Retours sur la formation Capitaine 200 Voile

Ça y est, je viens de finir la formation de skipper pro, officiellement "capitaine 200 voile" . Tout s'est bien passé, et si je n'ai pas encore les résultats officiels, j'ai l'assurance que c'est bon. Reste maintenant à en faire quelque chose, et ce n'est pas le plus simple! Je vais vous raconter un peu comment ça s'est passé. J'ai eu quelques surprises, surtout que j'avais monté le projet un peu dans la précipitation du Plan de Départ Volontaire de Continental où je bossais, et j'avais pas pris le temps de comprendre comment tout ça marchait! Il se peut que certains d'entre vous aient cette idée là quelque part, alors voilà toute l'histoire.

L'équipage
10 mai 2010
10 mai 2010
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L'article est en ligne...
...enfin je crois, du coup le topic est remonté.
www.hisse-et-oh.org[...]cle.php
Salutations marines

11 mai 2010
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Merci pour cet intéressant article
C'est un peu le parcours du combattant, quelle galère, comme c'est cher, comme c'est aléatoire. Bravo pour cette aventure qui, je l'avoue, ne me fait pas vraiment envie :-D

11 mai 2010
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tiens nous
au courant de tes emplois grace a ton diplome , etant dans la profession depuis longtemps ça devient tres dur de trouver qq chose d interressant

11 mai 2010
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Merci pour ton article
Je viens juste de terminer le Capitain 200 reste encore le module voile à effectué...
Je n'aurai rien a ajouter car tu résumes exactement ce que j'ai pu vivre comprendre et constater pendant cette formation...

Petites questions :
1- On nous a signaler qu'avec le module voile le CGO était nécessaire.
2- par contre seul le médical 1 nous a été demandé.

Merci aussi pour les validations des diplômes car c'est souvent un peu flou surtout en plaisance où on ne cotise pas obligatoirement à l'ENIM... on a jamais eu de réponses précises.
Je pensais à ce sujet aller voir aux affaires maritimes section formation...

Tiens nous au courant de tes contrats et ou propositions...

Véro

11 mai 2010
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Merci
pour vos encouragements!
Pour le module 5 il y a un indépendant au Cap d'Agde qui fait ça assez bien, au même prix que le Lycée de la Mer (2500€ de mémoire).

Le médical 1, je connais pas. Le médical 2 permet "d'assurer la responsabilité des soins médicaux à bord des navires de commerce de jauge brute inférieure à 500UMS ne s'éloignant pas à plus de 200 NM des côtes et des navires de plaisance armés ave un rôle d'équipage". Pour autant que je sache, pour dépasser les 200NM avec des passagers, il faut le MédIII.

Le CRO permet en France d'aller jusqu'à 20NM "des eaux abritées du port de départ" avec un bateau à moteur, étendu à 60NM avec un voilier (autorisant la liaison Corse-Continent). Selon la convention STCW, il permet d'aller en zone A1, c'est à dire la zone couverte en automatique par les CROSS et autres MRCC en VHF.

Enfin, le capitaine 200 voile ne peut exercer à plus de 200NM des côtes qu'après 12 mois d'exercice comme skipper (en plus des 12 mois de validation).

Donc le CGO n'est absolument pas obligatoire dès le début, mais l'est pour une transat par exemple, ou pour naviguer aux Antilles, où il n'y a pas de zone A1 du tout. Mais si tu peux le passer à la place du CRO, tu gagneras du temps.

