De l'huile pour aplanir les déferlantes

Au XIXème siècle, les navires avaient toujours de l’huile à bord, ce n’était pas seulement pour faire la cuisine ou s’éclairer mais aussi pour calmer les mers déchaînées... Lire + sur mikeno.fr[...]ps.html .
Qu'en pensez-vous, avez-vous déjà essayé ?

L'équipage
03 nov. 2016
03 nov. 2016
3

C'est vrai qu'un peu de pollution ne peux pas faire de mal.
Avec les prévisions d'aujourd'hui, il faut vraiment aller le chercher.

03 nov. 2016
0

Le sujet est abordé dans " la navigation par gros temps". A priori peu efficace et uniquement sur de trés courtes periodes (quelques secondes / minutes) et seulement si disponible en (trés) grande quantité. Bref dans le bouquin c'est classé dans les mythes et légendes... Jamais essayé.

03 nov. 2016
0

Oui, c'est justement en lisant ce livre que j'ai trouvé ça dans un court paragraphe, j'ai donc fait une recherche sur Gougueule mais il y a très peu d'info à ce sujet. De toute façon, ça ne coûte pas grand chose d'essayer.

03 nov. 2016
0

en trés grosses quantités, utilisé par les bateaux citernes pour ravitailler les Uboat par mauvais temps
a+

03 nov. 2016
0

d'où l'expresssion "une mer d'huile"...
Cette technique est d'un autre temps. :alavotre:

03 nov. 2016
1

bonsoir ,
comme le bato transportait des olives ,c'est l'équipage qui filait de l'huile ..........
ça c'est comme la lime à épaissir ,le marteau à bomber le verre ,et la corde à tourner le vent ...les bretons peuvent te le dire c'est efficace
mais à chaque fois il faut un amoco cadiz .
alain :-p

04 nov. 2016
0

Sans oublier la masse à enfoncer le piquet d'incendie :heu:

03 nov. 2016
0

C'était surtout utilisé par les baleiniers et phoquiers. Mais la plupart des bateaux en avaient à bord au XVIII e siecle. Et contrairement à ce qu'on pense aujourdh'ui, il parait que c'était très efficace (en étant à la cape), meme avec des quantités relativement faibles.

Ceci dit, JF Deniau qui raconte comment par gros temps un de ses équipiers peu expérimenté est monté avec un petit peu d'huile fond de sauce de salade... c'est à lire !!! (comme l'ensemble du bouquin... la mer est ronde, si ma mémoire est bonne ?)

03 nov. 2016
0

Tu as un lien ?

03 nov. 201603 nov. 2016
2

C'était encore enseigné à l'école maritime option commerce lorsque j'y était en 1981.
Ça concernait surtout la récupération d'homme à la mer dans les chaloupes de sauvetage ou de récupération tout court pour calmer un peu les embruns , il y en avait un bidon dans l'armement des canots...avant en tout cas.

03 nov. 2016
0

Donc ça voudrait dire que ça peut donc aider.

03 nov. 2016
0

sauf erreur de ma part, on en trouve une application chez Voss, plus connu pour son utilisation des ancres flottantes.

03 nov. 2016
4

Buck Danny l'utilise, avec succès, dans "Le retour des tigres volants", pour permettre à Tumbler d'apponter sur le porte-avions "Saratoga", par mer démontée.
:acheval: :acheval:

03 nov. 2016
0

Je savais que l'huile avait un effet anti mousse mais pas que ça calmait les mouvements.ça doit être lié à sa viscosité.

03 nov. 2016
0

Gérard D'Aboville faisait cela avec l'huile des boites de sardines... Il le décrit dans son premier livre.
Quant à l'efficacité, il faudrait que je relise le livre...

03 nov. 2016
0

Si en plus c'est de l'huile de sardine ça fera venir les thons :pecheur:

03 nov. 2016
0

j'ai toujours 3 litres d'huile d'olive première pression a froid , en cas de tempète cyclonique !!

04 nov. 2016
3

AH oui... TRES UTILE au port, pour faire de bons petits plats en attendant que ça passe. :alavotre:

04 nov. 2016
1

D'après ce que j'avais pu lire dans le temps, le film d'huile à la surface de l'eau, ne diminue évidemment pas la hauteur des vagues, mais atténue leur tendance à déferler.

Pour que cela fonctionne, il faut naturellement que l'huile soit filée au vent de la coque, donc à la cape ou en fuite vente arrière. Les anciens utilisaient un fût ou un sac de d'huile/graisse, filé au vent avec un cordage.

Alain Grée en parle aussi dans son bouquin, sur le gros temps. La seule façon pour éviter de transformer le pont en patinoire serait de pomper l'huile par les WC.

Il est certain que la méthode de Buck Danny, citée plus haut, ne pouvait pas fonctionner, puisque le porte-avion se met toujours face au vent pour les appontages et catapultages.

