Vos avis sur le musard 29

Un nouveau voilier transportable, plus long que les modèles habituels:
Le musard 29

Qu'en pensez vous ?

Liens:

www.voilemagazine.com[...]ard-29/

www.etablimarin-chantiernaval.com[...]-29.php

L'équipage
11 déc. 2015
11 déc. 201516 juin 2020

A voir aussi :

simulation

été :

plus généralement :
www.sabrosa-rain.com[...]sard-29

11 déc. 201516 juin 2020

Je vais essayer d'expliquer le MUSARD 29 le plus simplement possible.
L'idée de départ était de remplacer notre EDEL 660 utilisé en famille à 4 chaque été depuis 15 ans. En établissant le cahier des charges je me suis aperçu que je cherchais finalement quelque chose qui n'existait pas... du moins qui allait être compliqué à trouver.

Les faits :
Je n'habite pas en bord de mer, ne suis pas adepte de la location en été, j'ai un grand plan d'eau à côté de chez moi, tracter une remorque ne me dérange pas, je suis prêt à investir un peu d'argent et surtout à faire une partie des travaux moi-même.
Fin 2011, après plus d'un an d'échanges avec un premier architecte qui ne voulait finalement pas faire un bateau de 9m de long tout en restant à 2,55m de large, je suis tombé sur le site internet de SABROSA RAIN. Le MUSARD était présenté avec son étrave large et un gréement classique, pour 8m de longueur. J'ai contacté François ROUGIER, lui ai exposé mon cahier des charges, et c'était parti d'après les critères suivants :
- voilier réellement transportable de 9 x 2,55m
- étrave large comme sur le MUSARD d'origine, et parce que la vidéo de V&V concernant le Magnum a fini de me convaincre
- 2 mats autoportés en carbone, et manchonnés pour le transport
- faible tirant d'eau (0,8m) pour limiter la hauteur sur remorque
- quille longue + 2 dérives fixes parce qu'on aime se poser sur le sable de temps en temps côté atlantique
- le tout pour aller plus loin en mer qu'avec l'EDEL, mais toujours ou l'on veut, selon les envies du moment.

Le timing :
1 an d'échange de vues 3D pour valider tous les points avec Francois ROUGIER
Après réception des plans, réalisation d'une maquette au 10ème. Finalement j'ai aussi fait une maquette de la remorque...
Ensuite, prise des contacts avec tous les intervenants.
Octobre 2013 démarrage de la coque (Etabli Marin)
Décembre 2013, achat de la remorque sur mesure (CBS) et fabrication de la quille alu chez Digne et Françoise (14)
Février 2014, mise en place du lest plomb dans la quille (à partir de barres découpées)
Avril 2014, 1 semaine au chantier pour bricoler sur place
Juillet 2014, la quille est amenée au chantier, la coque partiellement finie est ramenée chez moi pour 2 mois de travaux principalement à l'intérieur de la coque.
Septembre 2014 retour de la coque au chantier, et transport des 4 tubes de mâts carbone (Pro-Fil Composite)
Octobre 2014 finalisation des mâts
Fin novembre 2014, AR au chantier pour récupération finale de la coque et retour en Alsace pour l'hivernage.
Le premier semestre 2015 est consacré à l'aménagement et à l'accastillage. Le but : naviguer l'été 2015.
Fin juillet 2015 : La Grande Motte (34) parce que les voiles sont livrées sur place par DELTA VOILES Mauguio.
J'ai oublié : tout l'inox vient de chez SDI à Marans

Puis baptême, mise à l'eau, test, et premières navigation entre La Grande Motte et les îles d'Hyères en 5 étapes (Martigues, Frioul, Embiez, Porquerolles, Port Cros) et grutage à Hyères.
De retour en Alsace, remise à l'eau en octobre pour s'amuser avec les copains, puis hivernage.

Le constat :
Un bateau de 1700 kg au final, dont 500 kg de quille, bien toilé, 80 kg pour les 2 mâts, ça marche bien. Et je n'ai pas encore de spi ! Avec une charge maximale cet été (autour de 2700 kg), nous avons régulièrement passé les 7 nœuds.
La forme de carène apporte une stabilité étonnante pour une largeur de 2,55m.
Le brion est assez haut sur l'eau, donc finalement avec 10° de gîte on est calé sur le bouchain.
Avec les bômes on arrive à donner un bon profil aux voiles. Les mâts de fort diamètre donnent une forme d'aile qui est optimale pour le rendement. L'enroulement des voiles sur les mâts se fait par rotation des mâts par un simple bout actionné depuis le cockpit. Simple et sécurisant.
Les voiles à fourreaux comportent un zip, on les grées facilement et rapidement.
Les safrans étant compensés, la barre se tient à un doigt. Le pilote auto en est ravi et reste de ce fait très économe en énergie. Carène symétrique.
A l'avant comme à l'arrière les écoutes sont sur pantoire. Donc aucune manœuvre lors des virements de bord.
Moteur principal HB 9,9 CV arbre long, hélice adaptée au voilier (Mercury big foot). Avec génératrice.
2 grandes bailles à mouillage, davier spécial avec taquet intégré et blocage de chaîne.
Un coffre central dans le cockpit, 2 rangements latéraux à l'arrière
Confort à bord :
frigo/congel 12V/230V escamotable. Evier, 2 réchauds gaz 2000W utilisés majoritairement à l'extérieur.
Couchage : double king size à l'avant, 2 très grand cercueils à l'arrière avec solution "anti-claustrophobe". double couchette dans le carré si nécessaire dès que la table sera finalisée.
penderie et meubles de rangements au centre
Coin toilettes (sèches) avec lavabo + penderie à cirés.
Coffre pour 2 vélos pliants

J'espère ne rien avoir oublié. Le bateau n'est pas fini, il y a encore du boulot en prévision l'année à venir. Mais on est particulièrement satisfait du résultat.

12 déc. 2015

Un joli museau, ce Musard !
Franchement sympa ton bateau !
.
PHIL

12 déc. 2015

Merci. Mais encore beaucoup de boulot pour le finir... Et perfectionner ce proto

12 déc. 2015

Concernant le boulot pour le finir : Je sais de quoi tu parles.... :-D
J'en sors ! ( trimaran proto "à peu près" terminé en juillet, et immatriculé div. 240 aux Aff. Mar. début août )
Ce qui me plaît le plus dans ton projet: Tu as fait une "bonne grosse 2cv des mers", mettant en oeuvre des solutions aussi simples qu'efficaces pour ce qui est de son utilisation sur l'eau, et terriblement modernes de conception sur certains plans : tout le monde ne navigue pas avec des mâts en carbone autoportés et fractionnables !!!
Tout bonnement génial !
:pouce:

12 déc. 2015

Merci Phil
Mon ancien bateau avait un mât alu de plus de 8m que j'avais du mal à soulever. La plan initial du Musard avait quelque chose d'encore plus long...
L'idée du carbone a donc germé lorsque l'on m'a dit que ce type de gréement n'était pas plus cher qu'un mât alu avec l'inox pour le tenir debout. Et moi je voulais être autonome pour mâter.
L'architecte a fait quelques calculs. Finalement la coque est beaucoup moins sollicitée puisqu'il n'y a pas d'effort de compression.
Pour conserver une certaine raideur, et donc de la puissance, on est parti sur un gros diamètre (à peu près 170mm en bas, et 120mm en haut).
Même si j'augmente chaque mât du poids des manchons, je voulais pouvoir les transporter et les manipuler facilement. ça donne 26kg (bas) + 12kg (haut) pour la misaine de 9m, et 29kg + 14kg pour le grand mât de 11m. Les parties basses sont transportées sanglées sur la remorque, les hautes sanglées sur la coque. Même à l'arrêt sur la route on a un accès facile à l'intérieur du bateau. Point important, aucun tronçon ne dépasse la coque sur la route, et c'est très facile à manipuler.
Bonus : j'ai fermé le haut et le bas de chaque mât. Ils deviennent quasiment étanches, et pourraient peut-être même entrer dans un calcul de chavirage.

j aime beaucoup aussi l approche novatrice de ce bateau mais pourquoi deux mats ? :-)

12 déc. 2015

Sur une coque de 9m, un seul mât revenait à faire un gréement classique, qui était alors plus haut au final. Je revenais sur les problèmes de l'ancien bateau (longueur, poids, éventuellement haubans et compression, etc...)
Avec 2 mâts, on peut conserver les m² de toile en abaissant la hauteur et donc le centre vélique. Chaque partie est plus courte et plus légère. Plus simple quoi.
Pour l'instant le matage nécessite encore un palan externe ou un point haut, car je n'ai pas encore fabriqué de chèvre. Mais j'ai quand même réussi un fois (difficilement je l'avoue) à utiliser les 2 bômes tête bèche pour faire une grue. On a monté le grand mât comme ça.
Pour chaque mât j'ai besoin d'environ 10 minutes, puisqu'il ne faut que le hisser au-dessus de son tube de mât, et ensuite de le redescendre jusqu'à entrer l'axe de rotation dans les roulements à billes au fond du tube. J'ai besoin de 2 élingues, d'un treuil, et de 2 tréteaux pour préparer chaque mât

23 déc. 2015

sur le mien le mat fait 16m et le whisbone 8m de long pas manipulable sans grue
c'est 150kgs pour une coque de 9.2m
alain

12 déc. 2015

magnifique projet et super réalisation, belle audace que de parvenir à réaliser son propre concept, ses propres idées ...

ce chantier semble réaliser de très beaux projets "alternatifs" !

peut-on te demander quel fut le budget ?

12 déc. 2015

Louis Marc LOUBET de l'Etabli Marin est un pro. Je ne pense pas me tromper en affirmant qu'il accepte tout travail concernant le bois et l'époxy. Il est méticuleux, et on peut se fier à lui. Pour mon projet il était un peu loin, mais il a accepté de faire des photos au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Et, points importants, il m'a permis d'intervenir sur la coque pendant mes congés en avril, puis de ramener temporairement cette coque en alsace en été pour y travailler pendant la fermeture du chantier.
Pour info, j'ai commandé une coque finie extérieurement mais non accastillée, et à l'intérieur elle était à finir mais le chantier s'occupait de la structurer.
Pour le budget final, je n'ai pas fini la compta, mais ce qui est annoncé dans Voile Magazine de ce mois doit être assez juste. Entre 50 et 60 000 € avec la remorque, et beaucoup d'idées, de temps et d'huile de coude pour étudier et assembler le puzzle.

12 déc. 2015

Je trouve ce bateau très intéressant. J'ai cherché il y a quelques mois un transportable et j'avais trouvé ce projet vraiment intéressant, mais je cherchais d'occasion. J'ai visité un Rando+ qui me plaisait bien, mais qui manquait un peu de confort, j'ai même fait une offre. Une des questions que je me posais c'était effectivement la mise en place des mats, qui s'avère plus complexe qu'un mat ordinaire. Ce qui me semblait faisable, c'était me servir du mat arrière (qui faisait 7 m) comme soutien pour enficher le mat avant. Ca reste un problème pas évident, quand je vois la facilité extrême de mise en place du mat du bateau que j'ai acheté, je peux le faire seul. En tout cas, bravo pour ce projet qui sort de l'ordinaire.

12 déc. 2015

Moi aussi j'ai longtemps cherché un bateau d'occasion, grand et transportable. Mais l'offre s'arrête à environ 8m x 2,55m, et je voulais 1m de plus, être debout dedans, et plein d'autres éléments de confort.
J'ai même demandé l'autorisation de convoi exceptionnel de catégorie 1, pour me rendre finalement compte que c'est utopique sur autoroute en période de congés d'été. Et je ne suis pas retraité.
Un transportable implique quelques contraintes :
- il faut un ensemble pas trop lourd, mais on veut un grand bateau
- il ne faut pas être trop haut sinon les péages passent en classe 3, mais on veut être debout dedans
- a chaque mètre de plus dans les ports on change de catégorie de prix, mais on veut du confort et de l'espace sans trop dépenser
- etc...