03 oct. 2013
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Salut PABA,
j'ai moi-même passé le CAP200 Voile et le Yachtmaster Offshore.
Je partage complètement ton constat concernant la formation Française et je te trouve même très "optimiste" concernant la "reconnaissance" mondiale du CAP200 dans le monde STCW95. En effet pour avoir fait beaucoup de recherches il me semble que le CAP200 est surtout reconnu en France et dans les Antilles. En revanche dans le reste du monde la norme d'embauche est le "yachtmaster". La raison principale est que tout le monde sait que la formation CAP200 n'est pas dispensée en anglais sauf le CGO (qui lui est valable absolument partout) et les quelques termes enseignés (insuffisants) pendant le module voile. Je suis même tombé récemment sur une annonce demandant un Yachtmaster originaire d'un pays parlant l'anglais pour pourvoir une place en Thaïlande. Mais heureusement ce cas est rare.
Attention le Yachtmaster nécessite de passer en plus "le commercial endorsment" qui est l'équivalent du module 1. D'ailleurs les formations du module 1 sont valables pour faire valoir le CE sauf le 1er secours qui n'est plus reconnu par le RYA qui est l'administration anglaise qui gère les formations Yachtmaster. Le YM devient donc reconnu STCW95 avec le commercial endorsement. Honnêtement, maintenant que j'ai passé tout ça, quand je vois toutes les opportunités qu'offre le YM et la souplesse avec laquelle on peut exercer son métier sous cette formule je pense que je ne revaliderai pas le CAP200 dans 4 ans. C'est juste inutile...il faut savoir que même en France beaucoup de yachts portent des pavillons anglais, scandinaves, américains...ce qui offrent des opportunités aux YM sur le sol français. Une fois la formation terminée il suffit de créer un statut d'auto-entrepreneur auprès de l'URSSAF et c'est fini. On est ensuite libre d'exercer comme on veut en s'affranchissant des règles désuètes des Aff Mar françaises. Le RYA ne contrôle aucune activité, chacun est libre d'exercer son métier comme il veut. La seule contrainte est celle de l'assurance professionnelle. Il est bien évident que cette liberté à un prix, car si le système Anglais fait à priori confiance, les skipper se doivent d'être responsables et se préparer correctement notamment s'ils exercent sur leur propre bateau. En effet les tribunaux Anglais sont très sévères vis à vis des skippers fautifs d'erreurs de navigation causant des dommages à d'autres navires ou ayant généré des accidents avec des passagers. Concernant la formation elle-même, celle-ci n'a absolument rien à voir avec le CAP200. J'insiste là-dessus car si les 2 sont reconnus STCW95, cela ne veut pas dire que les méthodes sont les mêmes...loin de là!
D'abord il faut savoir qu'il y a 4 catégories allant du DECKHAND au YM OCEAN; la catégorie Offshore que je viens de passer limite à 200 milles des côtes. A noter que lorsqu'on a le niveau CAP200, il n'est pas utile de démarrer la formation par le Deckhand. On peut en principe directement préparer le Offshore.Ce qui compte c'est de faire un "mileage" dans lequel on répertorie toutes ses navigations en tant qu'équipier ou skipper y compris les navigations non professionnelles. Pour accéder au YM Offshore, il faut cumuler 2500 milles en tant que skipper dont un certain nombre dans des eaux à marées et de nuit.Ces milles peuvent avoir été cumulées a titre privé. A noter aussi qu'à partir du Offshore, il y a 2 formations distinctes et indépendantes pour la voile et le moteur. La formation anglaise est nettement plus tournée vers la pratique que le CAP200. En effet le Shorebased course qui est la formation théorique précédant le Offshore, est facultatif. En revanche je le conseille quand même car il prépare bien à la pratique et permet de bien assimiler les termes Anglais. Toute la partie théorique est préparée par le candidat chez lui avec un livre de cours, des cartes d'examens fictives et des batteries de question. A noter que la navigation astronomique n'est enseignée qu'au niveau "OCEAN". Le gros avantage est que l'on peut présenter l'examen via une école RYA quand on veut dès qu'on est prêt. L'examen du Shorebased ne présent aucun piège. Tout est dans le cours. Celui-ci ne comprend pas la formation à la gestion ou la réglementation comme en France. Le RYA ne prend personne par la main. C'est à chaque skipper de se renseigner sur les règles en vigueur et de gérer sa propre entreprise, la seule chose qu'ils veulent savoir c'est si un candidat est capable de gérer un équipage et des passagers en sécurité...ça fait tellement de bien d'être pris pour un adulte!!!
Concernant la pratique, je n'ai passé que 2 semaines de formation. La grosse différence est qu'au lieu d'être 6 candidats, on était que 2 la 1ère semaine et j'étais tous seul la 2ème. A noter que le Yachtmaster ne prépare pas au solo. Il prévoit forcément un équipier (ce qui est souvent le cas dans la réalité). Pendant la semaine où j'étais le seul candidat, c'était mon formateur qui faisait équipier. Idem à l'examen. La formation plus courte est donc aussi beaucoup plus dense car quand on est le seul candidat, les journées de formation qui dure 8 heures permettent d'enchaîner les manoeuvres....et quelles manoeuvres! j'ai passé le YM dans la foulée du CAP200, et pourtant je n'aurai pas le temps de vous décrire le nombre de choses que j'ai appris pendant le YM... manoeuvres de ports, HLM, prise de coffre etc...se font avec une chronologie et des processus très précis qui permettent d'éliminer tout risque d'erreurs. Les briefings manoeuvre sont impératifs (sauf pour le HLM évidemment) et permettent de procéder en silence...comme on peut facilement le vérifier lorsqu'on voit des équipages anglais accoster. A noter que pendant le CAP200 on nous obligeait à nous servir exclusivement du moteur pour le HLM, la prise de coffre et le mouillage alors que la formation et l'examen du YM prévoient toutes les configurations (moteur, voile + moteur, voile uniquement). Et que dire de l'exercice du "Ferry Gliding" qui permet de contrôler la trajectoire et la vitesse du voilier dans le courant en visant un alignement à terre et qui est tellement formateur pour les accostages dans les zones à marées. J'ai passé mon CAP200 en Atlantique et cette exercice était inconnu....même chose pour le "blind nav" qui permet d'apprendre à se repérer en cas de brume uniquement grâce aux infos du loch et du sondeur en étant posté à la table à cartes sans possibilité de voir dehors... le but est alors de rejoindre un mouillage safe en dehors d'un chenal à un endroit voulu...j'ajoute que la méthode de calcul de marées du YM est universelle contrairement à la règle des 12ème qui n'est en réalité parfaitement valable qu'à Brest...ce qui fout mal pour une formation soit disant valable internationalement. J'ajoute que la formation et l'examen du YM prévoient une navigation de nuit de quelques heures ce qui n'était pas le cas non plus au CAP200. A noter aussi qu'au cours de l'examen on n'utilise pas le GPS mais un compas de relèvement et un sondeur pour se positionner...Cet examen dure environ 12 heures au cours de laquelle les exercises de manoeuvres et de navigation sont multiples. Pendant ces 12 heures l'examinateur (qui n'est pas un "fonctionnaire" des Aff Mar, mais un marin très expérimenté) a tout le temps de tester le candidat et de voir son vrai niveau ce qui fait qu'il est parfaitement inutile de tricher avec le mileage. Tout se fait en anglais évidemment mais il n'est pas nécessaire d'être bilingue. Ce qui est important ce sont les termes techniques que l'on a tout le temps d'apprendre avant la théorie. La pratique peut se présenter n'importe quand en prenant rendez-vous avec une école RYA et un examinateur...quelle souplesse! D'ailleurs la formation pratique est elle-même facultative si l'on se sent prêt à passer l'examen directement...mais là je ne le conseille vraiment pas. Un candidat au YM qui se présente après juste une formation CAP200, n'a pour moi aucune chance de réussir. Voilà en tout cas pour moi il y a aucun intérêt à passer le CAP200 sauf pour celui qui a déjà une proposition d'embauche sur un navire sous ENIM.
En revanche pour celui qui veut devenir skipper, qui est mobile, mais n'a pas encore bien son projet en tête, EVITEZ L'ESCROQUERIE du Cap 200. Le YM lui est supérieur à tous les points de vue et je me demande d'ailleurs comment l'OMI peut considérer le CAP200 comme une formation STCW95 vue le faible niveau de formation...
Il faut savoir aussi que l'on peut passer le Yachtmaster avec un formateur privé comme ça été mon cas. Pour ceux que ça intéresse j'en connais un très bon à Lisbonne au Portugal qui présente l'intérêt d'être Français et d'être trilingue (Anglais, Portugais) en plus d'être très sympa. Vous trouverez son site à cette adresse: skipper-fabricevauclair.com. J'ajoute que cette formation m'a coûté en tout 4000 euros comprenant les cours, la location du voilier sur lequel j'ai également passé l'examen, la présentation à l'examen, le défraiement de l'examinateur,le logement à bord de ce voilier et les billets d'avion pour me rendre au Portugal.
Voilà sinon pour ma part je suis actuellement en croisière avec mon voilier (à titre privé) avec lequel j'espère atteindre le Brésil en février afin d'y trouver du travail comme skipper en vue de la coupe du monde et des JO qui vont amener beaucoup d'activité lucrative...

