La peur de la gîte

Pour inaugurer cet espace, je propose un sujet bien "bateau", que plusieurs intervenantes ont évoqué dans les fils précédents.

La peur de la gîte, c'est un sujet qui revient souvent dans les conversations...
Dans quelles circonstances cela arrive-t-il ?
Que faire pour ne plus avoir peur ?

La question est ouverte...

L'équipage
13 mars 2014
13 mars 2014
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Prendre un cata ? :jelaferme:

14 mars 2014
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Bonne solution jusqu´au jour ou le cata se met lui aussi a giter

15 mars 2014
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Avec un cata de croisière, c'est la chose à ne surtout pas faire : lever un flotteur comme sur un petit cata de sport…
Même si c'est particulièrement grisant, oui, j'ai osé entre Pointe Noire et Deshaies. Mais je le referai plus…

13 mars 2014
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Je pense que pour guérir de cette "peur", il faut prendre la barre, et giter ! Il y a peut-être un manque de confiance quand on n'est pas à la barre..?
Cela dit, un bateau qui gite ne me plait pas : je préfère être sous toilé et bordé à plat que sur-toilé et choqué.

13 mars 2014
1

Anecdote
Lors de mon premier grand départ, au bout de quelques mois, ma mère, très hostile à notre projet, a malgré tout réalisé une chose : si elle voulait voir son petit-fils et sa fille, il fallait qu'elle vienne passer quelque temps à bord.
Nous étions à Dakar quand mes parents se sont annoncés pour un séjour de trois semaines. Nous avions prévu de descendre en Casamance. Problème : ma mère avait une peur panique de la gîte. Elle ne sait pas nager et avait un très mauvais souvenir de la seule et unique fois où mon père l'avait embarquée sur son Edel II : il avait pris un malin plaisir à tout border plat et tirer sur la barre pour soi-disant aller plus vite ! Ma mère avait cru sa dernière heure arrivée et n'avait plus jamais mis les pieds sur l'Edel !
Il allait falloir faire preuve de pédagogie si on voulait éviter le drame... Elle avait eu l'occasion de voir le bateau en construction sous le hangar et je lui expliquais qu'il y avait une quille profonde pleine de plomb : le bateau ne pouvait en aucun cas se retourner, tout au plus pencher plus ou moins, mais il se redresserait toujours. Je lui ai promis de l'avertir quand ça risquait d'arriver et elle m'a crue... Elle n'avait heureusement pas le mal de mer et quand ça remuait trop, elle et mon fils s'installaient sur la large couchette du carré, bien calés, et ils faisaient d'interminables parties de petits-chevaux ou autres jeux de société... Elle n'a jamais eu peur, un peu anxieuse parfois et soulagée de voir arriver la bouée d'atterrissage de la Casamance ou plus tard telle ou telle terre après plusieurs heures ou jours de nav...
Fière comme Artaban de pouvoir raconter ensuite à ses amies médusées de tant d'audace ! Mais elle ne croyait que sa fille, mon capitaine de mari pouvait dire ce qu'il voulait, il fallait que je confirme !

13 mars 2014
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Le sujet est intéressant, c’est vrai, j’ai l’impression que la gîte nous touche plus ; alors pourquoi ?mystère ! Au début, je regardai souvent (très) l’indicateur dès que le vent se levait un peu maintenant je ne le fais plus : faudrait que je mette des lunettes ! mais bon je ne suis pas rassurée surtout s’il y a des rafales ; ce sont les à-coups que je n’aime pas. Mon bateau est insubmersible ,c'est écrit sur le cockpit , je suis comme ta mère Flora:) j'y crois dur comme fer!! :-D :-D

13 mars 2014
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Alors c'est elle qui t'as appris à n'écouter que les avis féminin.... Voilà, voilà, je comprend mieux ton besoin de cet HCF :acheval: :acheval: :acheval:

13 mars 2014
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C'est bien connu que les sociétés méridionales sont matriarcales...

13 mars 2014
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Le seul qui a peur de la gîte à bord, ce n'est ni mes enfants ni ma femme, c'est mon chien... :heu:

13 mars 2014
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Tu devrais lui apprendre à barrer.

