept. 2016
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Pour m'être posé la question depuis quelques années, quelques idées que j'ai pu glaner ici ou là auprès de spécialistes divers :

  • Peu de chances de faire un paratonnerre efficace pour parer la foudre directe sur le bateau. La continuité du mât avec les haubans, la chaîne ou autre système est trop mauvaise, la géométrie pas bonne. Il faudrait 70mm², sans coude, sans jonction. Mais le phénomène semble rare. Les voiliers des années '80 avaient des tresses, aujourd'hui on n'en met plus.

  • Risque important de destruction de matériel électronique par couplage magnétique : la foudre tombe pas trop loin avec un dI/dt important (1000A/µs), l'installation électrique avec ses boucles fait transformateur, E=M.dI/dt et on se retrouve avec 150V à l'entrée de la VHF. Solution : avoir toute l'installation électrique du bateau sans boucle : la masse suit exactement le même chemin que le +12V, et si possible les deux fils sont torsadés ensemble.
    On pourrait envisager des para-surtension (appelés couramment mais faussement para-foudres) mais il en faudrait devant chaque appareil.
    Les câbles blindés ou les coques métalliques ne servent à rien.

  • Si la foudre tombe vraiment sur le bateau, et qu'il n'explose pas, il se peut qu'elle s'évacue par les tuyaux d'eau et fasse fondre les passe coque
    --> donc avoir les pinoches en place.

22 sept. 2016
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Un petit lien pour info

www.apfoudre.fr[...]/

Vous me direz ce que vous en pensez

31 déc. 2016
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OH MER !!!

31 déc. 201631 déc. 2016
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PARAFOUDRE :
un truc CON le 2eme grappin, tu fais un/2 tours morts autour du mat, et tu plonges l 'ancre dans mer !
EFFICACES JE SAIS PAS, mais je suis là !!!
:lavache: :tesur:
je suis aux antilles

31 déc. 2016
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quand la foudre tombe TOUS TES POILS SE DRESSENT, tu ne sais pas si c'est le tonnerre qui fait cela, ou l'éclair ! :oups: :oups:
tu regrettes d’être là ! mais très vite tu te dis "j'ai eu du bol" :lavache:

31 déc. 2016
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Il y a aussi les orages quand on est dans un port.
En Gréce, la foudre est tombée dans le port à environ 200 mètres de notre bateau sur un réverbère.
Le bateau a été touché, la surtension étant passée par la prise de quai. Des dégâts conséquents : écran multifonctions raymarine out, afficheur vent out, toutes les ledjs du carré cramées,, l'antenne VHF. Quelques mois après l'aifficheur du pilote auto. Out. Le chargeur de quai détruit.

En cas d'orage ou de menace d'orage au port, on débranche la prise de quai maintenant.

31 déc. 2016
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J'ai lu quelque part que la liaison gréement-quille pouvait être néfaste du fait que le mat était mis au potentiel terre (mer plutôt). C'est sans doute la raison de la présence à l'origine sur mon bateau d'un petit composant dont je me suis longtemps demandé le rôle. En fait il s'agit d'un petit éclateur au milieu de la liaison gréement-quille qui en cas de gros choc électrique se met en court-circuit et permet donc théoriquement l'écoulement des charges à la mer. Je dis 'théoriquement' car vu la taille du dit éclateur (celle d'un petit fusible), il serait probablement pulvérisé en cas de foudroiement.
J'ai donc mis en parallèle un éclateur 'maison' constitué de 2 vis coniques opposées par les pointes à quelques millimètres. On peut douter de l'efficacité de ce bricolage, mais en tout cas il ne peut pas être nuisible et me donne un peu de sérénité !
Un autre détail dont l'absence dans les posts précédents m'étonne un peu : j'ai appris (et souvent vérifié) que les orages remontent contre le vent. Si on a peu de chances de pouvoir les éviter, ça laisse le temps au minimum de prendre les précautions : ris, débranchement des appareils électriques, mise en sécurité (?) des démontables dans une cage de Faraday dont le four constitue un exemple.

31 déc. 2016
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Pour éviter les grains et la foudre qui va avec, le radar est un très bon instrument ... ! :heu:

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En rentrant d'Espagne sur la Bretagne il y a eu un front orageux qui balayé tout le golfe et la Manche. Pas moyen d'y échapper cela pétait partout j'ai eu le feu de saint Elme, plus bruyant que le diesel ! On est vite parti plus loin et quelques dizaines de secondes plus tard la foudre est tombée là où nous étions ....
Arrivés en portée VHF ce fut pour entendre la répétition d'un bms pour risque d'orages forts ... On avait vu !