24 août 2010
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demande d'infos pour le 200 voile
Bonjour à tous,
Paba, merci pour ton article intéressant...
Quelque peu décourageant, mais pour le moins réaliste !
Je m'apprête à m'engager pour cette formation, que je songe à faire en Guadeloupe, pour laquelle j'ai eu de bons échos... N'hésitez pas à me donner votre avis...
Mes premières questions sont d'ordre financier :
je suis demandeur d'emploi et compte sur un financement (ou du moins, une participation) de la formation, soit par les assedics, soit par le conseil régional. Si vous avez vécu cette situation, je serai ravi de lire vos impressions et conseils. De ce fait, j'imagine qu'il faut travailler un minimum, durant la formation, ne serait ce que pour se loger et se nourrir. Cela me semble possible, mais loin d'être avantageux, devant le travail théorique à fournir (avec beaucoup de "par coeur" sur différents modules). J'ai songé à passer le CIN, dans le but de cotiser à l'ENIM et ainsi valider les éventuels miles avant de m'engager pour le 200. Pour le CGO, je pense qu'il vaut mieux aussi le faire directement. Sinon, je suis motivé, autant pour l'expérience, les connaissances ainsi que la griffe professionnelle à la clef... même si je suis conscient que les contrats ne courent pas les pontons. Enfin, j'ai un projet de charter et j'ai pu constater, en participant à divers convoyages pour diverses boîtes de location, que les contrats se trouvent. Reste à souligner cette abération, comme tu le disais, Paba, de ne pouvoir exercer à la sortie du diplôme obtenu... J'ai, là aussi, pu constater que beaucoup se font embaucher illégalement, devant le laxisme évident des boîtes de charter et des propriétaires de voilier. Je remercie d'avance ceux qui viendront apporter diverses informations, conseils ou encore corriger mes erreurs.
Bien à vous

25 août 2010
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Merci pour cet article
très clair et très intéressant.

Pour ma part, j'avais envisagé pendant un temps de monter une stucture de "guide de pêche" en bateau et donc de passer le capitaine 200 pêche...je pensais comme toi a priori qu'il suffisait d'un an d'école et que la formation mélait "théorie et pratique" et qu'à l'issue on pouvait emmener des passagers.

Le fait de devoir bosser une année pour un armement et de cotiser à l'enim m'a totalement rebuté. Je ne vois pas en quoi le fait d'aller graisser un moteur ou faire le mousse sur un petit chalutier me permettrait d'aiguiser mes connaissances mais bon la réglementation est ainsi...:( !

Pour ma part, étant titulaire du hauturier et du crr, et sortant régulièrement en pêche de plaisance, je pense globalement assez bien maitriser la navigation pour éviter de faire n'importe quoi en emmenant des passagers si les conditions ne sont absolument sures même si je devais annuler et rembourser des clients faute d'une météo clémente !

Bien sur, vous l'aurez compris, je suis parfaitement favorable à l'année de formation dans la mesure où elle renforce les connaissances déjà acquises mais pas à l'année de validation qui suit...d'autant qu'il suffit à certains de monter une association pour emmener des passagers payants avec une "sécurité plaisance " dans (semble t il, je n'ai pas creusé) la plus parfaite légalité et le plus fort c'est qu'il tire un salaire de l'asso. !

Le paradoxe du maquis législatif dans toute sa splendeur ...!

@+

22 juin 2011
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Salut Fred555 et les autres,

Avez vous pensez au Yachtmaster comme alternative? Plus flexible, moins cher, plus reconnue à l'international y compris en France, eh oui!!. Reconnu commercial très facilement et pas d'histoire d'un an d'embarquement avant d'être skipper pro. Le seul truc est qu'il faut avoir des bases en Anglais (conversation).

A votre place, j'y réfléchirai sérieusement avant de s'embarquer dans la formation de Cap 200. Si j'avais sus à l'époque, JAMAIS je n'aurai fait le Cap 200. J'aurai fait le YM direct. J'aurai économisé une petite fortune au passage. Alors si mon expérience peut profiter à certains, n’hésitez pas a me contacter directement.

A +,

Fab

Web: skipper-fabricevauclair.hostzi.com[...]

25 août 2010
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Merci pour cet article fort interessant
Moi même j'envisage une reconversion professionnel.
Mais une question me turlupine! est ce que j'y arriverai??? niveau théorique y a t'il beaucoup de chose a apprendre (du par cœur a réciter bêtement?) niveau math faut il être archi calé? faut il avoir des notions de mécanique avant d'entamer la formation? et coté pratique voile? tu déconseilles aux novices. je pratique la navigation cotiere l'été avec mon pere depuis plusieurs années maintenant, j'ai appris sur le tas... penses tu que c'est trop léger compte tenu du niveau requis? je comprend que tu ne puisse pas trop répondre a mes questions, mais pourrais tu m'en dire un peu plus sur ton niveau de préparation et si tu as des conseils...
Merci d'avance

25 août 2010
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Niveau
Tout d'abord, le niveau d'exigence varie très fortement d'un centre à l'autre.