13 mars 2014
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et un hamster?

13 mars 2014
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Pas possible, il refuse de barrer avec une barre à roue... Il a fait les glénans...

14 mars 2014
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Il a surtout envi de se barrer ;-)

13 mars 2014
2

Je vais suivre ce fil avec attention... 2 ans que je navigues avec ma moitié et elle à toujours l'appréhension de la gîte, j'ai tout tenté, lui ai montrer le bulbe et la quille lui ai parlé du couple de redressement, etc... mais toujours cette appréhension...
Perso ma technique c'est de navigué tôt le matin (trop dans le coltar pour se rendre compte de la gite...) et si c'est laprem et bien il faut espérer pouvoir naviguer au portant ou grand largue, de tte manière le plus dur c'est le départ, une fois en mer elle à plus le choix :P

13 mars 2014
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Parfois la raison peut être médicale, un problème d'oreille interne, une réeducation est possible.

13 mars 201413 mars 2014
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La peur de la gite est naturelle lorsqu'on ne connaît pas le principe du quillard, et comment il réagit. Comme dit plus haut, barrer quand il y a un bon vent aide à comprendre ce principe, en sensation, en constat... afin de vérifier soi-même comment ça fonctionne.

13 mars 201413 mars 2014
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En tout cas barrer ne change rien . Peut être que au bout de x années ça disparaît? ou pas

13 mars 2014
3

bonjour

il y a 1 an de cela j'ai poster le meme genre de fil.. Et maintenant ma femme ne veut pas sortir quand il n'y a pas de vent :p ( c'est meme qui me le dit non on y va pas ya pas de vent ...)

Au depart je pense qu'il ne faut pas forcer les choses et y aller doucement avec pour aider un peu quand ca monte un lacher d'écoute de grande voile ( ca rassure) et puis voila rien de plus ...

13 mars 2014
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c'est sûr que s'il n'y a pas de vent ça gîte pas mais ça n'avance pas!! Tout dépend à combien la gîte n'est pas agréable; moi plus de 25° j'aime pas ça!

13 mars 2014
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ça me rassure il y a de l'espoir pour moi alors :/
lol

13 mars 2014
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Bonjour à toutes et tous

1er saison ma moitié pas franche quand le bateau gite
2eme saison elle apprend à barrer et là je me souviens d' un retour Easbourne Boulogne et là le liston dans l' eau c'était
normal et fier d' elle depuis cela ne pose plus de soucis
je crois bien que le faite de barrer permet de bien sentir et comprendre.

Toute mes félicitations pour votre Club

Le Moko

13 mars 201413 mars 2014
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Apprendre à barrer... oui et non.
Seule la pédagogie "douce" peut faire passer cette peur. Ce n'est d'ailleurs pas la gîte en soi, mais plutôt l'impression de ne pas pouvoir "maitriser" la gite du bateau, sous entendu: il fait ce qu'il veut: le vent monte (d'un coup?) et il gîte, voir même il se retourne (dans l'esprit de la personne) sans que je ne puisse rien y faire.
Il faut donc lui montrer qu'un bateau est comme une voiture, tu peut agir dessus, et il te réponds (au doigt et à l'oeil). Tu peux donc le maitriser, ce n'est ni lui, ni le vent qui decide: tu reste maitre de lui. Perso, j'utilise l'image d'un jeune chien qui tire sur sa laisse et à qui il faut apprendre "a répondre" a tes sollicitations.
Sur un plan pratique, il faut montrer toutes les façons de gérer la gite. Tout d'abords, les liaisons directes:
Lui mettre l'ecoute de GV en main, réglé au prés (voile d'avant) et faire choquer/border/ sur border etc. Déjà bien expliquer que ce simple geste est la base de la maitrise de l'engin, et entre autres de la gite. Il ne faut pas montrer, mais bien FAIRE FAIRE. C'est important que la personne soit ACTRICE et quelle sente bien que c'est SON geste qui a des concéquences sur le navire, lui expliquer en jouant soi même avec l'écoute ne suffit pas a rassurer.
Passer ensuite au chariot d'écoute et montrer également que cet outil joue sur la gite.
Il faut pouvoir laisser "jouer" la personne avec ces deux outils jusqu'a ce qu'elle commence a se rassurer.
La compréhension théorique des différentes forces qui s'articulent autour du centre de gravité du bateau intervient à ce moment: le centre de gravité, le centre de poussée vélique, le couple de redressement, les effets de caréne (stabilité de forme, de poids) les quillards, les Dériveurs lesté, les DI, le mécanisme de départ au lof, etc...
Là, après avoir montré quelle peut agir et que ses actions ont un effet immédiat, il faut faire appel au raisonnement "mécanique".
.
Ensuite, le plus important et le plus fin, les liaisons croisées, et surtout la liaison entre la barre et la gite au prés et la finesse avec laquelle on peut ainsi régler l'angle de gite. Cela permet aussi d'apprendre à barrer "à gite constante".
Une fois tout cela intégré, normalement, l'appréhension "de ne pas pouvoir être maitre du bateau (de la gite) a disparu. On doit pouvoir alors pousser les limites et faire la démonstration lors de départ au lof au prés, et ensuite sous spi, en prévenant, sans prendre par surprise car alors on pourrait anéantir les efforts de confiance en soi et dans le bateau