Bref, je rejoins votre pensée. A un moment, si on veut se lancer, il faut trouver le juste milieu. En occasion, je n'ai pas trouvé chaussure à mon pied. Il me restait la construction amateur. Mais comme par ailleurs j'ai un travail (eh oui, il faut aussi!), je suis passé par le réseau de pros dans différents domaines. Pas toujours simple, mais ça reste possible.

Pour revenir au problème de matage, il faut tenir compte qu'un mât de 40kg peut être porté par une personne. Le problème est la longueur. J'ai moi aussi pensé utiliser un mat pour planter l'autre en m'aidant d'une bôme. Mais c'est le problème de l'œuf et de la poule... avec quoi on plante le premier mât ?
Sur un voilier américain (freedom ?) j'avais vu qu'on utilisait la bôme plantée verticalement dans un trou à côté du tube de mât. Bonne solution, mais j'hésite encore à percer le roof. D'où l'idée actuelle de la chèvre. Mais je ne veux pas la laisser à poste comme sur certains bateaux d'Europe de l'Est.
Après il y a une évidence. Même si mon désir est de pouvoir être un jour complètement autonome pour la mise à l'eau et le matage, cette année j'ai dû utiliser un Travel Lift pour la mise à l'eau à La Grande Motte. Et auparavant, c'est la grue de ce même Travel Lift qui a été utilisée pour mâter. OK, ça coûte de l'argent, mais on ne compte pas plus de 30 minutes car on a préparé les élingues comme il faut et qu'il n'y a aucun réglage de hauban.
Une chose est sûre : on n'a pas cassé la remorque routière.

Donc reste à fabriquer une chèvre en V inversé, et peut-être un jour un ber à roulettes.

12 déc. 2015

Super ce Musard. Est-ce que sa largeur permet de le rentrer dans un container ?

12 déc. 2015

Il fait 2,55m de large et un container 2,35m. ça va frotter

12 déc. 2015

Tu as pesé l'ensemble bateau remorque ? J'ai acheté un pèse essieu pour vérifier ce point important.

12 déc. 2015

pesé l'ensemble bateau sur remorque avec mâts, voiles, bômes, roue de secours.
2640 kg

12 déc. 2015

suite :
pesé à la bascule PL de la gravière du coin

12 déc. 2015

J'ai eu la chance de croiser Musard 29 sur le stand H&O. La conversation a été passionnante. Nous avons abordé de nombreux sujets tant autour des choix techniques du bateau, de la façon de le mettre à l'eau, de le tracter, etc, etc ... que de l'impact de la construction du bateau sur sa vie de sa famille.

Fantastique !

13 déc. 2015

Bonjour Gilletarom
D'ailleurs envore merci pour cette conversation et des explications concernant OpenCPN :pouce:

12 déc. 2015

Moi j'aime pas du tout mais chacun ses goûts.Mais BRAVO surtout pour la démarche innovante et le travail réalisé.

13 déc. 2015

Merci pour l'avis. Cette forme ne plaira certainement pas a tous, c'est bien logique. Ça bouscule beaucoup d'habitudes d'un seul coup. Moi même j'ai mis du temps a m'y faire. Plus d'ailleurs parce qu'avec le CP Epoxy on est pas sur des formes très arrondies que par la largeur elle-même.
Toutefois il faut que je précise quand même que les photos prises de l'avant par le bas donnent une impression d'étrave plus large et massive que nature. Mais on est loin des dimensions des mini et des rêvolutions. Le Musard a une étrave de seulement 1m ... Pour un bau de 2,54m.
Je vais essayer de retrouver une photo prise en hauteur.

13 déc. 201516 juin 2020

j'ai trouvé une photo prise d'en haut au port de Hyères. Si le site le permet je vais joindre des extraits vidéo de l'étrave en nav

13 déc. 201516 juin 2020

Ayé! J'ai 3 extraits. Pour les habitués du cinéma, je m'excuse d'entrée des plans réalisés. Je ne suis pas encore pro du traveling. Mais promis, dès que le bateau sera à nouveau à l'eau, je ferai des plans spécifiques de l'étrave en nav, au ras de l'eau.
Grosso modo question éclaboussures, on est à un niveau moindre de ce qu'on peut voir dans la vidéo de V&V concernant le Magnum 747, puisque que l'on va moins vite en croisière.


j aime bien ce fil j espere qu il sera long :-)

13 déc. 2015

je reste dispo

13 déc. 2015

Pour les étraves, faut pas s'inquiéter. Lors du départ de la course La Rochelle Nouvelle Orleans, dans les années 80, l'étrave à la mode, c'était celle du Charente Maritime, classique de l'époque. Et il y avait un vilain petit canard, le premier des Jet Service, qui avait une étrave "verticale". La plupart des voileux passait à coté avec souvent un "beurk..". Aujourd'hui, elles sont carrément à l'envers, ce que je trouve idiot sur un voilier de croisière..

14 déc. 2015

Alors ça tombe bien... Je ne voulais pas particulièrement un bateau "à la mode" mais plutôt quelque chose qui réponde juste à mon besoin technique. Et en faisant confiance à l'architecte pour le reste.
Mon constat c'est qu'aujourd'hui les bateaux à la mode, le sont à la mode des grands chantiers, qui espèrent faire de l'argent avec... C'est pas la même logique de départ pour le Musard.
Aujourd'hui on n'est plus du tout dans le principe du Muscadet ou d'autres bateaux mythiques qui ont tant su démocratiser la plaisance. Même les prix ont explosés comme le prix de la baguette pas cuite! Bijoux de luxe ???
Ah là là, mentalité quand tu nous tiens...

Pour l'étrave inversée je suis d'accord avec toi. Effectivement pas adaptée au mouillage, à moins d'avoir un davier en éperon. Ce qui devient alors très "sympa" à éviter sur les pontons. Et même en navigation, je ne suis pas persuadé que les quelques centimètres de plus à l'avant servent réellement à quelque chose, surtout qu'on les voit très souvent hors de l'eau. Dans un bassin de carène ça doit servir...
;-)

14 déc. 2015

Concernant vos difficultés pour mater seul; sur le plus petit mât, pourquoi ne pas y rajouter à hauteur d'homme une embase filetée sur laquelle on rajoute un tube à 90° d'environ 2m où fait passer une drisse allant de l'extrémité du mât jusqu'au pont, le principe du bras de levier.

14 déc. 2015

Bonjour Frablo
Merci pour la suggestion. En fait ce n'est pas tant le matage du second mât qui pose un problème car je peux utiliser le premier mât une fois installé, avec la grande bôme (4,50m) pour faire une grue. Si j'ai bien compris c'est un peu le principe auquel tu penses. Mécaniquement ça va tenir, j'ai déjà testé le cintrage du grand mât avec 100kg en bout de bôme.
Le problème se pose principalement pour le montage du premier mât. Si j'utilise un tube vertical, il faut qu'il soit très long pour atteindre le centre de gravité du mât, soulever puis basculer. C'est à environ 4,50m du roof. Et j'hésite à percer le pont maintenant pour planter un tube. J'aurais dû y penser avant...
D'où l'idée de la chèvre en V inversé, calée sur le pont. Chèvre qui ne resterait pas sur le bateau en nav. C'est la seule solution que j'ai trouvé pour l'instant, mais peut-être existe-t-il mieux?. Il faut tenir compte que je dois transporter l'outil sur la remorque

14 déc. 2015

Mon idée est d'installer le mât le plus léger pour ensuite s'en aider pour installer le plus lourd.
Je pense qu'il faudrait faire un petit coffrage amovible en bois au pied du premier mat avec un axe sur lequel pivoterait le petit mat, aider par le bras de levier. Plus ce bras de levier est installé bas, plus il devra être long.
Sur mon bateau avec mât alu de 9m, on mate et démate à 2 dans effort avec un bras de levier de 2m au niveau de la tête.

14 déc. 2015

Musard, bravo.
Je suis "étonné" du diamètre des mâts. MAis peux tu me dire leur hauteur?
ceci expliquant cela. Sur mon gréement Montaubin, mes mâts sont manifestement plus fins (diamètre de 100 en bas et 80 en haut) pour presque 9 m)et donc plus souples. Mais j'ai aussi moins de surface de voile, 16 et 9 m². Ce qui est l'argument principal de G. Montaubin, leur souplesse permet d''évacuer les surventes.
Mais en pratique, ils restent bien "droits" en temps normal, une légère flexion qd on borde trop. Je me suis néanmoins permis de laisser tout déroulé par F6.
Je suis par contre intéressé par le système de bôme. Mais intrigué par le fait que tu conserves l'enroulement pour la réduction. Pour la bôme j'aurais opté pour une réduction classique type ris, car tu dis que tu as un "zip" sur le fourreau, donc tu "pourrais" avoir des voiles avec un profil plus élancé (à corne).
Je reviens aussi sur la bôme... la réduction par enroulement est hyper rapide pour moi (30 secondes max pour tout rouler, et bq moins pour ne faire qu'un ou deux tours), qu'en est il qd tu as la bôme?
Le profil très triangulaire (que j'ai aussi) n'est pas optimal au près. Et manifestement je remonte moins bien que d'autres. Il est très "bon" par vent fort, car in fine on a un centre vélique beaucoup plus bas que les autres et du coup on peut garder la toile plus longtemps.
A l'occasion je ferais bien un essai... j'imagine que Phil aussi?

14 déc. 2015

@Frablo :
Compris. Oui pour le principe. Je suppose que ton mât est posé sur le pont.
J'avais initialement pensé à une pièce ayant un axe de rotation déporté. Cette pièce enserre le mât et sert de pivot pour la mise à la verticale. Ensuite on desserre pour faire descendre le mât dans son tube. Désavantage du système : on tient le mât à son extrémité, donc bras de levier très important sur 11m.
Pour un mât posé sur le pont, tous les systèmes de levier sont possible. La différence pour le Musard c'est qu'il faut que le mât rentre dans le tube une fois levé.

14 déc. 201516 juin 2020

@louis33 :
mentionné plus haut :
26kg (bas) + 12kg (haut) pour la misaine de 9m, et 29kg + 14kg pour le grand mât de 11m.
J'ai essayé un bateau Montaubin et le chantier en a un. Les mâts sont effectivement plus fins. Remarque de Louis Marc Loubet concernant son bateau : ok pour l'ouverture en survente, mais perte de puissance.
Sur le bateau essayé le haut du mât se balladait pas mal, mais j'admets que ça amène une certaine douceur dans le comportement général du bateau.
C'est pour cela que j'ai opté pour le même principe, avec l'enroulement commandé du cockpit que je trouve sécurisant. Par contre, pour avoir un profil de voile correct dans le vent fort, j'ai opté pour les bômes plutôt qu'une livarde. La bôme sert même si la voile est partiellement enroulée. Pas la livarde, à moins d'avoir plusieurs point d'accroche et de vouloir jouer à l'acrobate.
Le zip du fourreau sert à gréer/dégréer. La plupart des voiles Montaubin restent sur le mât (fourreau fermé en haut). En gréant mes voiles à la demande, j'espère pouvoir les conserver plus longtemps. Ensuite, avec la voile sur le mât, gréer devient plus difficile.
En navigation, réduire par enroulement avec une bôme est presque identique à le faire sans bôme. Je reprends la balancine pour soulager la bôme, et j'enroule à la demande. C'est tout.
Têtière rotative en haut du mât (elle reste dans l'axe de la bôme pendant la rotation du mât).
Pour finir, pour l'instant il n'y a que 2 voiles, mais j'ai bien l'intension de rajouter un spi asymétrique dès que possible, le bout dehors est presque prêt. Déjà fait quelques essais, voir photo.

