Un tableau vous permettant d’apprécier rapidement l’importance de la dérive, ce qui peux permettre de se donner une opinion sur la vigilance qu’on devra avoir vis-à-vis de l’estime ,en particulier par petit temps et faible visibilité
Utilisation du tableau de calculs des courants
Ce tableau permet d’apprécier rapidement l’importance de la dérive, ce qui peux permettre de se donner une opinion sur la vigilance qu’on devra avoir vis-à-vis de l’estime, en particulier par petit temps et faible visibilité : en particulier, si on est peu enclin à démarrer le moteur l’été, quand il y a pétole, on risque d’être déporté de façon importante vers des dangers, alors que dans le cockpit, on se laisse bronzer tranquillement !
Dans un autre contexte, quand on touche une bonne brise et que le bateau marche à un bon 5 nds ,on aurait tendance à minimiser l’action d’un courant de moins de 2 nds, alors que le tableau révèle une dérive de 20° avec 1,75nds !
Enfin, on entend souvent le barreur rouspéter car le vent a soit-disant refusé ; il est évident qu’en prenant toujours le même amer en ligne de mire, même avec une vitesse de 6 nds, on dérive déjà de 5° avec un courant pourtant faible de 0,5nds, ce qui oblige alors à redresser le cap et à border encore plus serré le cas échéant ; et donc, si le vent mollit…
Nouveau paragraphe
La « vitesse du courant », c’est la composante traverse (part perpendiculaire du courant)
La dérive donnée par le tableau constitue la valeur absolue ; la dérive algébrique est :
- positive si la dérive porte à l’Ouest ou sur Tribord
-
négative si la dérive porte à l’Est ou sur Babord
RS = RF – dérive et donc la valeur doit être :
- minorée si dérive Tribord
-
majorée si dérive Babord (car –[-]=+)