13 mars 2014
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ça, c'est de la pédagogie ! :bravo:

14 mars 2014
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Bravo !
"en prévenant, sans prendre par surprise"...

:pouce:

18 jan. 2017
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bil56 a raison : bonne pédagogie Oliv44 !

La gite est l'une des raisons principales qui m'amènent à être sur un voilier. Le frisson, l'envolée...un peu comme 2CV...un peu comme en avion....un peu comme sur le grand "8"...et, beaucoup comme.... ;-)
On la maîtrise encore mieux quand le capitaine nous fait border / choquer...et quand on peut tenir l'écoute de GV, entièrement d'accord avec Oliv44. C'est même essentiel !
Un capitaine qui laisse de vraies responsabilités à son équipière y gagne énormément (c'est même le couple dans tous ses aspects qui y gagne)
Ma chance : obligée d'assurer 3 heures de gite d'affilée, tenant seule d'une main l'écoute de GV de l'autre la barre franche ; gite de 30°. Là, j'ai été sûre que je continuerai à l'aimer !
L'image du jeune chien n'est pas mal ; j'avoue que je suis aidée parce que je pratique l'équitation : la monte, le saut et le trot en forêt, cela aide bien...
(si ça se trouve, le fil est fermé...)
Bonnes gites à tous et à toutes !

13 mars 2014
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bonjour a tous
moi j'ai réglé le problème en l'inscrivant à des cours de voiles .
explication par un tiers et mise en pratique .
maintenant plus de problème !!
rv

13 mars 2014
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+1gwada, c'est effectivement la meilleure solution (je voulais pas l'ecrire, ne pas précher pour ma paroisse)
.
J'irais plus loin. Si "ce blocage" est sur une personne "de passage" sur le bateau, il faut agir comme j'explique pour la rassurer, la mettre en confiance sous peine de séquelles psychologiques a l'encontre des voiliers (cf. anecdote de Flora).
En revanche, si il s'agit d'une personne suceptible d'être constament à bord (votre moitiée), là il faut non seulement passer ce blocage, mais également former la personne dans tous les autres domaines liè a la pratique (manoeuvre/navigation/ météo etc..) pour que cette dernière développe au plus tôt son autonomie a bord: deux objectifs: pouvoir prendre "le commandement" en cas de defaut du skipper, mais également pouvoir avoir "voix au chapitre" avec un minimum de recul et de compétances lors de décisions prises (trop souvent unilatéralement) par le skipper.
Le partage du pouvoir en somme.
(Je vais me faire des copines! ;-))

14 mars 2014
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J'ai toujours pensé, comme beaucoup, qu'il est impératif, du point de vue de la sécurité tout au moins, que les deux sachent tout faire.