14 déc. 201514 déc. 2015

Effectivement, Pierre, ça devient TRES intéressant !! :bravo:
quelques questions :
- quelle est l'épaisseur des tubes de mât ? et accessoirement, le fournisseur ?
- as-tu des images (plans ou photos) du sytème de rotation : pied de mat, étambrai (et principe pour l'étanchéité à ce niveau) ?
- heu .. la 1ère des 3 petites vidéos coince, chez moi... chez d'autres aussi ?

14 déc. 2015

merci des explications. en effet c'est bq plus "lourd" que chez "moi". j'ai 11 et 9 kg de mats. les deux voiles ensemble font 9 kg. De ce fait je monte mes mats "à la main" c'est assez rapide à deux. SI je suis seul, je peux gréer une chevre avec la whisbone (mieux que la livarde).
Sur un site (je ne sais plus) j'ai vu qq un qui se servait du balcon, articulé comme chévre. Son balcon était donc articulé au "milieu du bateau", les chandeliers se dévérrouillaient et du coup le balcon devenait "chévre" pour monter le mat. Même si t'es pas au centre de gravité c'est assez facile de manipuler l'ensemble pour le faire basculer dans le trou. Et bien sûr une fois un mât de monté c'est bq plus facile pour l'autre.

Pour le coté "puissance", c'est surtout les formes tres triangulaires des voiles qui diminuent la puissance.
Ma voile Ar (la plus petite) elle avec le whisbone est bien à plat. tout le temps.

14 déc. 201516 juin 2020

Je viens de mesurer. Environ 4mm d'épaisseur au milieu. De chez ProFil Composite qui a déménagé à l'île de Ré.
J'ai acheté les tubes bruts avec manchons et support pour les taquets. Les tubes étaient encore emballés par le tissu d'arrachage. Les supports des taquets sont fixés par enroulement pour ne pas percer les tubes.
J'avais fourni les tiges inox pour les axes de rotation et les supports bois/verre pour leurs fixations.
J'ai aussi fourni les galettes d'enroulement.
Chaque mât est posé sur un plateau qui tourne librement sur des billes se déplaçant dans une encoche circulaire. Le plateau est percé en son centre pour laisser passer l'axe inox des mâts qui entre dans un empilement de 3 roulements à billes logés dans un trou. Ce n'est pas le plan prévu par l'architecte mais ça fait travailler le bas du mât en traction ce qui je pense est préférable pour le carbone.
Pour l'étanchéité j'ai monté une bague circulaire sur le pont, avec un gorge et percée pour évacuer l'eau résiduelle. Pour l'instant, j'ai fait une chicane avec du ruban adhésif armé collé sur la rondelle d'enroulement basse. Et c'est rabattu jusqu'au pont à l'extérieur de la bague. C'est un point qu'il faut que je termine mais visiblement le principe est fonctionnel.
Dans ma première explication tout en haut du fil on voit bien la fourche de la misaine et le ruban adhésif blanc. Voici une photo vue de dessus pour le mât de GV (avec pose de la bague et du scotch blanc).

Pour les vidéos il faut laisser le temps de charger. Elles ne sont pas toutes de la même taille. C'est peut être le problème.

14 déc. 2015

@louis33 :
Je suis entièrement d'accord pour la forme de la voile. A l'époque j'avais espéré un rond de chute plus important et j'avais suggéré une corne avec une latte flexible pour l'enroulement. Ce sera peut-être pour plus tard.
J'avais même pensé à une latte gonflable. Ce point reste dans les cartons jusqu'à la prochaine voile...
Prochaine étape : un Spi asy d'une vingtaine de m². Le problème de la coupe en triangle deviendra accessoire par petit temps.

14 déc. 2015

@Louis & Musard : ben pourquoi pas un square top avec des lattes en biais comme sur les hobies ???

14 déc. 2015

c'est ça que je voulais. Mais le fourreau + le zip + une première + etc...
finalement pas fait.
Faudrait quand même voir si c'est techniquement possible, parce que si ça ouvre tout le temps, ça ne sert à rien.

14 déc. 2015

Mats non haubanné + Square top + fourreau + zip (et bambou+carbone pour les mats, en plus !), c'est ce qu'il y a sur le Coeur de Marin de Yves Plante. Mais sans enroulement. Ça a l'air superbe !

Pour "l'ouverture" (= "dégueulage dans les hauts", je pense), avec tes bomes et un système de hale bas-cunningham réglable comme on veut, ça devrait pouvoir se contrôler en partie (du moins avec des mats super-Viagra comme les tiens)

14 déc. 2015

Mais j'y pense, d'un coup, à la place du spi : et la solution imaginée dès le départ par Ljungström, c'est à dire une voile double ???
Avec double-bome éventuellement, voir le 1er gréement de Jester ( www.nauticaltrek.com[...]tor-etc , quasi-haut de page)
Bon, si Hasler n'a pas retenu cette solution, c'est qu'il y a des raisons. Mais chez lui, tout était en bois, donc bien plus lourd. Tiens, au fait, en quoi sont tes bômes ?

14 déc. 2015

Voile double, oui, si un jour je constate une faiblesse de la conception avec zip. Parce que je voulais aussi un fourreau plus long pour optimiser la forme en goutte d'eau, ce qui n'a pas été retenu finalement.
D'après l'architecte, le gain n'est pas significatif entre un fourreau court et un long. Perso je pense qu'une voile épaisse à un meilleur rendement, axe à étudier aussi plus tard.
Mais faut pas que cela devienne une usine à gaz...
Sinon j'avais pensé mettre une tige perpendiculaire en tête de mât en prolongement de la partie rotative (têtière), avec un petit rail et une poulie pour maintenir la corne et qui peut se déplacer vers le mât quand on enroule. Encore quelque chose qui pourra revenir plus tard.

Les tubes des bômes et du bout dehors sont des tubes carbone type industrie de chez Epsilon Composite à Soulac (33). Achetés brut aussi. Les fourches sont une conception perso en sandwich bois/fibre de verre avec une essence de bois Moabi à l'extérieur et de CP tout okoumé 10 dedans. 2 fentes pour insérer le tube puis blocage à la résine expoxy moussante. fermeture à l'arrière pour rendre le tout étanche.

Au fait, je crois que c'est le Presto 30 qui a un trou pour gréer avec un tube alu...

14 déc. 2015

Petite précision :
Le spi asy du Musard sera porté en complément des 2 autres voiles. Plutôt par temps léger. Il n'est pas spécialement prévu pour l'instant en remplacement de la misaine. Mais on verra bien à l'utilisation.
De ce fait j'espère encore pouvoir garder le bout dehors orientable, mais ne suis pas sûr d'y arriver.

14 déc. 2015

Eric... faut pas oublier que les mâts non haubanés, et l'enrouleur cela supprime pas mal de truc dans le bateau... tu navigues avec quasi rien à faire... Mais si tu dois avoir une double voile, une double bôme.. des bouts partout... tu perds tout l’intérêt du truc. J'ai essayé cet été un spi.. (petit) avec un système "à moi" de bout dehors orientable...
je vais finalement faire un bout dehors fixe.. c'est bien plus simple, et qd c 'est simple c'est très souvent "mieux".

14 déc. 201516 juin 2020

@Louis : sur que le système à voile double de Hasler, c'était un sacré merdier !!
Pour le spi, on avait une fois évoqué la possibilité de se servir de la drisse comme d'une bastaque : as-tu étudié cette possibilité ??

14 déc. 2015

La voile double c'est un super système, mais effectivement ça peut devenir compliqué. Le poids d'une bôme étant parfois supérieur à celui de la voile. Il faut compter que 2 bômes et 2 voiles sur le même mât ça doit commencer à faire lourd. Surtout si la voile est d'un grammage fort.
Avec un spi on rajoute beaucoup de surface de voile sans augmenter beaucoup le poids. Important dans le petit temps.

14 déc. 2015

Bonjour à toute la fine équipe des gréements "Montaubin" ou assimilés, salut à Louis, salut à Eric, et grand merci à Musard pour tous ces détails.

Quelques précisions:
J'ai pu essayer le bateau de Louis (merci encore pour ton accueil, avec mon fils Martin!) et je n'ai pas été convaincu par le wishbone, car quid de la réduction?
Cet été, j'ai navigué une semaine avec le bateau de Gilles Montaubin, et j'ai constaté que les livardes sont vraiment indispensables, dès qu'on abat un tant soit peu. Mais réduire devient vite compliqué, et il me semble qu'on perd vite l'avantage de l'enroulement, rapide, puisqu'il faut à chaque fois enlever la livarde, rouler, remettre la livarde...
Par contre on peut utiliser les livardes même voile enroulée, mais en la reprenant sur l'écoute, mais... au virement de bord, rebelote..
La livarde c'est simple, mais pas tant!

Quelques questions aussi:

Il paraît que Pierre Louis L. a mis au point une livarde "télescopique", si quelqu'un sait?

Sur les voiles zipées, c'est ce qu'à mis Gilles M. sur son bateau, ça me paraît une option indispensable!

La solution de Musard paraît séduisante, sorte de bôme à fourche, ça veut dire: une bosse réglable pour le point d'écoute, un palan d'écoute? Ça impose une misaine sans recouvrement, non?

"Chaque mât est posé sur un plateau qui tourne librement sur des billes se déplaçant dans une encoche circulaire. Le plateau est percé en son centre pour laisser passer l'axe inox des mâts qui entre dans un empilement de 3 roulements à billes logés dans un trou. Ce n'est pas le plan prévu par l'architecte mais ça fait travailler le bas du mât en traction ce qui je pense est préférable pour le carbone."

J'avoue, là, j'ai pas compris: l'idée du plateau qui tourne sur des billes, je pige, mais les 3 roulements, là je ne comprend pas. Merci de m'expliquer.

"Pour l'étanchéité j'ai monté une bague circulaire sur le pont, avec un gorge et percée pour évacuer l'eau résiduelle. Pour l'instant, j'ai fait une chicane avec du ruban adhésif armé collé sur la rondelle d'enroulement basse. Et c'est rabattu jusqu'au pont à l'extérieur de la bague. C'est un point qu'il faut que je termine mais visiblement le principe est fonctionnel. "
Mon élucubration perso, en cours de réalisation:
Systus classique Montaubin: le mat tourne dans une bague solidaire du pont.
Un deuxième bague solidaire du mat au dessus de la première bague, formant joint d'étanchéité: idée folle?

En tout cas, comme le dit Gilles M., il faut bricoler , essayer!

Bon vent aux bateaux bizarres!
Fabrice

14 déc. 2015

@Pulpito : j'attendais un peu pour demander un schéma :mdr:
moi non plus je ne suis pas sur d'avoir tout bien compris !

Le problème des roulements en fond de puits est le risque d'entrée d'eau, ou pire, de sable (j'ai habité 10 ans à Gruissan, ça a du me marquer !).
Un roulement autour du mât au niveau de l'étambrai serait bien aussi (type roulement de mèche de safran ?), mais surement très cher dans ces dimensions.
Surtout que chez Montaubin, ça a l'air d'être simplifié au maximum : butée sphérique et un peu de graise, si j'ai bien compris !

Pour la bôme, l'enroulement de la voile et le réglage simultané du point d'écoute, il doit y avoir moyen de faire tout ça avec une seule manivelle, sur un petit winch ou un micro-guindeau (OK faudrait que je fasse un crobard de la chose, moi aussi).