31 déc. 2016
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j'ai ramassé fin juin entre la grece et la sicile 11h d'orage,pas trés marrant j'avais foutu une chutte de cable inox de gréement en diametre 8 a la plonge fixé au patara pas un serre cable,par chance j'ai rien ramassé sur la tronche

31 déc. 2016
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J ai été pris dans l orage a proximite de la trombe d eau en septembre dernier sur century en Corse. J ai déjà subit des vents de 50 nds en Med, ce jour là je pense qu il y avai plus de 70 nds . Il faisait presque nuit et heureusement dans la petole qui a précédé l orage j avais ferle la Gv et roule le génois. Lorsque l'orage a eclate, il devait être 8 heures du soir, les embruns sur l eau formaient comme une couche de brouillard sur 1 mètre de haut, le plafond était vraiment bas et entre les deux, des éclairs comme jamais vu. Ça petait de partout. À la barre j ai pris des tonnes d eau, et je ne voyait même pas le mat. De peur de griller vivant, j ai mis le pilote et cap au large. A l abri dans le carré j ai attendu. A l Ais un cargo assez proche s est mis à la cape et en 1 heure j ai recule de 3 miles et me suis retrouvé au niveau de Macinagio. Par chance, la foudre n à accasionne aucun dégât et portant elle est tombée plusieurs fois pas loin dont un fois a quelques longueurs du bateau. Seul le répétiteur du pilote à pris l eau donc ensuite 15 heures de moteur
Pour rentrer sur le continent en solo sans vent et houle de travers.
Le mat repose sur la quille, il n y a pas de tresse de masse.
Çe que je retiens de cette histoire:
. il vaut mieux être au large qu au mouillage .
. Affaler les voiles si on a un moteur et tout ranger
. Connaître constamment sa position
. Se méfier des éclairs de chaleur qui peuvent dégénérer en orage
.

Pour les trombes d eau sur YouTube chercher
Trombes d eau Century, c est spectaculaire

31 déc. 2016
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Une petite vidéo d'un coup qui n'est pas tombé bien loin :lavache:.

belle île en mer sauzon orage amazing !!! - YouTube

31 déc. 201631 déc. 2016
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Impressionnant mais c'est tombé à terre alors qu'il y a plein de bateaux dans l'eau salée à moins de 50m...

31 déc. 201616 juin 2020
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J'ai eu plusieurs fois des gros orages au mouillage et en mer. Le dernier cet été en fin de nuit entre Vulcano et la pointe de la Sicile avec rafales à 40nds et éclairs tout autour.
J'étais entrain de sortir de ma couchette quand ça s'est mis à péter et à part regarder le spectacle je n'ai rien pu tenter.
Mon équipier était sous GV seule haute et il a choqué en grand et le pilote tenu le bateau. Je pense qu'il s'est laissé surprendre car ça avait menacé toute la nuit. Heureusement ça été bref et on s'en est tiré avec un petite déchirure dans la GV fatiguée.
À part rentrer les voiles si on en a le temps il n'y a pas grand chose à faire à mon avis à part croiser les doigts et le danger vient plus du vent que de la foudre.
Je suis assez fataliste dans ces circonstances car je pense qu'on ne peut pas faire grand chose d'efficace.
Statistiquement le risque d'etre touché est faible mais les témoignages ici montrent que ça arrive .
Il y a une tresse sous l'epontille reliée à la quille, mais vu l'oxydation je doute qu'elle soit efficace.
La prochaine fois je penserai à planquer les téléphones et débrancher l'iPad mais je ne me vois pas démonter la VHF.

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la soudaineté des rafales est d'autant plus surprenante que parfois cela commence par un crachin banal qui masque ce qui se passe au-dessus.
En 2015 près de la frontière germano polonaise j'ai juste eu le temps d'enrouler, la gv full batten a bien supporté, mais un peu plus loin, on l'a su le lendemain, parmi des vieux gréements qui revenaient d'une concentration dans l'intérieur, un a tellement gîté qu'il s'est rempli et fait un mort.

31 déc. 2016
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Désolé Solent, mais on n'a pas la même lecture... Je viens de repasser toutes les interventions et il me semble que personne ici n'a pris un éclair sur le bateau. Pas mal d'expériences d'orage, mais aucune relative à un bateau directement grillé (une seule parle d'un bateau au port un peu cuit car il était branché à quai !)...

Si je me souviens bien, un point haut protège dans un rayon de 3 fois sa hauteur. Pour un mat de 10,5 m, il y a moins d'une chance (risque plutôt...) sur 1000 qu'un éclair qui tombe à moins d'un km du bateau tombe sur le bateau. MOINS d'UN km, moins d'une sur mille... On en a tous vu (et entendu !), des coups de foudre proches (je regrette parfois le premier, mon ex, :mdr: :mdr: ) mais combien ??? Si un bateau (avec un tel mat) a eu 692 éclairs autour de lui, alors, il a une chance sur deux (en tout !) d'avoir été touché... Ce qui est inquiétant, c'est d'être à la merci du hasard, un peu comme la crainte que certains ont de l'avion (tellement plus sûr que la voiture !) mais on ne maitrise en général rien (à moins que vous ne soyez le pilote !!!)...