13 mars 201413 mars 2014
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Je vois ce que vous voulez tous dire.
Le problème vient en partie que dans l'imaginaire du terrien moyen, un bateau (barque, ferry, moteur,...) navigue toujours à plat. Difficile de faire comprendre que la gîte fait partie du comportement normale d'un voilier et que c'est pas un manque de maîtrise ou de l'inconscience. Rien à voir par exemple avec un motard qui pour frimer se mettrait sur la roue arrière.
Le chef de bord doit être capable de rassurer. J'ai remarqué que de commenter ses actions et décisions (un peu comme un prof d'auto-école) aidait à la pédagogie.

13 mars 2014
1

Salut à Toutes et à tous !

Je pense en effet que si la personne effrayée par la gite barre, cela peut aider à comprendre et à apprécier...!?!

je pense également à un exercice pour les plus effrayé(e) :
messieurs va falloir participer !

Après une petite explication des allures, on met le bateau vent arrière, on stabilise et on explique /grand largue, idem/ travers au vent, idem / près, idem en insistant bien sur les réglages, les actions à faire quand on est sur toilé pour limiter la gite...

Cela permettrait à la personne de comprendre quand et pourquoi ça penche.

Cerise sur le bateau :
" Une fois de retour de la capitainerie en rentrant un bulletin météo déplorable à la main : Vent dans le nez en perspective 3 jours de près... votre douce comprendra donc l'enjeu : supporter le tango gitard pour se rapprocher du vent et louvoyer ! inévitable pour siroter un petit verre dans un mouillage de rêve tant souhaité..."

ça pourrait marcher ! non !?!

14 mars 2014
1

Bonjour Elicce, bienvenue !
;-)

14 mars 2014
1

"Cerise sur le Bateau" : excellent !
:pouce:

13 mars 2014
10

Ma femme n'aime pas trop ça non plus mais je lui ai montré les réglages possibles et c'est elle la première qui lâche du chariot sous le vent quand ça gite et que ça devient dur à la barre. Elle me pousse ensuite, souvent à raison, à prendre un ris ou deux si ça monte encore et elle est toujpurs fière de me faire remarquer qu'on va plus vite comme ça, finalement ... Autrement dit : ce que femme veut, Dieux (ou le capitaine) le veut ... ;-)

13 mars 2014
3

c'est elle la "sage" du bateau ... :heu:

13 mars 2014
0

@ Bil56 : C'est pas faux ! :-p

13 mars 2014
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pas mieux ;-)

13 mars 2014
4

Bonsoir à toutes et tous,
Bravo pour avoir lancer se sujet.

Merci à Oliv44 pour sa pédagogie +1*

Et bien moi je rétablis l'équilibre, sur notre bateau c'est moi qui est peur à un certain angle de gite, disons vingt - vingt cinq °.

C'est ma femme qui barre au prés, moi j'adore le vent arrière.
j’espère qu'avec le temps çà s'arrangera, un marin (un vrai) nous a déjà montré les différentes allures par force 5-6, c'est vrai que quand le boat se cale sur son bouchain il bouge plus mais çà m'impressionne.
Enfin je n'ai aucune honte, je découvre la voile depuis deux ans et quelques fois j'ai aussi le mal de mer, alors l'angoisse, la peur de la gite et les conditions météo. Certainement que le mal de mer vient pour beaucoup de toutes ces causes.

Mais j'adore m'occuper du voilier et naviguer quand il fait beau sans être secouer et malade (comme beaucoup).

Alors viendra le temps ou il faudra affronter des temps moins cléments, on verra mais pour l'instant c'est plaisance = plaisir.

De naviguer avec une personne qui vous montre les possibilités de votre bateau vous donne de la confiance, mais attention je ne dis pas que je suis capable de faire de même.

14 mars 2014
2

la douceur, toujours la douceur ...
rendre Madame manager de la prise de ris est aussi une bonne idée, c'est elle qui décide ...
et si on l'a pris trop tot, et que ça n'avance plus, c'est elle qui demandera très vite qu'on le largue, ...
vécu !