A ma connaissance, Le Havre est de très loin le plus difficile. Je l'ai passé à Cherbourg, je dirais niveaux et exigences moyennes. Ceux qui l'ont passé ici à Trinité (Martinique) disent que c'est une simple formalité...

Pour les prérequis, le plus dur est à mon avis tout ce qui touche à la navigation. Etre sûr de soi dans tous les calculs de type hauteurs de marée, courants subis, courants prévus, déclinaisons, phare fictif, lire une carte et prévoir sa route dans un chenal avec plein de balises complexes, etc...

Tu ne dis pas où tu navigues avec ton père, si c'est à St Malo, tu as là la meilleure école. Si c'est en Med, y a du boulot.

Passes d'abord quelques permis, ça te permettra de te familiariser.

Sinon, beaucoup de connaissances nouvelles et de par coeur. Ce sont des anciens de la Royale ou de la Marchande qui font passer les examens, ils n'ont aucune idée de ce qu'est un voilier.. Même le vocabulaire est différent, en architecture navale en particulier. Puis, c'est un examen avec passagers, donc tout ça est en général nouveau pour nous.

RV

25 août 2010
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Niveau
Bonjour
J'envisage également cette formation dans quelques temps
Quels sont les compléments de formation par rapport au monitorat fédéral ?

Stéphane

25 août 2010
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merci captainhervé pour ces précisions.
Quand a mon secteur de navigation, notre port d'attache est a st gilles croix de vie nous sommes sur un sangria et notre secteur de navigation s'étant de belle ile a l'ile d'oléron... ca dépend des années. j'espere que c'est un peu mieux que la med! ;-)

26 août 2010
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Retour sur Capitaine 200
bravo PABA, d'avoir pris le temps d'expliquer clairement cette "aventure".
Et de te lire m'inspire de m'y lancer. C'est le moment pour moi.
Merci.

20 oct. 2010
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formation capitaine 2000
J'envisage également, de faire cette formation,je suis titulaire du monitorat voile.
APrès infos dans les forums, je comprends qu'il faut bien apprendre la théorie, calculs, cartes ect....J'ai commandé des cours sur un site avec des execices et des explications pour m'entrainer;Il y a du trvail, les corrigés sont fournis. Si quelqu'un à d'autres adresses pour trouver ce genre de documents merci.

20 oct. 2010
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Coordonnées Pour le module 5
Bonjour, merci pour ton article. As tu les coordonnées des organismes qui forme au module 5 seulement ? merci

26 oct. 2010
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cours
ben en fait ce n'est pas un organisme, un site internet avec des cours sur le programme de préparation aux tests de sélection ou pour compléter les formations et se préparer aux examens. Je crois : voiles de quetzal. J'ai vu aussi un fascicule à la librairie outremer mais 1 livre pour 1 programme celà me semble un peu court. A voir.

05 fév. 2011
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salut camarade
juste un petit mot afin que les éventuels skip comprennent bien de quoi il retourne avec ce diplôme de C 200 voile/

J'ai passé ce diplôme en 2007 a la Rochelle, validé dans la foulée car j'avais deja mes mois de nav avec un CIN (faut y penser avant, pas après..)et un bon passé de voileux, nécessaire a mon sens pour être a l'aise dans cette formation. J'ai vu des gars se chier dessus en nav de nuit et c'est pas bon pour l'ambiance..

J'ai donc bossé comme prévu pour quelques armements bien connus a la voile aux Antilles et en Breizh, pas mal au black aussi mais il faut savoir que le taff n'est pas légion, les bons plans se refilent sous le manteau et il faut un réseau, comme partout.

De plus, le c 200 est a peine reconnu en pratique chez les anglo saxons, qui ne jurent que par le yacht master, et c'est quand meme eux qui ont le plus de chances de vous offrir du taff a l'étranger.

n'espérez pas bosser toute l'année, sauf a bouger aux quatre coins de la planète (pas de marmots..)

Bref, ce message s'adresse aux indécis qui ne savent pas trop quoi foutre de leur temps,le rêve de capitaine a la voile a vécu a mon avis et c'est devenu un véritable bisness pour les centre de formation qui se gavent.

Take care !

ps: je sais, je suis aigri.. mais objectif.

05 fév. 2011
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Sauf à
être son propre patron et s'acheter un bateau. Et là, pour ceux qui le désirent, ils peuvent en vivre grassement.

Ceci n'est pas mon cas, j'en vis modestement, limitant volontairement le nombre de mes sorties, mais c'est un choix tout personnel.

RV

06 fév. 2011
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Juan, sûr que
si ton ami n'a pas 500 Euros pour s'acheter un petit moteur d'annexe, il faut faire autre chose, sinon, nos chers clients vont s'enfuir. Ils sont habitués à un minimum de confort et, je dirais même de luxe.

Petit "business case rapide":

Achat d'un bateau type Venezia 42, Lagoon 400 ou équivalent: 150 K€ très propre et en bon état

Remboursement: 15 K€ par an

Frais (10%) : 15 K€ par an (assurance, carénage, pannes, etc...)

Charges sociales ENIM et autres: 2 K€

CA pour 30 semaines de nav: 30 x 3.000= 90 K€

Il en reste 58.000.

RV

06 fév. 201116 juin 2020
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Oui mais,
faut avoir du pognon sous le coude, ou un banquier (e) sympathique,

j'ai plusieurs amis qui bossent comme tu le dit un peu en Penn ar Bed et Antilles l'hiver, ben je t'assure que ca rame quand meme pour faire entrer les thunes..et c'est d'excellents marins et organisateurs, rien à dire.