14 déc. 2015

@pulpito :
La misaine à recouvrement n'est pas techniquement impossible. La voile d'avant peut s'utiliser sans bôme, c'est à dire comme un génois classique. ça impose alors un autre plan de pont et de l'accastillage supplémentaire. Et surtout une manœuvre lors du virement de bord. Par raison d'économie de carbone j'ai failli ne pas faire de bôme à l'avant, mais c'était oublier que je suis souvent seul à manœuvrer.
Donc j'ai mis une bôme et une pantoire. En regardant bien les vidéos de "La Louise".
Le virement se résume maintenant à pousser la barre, et à attendre le bon moment pour la remettre dans l'axe. Comparativement à ce que je faisais avec mon ancien bateau j'ai gagné sur un point : je n'hésite plus à virer et je prends mon temps. Je vire aussi plus souvent et sans faire frotter la voile.
Techniquement, j'ai les mêmes commandes qu'un voilier classique. Balancine, étarquage point d'écoute, réglage écoute. Cette année j'ai navigué sans hale-bas, mais il faudra en mettre un.
Sur les fourches des bômes j'ai mis 2 PXR de Spinlock. 1 pour la balancine, l'autre pour le point d'écoute. La bôme est en appui contre le mât via un gros bout qui relie les extrémités de chaque côté. De sorte à bien répartir l'effort sur un demi-cercle et non sur un point précis. Il ne me semble pas avoir inventé quelque chose de neuf. Peut-être simplement avoir remis au goût du jour un système visible sur les vieux gréements.

et la bome coudee plantee sur le pont qu a mis au point garry hoyt ?

14 déc. 201516 juin 2020

Voici la pièce qui se trouve au fond du tube de mât. A ce stade elle n'est pas finie, l'enroulement fibre doit être arasé. C'est un sandwich de bois dur 5mm alterné avec 2 couches verre/époxy croisées.
Les 3 roulements à billes dont j'ai parlé sont placés dans le trou au centre, pour reprendre la charge horizontale. Dans la gorge, d'autres billes (pas des roulements, juste des billes) reprennent la charge verticale via le plateau circulaire.
Le tube avec cette pièce étant collé au fond du bateau puis renforcé par des goussets et beaucoup de fibre de verre de fort grammage.
La seconde photo c'est l'extrémité d'un mât en cours de finition (vu couché). Depuis, la tige inox a été adaptée en longueur pour ne pas buter sur le fond du bateau. Quand on pose le mât, la tige inox rentre dans le centre des roulements à billes et le mât se pose sur le plateau circulaire.

15 déc. 2015

En mixant mon idée et la votre, il suffirait de poser provisoirement autour du pied de mat 2 joues servant de support à un axe qui traverserait le mât.
Le bras de levier met le plus léger des mats à la verticale, on le soulage, on enlève l'axe et il descend dans son support.

14 déc. 2015

Pour l'étanchéité à l'étambrai on pourrait se limiter à une simple rondelle plus ou moins souple, posant sur le pont et étant solidaire du mât. Pour ma part, plus il y a de chicane, mieux c'est. Pour le ruissellement pas de problème. Mais il faut aussi pouvoir casser l'énergie d'une vague.
Pour l'instant je ne fais que coiffer la bague avec le scotch solidaire du mât. Et je ne suis pas sujet aux vagues (même scélérates).
Mon idée est de fabriquer une collerette en silicone moulé dont un bourrelet circulaire s'engage dans la collerette du bateau.
Dès que j'aurai du temps...

14 déc. 2015

Pour la rotation à l'étambrai, j'ai tourné des bagues dans de l'ertalyte en plaque. La bague est insérée dans le tube, et le mât tourne librement grâce à un jeu d'environ 1mm. A cet endroit j'ai renforcé le mât par enroulement de fibre de verre. Lorsque le mât est en appui ça ne bouge plus.
Cet été j'ai suiffé la bague pour améliorer encore la rotation.
Par contre, j'ai constaté que par vent fort, madame n'arrive pas à tirer assez fort sur le bout d'enroulement du mât.
A l'avant j'ai donc modifié la bague en la transformant en énorme roulement à billes, avec des billes torlon du marché. ça tourne tout seul. Mais je ne suis pas convaincu que ma femme puisse tirer assez fort pour rouler la voile. De ce fait, pour assurer le coup l'année prochaine, je vais rajouter 2 petits winchs. Ils serviront aussi pour le spi asy.

14 déc. 2015

@eric17 :
Pour ma part, l'enroulement du mât revient pour l'instant à un taquet sur le roof. Le reste est commandé à distance mais bloqué localement. Chaque PXR a été percé sur le dessus et un petit bout de commande d'ouverture renvoyé au cockpit.
L'accastillage sur le roof se résume actuellement à un taquet de chaque côté et un coinceur pour l'écoute de misaine.

Pour fabriquer les grandes bagues j'ai acheté l'ertalyte en plaque, et j'ai utilisé la défonceuse avec un compas maison. Simple et pas trop cher.

A savoir s'il faut réellement un roulement à billes à l'étambrai, je n'en suis pas forcément certain. La misaine du Musard en a un, la GV a une bague simple. A partir du moment ou le mât est libre de tourner (la voile relâchée) je pense qu'il faut juste le bon effort. Sans roulement, le mât se "bloque" en rotation par sa propre pression. Je considère ce point comme bénéfique.

14 déc. 2015

La bôme coudée ou montée sur rotule à plat pont j'avais aussi étudié. Je n'ai pas fait parce je ne voulais pas constamment reprendre ou relâcher le point d'écoute à chaque fois que l'on borde ou qu'on ouvre la voile.
Le fait d'avoir l'axe de rotation de la bôme déporté par rapport au mât engendre un triangle. La bômé tournant autour du mât conserve la même distance du point d'écoute au centre du mât.

oui mais c est un moindre mal et c est plus facile pour enrouler sur le mat quand la bome est independante :-)

15 déc. 2015

Je pense que c'est la même chose concernant l'enroulement. A partir du moment ou la balancine soulage la bôme a fourche, il n'y a plus aucune pression sur le mât. Donc enroulement sans problème.
A mon sens la cause d'un éventuel problème d'enroulement est à rechercher côté frottement du mât sur la bague cumulé au frottement en pied de mât. C'est pour cela qu'il m'a paru important de tester un roulement sur un des mâts, pour comparer.

15 déc. 2015

et j'oubliais : la voile qui faseye par grand vent est un gros frein à l'enroulement. Mon expérience : rouler par force 6 devient sportif!
Et le diamètre du tambour d'enroulement peut aussi devenir un frein. Trop fin il n'y a plus assez de bras de levier. Dans ce cas on est plus à comprimer le mat qu'à le faire tourner...

15 déc. 2015

De mon expérience, les frottements du mât sont au niveau "haut", à la traversée du pont. Certes, il faut bien qu'en bas cela soit propre et pas plein de sable.. (j'ai déjà eu et on ne peut plus tourner). En "bas" j'ai une pièce en ertalon (je crois) qui tourne sur un axe inox soudé à une platine inox. aucun pb.
Je ne me pose pas la question de l'étanchéité. Il y a de l'eau qui rentre, mais cela reste dans le tube, uniquement qd on est dans de "belles conditions", qd les vagues montent sur le pont.. donc pas tout le temps, et il n'y en a pas tant que cela. Pour en avoir moins il faudrait rentre le mat étanche, faisable, mais c'est en bas de ma "do to list".

En "haut " donc il faudrait pour des gros mat, une sorte de roulement à rouleaux. Moi j'ai un léger faux rond et donc j'ai du jeu. Je dois rouler en lâchant bien la voile, et j'ai fait un enrouleur un peu grand, sinon c'était impossible de rouler dès qu'il y avait du vent. Je graisse le passage à la graisse blanche

Concernant le whisbone.
En théorie, c'est pas facile à enlever rapidement en cas de besoin. c'est pour cette raison que G. MONTAUBIN ne m'en a pas mis à l'avant, il m'a dit: pas question d'aller à l'avant décrocher le whisbone qd les conditions le demanderaient, c'est trop dangereux sur mon tri.. pas bq de place, très fin, et pas de balcon, ni de filets.
MAIS:
- en pratique, j'ai un whisbone sur la voile AR que je peux dégréer seul en restant assis dans le cockpit si nécessaire... c'est plus facile debout et à deux bien sûr. Mais c'est faisable seul., en suite on peut rouler la voile sans pb. Le coté "rapide", je ne vois pas qd j'en aurais vraiment besoin. il suffit de lâcher la voile AR, elle se met dans le vent et on a le temps du coup.. ce n'est qd même que 2-3 mn max pour tout démonter
- deuxièmement je n'ai jamais eu besoin de le faire. Jusqu'à F7 pas besoin. La voile AR est plus petite, le mât moins haut, et donc moins de force sur le haut du mât. En gros il ne plie pas
- le whisbone donne vraiment une belle forme à la voile. J'aurais vraiment eu envie d 'en avoir un à l'avant, pour le près.
- la bôme c'est un truc que je ne peux faire car j'ai un poil de recouvrement et donc la bôme ne passerait pas... et on prend vite l'habitude de ne rien avoir qui puisse balayer le pont et le reste.

15 déc. 2015

avec du recouvrement, si tu as une bôme avec balancine, tu peux toujours lever la bôme au passage du mât AR. Mais c'est contraignant.

A marans il y avait un tri à vendre sur le terreplein. c'est le tien ? J'en avais aussi vu un jaune dans la photo du rassemblement.

Pour ma part je vais essayer de rendre complètement étanche à l'étambrai. Parce que j'ai fait un regard sur le tube pour accéder à l'intérieur en bas au cas où. Et si ça prenait l'eau ça pourrait déborder... car pour l'instant le regard n'est pas fermé. Pour l'étambrai, peut-être une coupole en bâche de camion. C'est facile à travailler.
Par contre, jamais eu de sable à l'intérieur...

Pas forcément besoin de rouleaux pour l'étambrai. C'est très cher! Pour l'instant, les billes Torlon diamètre 6mm donnent satisfaction. Par contre, la bague du roulement doit être assez épaisse et dans un plastique très dur (ertalyte ou équivalent). Je vais bien voir la tenue dans le temps. Si ça pose problème je reviens à la bague ertalyte d'origine.

J'avoue que la bôme reste facile à démonter. D'ailleurs c'est ce que je fais lorsque je ne navigue pas. Il faut juste enlever le bout de sécurisation sur la face avant de la fourche.

Pour le balayage du pont, je ne vais normalement pas à l'avant puisque tout se commande au cockpit. Pour l'instant moi non plus je n'ai pas de balcons ni filière, mais c'est à venir l'année prochaine.

15 déc. 2015

Non... mon tri n'est pas à vendre. Il est sur sa remorque à LAcanau... je relance ma perche.. je ferais bien un essai justement avec le tien, pour voir le profil des voiles avec la bôme.( tu mets à l'eau vers la grande motte si j'ai compris?, cela va intéresser Phil aussi sans doute, il a l'air réparé...)
je voulais faire une sorte de "demi-bôme" articulée sur le toit du cockpit qui en fait ne servirait qu'au près. Qui est l'allure à 80% du temps avec les tris

15 déc. 201516 juin 2020

@frablo :
c'est exactement cela. Photo ci-jointe

15 déc. 2015

Ok, sauf que dans ma tête, je voyais le bras de levier de l'autre côté, en l'air, avec un axe dans le prolongement du mât, parce que là, à vue de nez, le bras de levier n'est pas très efficace, il doit faire 1m par 1m. Dans mon idée, il ferait 1.5 x2 voire 3 avec rallonges.

15 déc. 2015

@louis33 :
Le lieu de mise à l'eau de l'année prochaine n'est pas encore défini. Ce sera selon les envies et les besoins. La famille demande pour l'instant à retourner en Espagne...
La Grande motte c'était l'été dernier. On en saura plus l'année prochaine, c'est le genre de décision qui est prise tard. Mais on peut toujours passer l'info pour un essai.

Il faudrait d'ailleurs que je vérifie si le vulgaire papier réceptionné des aff mar cette année est valable à l'étranger. Plus de carnet orange...