14 mars 2014
1

Entièrement d'accord, mon épouse à peur de l'eau et pourtant, elle est "poissons", elle ne sait pas et ne peut pas apprendre à nager, c'est un blocage complet. Mais, elle fait de la voile, pour cela, il ne faut pas qu'il gîte de trop (ça dépend des jours)et quand, elle demande, une prise de ris et bien je le fais tout de suite pour: qu'elle soit rassurée et à moi de faire en sorte de mieux régler les voiles et la trajectoire pour ne pas trop perdre de vitesse. Après ce n'est que du plaisir partagé. (Un petit conseil, pour les plus âgés, emmener les petits enfants, ça aide, énormément à tous points de vue)

14 mars 2014
1

Je suis dubitatif....la gîte au delà de 20° ne démontre que l'inaptitude du skipper. Le bateau est sorti de sa ligne de carène et force en ripant dans l'eau.
En plus il se traîne...

14 mars 2014
1

D'accord avec AL66, la gîte n'est pas synonyme de vitesse ou de puissance.
De plus, depuis mes 13 mois, la verticalité est mon monde. Quand je n'ai pas mis le pied sur un bateau à voiles depuis quelque temps, 15° et je ne suis pas à l'aise, je dois chercher mes équilibres, trouver de nouveaux appuis et mes déplacements s'apparentent à ceux des quadrumanes!
Et puis, avec le temps qui courre, je m'habitue à cet univers mouvant et je me rends compte qu'à 20, 25°, on est bien, calés à la gîte ou debout dans le cockpit.
Au delà, il faut tout ranger, tout amarrer, rien ne va droit, bref, tout est plus compliqué.
Pour autant, la recherche de la VMG est souvent associée à quelques degrés de moins et plus de confort pour les passagers...

14 mars 2014
4

conclusion, quand elles expriment "la peur de la gîte" peut-être est ce l'intuition que le bateau marche mal ! :pouce: :mdr:

14 mars 2014
6

Mon épouse n'aime pas quand ça gite trop.
Et bien on réduit ou on change de cap si c'est possible (en plus on gagne en vitesse) ce sont des solutions assez efficaces pour moins giter.
Au départ (pour nous) la décision d'acheter un bateau a été prise à deux il faut donc que le plaisir d'utiliser le bateau soit partagé si non être propriétaire n'a aucun intérêt je pourrais en louer un de temps en temps ça me couterais moins cher et j'aurais beaucoup moins d'emmerdes. Mon plaisir est de naviguer avec mon épouse sur NOTRE bateau.

Pierre

14 mars 2014
0

Mon père me lançait "çà gîte trop" la première fois où il est venu à bord mais après l'avoir fait barrer il s'y est habitué et c'est moi qui devais l'inciter à la prudence.

14 mars 2014
0

Bonjour à tout le monde et merci pour ce fil qui me rassure; je ne suis pas seule donc!

Le bateau c'était le rêve de mon compagnon que je me suis approprié parce que là réside la vie que je souhaite mener. Seulement je n'avais jamais mis un pied sur un voilier. Ma moitié me ménage beaucoup comme vous le faîte également et c'est important pour ne pas dégouter à jamais de la voile.

J'ai peur quand ça gite, j'appréhende les rafales et pour le moment je ne comprends pas comment il est possible de naviguer de nuit, lol! Tout ça oui... mais je me soigne à mon rythme.

Je vais donc suivre ce fil avec attention :)
Au plaisir de vous lire

14 mars 2014
2

Quand tu aura découvert la nav' de nuit (par beau temps), tu te demandera comment il est possible de naviguer de jour... Profiter de la petite brise nocturne et n'entendre que le coulis de l'eau sur la coque, se laisser guider par les étoiles et observer le plancton fluorescent. Admirer la pleine lune qui éclaire comme un projecteur. Et surtout être presque seul sur l'eau, en harmonie avec toi même et les éléments. La nav' de nuit c'est tout ça et bien plus encore. Et même quand les conditions se dégradent, ça reste qqch de magique et de presque irréel, tous les sens en éveil pour entendre arriver la vague, sentir le vent dans les voiles et découvrir soudain les feux d'un cargo sur sa route, se demander si ça passe ou pas... Tous ces petits bonheur que la lumière du jour te cache.