Mais effectivement, ya moyen de bouffer. et de vivre de sa passion.

mon mail s'adressait juste aux gens qui hésitent sans se rendre compte des réalités de ce job qui fais un fantasmer parfois..

fair winds !

06 fév. 2011
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Eh ben
voila, c'est aussi facile que ca !
pani problem ! je m'en vais de ce pas leur fournir tes précieux conseils, je pense qu'ils vont se marrer au moins...

Rv, arrêtes le spliff, c'est pas bon a ton age.
Cio

06 fév. 2011
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ps
c'est pas eux sur la photo..je n'avais pas saisi ton allusion ..
Bye

03 sept. 201303 sept. 2013
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Bonjour tous

Désolé si je n'ai pas répondu aux quelques questions qui m'ont été posées en commentaires, j'ai pas été prévenu par HEO, j'ai répondu qu'aux messages privés... Je reviens faire part de mes expériences. On me demande souvent des éclaircissements, alors en voici (je mets la copie d'une réponse que je viens de faire en mail perso).

Bonjour ****,

Eh non ce n'est pas trop clair. Et les lycées de la mer ne donnent pas trop d'explications, sans doute parce que s'ils le faisaient ils n'auraient plus de candidats.

La première chose dont il faut que tu sois bien consciente, c'est que le diplôme cap200 que tu auras à la sortie ne te donnera absolument aucune prérogative, tant que tu n'auras pas tes 350 jours d'embarquement. En fonction de ce que tu trouveras comme embarquement (si tu en trouves), il te faudra jusqu'à 2 ans de travail à plein temps avant de les cumuler, compte tenu des périodes de repos. C'est le cas de mon coloc actuel qui a trouvé un taf à la Jifmar, à Sète: il est enrôlé 30 jours par mois, mais la moitié en repos. Si tu vas à la pêche, tu seras embarquée 6 jours/semaine, ça ira plus vite, mais c'est un peu duraille quand même. Quant à trouver un embarquement enrôlé comme matelote sur un voilier, n'y compte pas trop.

Pour cette raison, il vaut mieux différer le module voile, ne serait-ce que pour des raisons de trésorerie. Et puis, considère bien que plus des 3/4 des gens qui obtiennent le cap200 n'arrivent jamais à le valider.

*
**

Le deuxième problème, c'est qu'une fois ton cap200 voile obtenu et validé, il est très difficile de bosser dans le cadre français. Pour faire un convoyage transatlantique par exemple, il te faudra embaucher deux matelots (et payer leurs frais, salaires et cotisations, plus la TVA) ce qui mettra ton devis aux alentours de 21000 €. C'est prohibitif. Tous les convoyages se font dans un cadre illégal, parfois avec un vernis officiel. Alors à quoi sert de passer des brevets pour à la fin travailler au noir ? En plus, aucune assurance ne propose de couvrir ces activités.

Une possibilité qu'il te restera sera de faire de l'accompagnement (des plaisanciers louent un bateau, ou ont le leur, et tu les accompagnes comme marin ou skipper). La non plus, aucune assurance sérieuse n'est possible mais c'est moins gênant car tu ne prends pas la responsabilité du bateau (l'armateur, c'est le propriétaire ou le locataire).

Une autre, et c'est à mon avis la seule qui soit intéressante, sera d'avoir ton propre bateau. Dans ce cas il est immatriculé marine marchande, en NUC, avec décision d'effectif et visite technique annuelle. Et pour le déplacer d'une place de port à une autre, il faut un équipage enrôlé: interdit de le prendre en famille ou de le prêter à des amis. J'ai rencontré un type qui fait çà avec sa famille en Guadeloupe sur son bateau: il est en famille, il prend des passagers - souvent d'autres familles - mais il s'enrôle toute l'année (sauf mise à sec du bateau). Il y a aussi les voiliers qui proposent des sorties à la journée dans les lieux touristiques.

Bref, tout çà rend le Capitaine 200 Voile un peu creux. Il faudrait explorer les possibilités de travailler avec une entreprise basée à Malte, Jersey ou autres avec un régime anglo-saxon. Mais dans ce cas le Yachtmaster est peut être plus intéressant que le cap200...

Bon courage !

04 oct. 201304 oct. 2013
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Bonjour,
On est quelques "ancien pro" a donner "notre" avis sur le métier (post domilef, TDM et moi).
Pour ceux qui veulent bosser sur leur boat, je conseille vivement d'étudier la question BPJEPS. Meilleure formation en termes de contenu voile, certaines sont en contrôle continu, pas d'Enim, de marmar, de NUC etc... du simple francisation orange, une boite en EURL, des assurances via la FFV... et roule. Vous n'avez plus des "passagers" mais des "stagiaires". Aux antilles par exemple, la nuance était mince...
www.hisse-et-oh.com[...]per-pro

04 oct. 2013
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bonjour

le problème c'est que le BPJEPS se passe sur les 3 supports , c'est à dire habitable , dériveur , planche à voile .
Perso c'est la planche à voile qui va poser problème.....

04 oct. 2013
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" Une possibilité qu'il te restera sera de faire de l'accompagnement (des plaisanciers louent un bateau, ou ont le leur, et tu les accompagnes comme marin ou skipper). La non plus, aucune assurance sérieuse n'est possible mais c'est moins gênant car tu ne prends pas la responsabilité du bateau (l'armateur, c'est le propriétaire ou le locataire). "....

Faux : en cas de sinistre, les tribunaux ont souvent retenu que le "skipper de fait" était celui qui, à bord, détenait les qualifications les plus élevées, quant bien même il n'était ni propriétaire ni skipper déclaré ; voir la jurisprudence

04 oct. 2013
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+1. C'est la "maladie" du pro. Tu ne peux plus naviguer "à la cool" en tant qu'équipier... sauf si qqun de plus "diplômé" que toi à bord... et encore...