31 déc. 2016
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jl'ai pas dis mais au milieu du golfe du mexique j'ai déja ramassé un bon coup,c'est passé comme dab par l'antenne vhf,résultat tous les appareils ont cramé sauf gps et pilote,comme quoi ça arrive de temps en temps

01 jan. 2017
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Lorsque j'étais tout jeune, je me suis trouvé en dériveur léger au beau milieu d'un petit lac en Franche-Comté (Lac de Malbuisson) et étant mordu et inconscient, comme on peut l'être lorsqu'on est jeune, j'étais absolument seul, hors saison, sur le plan d'eau lorsqu'un orage (comme il en est à la montagne) éclate soudain.
Je me souviens avoir vu la foudre tomber plusieurs fois sur la surface du lac, en divers endroits et... Le seul paratonerre de l'endroit se trouvait être mon mat métallique.
Ne sachant pas trop comment réagir, j'ai tout d'abord pensé à chavirer le bateau de manière à mettre le mât dans l'eau, puis, bof, connaissant la température de l'eau à cette époque de la saison, je n'ai rien fait d'autre que de rester là, hébété, à regarder le spectacle.
Les coups de foudre résonnaient comme des coups de canon et... Il ne s'est rien passé d'autre.
Je me suis toujours demandé comment la foudre pouvait frapper sur le plat de l'eau alors qu'un superbe paratonnerre, seul au milieu de rien aurait dû l'attirer. Mystère. Et je suis toujours là pour écrire ces lignes.

01 jan. 2017
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Un mat de 4 mètres (?) attire la foudre si elle avait déjà "prévue" de tomber à moins de 12 mètres de toi... Peu probable, non ?

(et bravo pour les nav hors saison, les meilleures !)

01 jan. 2017
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L'orage en mer est un problème. Soit on met le gréement, mât et câbles à la masse de la mer avec une chaîne ou autre par exemple et alors on attire l'éclair qui fera quand même des dégâts soit on ne met pas de masse et on n'attire pas l'éclair mais il peut quand même nous tomber dessus au hasard. Je préfère cette solution mais ça ne veut pas dire qu'elle soit la meilleure ! Il faudrait demander à nos chers énarques d'interdire (ils adorent interdire) les orages en mer. Voilà une solution qu'elle est bonne et intelligente.
Pour épargner l'électronique j'ai vu mettre les appareils dans le four métal du bateau car l'éclair peut agir à distance sans toucher le bateau et tout griller.

01 jan. 2017
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La chaîne enroulée autour du mât et trainant dans l'eau (des 2 côtés du bateau si possible) n'attire pas plus la foudre que sur un bateau où la mât n'est pas relié à la mer.
En effet, en général, il pleut et il suffit que la coque soit mouillée pour que l'amorçage se fasse. Même un câble de 1mm2 suffirait.
En fait la foudre ne va que vers le trajet de plus faible résistance, sans regarder la section.
Donc, dans un milieu humide, de surcroît sous la pluie, mieux vaut mettre la chaîne. De toutes façons si la foudre doit vous frapper, elle le fera.
Oui, un four métallique ou une cocote minute (en inox et non en alu) peuvent préserver l'électronique (notamment téléphones, balises, tablettes), en agissant comme une cage de Faraday. Ca a quand-même ses limites: si la foudre tombe sur le bateau, les couants d'induction peuvent quand-même, même affaiblis, faire du dégât...

02 jan. 2017
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Vive les mats en bois...

02 jan. 2017
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Sauf que souvent en cas d'orage, il pleut aussi... Bois mouillé moins conducteur ??? :heu:

Et en plus, après le coup de foudre, il est certain que ton mat va doucement retomber (c'est très souvent le cas... :mdr: :mdr: :mdr: )...

02 jan. 2017
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et en carbone ??

02 jan. 2017
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Tu remontes le fil et tu trouves la réponse... Pas trop dur ? :litjournal: :litjournal: :litjournal:

16 jan. 2017
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Voir plus bas... :cheri:

16 jan. 2017
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eh be j'ai du le louper passssske si je pose la question, c'est que j'ai pas la réponse...

03 jan. 2017
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Bonsoir,

En cas d 'orage , la question que je me pose a chaque fois et ou je ne trouve jamais de solution ni avant ni pendant c est les mains sur la barre a roue en inox car généralement y a du vent et faut barrer...que faire Hum hum ? car bon si ça tombe sur le boat et que ca grille l'electronique pourquoi pas, mais si ça me grille moi c'est plus gênant non ! :lavache

03 jan. 201703 jan. 2017
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J'ai vue en thailand et au vietnam cet été.
vietnamoriginal.com[...]23.html

16 jan. 2017
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Une vidéo parlante :

16 jan. 2017
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Et voila !

16 jan. 2017
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Sur un bateau acier, on ne risque rien... A priori, car cage de faraday, mais dehors on risque quelque chose non?

Phare de Sant Joan de Labritja - ES - 27 juin 2021

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