17 mars 2014
0

Bonjour, et désolée pour la lente réaction suite à ton post! J'ose a éspérer que je trouverais lors de la 1ère nav' de nuit cette douce peinture que tu as décrite :)

Merci

14 mars 2014
0

les femmes n'ont pas plus peur de la gite que les hommes, ceux qui l'appréhende c'est ceux qui ne savent pas la gérer et qui subissent.
la première fois que je suis monté sur un voilier et que le propriétaire nous a mis à la gite pendant des heures en nous disant reste la et bouge pas, je n'ai pas trouvé la voile formidable.
depuis j'ai changé d'avis ;)
alors allez y prenez le voilier en main et envoyez le capitaine bronzé à l'avant!

christian

14 mars 201416 juin 2020
0

la gite idéale avec 1 ris dans la grand voile navigation confortable, sèche, sécurisante, agréable, 20 nds de vent réel au près, il ne manque que les dauphins et que quelqu’un range la manivelle de winch

bonnes navs
Pierre

14 mars 2014
0

Il est génial ce fil. Il fait plaisir à lire. Nous allons, avec mon capitaine et dès son arrivée, en faire une lecture commune. Parce que moi j'aime naviguer à plat !!! et il paraitrait que ça ne le fais pas. :mdr:

14 mars 2014
1

Parce que moi j'aime naviguer à plat !!! et il paraitrait que ça ne le fais pas.

Durant la phase "comprehension technique" ou "théorique" on peut également mettre en avant que l’absence de gite des multi, et plus généralement des cata, qui charme tant "l'esprit féminin" pour sa navigation à plat, est justement un critère d'insécurité de part sa capacité a se mettre sur le toit et ne pas se redresser (même si il est vrai qu'il leur est plus facile de sancir).
"La gîte est un facteur de sécurité", voilà une idée heurtante qui amènera à réfléchir, et la raison est l'un des chemins qui abolis la peur.
.
Je lis dans le fil que trop de gîte nuit, que "a partir de tant ..." etc.
Ce n'est pas le but du fil. Une personne qui a peur de la gîte commence a être anxieuse dès 5°, même si cela ne se voit pas forcément.
Il n'y a qu'a partir d'un certain angle ou l'angoisse est trop forte et cela sort. Pour des débutant(e)s, cela peut sortir sous forme explosive.

14 mars 2014
1

Que voilà un bien beau sujet pour inaugurer le HéoClub des Femmes... Où de l'importance de la différentiation des genres !

:reflechi: La gite :cheri: ou le gîte :famille: ?

Sortons (les) couverts

Peur de la gite ? Restes dans ton gîte, à songer comme le lièvre de la fable... (Merci Jean de la Fontaine)

14 mars 2014
1

Pour se rassurer sur l'effet "culbuto" d'un quillard, voir la vidéo entrée de port catastrophe dans le port de Zumaïa, c'est convaincant.
C'est vrai que malgré 8 ans de voile, je ne suis pas fanatique de la gîte, mais cela va beaucoup mieux qu'au début.
Heureusement mon capitaine est patient et attentionné, c'est pour cà que c'est mon capitaine. Il m'explique la marche du bateau, et l'on fonctionne comme expliqué dans les interventions précédentes, réglage des voiles, du chariot, prise de ris....
Et tout dépend de l'état de la mer. Au soleil, sur une mer plate, bien calé sous le vent, cela va beaucoup mieux que sous la pluie, secoués par des rafales. Et cela permet de s'y habituer.
Merci à tous les hommes qui écoutent leur co-équipière et leur appréhension, c'est le seul moyen de partager cette belle passion.
Merci Flora pour ce fil, qui démontre bien l'intérêt d'un forum ohé les filles. Je remarque que femmes et hommes y partagent leur impression, avec beacoup d'écoute et de tolérance, c'était bien le but ?

