LCJ Capteurs et ses girouette-anémomètres ultrasoniques ont 20 ans !

De la radio-positionnement dans la Marine à la création de capteurs de vent

Le fondateur de la société

Christian LAMIRAUX était un électronicien marine par excellence. Ancien de l’Aéronaval Française et de CGG (SERCEL), il était un spécialiste du Radio-Positionnement Marine Hyperbolique, GPS et GPS différentiel. Créateur de MLR Electronique en 1979, spécialisée dans le matériel de radio- positionnement pour les bateaux de pêche, M. LAMIRAUX a vendu MLR Electronique en 1996 après avoir élargi la gamme de produits aux bateaux de plaisance et établi un leadership sur tout le continent Européen.

Christophe MICHEL a travaillé 18 ans au sein de MLR Electronique et a rejoint M. LAMIRAUX en 2000, peu après la création de la société LCJ Capteurs. M. MICHEL a repris l’intégralité des parts de la société en 2012.

Objet de la création de LCJ Capteurs

Concevoir un capteur statique robuste de mesure du vent, marinisé (parce que nous connaissons très bien les besoins du marché de l’électronique marine), léger (pour être monté en tête de mât), compact, à faible consommation électrique (pour les voiliers où l’énergie est une problématique). La technologie de la mesure par ultrasons s’est ainsi imposée.

LCJ Capteurs a été soutenue par une agence d’Etat (ANVAR) pour la recherche et développement et a déposé un premier brevet concernant le CV3F en 1999.

Commercialisation d’un concept innovant

M. LAMIRAUX et M. MICHEL étant reconnus dans le milieu de l’électronique marine, LCJ Capteurs a connu une forte croissance, surtout pour le marché des bateaux professionnels avec le CV3F. La fiabilité du CV3F a fait le reste...

Innovation

Après avoir industrialisé le CV3F, les remontées du marché ont révélé quelques imperfections, surtout par temps de pluie et sur les navires stables. Elles ont été corrigées et ont fait l’objet d’un deuxième brevet autour du CV7. L’innovation consiste en la géométrie des vecteurs de mesures. Jusqu’alors, les transducteurs à ultrasons communiquent en croix, avec 2 vecteurs. Le CV7 travaille avec une géométrie en carré. Il possède 4 vecteurs. Ceci permet de diminuer l’imprécision de mesure tout en conservant des dimensions du capteur très réduites. En outre, la partie réflecteur est conique, ce qui permet une meilleure évacuation des éventuelles gouttes d’eau de la fenêtre de mesure. Grâce à la technologie ultrasonique, les produits LCJ Capteurs ne comportent aucune pièce rotative. C'est pourquoi leur durée de vie est beaucoup plus longue que les girouettes-anémomètres mécaniques conventionnelles.

La gamme CV7 marine offre un panel varié de capteurs en version alimentée en énergie ou en version autonome grâce à la fonction sans fil (CV7SF2). Les girouette-anémomètres à ultrasons LCJ Capteurs sont compatibles NMEA0183 en standard ainsi qu’en NMEA2000 (exemple : CV7-WINDYPLUG). Elles sont également universelles avec la quasi-totalité des centrales de navigation, grâce à l’interface STBG (exemple : CV7-STBG).

2012: Premier METS pour LCJ Capteurs

En 2012, LCJ Capteurs expose pour la première fois au METS et participe désormais chaque année à ce rendez-vous incontournable des professionnels dans le domaine de l'équipement, du matériel et des systèmes pour l'industrie de la navigation de plaisance. Après avoir été récompensée de 2 DAME awards, avec notamment un coup de cœur du jury, LCJ Capteurs entretient cet esprit d’innovation permanente.

Entrée dans le marché terrestre

Un jour, durant l’année 2011, un distributeur de produits de gestion de bâtiments intelligents danois, est invité sur un voilier équipé d’un CV7. Il regarde en direction de la tête de mât, il interpelle le skipper “tu n’as pas de capteur de vent ?”, le skipper “bien sûr que oui !”, “mais il n’y a rien qui tourne !”, “eh bien non, c’est une entreprise française qui fabrique des capteurs statiques”. Le lundi suivant, LCJ Capteurs a reçu une demande de renseignements, de prix, une commande, une demande de modification de la fixation, une interface 0-10 V et c’est ainsi que l’aventure sur le marché terrestre a démarré.

Parallèlement, Nantes, la métropole voisine, a une vie culturelle importante dont beaucoup d’évènements en extérieur. La sécurité du public requiert une mesure du vent. De Nantes, la réputation de ces capteurs de vent s’est répandue en France. LCJ Capteurs équipe des célèbres parcs d’attractions tels que Disneyland ou Le Futuroscope. D’autres applications diverses ont profité de ces girouettes-anémomètres ultrasoniques pour des questions de sécurité telles que : les barnums, les scènes de spectacle, les fontaines, etc...

Un capteur pour diverses activités

Ces capteurs de vent à ultrasons, destinés notamment aux bateaux tout temps, à la régate et à la plaisance, ont également trouvé leur place sur le marché terrestre, 10 ans après la création de la première girouette-anémomètre ultrasonique. Les produits LCJ Capteurs sont désormais utilisés dans diverses activités telles que les stations météos, les acquisitions de données, l’agriculture digitale, les pompiers, les parcs d’attractions, les systèmes CVC, les bâtiments intelligents, les parcs éoliens, la mesure du son, les systèmes de détection de pollution, le sport, etc.

Le 20ème anniversaire : agrandissement de notre bâtiment pour une plus grande réactivité

Pour ses 20 ans, la société française continue de s’agrandir en inaugurant un nouvel espace de stockage et de production. Ces travaux vont permettre à l’entreprise d’élargir son espace de stockage et d’améliorer sa capacité de production. Depuis la création de l’entreprise LCJ Capteurs en 1999, ce sont plus de 19 000 capteurs de vent à ultrasons qui sont présents dans le monde entier. Cette entreprise, basée à Vertou, dans la banlieue nantaise, est fière de pouvoir fournir aux professionnels et aux particuliers une solution de lecture du vent fiable. Précision, robustesse, fiabilité dans le temps, légèreté, discrétion, avec un très bon rapport qualité-prix sont parmi les priorités pour continuer de répondre aux besoins de l'utilisateur.

Aujourd’hui, l’entreprise est en plein développement économique. Elle s’appuie notamment sur l’export et le marché terrestre pendant cette période de crise sanitaire. Cette croissance a permis de créer de l’emploi et de doubler la surface de production.