Dès qu'on a un bateau un peu rapide c'est effectivement le près qui prédomine (cause vent apparent). Sans grande prétention j'en ai fait pas mal cet été. Dans les films mis en ligne plus haut tu peux voir le profil des voiles. Je ne crois pas avoir de photo des voiles en marche. Sinon il faudrait que je coupe à nouveau un film à cet endroit.

15 déc. 201516 juin 2020
15 déc. 2015

Pas vraiment, dans ce cas, l'axe est trop près de l'extrémité du mat. Par contre ça peut fonctionner en mettant un longue rallonge sur le levier, et en mettant un cale sous le mat.
Pour imager, ce que vous faites, c'est ouvrir une porte en appuyant coté gonds alors qu'il faut appuyer côté poignée.
Il faut s'inspirer des voiliers hollandais qui passent fréquemment sous les ponts, mais avec des joues amovibles.

www.hisse-et-oh.com[...]ge3.jpg

Voilà le principe, avec dans votre cas un bras de levier à 90° vers l'avant du voilier pris sur le mat.

15 déc. 201516 juin 2020

j'ai vu ça aussi :

15 déc. 201516 juin 2020

J'avais essayé ça avec un bidon de 30L d'eau. Finalement plus tard, avec le mât de 11m qui se balançait, c'était quand même assez dangereux.

15 déc. 2015

il y a très simple sur le Presto 30 :

ou ça :

Louis Marc a repris cette idée séduisante en utilisant son petit mât arrière comme potence sur son Etroit Mousquetaire

15 déc. 2015

Hello,

Félicitations pour ce bateau très innovant !

Pour le matage, Compass vends un système de chèvre qui fonctionne à priori jusqu’à des mats assez hauts.

www.compass24.fr[...]e-de-mt

15 déc. 2015

Merci pour l'info, now. Je retiens aussi cette option

15 déc. 2015

pas besoin de mécanisme complexe. Sur le mien (bien que plus léger) la manœuvre est simple. quelqu'un bloque le pied de mat devant l'entrée de l'étembrais, et l'autre monte le mat à la main . une fois le mât suffisant vertical il est très facile de le glisser dans son logement.
G MONTAUBIN me disait que pour le faire seul il fallait fabriquer une sorte de sabot juste contre l'entrée de l'étembrais, qui bloque le mât en avant et qui l’empêcherait de "remonter" qd on le lève.
Donc pour le tien, imagine monter le plus petit mat d'abord, en le tirant vers l'avant, ce sabot le bloquant, il monterait assez facilement avec le treuil de la remorque par exemple. Une aide pourrait juste le maintenir dans l'axe, et soulager sur le début du levage.

15 déc. 2015

J'ai bien compris le principe. C'est comme ça que je faisais avant. Avec 11 kg de ton mat, certainement aussi un peu plus court que les miens, j'imagine la facilité de mise en place. Autre avantage potentiel de tes mâts, le diamètre restreint qui doit permettre de les tenir correctement.
Je vais me faire une raison. Apres plusieurs levages a la potence, je confirme que ce n'est pas envisageable avec 40kg tenus d'un bout avec au minimum 9m qui oscillent librement au vent. Si mes souvenirs sont bons, le CGD est a 4,20m... Même a 2 c'est pas simple.
Sur l'étroit mousquetaire ce n'est déjà plus possible, d'où la modif de LML. Avant cette modif c'est la grue du port qui servait au matage. Pas a cause du poids, mais parce qu'il n'est quasiment pas possible de tenir le mât par un seul bout. Surtout que la prise n'est pas facilitée par la voile roulée. De ce côté j'ai la chance de manipuler le mât seul.

16 déc. 2015

Mais ta voile zippée.. tu peux la mettre après? non? ou bien tu installes l'ensemble mât + voile?
40kg, cela ne me semble pourtant pas impossible. On le faisait sur un twist (cata de 22 pied, et avec un poids du même ordre de mémoire pour le mat)) montage du mat au treuil de la remorque, avec un des deux qui commençait à lever "à la main" pour aider dans les premiers degré d'angle de levage (oui c 'est un peu lourd- mais cela le fait qd même)
L'important c 'est le blocage en pied de mât pour qu'il ne parte pas sur l'avant.

16 déc. 2015

Louis, on mate à deux sans difficulté notre poteau de plus de 12m mais : Pied de mat prévu pour et haubans de matage.
Dans le cas de Musard, c'est pas tout à fait la même opération.

16 déc. 201516 juin 2020

Oui, la voile est montée après. Dans le principe le hissage est possible, surtout avec un treuil (que je n'ai pas sur la remorque). Comme dit, c'est ce que je faisais avant avec un mat alu de 8m. Levage possible.
Le problème vient ensuite... une fois levé, il faudrait sortir le pied du sabot, sans frotter partout pour préserver la peinture. J'ai une belle tige inox qui dépasse en bas du mat et qui ne demande qu'à faire des gravures sur le pont.
Déjà comme je le fais sur la photo c'est délicat, surtout lorsqu'il y a du vent. Il faut rentrer incliné car il y a de la quête. Donc soulever et guider seul ça devient impossible dans mon cas. Sauf comme on le fait pour l'instant, avec un palan. Donc chèvre ou tube à étudier.
Mais tout de même merci pour tes conseils.

16 déc. 2015

Je découvre en photos et en vidéos ce Musard et même si " l'aspect " m'a surpris au début je dois avouer qu'au fil des visionnages je n'y faisais plus attention .
Avoir un 9 M au gabarit routier est quelque chose rare si ce n'est exceptionnel , bravo !
Je trouve l'option 2 mats chacun en 2 parties plutôt intéressante pour le transport .
J'ai un transportable , j'ai pas mal navigué sur des transportables et de ce fait j'en ai mis et sorti quelques uns de l'eau et il me semble que en plus d'avoir quelques qualités marines bien sur ils doivent avoir en plus des qualités de facilité de mise et sortie d'eau et ils doivent être simples et rapides à mettre en ordre de marche , le matage étant souvent le plus long et le plus compliquée mais je ne doute pas que tu trouvera une solution pour te passer d'une grue car pour moi on doit pouvoir être le plus possible autonome lorsque l'on a un transportable , ce qui m'amène au seul " défaut " ( si cela en est un ) pour moi , la quille et les 2 dérives .
J'ai cru comprendre que tu avait du faire construire une remorque , n'aurait-il pas été plus simple d'utiliser un ber roulant , quitte à le faire fabriquer et de le "hisser " sur une remorque plateau , cela aurait l'avantage de pouvoir le mettre seul à l'eau à partir d'une cale et de ce fait donne encore plus de choix de ports et est plus économique .

16 déc. 2015

je pense à un système de chèvre mobile qui se placerait au cdg du mât. chèvre en deux partie qui t'assurerait le contrôle transversale. Je te fais un dessin et te l'envoie en mp. quelle profondeur d'enfoncement du mât? 1m?

16 déc. 2015

Nan-nan-nan, Louis, pas de pitis dessins en MP, c'est de la triche, on veut les voir nouzaussi !! :coucou:

16 déc. 2015

En fait, plus ça va, plus on se pose de questions sur la hauteur de ces mâts marconi... ça sent le retour des voiles au tiers ou apiquées ;-)

16 déc. 201516 déc. 2015

Le Marconi, ça serait pas "haubané", par définition ?

avec une voile a tetiere carre peut on gagner de la hauteur de mat ?

16 déc. 201516 juin 2020

Merci pour ton avis positif, et d'ailleurs à tous ceux qui ont pu m'encourager jusqu'à présent.
Concernant le choix de la quille longue et des 2 dérives, il y a une explication. Avant mon EDEL 660 avait un quille longue du même genre, et je n'avais jamais trouvé cela pénalisant en navigation. J'avais une remorque de mise à l'eau. A l'échouage, la coque était hors de portée des cailloux ou autres objets qu'on a pas vu avant la descente de la mer. Au centre de cette quille il y avait une dérive manipulée par une petite chaîne. Très simple et fonctionnel. Comme tout système de ce type, il ne fallait rien coincer dedans. Ce qui me gênait le plus c'était le bruit de battement de la dérive dans la quille. Bon, les cales étaient certainement usées....
Donc le choix s'est porté naturellement sur quille longue, qui s'associe bien avec la forme de carène. Avec la stabilité de forme dûe au volume à l'avant, on peut limiter en-dessous. L'architecte m'a proposé des dérives sabre mobiles. Comme je ne voulais plus de partie mobile, on est parti sur des dérives relativement rentrées à cause du passage de roue de la remorque. Le résultat final me satisfait.
Concernant la remorque :
Au départ je mettais l'EDEL 660 à l'eau avec le remorque. Autant la galvanisation met un certain temps à s'oxyder, et je n'ai pas eu de problème avec ce point car je rince, autant pour certaines cales il fallait beaucoup reculer la remorque. Les moyeux étanches supportent ce traitement avec un rinçage, mais les câbles de freins pas du tout. Une fois remplacé le circuit de freinage, je n'ai plus jamais mis la remorque à l'eau.
Pour le Musard je voulais effectivement un ber. Mais avec le petit tirant d'eau , je pensais que je pouvais me limiter à une rallonge de remorque. Je sais, encore un truc de plus qu'on ne trouve pas sur le marché! J'ai fabriqué la maquette (voir photos). L'idée était de limiter la hauteur sur la remorque en évitant les roues du ber, tout en permettant d'aller loin dans l'eau à la cale. Il faut une simple glissière à laquelle on rajoute les roues arrière une fois tiré le ber sur 1m, et l'avant du ber repose sur la remorque. Avec une roulette à l'avant on pouvait même séparer le ber totalement de la remorque.
Il y a du pour et du contre pour un bateau de cette taille :
Le poids du ber de ce type n'est absolument pas négligeable, c'est au moins la moitié de la remorque. Le poids de l'ensemble tracté explose...
Le prix du ber et de la remorque est équivalent à de très nombreux grutages et sans ber on économise pas mal de carburant sur la route. Je fais 2000 km par an.
La remorque doit être surdimensionnée à cause du ber, elle est donc aussi plus chère.
Et pour finir, moi qui vais régulièrement aussi en méditerranée je me suis aperçu que beaucoup de cales étaient trop petites pour manœuvrer avec le Musard (10m de remorque + 5m de voiture), et les rues souvent étroites. Quand elles ne sont pas tout simplement interdites à de gros ensembles comme à Hyères. Seul l'Atlantique s'y prête bien.
Finalement j'ai laissé tomber ce principe de ber pour le moment, et je me concentre sur la matage autonome. Car sur ce point les ports exagèrent en facturant au quart d'heure.
Et je paie la mise à l'eau et sur remorque avec Travel Lift ou une grue. L'avantage c'est qu'avec un transportable on peut choisir le lieu de mise à l'eau et de sortie. Pour ma part ce n'est souvent pas le même.

16 déc. 2015

Ah oui ... Louis Marc Loubet était étonné de ton niveau de préparation pour le bateau (maquette et tout), mais tu avais aussi bossé sur la remorque !!

Waouw ... :lavache:

16 déc. 2015

@Louis33 :
OK. Longtemps je me suis dit qu'il fallait un palan à proximité du tube de mât. Mais hier une lumière s'est allumée! Le tube peut être plus loin, dans une zone à moindre effort mécanique du pont. Avec une petite potence. ça permet même d'aller chercher le mât au sol à côté du bateau!
Suis quand même preneur du dessin, mais visiblement d'autres aussi...
A l'avant je plante environ 1m, le grand mât presque 2m.

@Tribal :
Si les mâts n'étaient pas rotatifs je n'aurais pas hésité!