14 mars 2014
0

J'applaudis l'initiative de ce fil, l'Amirauté a très peur de la gite, et cela nous prive de moment ensemble, cantonnant l'usage du bateau très généralement sans elle. :-(

14 mars 2014
16

Chez nous - je veux dire à notre bord - mon petit matelot préféré a un clinomètre intégré très performant, qui signale verbalement, et à juste raison, l'excès de gîte.
Elle possède aussi un anémomètre intégré, invitant, toujours verbalement, et toujours à juste titre, à réduire la toile.
Et, entre autre perfectionnements, elle possède aussi un détecteur d'entrée de port intégré, qui indique avec précision le moment d'affaler, avec la formule suivante : " Tu comptes attaquer la falaise ? "
Bref, tout est bon chez elle, y a rien à jeter, et sur l'île déserte je compte bien tout emporter...

14 mars 2014
2

Juste un truc à dire à quelques Messieurs qui aiment bien les blagues de chambrées, charrier et ironiser pour le plaisir: il y a la taverne pour cela, sans quoi vous allez flinguer notre joli et tout nouveau club ou nous avons envie de dire ce qui nous plaît, nous déplaît, nous inquiète ou nous fait peur.

14 mars 2014
2

"Mais ça va changer"...
Pas sur. Amha, le juste retour des femmes dans la société est bien mis à mal depuis qq années. Et je ne vois pas de signe d'amélioration, hélas.

14 mars 2014
1

Et puis j'aime bien les mecs qui prennent un ris quand le teint de leur dame devient verdâtre. Une étoile pour vous les gars ! :bravo:

14 mars 2014
5

la gite et le cou vert...

14 mars 2014
0

Perso j'aime mieux prendre le ris Avant que le teint ne devienne verdâtre...

14 mars 2014
0

Le top c'est d'être capable d'installer un haut niveau de confiance.
Tant que le capitaine n'envoie pas de mayday, il y a aucune raison qu'un équipier(e) devienne verdatre.

14 mars 2014
2

Bonjour Cambuse, quelle affirmation étrange.... selon toi, donc, on n'a pas le droit d'avoir peur si le capitaine n'a pas peur ? Mais c'est justement comme ça que tant de femmes se retrouvent vaccinées à vie contre la voile !

Je reprécise un truc que j'ai déja évoqué dans un précédent fil sur un sujet semblable : la peur est vraie et légitime MEME si le danger n'est pas réel.
Mon exemple habituel c'est la peur du monstre caché sous le lit. on est tous passés par là. Monstre imaginaire, peur réelle.

Donc équipier verdatre, peur réelle. Même si danger imaginé.

15 mars 2014
0

Hello Skol,
Selon moi le peur est indispensable pour se fixer des limites et se protéger d'un danger. Un conscient est par définition dangereux.
Dans le cas d'une peur irrationnelle (le monstre de ton enfance ou gîte modérée et contrôlée), si elle est bien réelle, elle est aussi injustifiée. Il faut apprendre à la combattre car la phobie peut être à son tour un danger.
Ce que je voulais dire, c'est que c'est le boulot du skipper d'instaurer de la confiance à bord. Si un de ses équipiers est verdâtre, c'est qu'il a déjà échoué.

14 mars 2014
1

Mon épouse, née dans les montagnes malgaches, n'avait jamais vu un voilier de sa vie, avant que je l'embarque pour plusieurs mois.

j'ai utilisé la méthode de l'expérience et du modèle.

l'expérience : un bateau en jouet bien lesté, et madame fait gîter en appuyant sur la tête de mat pour se rendre compte de ce qui se passe.

le modèle : explication rationnelle du couple de redressement.

J'ai pu l'emmener dans le Connemarra l'année suivante.

14 mars 201416 juin 2020
1

Depuis le temps qu'on vous le dit! :-D

14 mars 2014
0

Ben moi je suis comme ces petits.

14 mars 2014
0

Très chouette !
Ne serait-ce une vieille Pub pour le Corneel 26 ?