04 nov. 2016
2

technique a la con ultra polluante sans doute utilisée par nos ancetre sur de grosses unite ayant du Go ou autre hydrocarbure lourd a deverser..
cette technique est retrospectivement revoltante et concerne les bateau qui risquent le chavirage..
vu la taille des vagues qui sont la menace, et les qualités de nos yachts ( ceux qui s'aventurent dans le vrai mauvais temps= mer enorme et vent de meme , pas 30nds !)..cette technique bizarre est a mettre au rancard.
maintenant , je ne suis pas sur que ce ne soit pas encore pratiqué par les bateau de commerce, qui ne recule devand aucun sacrifice pour sauver leur cul si c'est possible= jamais rien vu la dessus...
.
honnetement je crois que c'est une "legende".un gugus a du utiliser ca une fois, dans un cadre tres precis, et ca fait tache d'huile :mdr:

04 nov. 2016
1

Ca se fait encore aujourd'hui

Yaka voir le nbr de cargos qui dégaze

Mais bon, c'est pas sympa pour les Bretons quand meme
Ni pour les poisons

04 nov. 2016
0

Il est certain que les anciens qui mettaient en œuvre ce recours, utilisaient des huiles et graisses de poisson ou baleine., qui sont parfaitement biodégradables
Si, quelqu'un voulait un jour faire l'essai, qu'il utilise un peu d'huile de table (colza ou arachide) périmée et surtout pas de l'huile moteur.

04 nov. 2016
0

ben c'est surtout parce que je trouve ca 300% debile...ma culture se porte bien

04 nov. 2016
0

Sinon dans le même genre - "pratiques d'un autre temps",
Qui a déja mis le feu à un baril de goudron pour demander du secours :mdr: :mdr: :mdr: :doc:

04 nov. 2016
0

Voir page 91 de ce doc (qui est super au demeurant)

www.google.fr[...]/url

04 nov. 2016
0

@KOALA-5 si y'a bien une page 91 :le N0 est en bas de la page!

04 nov. 2016
0

Merci pour le document, très bien en effet.....mais il n'y a que 49 pages ?

04 nov. 2016
0

Vu, merci.
Mon PC n'ouvre que 49 pages...mais doubles.

J'ai compris d'ailleurs qu'il s'agissait du signal de détresse avec baril de goudron en feu, alors que je cherchais le filage de l'huile.

On peut se tromper !!!!

04 nov. 201604 nov. 2016
0

@Koala5: ce que j'avais compris des récits de marins du XIXe, c'est en effet à filer comme tu décris, mais que le but était surtout de faire deferler les vagues plus loin (sur la nappe d'huile) et pas sur le bateau, plus que des les empecher de déferler (changement de la tension superficielle ?). Et qu'il fallait en effet être à la cape pour ne pas s'éloigner de la nappe.... Mais bon, loin d'être un spécialiste.

C'est vrai que à part si on par hasard a des stocks d'huile de baleine à bord, je ne vois pas l'intérêt de ce type de méthode de nos jours. C'est juste que c'était une pratique répandue chez les phoquiers et baleiniers, et que ca fait partie d'une culture générale voile (j'avais évoqué l'idée de filer de l'huile - pour plaisanter - à une monitrice des Glenans il y a 2 ou 3 ans par gros temps, elle ne voyait pas du tout ce que je voulais dire et je suis passé pour un débile auprès de tout l'équipage, tout aussi ignare, tout fout le camp madame Michu).

04 nov. 2016
0

Mais c'est exactement ça.
Les vagues ne déferlant plus sous la couche d'huile, elles vont le faire à la lisière de cette couche, ainsi que tu le dis.

04 nov. 2016
0

Je pense que c'était valable avant, quand les bateaux étaient lourds et lents et surtout avaient des stocks conséquent.

04 nov. 2016
0

La technique utilisée dans Buck Danny est de filer du carburant de porte-avion, probablement du IFO 380 en l'occurence (380 est l'indice de viscosité), qui est une matière extrêmement visqueuse que les navires chauffent avant de les envoyer dans les machines. Si on répand cela sur une mer formée, sûr que ça doit bien aplatir les vagues.

06 nov. 2016
0

Je n'ai jamais utilisé cette technique mais je me souviens d'un témoignage dans un loisir nautique de la fin des années 80 de quelqu'un qui en disait du bien. Il conservait à bord un petit bidon plastique qu'il remplissait de vieux chiffons ou de bouts de seviettes eponges avant de les saturer d'huile. !e bidon restait ensuite bien fermé. Quand il prenait la cape, il accrochait le bidon à une ligne de 15m frappée au galbauban au vent, il lardait rapidement le bidon de 20 coups d'opinel et le passait par dessus bord. Ainsi, il ne salissait pas son bateau et il affirmait que cela calmait les vague.