16 déc. 2015

Sur le Rando+ qui m'avait interessé, j'avais aussi penser à me servir du mat arrière pour mettre en place le mat avant, pas en le fixant sur le bateau, mais en l'enfilant dans un tube fixé sur le chassis de la remorque : pas de trous supplémentaires sur le bateau. C'est un sérieux avantage de pouvoir être totalement autonome si nécessaire et de pouvoir se passer de grue. A noter aussi que sur un petit tri que j'ai eu, un astus 20.1, on pouvait mater seul : je l'ai fait, mais franchement, je ne suis pas à une demi heure près et je préfère mon systéme actuel sur mon monocoque avec un truc bien conçu, pied de mat, chèvre. Mais c'est un mat classique et c'est très simple à concevoir.

16 déc. 201516 juin 2020

@Musard, une autre question que je me posais : le pourquoi de ces 2 hénormes tubes autour des mâts, au lieu d'un PVC juste du diamètre au dessus, comme sur les montaubins ?
Est-ce pour pouvoir renter la "galette de roulement" en CP/epoxy que tu nous a montrée plus haut ?

16 déc. 2015

@eric :
Pour avoir bossé longtemps et effectivement vraiment sur tout, je confirme, ça prend du temps. J'ai encore maintenant du mal à lâcher le morceau et à faire autre chose. Proto oblige... Et finalement je croix que la maquette fonctionnelle était obligatoire aussi, heureusement que j'ai fait ça.
Pour la photo du Musard en chantier en version "paquebot", c'était parce que le rattrapage de planéité du pont n'était pas encore fait. Tout a été coupé ensuite si tu regardes les autres photos.
J'avais acheté un tube PVC de 4m et on l'a coupé seulement après pour faire les 2 tronçons.

16 déc. 2015

oui mais pourquoi un aussi grand diamètre ???

16 déc. 2015

@françois :
J'ai laissé tomber l'option du tube attaché à la remorque. Comme les poutrelles sont moins large que le bateau, ça devenait difficile de faire simple. Mais pour certains ça doit être une solution possible.

16 déc. 2015

Le diamètre du tube a été conditionné par celui des mâts. A quelques mm près je pouvais passer à un tube plus fin. Mais finalement ça permet de laisser de la place pour une bague ou un roulement sur mesure...
Pour les mâts, la plan de drapage a été établi par l'architecte à l'aide d'outils numériques. Initialement a peu près 170mm en bas et fin à 80mm. ProFil Composite a réalisé un mandrin et a enroulé le carbone plus bas. Le diamètre haut est maintenant de 120mm. C'est plus raide mais plus costaud, et pas plus lourd. Moins de rétreint en haut a facilité la forme de la voile. Le cintre n'est que de qqes cm avec 100kg en bout de bôme, et ça donne de la puissance.

16 déc. 2015

et... si c'est pas indiscret, çatakoutécombienlémats ??

16 déc. 2015

Les tubes seuls densifiés :
9m 23kg 3300 € HT
11m 27kg 3700 € HT
manchons 2 x 450 € HT

16 déc. 2015

@pierre 2 :
j'ai du mal à suivre avec les réponses qui reviennent au milieu du fil...
Une têtière carrée correspond je suppose à une corne (version moderne). On en a discuté plus haut. J'avais suggéré l'idée d'utiliser la têtière rotative rallongée pour mettre un rail permettant à une poulie de coulisser. Sinon pas de rotation du mât possible. Pour ma part ce sera à l'étude plus tard lorsque je devrais remplacer les voiles.
Tout le monde te dira qu'il faut aller chercher le vent fort et régulier dans les hauts. Réduire veut donc dire qu'on prend du vent plus bas. C'est là qu'il faut faire un choix. Soit mât plus court et voile plus carrée, soit plus long avec voile latine ou petite corne flexible pour se rapprocher du comportement d'une aile.
A savoir que dans ce domaine, l'innovation vient de l'aéronautique.

16 déc. 2015

il y a 5-6 ans mes tubes pour les mats 3000 euros... et encore ils sont plus petits...
cher le carbone

16 déc. 2015

Comme moi en plus je suis dans des formats hors standard, je n'ai pas pu faire autrement .ça n'a d'ailleurs pas été simple de trouver un fabricant...
Dans certains cas, avec une section moindre et surtout constante, on peut partir sur un tube industriel. Au moins pour le bas s'il est en 2 parties. Mais je ne suis pas certain que ça coûte moins cher.
Oui, carbone = prix élevé.

Mais bon, faire le Musard avec du verre ou de l'alu ça remettait en question l'ensemble du projet...

Ce que je note, et je crois que G Montaubin le communique aussi, c'est que le carbone en gréement libre sans tout l'inox autour revient à peu près au même prix qu'un gréement traditionnel. Il ne faut pas oublier que la structure même de la coque est allégée avec le carbone, alors qu'en traditionnel elle est renforcée. Renforcer coûte aussi, mais c'est difficile à estimer.
C'est finalement juste un transfert de budget.

je viens de retrouver l article sur le musard 25 dans un loisirs nautique de 2005
il y a eu du changement depuis ! :-)

19 déc. 2015

? Musard 25 connaît pas. Faut dire que le nom "musard" est venu de l'architecte. Peut-être y a-t-il un lien?

ben oui c est l archi qui presente son bateau dans ln c est quasiment le meme que le tiens :-)

19 déc. 201516 juin 2020

bon l'idée que j'avais de la chèvre. je ne l'ai pas fais pour le mien car j'y arrive sans, mais il faudrait l'essayer.
L'idée est de pouvoir entrer une partie du mât dasn l'étembrais en utilisant la différence de diamêtre du pied de mât / étembrais. Car une fois le mât engagé d'environ 20cm, c'est gagné, il est presque à la verticale à ce moment.

LA difficulté est de trouver la bonne longueur PM (pas loin de la moitié du mât à mon avis), pour que l'on puisse jouer sur l'inclinaison que peut prendre le mât avant de le rentrer complétement.
Les deux demies coques se situeraient environ vers le CDG du mât.

Évidement il faut démarrer avec le mât à plat sur bateau, assez en avant . Le premier mouvement va consister à tirer le pied de mât vers l'arrière du bateau, ce qui va donc faire monter le mât, on peut avec un palan accroché au niveau de l'enrouleur, et le maintenir d'ailleurs. Il faut forcément aider au début en soulageant le mât à la main.

LA difficulté c'est de tenir le pied de mat, et qu'il reste donc bien devant l'entrée de l'étembrais.
mon idée est de transformer la traction linéaire du palan en "rotation" et levage avec deux bras articulés sur le pont (P) et en M.
Dés qu'on tire si qq un maintient le pied de mat en E (ou avec une retenue avec un bout par exemple) le mât va se soulever.
Une fois que le pied de mât est entré en partie dans l'étembrais c 'est gagné, il va se mettre tout seul en place.
Les deux demie-coques qui entoure le mât sont articulées d'une part avec des bouts, fixes pour un coté et un laçage largable pour l'autre, afin qu'une fois le mât en place on puisse facilement les faire descendre pour les démonter.
On devra forcément les défaire une fois le mât engagé pour qu'elles ne gênent pas avec les bras de la chèvre, la descente du mât.


19 déc. 2015

Pour la remorque, je ne me cassé plus les pieds. J'ai mis des câbles longlife de chez alko, j'ai vérifié ça tient apparemment bien, et je démonté les joints spi pour vérifier une fois par an. Je vérifié le tout avant chaque déplacement. J'ai aussi un treuil qui tire en arrière pour les pentes faibles.

20 déc. 2015

@pierre2 :
Tu peux passer plus de détails concernant l'article? C'est le même archi?

@francois260 :
Les câcles étanches c'est une bonne solution. Je ne savais pas que ça existait sous forme de câble, au départ je m'étais interressé à un système hydraulique. Pour les roulements étanche non problemo. J'ai remarqué que les garnirures n'aimaient pas particulièrement l'eau salée à long terme.
Comme ici je dispose d'un ber sur roues avec la grue adhoc, ça me limite pour l'instant a payer uniquement dans un port en été. Tarifs très variables.
Avec un bateau plus petit je ferais comme toi.

20 déc. 2015

@Pierrot : je traduis : tu pourrais nous scanner et PDFiser tout ça, steup ? :heu:

20 déc. 2015

Ce sont des cables intégralement gainés et sous gainé (en gros le coulissement se fait via la gaine dans une gaine, et la traction via un cable en inox comme ses terminaisons). 100 euros les 4.
Quant au bateau, il est pas spécialement petit (8 m x 2.50m).A LR, j'ai mis à l'eau en 15 mm et sorti à peu près aussi en 15 mm. Le problème essentiel pour moi est de le mettre dans l'axe, faudra peut être que je mette 2 piquets en bois aux extrémités de la remorque pour bien caler le bateau.

20 déc. 2015

La forme de la coque est très importante pour la mise sur remorque et l'alignement ne fonctionne qu'avec un guidage correct. Avant avec mon Edel il y avait une sorte d'auto alignement dû aux rouleaux en forme de V. L'ancien proprio avait rajouté une paire de chandelles a rouleaux à l'arrière. Mais le point le plus important c'était une remorque "cassante".
Ceci dit, il y a un poids limite a çe genre de manip. Surtout avec un dériveur lesté car le passage de la quille est le moment ou la traction est la plus forte sur le treuil. Le crochet d'étrave doit être costaud, et l'étrave prévue pour...
Ce qui n'est pas le cas du Musard pour l'instant.
Tu as quel type de bateau? DL ou D intégral?

20 déc. 2015

DI à lest liquide. Dufour duo, moche, mais parfaitement adapté à mon programme. Matage très facile. Poids avec remorque (cassante) : 2250 kg, tracté par vieux master à 80 kmh, sans aucun souci. En couple, plus mes petits enfants. Croisière cotière exclusivement, en tenant compte de la météo.

20 déc. 201516 juin 2020

pour musard 29

20 déc. 2015

@francois :
Vu Dufour Duo. Esthétique atypique, mais pas pire que d'autres. DI a lest liquide, c'est l'idéal pour le transport et la mise à l'eau à partir de la remorque . Toi tu ne transportes pas ton plomb comme moi. D'ailleurs si un jour ou peut charger le plomb dans le bateau en arrivant sur place au port, je suis preneur de cette solution.
Avec un DI, les cm gagnés sans la quille sont importants. Mise à l'eau dans quelques cm d'eau sans même forcément mouiller les roues pour certains chanceux.
A vrai dire je n'ai pas osé le faire pour mon bateau. Mon programme avec l'EDEL 660 était le même que le tiens. On a visité presque toutes les iles de France avec les enfants. Programme extraordinaire pendant 15 ans!

Il était temps pour nous d'augmenter un peu le rayon d'action avec le Musard...

Concernant l'alignement de ton bateau lors de la mise sur remorque :
J'ai vu des remorques équipées de chandelles verticales arrières dont les rouleaux étaient verticaux aussi. Juste pour centrer la coque. Peut-être une idée à creuser?

20 déc. 2015

@pierre2:
Découvrir cet article sur le musard 25 est plaisant. Merci. Malheureusement il n'est pas lisible pour moi. Je suis curieux de connaître la date de parution, juste pour savoir depuis combien de temps François ROUGIER avait cogité ce projet. Je ne connaissais pas l'article de LN, mais j'avais repéré la photo de ce bateau jaune à étrave large sur le site de Sabrosa Rain. Elle est d'ailleurs encore quelque part dans mon PC.
Je ne crois pas que ce bateau jaune ait été construit un jour. Mais il a été, il y a quelques années, le point de départ du projet Musard 29, avec l'aide d'un ingénieur (architecte naval) qui a été particulièrement à l'écoute de mes attentes. Un investissement total et l'appui des outils informatiques utilisés en course. Un régal!

aout 2005 pour le musard 25 :-)

20 déc. 2015

@Louis33 :
Elle est bonne ton idée. Un petit dessin vaut donc toujours mieux qu'un long discours. Je comprends que pour gréer comme cela il faut suffisamment de différence de diamètre entre le tube et le mât, pour engager le mât en biais dans le tube. La bague doit donc être solidaire du mât. Et pour les frottements sur le tube, il faut pouvoir protéger le pied de mât.
De mon côté j'ai limité le jeu au minimum (1-2mm), et la bague ou le roulement se trouve solidaire du tube. Je dois avoir 1cm de jeu max lorsque j'engage le mât (à la verticale) dans la bague.
Pour le côté pratique, je prépare aussi les mâts au sol sur des tréteaux. ça me laisse de la place pour passer les drisses et visser les 2 tubes. Le faire sur le bateau est quasiment impossible, où le risque d'endommager la coque est important.
ça veut dire que le système idéal pour le Musard devrait permettre de soulever les mâts depuis le sol.