05 oct. 2013
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@DanielLouis
Salut,
Tu dis "Faux : en cas de sinistre, les tribunaux ont souvent retenu que le "skipper de fait" était celui qui, à bord, détenait les qualifications les plus élevées, quant bien même il n'était ni propriétaire ni skipper déclaré ; voir la jurisprudence"
Ce n'est pas tout à fait vrai. Les tribunaux retiennent la responsabilité de celui qui a la "maîtrise nautique" de l'expédition. Le propriétaire, le locataire, si l'instruction montre que c'est lui qui décide de où et quand on va naviguer.
Ce qui paraît assez normal.
Il ne faut quand même pas exagérer le risque juridique...

05 oct. 2013
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@Lulu le marin
Salut à toi et merci pour ta contribution (lisez là, elle se trouve en 5ème position, pas du tout dans l'ordre chronologique).

Je serai quand même intéressé de savoir comment tu peux naviguer avec une entreprise française, y compris sous régime d'auto-entrepreneur, sans respecter les lois françaises. Par exemple tu dépends du droit français pour ton statut d'autoentrepreneur, mais si tu utilises des marins bénévoles pour un convoyage, ce qui est interdit, pourquoi ne risquerais-tu pas tes 45000 € d'amende comme n'importe quel chef d'entreprise français ?
Et si tu considères que tu ne dépends pas de la loi française, quel est l'intérêt d'être inscrit comme AE ? Il existe une notice de la CCI Nice Côte d'Azur, qui précise clairement qu'une entreprise française de nautisme est réputée servir ses prestations en France, quelque soit le lieu réel de la prestation et le pavillon...
Je cite (in "GUIDE DES PROCÉDURES FISCALES ET DOUANIÈRES applicables au nautisme", CCI Nice) :
<<
Modi?é par LOI n°2009-1673 du 30 décembre 2009 - art. 102 (V)
Le lieu des prestations de services est situé en France :
1° Lorsque le preneur est un assujetti [=une entreprise enregistrée] agissant en tant que tel et qu'il a en France :
a) Le siège de son activité économique, sauf lorsqu'il dispose d'un établissement stable non situé en France auquel les services sont fournis ;

(en l’occurrence c'est de la TVA qu'il s'agit, mais toi tu es AE donc exonéré, par contre ça me semble concerner aussi le code du transport, et donc du travail)

J'aimerai aussi savoir comment tu t'assures en RC pro. J'ai beau chercher, je ne vois pas d'assureur (sérieux) qui propose de tels contrats.

Je crois que dans la formation cap200, il faudrait enlever 200h de fatras inutile et les remplacer par du droit ;-)

05 oct. 2013
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Salut PABA,
d'abord je n'ai pas encore fait de convoyage. Actuellement, je suis en cours de croisière avec mon propre voilier vers le Brésil où j'espère travailler avec mon YM (plutôt dans le charter). Je te rassure je n'envisage pas du tout de faire des convoyages avec des bénévoles et je n'envisage pas non plus de payer 45000€. Concernant la RC, il y a l'assurance "Neptune" située à La Garde près de Toulon et il y en a une autre en Allemagne, mais je ne retrouve pas le nom.
Concernant l'activité, je n'ai pas lu qu'il y avait une impossibilité d'avoir le siège de l'entreprise en France et avoir son activité physiquement à l'étranger. Ce serait bien surprenant d'ailleurs. Si je travaille au Brésil, je serai forcément payé avec des devises étrangères, dont une partie rentrera au Trésor Français au titre des charges dues à l'URSSAF. Il serait bien surprenant que cet apport soit illégal? mais je crois que ton propos était parti sur le l'hypthèse que je ne dépende pas de la loi Française.
Elle l'est au titre de l'exploitation commerciale en tant qu'auto-entrepreneur. En revanche sur l'aspect maritime, je dépends de la loi Anglaise. Mais ta question concernant l'intérêt de créer une A.E. est bonne d'autant que le plafond du CA risque de diminuer. Je vais donc voir ce que ça donne au cour de l'année qui vient mais si c'est effectivement compliqué en France, il n'est pas impossible que j'envisage une expatriation. :goodbye:

06 oct. 2013
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OK,
Neptune c'est ISIS et en Allemagne c'est Schomacker. Il y a pas mal de problèmes avec ces deux là, malheureusement ce sont les seuls, voir sur le site de l'UNAPPRO. Quant à savoir s'ils acceptent un YM, on le saura après l'accident, si on le sait un jour.

Si je comprend bien ton canote ne sera pas sous pavillon français. Sinon tu serais dans l'illégitimité la plus complète à faire du charter, même au Brésil, et dans ce cas pourquoi se faire ch... à passer des diplômes et à contracter des assurances qui ne paieront rien.

Mais s'il est sous pavillon "rouge" ou autre tu te retrouves dans une situation un peu bizarre avec une entreprise française, qui paye charges sociales et impôts en France, et qui n'a pourtant aucune activité en France, et qui donc n'y serait pas obligée.
Effectivement je ne vois pas que le Trésor Public ou les URSSAF puissent te le reprocher, encore que ça reste à voir (par exemple parce que tu bénéficies d'une sécu à moindre frais de cette façon). Mais surtout il y a forcément un autre pays, chez qui tu devrais déclarer cette activité, qui lui en est lésé. Or tous les pays imposent règles et taxes aux activités commerciales.

