Egypte : safaga


A quelques dizaines de milles au Sud de la touristique Hurghada, Safaga est une bonne alternative et un bon point de départ pour visiter Louxor.

26°44 N - 33°56.5 E

Un gros bourg, avec une grande rue comme au Far West, flanquée de petites échoppes où des hommes en gellabiah fument des narguilés. Safaga, contrairement à Hurghada, a su pour le moment garder des traits égyptiens. Il n'est pas certain que les choses restent en l'état, car les fonds sous-marins d'Hurghada ne sont pas loin d'être dévastés et les plongeurs, sans doute, ne vont pas tarder à se tourner vers Safaga. Déjà, plusieurs hôtels ont été construits, à quelques kilomètres au nord de Safaga ; c'est le ghetto touristique, et c'est là, en général, que les bateaux de plaisance mouillent.

Le mouillage

Le plus indiqué : Paradise Hotel, par 26°47.5 N. C'est assez loin de la ville, mais le trajet en minibus ne coûte que 50 piastres (1 F). Quelques corps-morts sont, en général, disponibles. Comme à Hurgadha, il faut faire très attention, dans les zones de mouillage, à tous les bouts qui traînent entre deux eaux. Les autorités ne souhaitent pas que les bateaux de passage restent dans le port de commerce, lequel, de toute façon, n'est guère folichon.

Les services (Paradise Hotel)

Pardon ? Heu... pas grand chose. Si l'on a des jerricans, on peut faire le plein d'eau à la station voile de l'hôtel, l'eau est, comment dire, potable pour les habitués.
En revanche, les abords de l'hôtel sont bien gardés, donc le bateau et l'annexe aussi.
Pour le ravitaillement, on trouve de tout dans des petits magasins. Pour notre part, nous étions guidés par notre agent ; c'est lui aussi qui nous a amené du gazole à bord (environ 2,40 F le litre ; si on a une grosse quantité à prendre, mieux vaut aller soit-même à la station, c'est deux fois moins cher). Banque : il en existe une près des hôtels, où l'on peut retirer de l'argent avec une carte Visa. Boites de conserve : vous pouvez oublier. Lait : cher

Notre agent à Safaga

Nageeb Mostafa, tel : 251524 Fax : 251680
Sur sa carte, c'est écrit : s'occupe des formalités, de la laverie, du gazole, du gaz, de l'huile, des filtres, de l'avitaillement, des réparations de moteur, du passage du canal de Suez, ainsi que des visites de Louxor ou d'Hurghada. Nageeb fait taxi et parle anglais. En fait, Nageeb est sympa, mais on s'est demandé à quel jeu il jouait avec les autorités et avec nous ; au début, il nous a laissé tout faire en matière de formalités. Ensuite, comme on n'y arrivait pas, il a essayé de court-circuiter quelques responsables pour nous obtenir des papiers " obligatoires ". Au final, il nous a conseillé de partir sans ces papiers. Hum...

Les tarifs

Pour le mouillage, 0 franc, contrairement à Hurghada. Pour les formalités, finalement, nous n'avons payé qu'une prolongation de visas (20 F) parce que les nôtres arrivaient à expiration. Notre agent nous a réclamé 50US$, mais à ce moment notre sort administratif n'était pas réglé et nous avons refusé de lui donner l'intégralité de cette somme, chose qu'il a bien compris.

Trucs utiles

egypte safagaIl y a un internet café de bonne qualité à Safaga, suffit de demander au taxibus. On peut même fumer un narghuilé en surfant... ça a son charme assurément. Tel : 065253423 (Adresse : Safaga mqgls elmdena t.v str)

Pour aller à Louxor, Safaga c'est impeccable. Il y a plusieurs bus par jour. Au lieu de prendre un bus direct pour touristes à 50 US£ ou un taxi à 300 E£ (600 F), mieux vaut monter dans un bus pour Keneh puis changer pour Louxor, le tout pour à peine 25 E£ (50 F).