20 déc. 2015

Donc voici une étrave large conçue il y a plus de 10 ans.... Mais qui n'a pas gagné de course et dont seul le gréement est en carbone!!!
:bravo:

21 déc. 2015

en effet il faut du jeu.. moi la bague est sur le tube, et j'ai aussi une surépaisseur de renfort sur le ma^t, j'ai donc entre la partie inférieure du mat et l'entrée de l'étembrais presque 2cm d'écart, ce qui me donne pas mal de souplesse. Je fais essayer de faire la manip (pas de suite, à pâques je pense) en utilisant le wishbonne. Pas de demi coques, mais un bout bien mis qui puisse se défaire. Au moins cela validera ou non le "concept".

22 déc. 2015

@louis :
Si ça marche tu peux faire passer des photos...

22 déc. 2015

@ Louis, je profite de ton expérience. Je suis en train de faire les bagues d'étambrai, et me pose une petite question: je suppose que comme sur mon plan tu as collé un renfort de mat a l'extérieur du profil sur la zone de l'étambrai (40 cm sur mon plan), avec la difficulté d'obtenir un cercle parfait. Pourquoi ne pas remplacer ce renfort par une bague longue tournée en ertacetal, ce qui devrait améliorer la friction? Qu'en penses tu? merci
Fabrice

22 déc. 2015

le renfort de mât c 'est un bout de tube ouvert dans sa longueur et mis en place (comme une goupille mécanindus) sur l'extérieur, là je suis bien circulaire. Au niveau du passage de l'étembrais j'ai donc 3 épaisseurs de carbone. Montaubin me disait que c'est la zone la plus contrainte.

Le défaut de "circularité" (1 ou 2 mm) que j'ai c'est pas du au tube du mât, mais au tube PVC, fibré et résiné qui me sert d’étambrais. Le défaut est "mineur", et je ne l'ai pas vu . J'aurais du résiner ce tube avec une forme en bois bien circulaire à l'intérieure
J'ai une bague en ertalyte qui rentre dans ce tube PVC sur 60mm qui sert de palier, mais qui est assez fine (8,3mm) et qui épouse donc le tube pvc, du coup le mât coinçait dans sa rotation. EN fait je n'ai le pb que sur le mât avant.. l'AR ne me posait pas de pb.
J'avais deux solutions: refaire une bague plus large, ou diminuer le diamètre du mât à cet endroit. C'est ce que j'ai fait par facilité. J'aurais du refaire une bague....
Mon expérience à ce sujet: ne pas hésiter à avoir du jeu à cet endroit. MIni 2-3 mm. Ou bien si tu as un très gros mât, faire une sorte de roulement à rouleaux, mais cela est compliqué et il faut de la place.
Ne pas oublier que c'est dans la brise que tu voudras réduire et que les efforts sur cette partie sont très grands, car même lâchée, il y a des forces importantes sur la voile qui faseye et le mât est donc tiré en ar et s'appuie donc sur cette bague. Les frottements sont réduits si on graisse bien, mais ils existent . Il faut forcer sur le bout d'enrouleur!!
Il est vrai que j'ai fait volontairement incliner mon mât en ar (esthétique), et du coup le mâts penche toujours vers l'ar.

22 déc. 2015

Bonjour
Dans le même esprit que la question de pulpito, est-il possible de savoir quelle technique est la plus courante chez vous tous?
- bague unique solidaire du mat avec renfort a l'intérieur du tube
- 1 bague sur le mat + 1 bague dans le tube (avec ou sans roulement)
- bague unique solidaire du tube avec renfort de friction sur le mat

Et avec quelle moyen d'antifriction? Suif, graisse, etc?

22 déc. 2015

il te faut forcement une bague "anti friction" (ertalon, lyte..;) sur le tube etembrais... et que le mât à cet endroit soit le plus "lisse" possible (avec une surface dure). cela pour la rotation.
Mais il faut que le mât soit particulièrement renforcé à cet endroit aussi car c 'est là qu'il est en appui et qu'il transmet les efforts au bateau.

ps: tu pose la question à la cantonade... il y en a combien qui ont ce type de gréement???

22 déc. 2015

@Louis : Si tu comptes les Hobies Adventure, ça va faire un sacré paquet !!
Et il y a d'autres exemples (voir le "catalogue", sur ma page nautical trek)
Localement, on m'a donné le chiffre de 35 Tilapias vendus.

22 déc. 2015

Même si on en parle pas trop officiellement, il commence quand même effectivement a y avoir quelques gréements libres. Des plus petites unités type kayak au Maltese Falcon en passant par les Hobies, les Tilapias, les plans Montaubin, les ikones, et le matin bleu et tous ceux que j'oublie, et le Musard. Mais tous n'enroulent pas.
C'est ce qui me rend curieux pour les diverses solutions techniques a l'étambrai comme au pied de mat d'ailleurs

23 déc. 2015

Merci louis, j'avais oublié que c'était au niveau de la bague que tu avais un problème.
Pour musard, pour info, sur l'étroit, mat carbone tube de 100 ext, 93 intérieur, renfort interne à l’étambrai, au pied de mat, à la jonction avec le tube du haut, plus renfort externe à l'étambrai, le tout étant en tubes de 100 bricolé.
Au pied de mat, bague ertal.. sur platine inox, autour d'un axe de 30 mm inox, soudé sur la platine. je na sais pas si c'est clair.
Une illustration dans le voile mag de ? sur la construction du lili par JY Poirier.

23 déc. 2015

Ok compris

23 déc. 2015

@fritz the cat :
150kg ! je comprends mieux en regardant les photos de ton bateau. ça doit être très simple à manipuler!
Je suis pourtant "souvent" en méditerranée et pourtant jamais croisé...
ça tourne simplement avec une bague d'étambrai ? ou c'est plus élaboré ?
Importé des US ?

06 août 2016

Bonsoir,
Je profite d'une connexion dans un port espagnol pour communiquer une information complémentaire quant à la vitesse du Musard 29. N'ayant pas vraiment eu de vent portant l'année dernière, ni de vent supérieur à 3 beaufort, je n'avais atteint que 7,3 noeuds max. (Vidéo sur le site de sabrosa rain)
Cette année la descente vers l'Espagne se fait majoritairement au portant dans la tramontane. Et ça change tout...
J'ai pu valider quelques données via le logiciel iSailor et la trace enregistrée. Depuis notre séjour, le voilier de 8,80m est passé souvent au dessus des 8 noeuds. J'ai enregistré des pointes à 9,4 puis 9,7 et enfin aujourd'hui 12,5 noeuds au portant dans la houle avec un bon force 5.
Moi qui pensais ne jamais pouvoir dépasser les 8 noeuds, j'ai pu faire déjauger cette carène plate à plusieurs reprises. J'ai même personnellement du mal à y croire tant la façon de naviguer à haute vitesse est différente de la méthode traditionnelle. On se retrouve à chercher à rester constamment en haut de la vague...
Pour ceux qui voulaient une vidéo de l'étrave large en navigation, je vous informe aussi qu'elle est faite. La gopro y est passée au début des vacances faute d'avoir pensé à la remettre dans son boitier étanche. Un passage sous l'eau l'a détruite instantanément... Dès que possible je mets le tout en ligne.

06 août 201606 août 2016

Ahem... :oups: franchement désolé pour ta gopro :oups:
mais oui, j'ai toujours très envie de voir cette vague d'étrave large...

La vitesse atteinte par le Musard confirme la facilité à passer en survitesse avec un scow, même s'il n'est pas ultra-léger.
Par contre, effectivement, maintenir le surf doit demander pas mal de concentration :lavache:
Quand l'avant rencontre une vague, qu'est-ce qui se passe ?

08 août 2016

Comme le brion ne touche pas l'eau, l'avant ne s'enfonce que difficilement. Je constate que dans une houle formée et courte, lorsqu'on arrive en bas de la vague et que la vitesse du bateau chute (houle ratrapante) il se comporte comme un bateau classique c'est a dire qu'il pousse de l'eau pendant 2 secondes jusqu'a retrouver ses lignes. Le volume de l'étrave apporte un avantage conséquent, c'est qu'il ne se plante pas profond et pas longtemps, donc n'altère pas la direction de route et le bateau reste maniable. On le voit dans la vidéo, il y avait un peu de houle et pas trop de vent.
Je confirme aussi qu'a "haute vitesse" la barre est très sensible et il faut effectivement rester concentré.

20 août 2016

Bonjour,
Voici les copies d'écran iSailor de 3 nav pendant lesquelles le bateau a surfé cet été...
vidéo à suivre prochainement

20 août 2016

voici une première vidéo de l'étrave large du Musard 29 dans une petite houle, avec un vent modéré.

20 août 2016

vidéo 2

20 août 2016

vidéo 3

20 août 2016

vidéo 4

Encore désolé pour ceux qui auraient souhaité voir une vidéo par mer plus formée et vent plus fort. Comme je l'ai précisé, la volonté était de le faire, mais la Gopro n'a pas supportée le bain de mer forcé au début des vacances.
Ne sachant pas si une ancienne Gopro se répare, je cherche encore une solution pour vous présenter le Musard 29 en version surf...
S'il est remis à l'eau cette année et que les conditions s'y prêtent, on fera le film.

20 août 2016

vidéo 4

Encore désolé pour ceux qui auraient souhaité voir une vidéo par mer plus formée et vent plus fort. Comme je l'ai précisé, la volonté était de le faire, mais la Gopro n'a pas supportée le bain de mer forcé au début des vacances.
Ne sachant pas si une ancienne Gopro se répare, je cherche encore une solution pour vous présenter le Musard 29 en version surf...
S'il est remis à l'eau cette année et que les conditions s'y prêtent, on fera le film.

Merci pour ces images :-)

06 jan. 2017

Bonjour
Je découvre avec bcp de retard cette discussion. Bravo d'avoir su sortir des chemins traditionnels. Comme bcp d'entre nous, je trouve qu'avec les progrès des matériaux et de l'architecture les initiatives innovantes sont bien trop rares. Peut être le gros des clients ne sont pas très murs pour ça ?
Encore bravo.
Par curiosité (excuses si j'ai loupé des chapitres) la raison de cette étrave large n'est elle pas due à la nécessité d'avoir une bonne raideur à la toile malgré un bateau étroit ? Avec cette étrave, l'avant du bateau participe à la stabilité ce qui n'est pas le cas avec les "coins" (étraves fines) de beaucoup de bateau "modernes" (?) lesquels trouvent de la stabilité avec des arrières très larges (?)
Perso j'ai fait mon entrée dans le monde des transportables avec un Corsair 24 à côté duquel ton bateau ressemble à un appartement de luxe....lol
Bonne continuation
Yves

06 jan. 2017

En fait la raison de l'étrave large est multiple. D'abord parce que le plan d'origine du Musard 25 (moins long que le 29 que j'ai) était déjà conçu avec cette étrave. L'étrave large est un concept qui à toujours existé. Aujourd'hui on aborde l'aspect de la raideur, surtout en course mini 650. Et c'est vrai, il est beaucoup plus stable sans rajouter du poids. Par ailleurs, le volume permet de ne pas enfoncer l'étrave sous l'eau. Donc elle passe sur l'eau et non dans l'eau comme les bateaux à étrave pointue. Donc là aussi apport de vitesse par ricochet.
Ensuite, la carène gîte symétriquement, ce qui est important pour ne pas marcher en crabe.
Ensuite, le volume de l'avant étant très important, on peut faire une cabine kingsize.
Couplé à l'arrière le plus large possible pour un transportable sans convoi exceptionnel (2,55m), ça plane finalement aussi. Plus haut dans ce fil j'ai mis une photo d'écran avec une vitesse de pointe à 12,5 nœuds (pour une longueur de coque de 8,80m), et nous étions en configuration chargée.