Excuse moi d'insister et surtout le prend pas perso, mais je voudrais comprendre si il y a un moyen d'être réglo dans ce métier ;-)

06 oct. 201306 oct. 2013
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Pas sûr de toute façon que je pratique le charter sur mon propre bateau. Mes recherches et quelques contacts sur place, me permettent de savoir qu'il y a une forte progression des activités nautiques dans ce pays. Et ça va forcément continuer du fait de la coupe du monde et des JO. Moi ma philosophie, c'est de choisir une destination et voir là-bas ce que je peux y faire professionnellement. Car mes motivations ne sont pas que professionnelles. Par ailleurs d'ici la coupe du monde, j'envisage aussi de passer le motoryacht histoire d'ajouter une corde à mon arc. L'avantage est que le shorebased que j'ai passé avec le Offshore est valable pour le motoryacht. Il me reste donc plus qu'à passer la pratique.
Concernant l'activité commerciale pratiquée au Brésil, tu trouveras par le lien ci-dessous, la convention passée entre la France et le Brésil tendant à éviter justement la double imposition. (ce type de convention existe par ailleurs avec beaucoup d'autres pays) Les Français exerçant une activité "non stable" (exit les exploitations agricoles, et autres activités utilisant des ressources naturelles Brésiliennes...) sont imposés en France. Si pour une raison particulière, le Brésil souhaiterai quand même me soumettre à l'impôt Brésilien (15%....en fait ce serait bien que cela se passe comme ça), je peux obtenir un crédit d'impôt de la part du Trésor Français.
bofip.impots.gouv.fr[...]GP.html
Concernant les assurances je n'ai pas de réponse. Mais je vais me renseigner.
Pour aller un peu plus loin, la plus grande difficulté que je risque de rencontrer est l'obtention du visa professionnelle temporaire qui n'est valable que 2 ans renouvelable. Ce visa n'est obtenu qu'après l'obtention d'un contrat de travail par une entreprise Brésilienne. L'obtention du visa permanent est beaucoup plus difficile à obtenir. (en théorie il ne s'obtient que depuis son pays d'origine avant d'avoir mis les pieds là-bas....).

24 mars 2015
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Bonjour, je ressors ce sujet car il reste quelques questions sans réponse.

Si je désire exploiter un voilier immatriculé NUC, le capitaine 200 "voile" est le brevet minimum si j'ai bien compris. Je suis marin de commerce avec le brevet de 2nd capitaine illimité, j'ai donc le capitaine 200 par équivalence. Dois-je absolument passer le module 5 (voile) pour pouvoir être patron sur un voilier NUC ?

Dans ce ças là, peut-on passer uniquement ce module ?
Enfin, j'ai plusieurs années de nav' au commerce et donc à l'enim : c'est bon ou faut-il valider des temps de nav à la voile absolument également ?

24 mars 2015
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Et si on dit que ce sont des sorties au moteur ? Pourquoi pas... Le moteur de 60cv justifie un capitaine 200, ça ne pourrait pas marcher ça ?

24 mars 201524 mars 2015
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Il te faut le module 5, et oui le temps passé à naviguer suffit pour valider ton c200 sauf modification récente.

24 mars 2015
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D'accord merci. J'ai bien compris qu'il n'était pas possible de passer le capitaine 200 voile en candidat libre, ce qui parait logique avec le stage médical, le CGO etc... Mais qu'en est-il du module 5 uniquement ? J'ai tout ce qu'il faut, les notions complémentaires de méteo / nav, droit, gestion etc... c'est bon tout ça. N'est-il pas possible d'avoir une formation raccourcie pour le module voile et ne préparer que la partie pratique finalement ?

24 mars 201524 mars 2015
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les aff mar te répondront de manière officielle;
il y a deux formations et deux exams séparés :
- le capitaine 200,
- le module V, dit module voile;
de là à triturer le module V de façon à ne passer que ce qu'il te manquerait ?

24 mars 2015
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Ne perd pas de temps avec les affmar, si tu peux justifier d'une activité professionnelle en voile, appelle directement Nantes si tu peux avoir le module 5 par VAE.

24 mars 2015
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@ frablo : qu'est ce que tu veux dire par "appelle directement nantes" ?

25 mars 2015
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Le centre de formation de Nantes fait (faisait ?) passer des diplômes par VAE.
IL faut remplir un dossier, et quelques semaines plus tard on se présente devant un jury qui te donne soit des modules, des diplômes, voire même les diplômes supérieurs à celui visé.
Les résultats sont publiés sur internet, et c'est assez récréatif.

25 mars 2015
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@ frablo : ok très intéressante cette info merci

25 mars 2015
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Après pas mal de recherche je pense que la solution associative (à but non lucratif évidemment) est beaucoup plus souple et correspond mieux à mon projet. Le bateau pourra rester en plaisance. Et du coup pour le transport de passagers payants, ce sera des frais à l'entretien du bateau en plus de l'adhésion. Ainsi chaque passager devient un membre de l'association.

Je n'ai pas le temps de passer le module 5 cela dure 3 mois et mes congés ne sont que de 2 mois, de plus il faut tout de même débourser 2500€. Pour apprendre comment manoeuvrer un voilier et savoir ce qu'est une dépression ça fait mal au cul alors que je passe largement plus de la moitié de l'année en mer. Je ferai sans !

22 sept. 2015
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Bonjour
Je suis radio Marine National et je cherche les cours du C 200 aurait tu la possibilité de me les vendredi ou connais tu un site d'occasion ou bokiniste marine vers qui je pourrais les acheter
Merci

Bon vent bonne mer

25 mars 2015
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C'est une solution illégale. le statut associatif ou commercial ne change absolument rien aux éxigences de diplome pour le transport de passagers payants.

31 jan. 2016
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Quelle chance de ne pas être français !(lol)
Je me demande quelle part des gens qui font du charter dans les Caraîbes sont en ordre ?

25 mars 2015
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Même si ces derniers sont considérés comme des membres de l'association ? Je pense à l'association des amis jeudi dimanche : l'équipage des voiliers sont des marins de commerce mais pas des skippers professionnels. Les bateaux sont en plaisance et un séjour à bord est payant afin de participer aux frais de fonctionnement de l'association.