07 nov. 2016
1

Comme quoi, l'effet placebo ca fonctionne aussi en voile. Le type devait aussi se soigner par homéopathie, avoir au bras le bracelet anti-mal de mer: L'essentiel c'est d'y croire, et super, ça marche !

Quand je disais plus haut que ca semblait fonctionner avec des petites quantités, dans le moindre récit de baleiniers, ils percent quand même quelques futs, dont on peut supposer qu'ils fassent bien 50 litres chacun. Un petit bidon plastique de 5 litres, peut être vaut il mieux le remplir d'eau bénite, ca doit faire le même effet si on y croit , on voit les vagues plus petites, et c'est moins salissant.

2

Je vous trouve tous gonflés.

Il suffit de se renseigner deux minutes pour trouver la réponse à l'utilité de cette méthode et d'en trouver la preuve.

Je vous mets en PJ une photo montrant un navire en train de larguer de l'huile pour se protéger des déferlantes et vous pourrez constater par vous même que c'est très efficace pour calmer les vagues. :litjournal:

21 jan. 2017
0

C'est surtout très dégueulasse et j'ai du mal à voir en quoi ça diminue les déferlantes dans une photo où ça n'a pas vraiment l'air de bastonner, surtout pour un bateau de ce calibre.......

21 jan. 2017
0

:pouce: :pouce: :pouce: :pouce: Dis moi Manillon, y a pas, t'es au taquet :-p :-)
:alavotre:

19 jan. 2017
0

On devrait apporter de la vase et en jeter dans l'eau... Aux Antilles les trous à cyclone sont souvent vaseux et la mer est bien calmée par le poids de ces particules en suspension
Avec une drague à la remorque ça doit le faire ?
En tout cas avec l'huile,est-ce que tous ceux qui ont des avis tranchés et définitifs ont au moins essayé ?

19 jan. 201719 jan. 2017
0

Si je dois naviguer par gros temps, je vais prendre ma soeur avec moi, elle est bien grasse. Si je l'accroche au bout d'une aussière d'une vingtaine de mètres, équipée d'un masque et d'un tuba, cela devrait faire l'affaire.

Il y a aussi les bateaux équipés de moteurs Perkins, ils supportent mieux le gros temps.

19 jan. 2017
0

Il me semble avoir lu dans un des livres de Moitessier qu'il a fait usage de cette technique
Cordialement

21 jan. 201721 jan. 2017
0

Et bien moi je fais comme mes amis Belge, je garde l'huile pour faire des frites :-p :jelaferme:
:alavotre:

21 jan. 2017
0

Tant que l'on fait de la navigation virtuelle sur H&O, bien au chaud derrière son clavier, on peut toujours se poser ce genre de question.

Pour ceux qui ont déjà navigué avec du très gros temps et des déferlantes dangereuse pour nos petits bateaux, c'est 9 Beaufort

(Lames déferlantes grosses à énormes, visibilité réduite par les embruns)... Qui c'est déjà posé la question de filer de l'huile ?

Perso, j'ai eu 1 fois 50 kts réel à l'anémo, rafales 55, pendant 4 heures sur un First 36.7 en mer d'irlande, 6 m de creux (confirmé par le mesures des bouées après être arrivé). On était pas très fiers mais pas au point de faire de l'huile en serrant les fesses !

21 jan. 2017
0

Oui il vaut mieux serrer les fesses s'il y a de l'huile quelque part... La vie n'est pas un long fleuve tranquille parfois...
Ceci dit pas besoin de beaucoup de vent pour se prendre des vagues dangereuses, il suffit d'une bonne houle et d'une remontée brutale des fonds, et on se retrouve au tapis !
Pour l'avoir vécue, c'est une leçon qui reste bien assimilée dans ma petite tête, et il n'y a pas eu besoin d'huile pour la faire passer...
On peut se prendre 50 noeuds et se régaler si on est à l'abri du fetch aussi
L'essentiel est de connaître ses limites, celles du bateau et de ne pas faire le fier, sinon la réaction fait mal, avec ou sans huile...
La mer est souvent plus dure que le vent, mais 50/60 noeuds ça fait beaucoup, même si c'est encore maniable en faisant attention
Perso je n'ai jamais eu plus et ça me va ainsi,c'est déjà assez impressionnant quand l'écume des vagues commence à être arrachée et la mer blanche...
Un peu frustré d'ailleurs de ne pas avoir vu sur le Vendée globe des conditions dantesques en vidéo...
En planche à voile de vagues il y a des compets qui attendent le gros baston pour se dérouler, c'est superbe à voir... Du bord ou derrière l'ordi !

Phare de la pointe de Vénus Tahiti

Phare du monde

  • 4.5 (20)

Phare de la pointe de Vénus Tahiti

2022