C'est un concept que j'assume au niveau esthétique, mais il y a une limite à l'utilisation du contreplaqué qui impose des bouchains. Et finalement la double baille à mouillage est très sympa
:-)

11 jan. 2017

Stabilité + planning + habitabilité, pour un transportable ça fait beaucoup de positif. Bien vu.
Pour l'esthétique je trouve que ça fait bcp d'avantages pour l'accepter si on a des réticences.
J'ajouterais que si on regarde tous les catas habitables (à quelques exceptions près) il a bien fallu faire fi des critères habituels de la "belle voile d'antan"
Cordialement
Yves

11 jan. 2017

C'est vrai. Et on s'habitue très vite finalement...
Le plus difficile est finaux en main. Mais la compétence de l'archi et les résultats du David Raison ont fait le reste pour ma part.
J'ai mis quelques vidéos en ligne dernièrement (Musard 29 sur You Tube). J'en suis à l'été 2015...

11 jan. 2017

Superbe bateau ! Il a quelque chose de futuriste.
Bravo pour le travail accompli.
Serait il possible d'avoir des photos de l’aménagement intérieur ?
Surtout ce lit King Size qui fait réver...

11 jan. 2017

Pour les photos le plus simple est de consulter le blog de ce site (heoblog rubrique Musard 29). Il est à jour à fin 2015. Je n'ai pas eu beaucoup de temps de m'en occuper pendant la construction mais je me rattarpe en ce moment.
Les miens vers les films envoient sur youtube. Pour l'instant il faut les copier mais je vais bien arriver un jour à faire un lien direct...
Bon, tenez compte du fait que ce bateau est encore en cours de finition, et il reste pas mal de choses à faire, même si j'ai bien avancé avant l'été 2016.

02 sept. 2017

Bonjour à tous.
Je reviens sur cet ancien fil pour le compléter et informer, et sans ironie cette fois, que j'ai mis une vidéo en ligne concenant le transport du Musard 29 par la route cet été. J'ai enfin pu faire quelques images exploitables...
Par contre je découvre le logiciel de montage au fur et à mesure. Tenez en compte svp!
Le bateau nous a amené jusqu'en Corse en juillet, cette vidéo n'est donc que la première de la série 2017. C'était aussi notre première traversée. Et quelle expérience!
J'espère pouvoir encourager tous ceux qui hésitent encore à transporter leur bateau par la route pour passer les vacances à bord. C'est une expérience géniale avec un budget limité.

Le lien vers cette première vidéo:

02 sept. 2017

elle est très bien cette vidéo ! Vitesse de croisière sur l'autoroute = 90km/h ?? (les camions doublent ..)

02 sept. 2017

je n'avais pas compris le titre avec les 48 noeuds ! , un gros travail sur ce voilier intéressant les 2 mats , super !

02 sept. 201702 sept. 2017

Peux tu donner quelques précisions sur le poids du bateau, le ptac etc...Je viens de voir plus haut que tu l'avais donné. 2640 kg, c'est ca ? J'ai regardé ton sanglage. Perso, j'utilise 2 sangles 9 tonnes ( Toddchrono fournisseur, bien) une devant le mat et une dans le cockpit, fixés sur les crochets de la remorque, et le crochet d'attelage devant puisque c'est une Mao. Pas de pb non plus. Sur la vidéo, tu roule à quelle vitesse ?

02 sept. 2017

48 noeuds. C'est marqué plus bas.
:-D

03 sept. 2017

Eh bien oui, 48 noeuds c'est bien la vitesse de croisière sur route plate, c'est à dire 90 km/h. C'est la vitesse sur la vidéo juste après l'aire de repos au début du film, là ou le camion se décale pour me laisser passer. Je ne dépasse pas le 90, d'une part parce que c'est le max autorisé pour un convoi de plus de 3,5t et surtout parce que pour stabiliser un volume aussi conséquent il me faudrait plus de poids sur le timon, et ce n'est pas possible sans modifier le pickup. Idéalement il faudrait relever le crochet d'attelage de quelques centimètre pour être plus stable, mais ça n'apporte rien en vitesse.
Je garde plutôt en mémoire la formule 1/2 m x v^2 et fais attention aux distances de sécurité... et à l'aspiration en dépassement des PL (ça arrive aussi).
Mais souvent je suis en-dessous de 90 quand ça grimpe, et là les camions ont l'avantage de la puissance et du couple, surtout lorsqu'ils sont vide. Je constate qu'il est préférable de les laisser passer, surtout en été. Certains peuvent s'énerver assez vite quand un touriste occupe leur lieu de travail... mais bon, en général ça se passe bien, et ils comprennent mieux que les autres les contraintes d'un tel convoi. Souvent ils posent des questions lorsqu'on fait une pause puisqu'on se gare avec eux.
Pour les sangles oranges ce sont des sangles à cliquet de camion. Je peux vous dire la charge demain. Les élingues jaunes et vertes sont une solution trouvée pour ne pas abîmer le bateau, les sangles classiques ayant tendance a laisser des traces lorsqu'elles vibrent. Pour le reste, je ne suis toujours pas certain qu'en cas de choc brutal, le bateau reste sur la remorque, mais s'il se couche sur la route, ça devrait tenir si ça ne frotte pas le sol... le mieux est de rester prudent.
Poids remorque : 750 kg à vide. PTAC 3,2t.
Poids bateau : 1700 kg à vide
Je charge les élements lourds dans la benne et le reste dans le bateau. Le poids réel tracté devrait être d'environ 2700 à 2800 kg mais je n'ai jamais pu peser cette configuration. Il va baisser à l'avenir parce que je n'emmènerai plus autant d'outils.
Il y a longtemps avec l'ancien bateau j'avais pesé tous les éléments que j'emmenais en prévision du cahier des charges du Musard. Gros étonnement lorsque le chiffre final est tombé à presque 1 tonne de matériel divers et de liquides. Attention, j'avais vraiment tout pesé, jusqu'à la petite cuillère.

03 sept. 201716 juin 2020

sur mon ancien bateau : tout comme fancois260, sangles 9 tonnes ( sur le bon coin à qq euros) avec des mousses pour éviter les vibrations ( cf photo ) pour un voilier du même encombrement. Bravo pour le canot et les vidéos

03 sept. 2017

Vu que tu tractés avec un pack up. Ça tient bien la route ? Personnellement, je tire avec un vieux Master allongé surélevé ça bouge pas. Calé sur la vitesse des camions.

03 sept. 201716 juin 2020

Désolé, vu l'heure tardive hier soir je n'ai plus percuté correctement. Pour les sangles et élingues il y a un code couleur normalisé. Le voici.
Pour ma part j'ai donc des sangles verticales orange (10 tonnes) à l'avant, au milieu et à l'arrière. En diagonale les sangles sont de 10 tonnes aussi mais ce sont les élingues verte qui réduisent la CMU à 1,6 tonnes actuellement parce qu'elles sont montées en tête d'alouette sur le chassis. Je peux éventuellement rajouter 2 grosses manilles et les monter en U ça passera à 4 tonnes de ce côté. Restera toujours que 3 tonnes sur le nez du bateau.
Mais même à 10 tonnes ou plus je ne pense pas qu'elles résisteraient à un choc frontal (et nous non plus d'ailleurs...)

:langue2:

03 sept. 2017

Le pickup est parfait pour notre utilisation. Il ne sert pas qu'au bateau. Pour l'alourdir je charge la benne au max avec le bib, les moteurs, les mouillages, les aussières, les nourrices, bref tout ce qui est lourd. Je pourrais même en mettre dessus. Ça roule bien, mais souvent les PL sont un peu au-dessus de 90, et comme j'ai le temps, je préfère les laisser passer.
Lorsque je changerai la voiture, je prendrai certainement un pickup avec une cabine plus courte, et donc une benne plus longue vers l'avant. Et je l'équipe de suspensions a air à l'arrière pour remonter la chape et mettre la remorque horizontale quel que soit le chargement. Et là ce sera vraiment idéal.

07 sept. 2017

Bonsoir tous
Une nouvelle vidéo est en ligne. Enfin sur l'eau!
De Hyères à Cavalaire en passant par Port Cros. Le tout sous le soleil et en musique...

La suivante on traverse vers la Corse

Bonne fin d'été à tous ????

23 nov. 2018

Bonjour,
Je crois que j'ai lu et regarder tout ce qui concerne le musard 29. Je reste admiratif... et un peu envieux aussi je pense.

J'ai simplement une question technique. Comment est foutu la tête de mat pour permettre l'enroulement de la voile sans que les drisses ou autres bastaques de spi ne s'enroulent avec?

Bravo encore pour cette réalisation hors des standards!

23 nov. 2018

@ gael33
Bonjour
C'est assez simple comme concept. Dans le haut du tube de mât j'ai fixé une tige en carbone (verticalement au centre) qui sert d'axe de rotation à la têtière percée en son centre, qui peut donc tourner librement. La têtière est simplement posée sur une galette intermédiaire qui coiffe le mât et qui est aussi percée en son centre (frottement téflon sur téflon à l'aide de 2 plats à tarte revisités...). J'essaye de garder la têtière dans l'axe de la bôme en utilisant la balancine.
Les fils qui pendouillent encore pour l'instant servent de support au réflecteur radar (grand mât), à une drisse de pavillons (grand mât), et à une bastaque volante (mât de misaine). Ils sont fixés à la têtière du grand mât, donc restent dans l'axe quand le mât tourne. Hormis la bastaque, le reste des ficelles est destiné à être supprimé lorsque j'aurai défini le portique à l'arrière (un truc léger et costaud, démontable lors du transport)
Pour le spi, la poulie de drisse n'est pas fixée à la têtière, mais au mât lui-même. Je pensais fixer à la têtière mais ça ne présente pas d'intérêt spécial. Cette poulie n'est pas sur un point fixe, mais peut se ballader sur un bout fixé entre 2 cadènes montées de part et d'autre du mât. De la sorte, je ne tire pas de travers sur les cadènes et le spi peut aller vers le côté quand même.
Le spi venant uniquement en complément des 2 autres voiles, la drisse de spi peut longer extérieurement le fourreau de la voile lorsque cette drisse n'est pas utilisée. La drisse n'est donc pas visible lorsque la voile de misaine est enroulée. Si tu as vu les vidéos Youtube de la chaîne du Musard 29, tu constatera que toutes les ficelles rouges concernent le spi, sauf le bout bleu qui me permet de ramener le point d'amure parce qu'il est trop loin devant l'étrave.
La seule contrainte d'utilisation est d'avoir fixé la bastaque avant de monter le spi, et de rester raisonnable quant aux vitesses de vent, car ça peut tirer fort...
Je teste un spi de prêt depuis 2 ans, et je pense finalement m'orienter vers un code D ou équivalent, avec emmagasineur. J'estime la plage de vent de l'asymétrique trop limitative, j'ai besoin de pouvoir remonter un peu au vent sous "spi". Et la sécurité apportée par l'emmagasineur reste importante si je tombe à l'eau et que c'est madame qui doit gérer la crise.

Merci pour les commentaires positifs, c'est toujours encourageant.

Bonne journée

Cap Horn, Chili

Phare du monde

  • 4.5 (30)

Cap Horn, Chili

2022