25 mars 2015
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Appelle l'UCEM de Nantes, je n'ai pas tout épluché, mais il y a au moins un cas où a été délivré un module 5 sans que l’intéressé n'ait un "vrai" c200.

31 mars 201531 mars 2015
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Je me renseigne donc pour passer le module 5 mais j'ai encore quelques questions...

Prenons le Belem par exemple. C'est un voilier. Il embarque plus de 12 passagers et tous payants à priori. Alors pourquoi les officiers sont des marmar, qui peut le plus peut le moins ? On a fait le capitaine 200 voile pour les skipper pro sur des "petits voiliers", mais qu'en est-il quand le voilier est un gros bateau... Il faudrait le capitaine 500, 3000, voir illimité soyons fous + le module voile ?!

Je vais être breveté capitaine illimité, ça me paraît bizarre cette histoire tout de même. Si personne n'a la réponse je contacterai les affmar pour éclaircir tout cela :-)

01 avr. 2015
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www.marinbreton.com[...]795.pdf

En consultant ce document, on dirait bien que malgré l'appellation "capitaine illimité" cela ne soit valable que pour les navires de commerce. La plaisance professionnelle serait à part il semble.

Je suppose donc que le Belem est un navire armé au commerce et donc commandé par des marmar. Un peu compliqué de faire passer son voilier perso au commerce même en justifiant de transporter des marchandises... Je crois que le module voile va être inévitable, reste un dernier espoir avec les affmar...

01 avr. 2015
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BELEM - IMO 8622983

01 avr. 2015
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Je pense que même avec une propulsion voile, un navire transportant des marchandises doit avoir un IMO, rien que pour la réglementation sur le suivi des matières dangereuses, mais puisque tu es officier de passerelle, je ne t'apprends rien sur l'IMDG.

01 avr. 2015
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Merci, c'est plus clair comme ça. Effectivement le Belem est un navire de commerce, donc armé par des officiers marine marchande même si c'est un voilier.

Le RIF n'est que pour les navires >24m, en dessous c'est NUC ou plaisance. Il existe un vide juridique pour des voiliers de longueur inférieure à 24m destiné à transporter des marchandises. Bon c'est vrai que ça n'existe pas mais TOWT doit demander une dérogation exceptionnelle aux affmar systématiquement lorsqu'ils affrètent des voiliers traditionnels pour transporter du fret.

Je crois bien que je n'ai pas le choix, soit l'asso soit le module voile. Après tout ce sera toujours ça de pris hein !

22 sept. 2015
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Bonjour,
Je suis radio Marine National et je cherche les cours du C 200 est ce que toi même ou uelqu un d'autre viendrais ses cours merci à toi FÉLICITATION bon vend bonne mer et Mef

23 sept. 2015
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Merci
Bon v b m

23 sept. 2015
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Si tu rentres avec un excellent niveau permis hauturier, si tu connais par coeur tes feux et marques, tu maîtrises le sens des 20 premières règles du RIPAM, et bien tu as déjà la moitié de travail de fait.
Il te faut trouver un bouquin sur les moteurs diesel pour apprendre le BaBa, et pour le reste, il faut bien que tu t'occupes sur place (droit, compta, loxo, anglais).

23 sept. 2015
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bjr, je m'étais préparé avec des cours des Voiles de Quetzal...à peu près tous les sujets dont des annales d'exercices de loxo; ortho et navigation avec des corrigés...Programme couvert sauf en anglais, pas de cours théoriques.

23 sept. 2015
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Merci matelot hum Capitaine

23 sept. 201516 juin 2020
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L'accès à la formation module 5 se fait sur une journée de sélection dont le programme est officiel :
CAPITAINE 200 VOILE - Arrêté du 25 avril 2005 - relatif aux conditions de formation et de délivrance du brevet de capitaine 200 voile - NOR : EQUH0500822A. Je le mets en copie. Il dit entre autres :
Art. 2. ? Pour être admis en formation du module n° 5, le candidat doit :
– avoir acquis les modules n° 1 et n° 2 de la formation au brevet de capitaine 200 ;
– avoir été admis à subir les épreuves d’un test de sélection et avoir satisfait aux épreuves
de ce test.
L'organisation de ce test est décrite à la fin du document, il se compose de :
--- 3 épreuves théoriques (coefficient 5), notée chacune sur 20 :
1. Notions d’anglais de base [...]
2. Expression française et connaissance du milieu maritime [...]
3. Projet professionnel maritime [...]
--- 1 épreuve pratique
Cette épreuve pratiquée en équipage à bord d’un voilier permet d’évaluer les capacités physiques
et les acquis pratiques d’un candidat en qualité de chef de bord d’un navire de plaisance. Elle repose sur cinq critères [...] :
- Critère n° 1 : se déplacer à bord en toute sécurité en tenant compte de la météo, de la gîte, de
l’amure, du brassage des bômes et tangon, de la position des passagers, etc. … ;

- Critère n° 2 : envoyer les voiles seul en fonction des conditions de vent ou organiser l’envoi des
voiles par l’équipage ; régler les voiles convenablement en fonction de l’allure ;

- Critère n° 3 : trouver ses repères sur le plan d’eau : vent, connaissance des allures,
positionnement à vue par rapport à des amers côtiers reconnus sur la carte ;

- Critère n° 4 : tenir un cap imposé sous différentes allures et notamment au près ; gérer le
navire : choix d’une option de route, d’une amure, d’une allure par rapport à un point visé ; gestion
des personnes à bord et de leur participation aux manœuvres ;

- Critère n° 5 : virer de bord et arrêter le navire sous voile (principe du repêchage d’un objet
tombé à la mer) ; préparation et exécution de manœuvres d’appareillage et/ou d’accostage au
moteur.
*** NOUVEAU *** dès l'année prochaine l'accès aux formations C200 et C200V sera réservé aux personnes déjà validables.


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Phare du monde

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2022