14 mars 2014
0

Je crois bien que si

14 mars 2014
1

Faut que je soigne mon phrasé. Chuis un rustique. Un rustre. Pas l'habitude de choisir mes mots. ;-)

Nb : compte tenu de l'ambiance actuellement un peu pesante sur le forum, rajoutes des binettes sinon on va croire que t'es réellement fâché

14 mars 201414 mars 2014
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@ Tribal : cette façon de m'insulter sur les forums est insupportable.
.
Tu aurais dit "je crois bien que oui", tu aurais marqué avec tact et modestie, mon immense culture.
.
Mais tu as dit "je crois bien que si". Or la présence du "si" terminal, renvoi au mot "vieille", ce qui, de façon insidieuse donc infiniment désagréable, ne signifie pas ton approbation, mais tend à montrer que (comme toi), je deviens vieux.

14 mars 2014
1

fallait pas répondre aussi vite, du coup je ne peux plus modifier mon message !
:heu:
PS : tu vois comment c'est encore de ta faute ? :mdr:

14 mars 2014
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Moi, il faut que j'explique à ma femme que ca ne sert à rien de mettre les chandeliers dans l'eau.
De temps en temps c'est amusant, mais tout le temps c'est fatiguant :)

14 mars 2014
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le cata résolut vos soucis , trop top d être a plat

14 mars 2014
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Y a pas, la plupart des bateaux modernes sont plus performants avec une gîte modérée. Sur notre karaté, il en fallait plus pour allonger la Longueur à la flottaison. Comme sur les bateaux à voûte. Et je dois dire que les longs bords de près avec les passavants dans l'eau, on adorait.
Maintenant on navigue à plat. C'est reposant et en marche, on peut remplir les verres jusqu'à ras bord :-)

14 mars 2014
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Un Trimaran (repliable), il suffit de faire un test...

14 mars 201414 mars 2014
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@Guillemot,
Exact, c'était une pub sympa pour le Corneel 26.
Pub d'autant plus rigolote que le Corneel est un cata très amusant à faire naviguer gîté !

14 mars 2014
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Ben tiens ???
Ou est passée Flora ?

14 mars 2014
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@J-C,
Chhhhhuuttt , Tribal essaye de vendre le sien :jelaferme:

14 mars 2014
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un petit mot pour dire que moi je suis le capitaine de notre bateau et le seul à savoir le faire marcher , madame refuse catégoriquement d'apprendre ....
par contre c'est moi qui ai l'apréhension de la gîte, celle ci disparaît au fil de la saison pour revenir au début de la suivante
question d'habitude certainement !

15 mars 2014
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Tout simplement elle a confiance, c'est votre passion, ce n'est pas la sienne et donc elle n'en voit pas la nécessité. Mais comme tout peut arriver, si vous ètes mis KO, que fera-t'elle? Et pour les quarts de nuit? etc.. Tout est dans la présentation du problème.
Et nécessité fait toujours loi.

14 mars 2014
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@alcatima:
Petite question: refuse t-elle d'apprendre (tout court) ou que TU lui apprennes? Car c'est 98% du problème de l'apprentissage en couple. Il y a d'ailleurs trois type de stagiaires: les enfants, les adultes et les couples. Et ces derniers sont de loin les plus complexes à gérer en école (toujours surveiller que l'un ne vienne pas perturber l'autre avec des "tu vois, je te l'avais bien dit" ou des "mais non, c'est pas comme ça, regardes, fait comme il t'a dit" etc...

14 mars 2014
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Quand j'ai commencé à faire de la voile, en Bretagne, il est vrai que je n'était pas très rassuré en Pen Duick 600, il gîtait énormément et en plus dans la nuit noire, j'avais l'impression que j'allais tomber dans un Trou!!! Avec le temps on a bien changé, il n'y a pas de honte à avoir.

14 mars 2014
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ahh, toi aussi ?... :topla:

14 mars 2014
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Faut dire que le PenDuick 600 n'a que son nom de flatteur :jelaferme:

15 mars 2014
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j'en ai fait des tours avec ce canot !!
souvenir d'un Cherbourg -Aurigny en plein brouillard avec une gonio Navitech .... snif ...

15 mars 201415 mars 2014
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Mes premières expériences de voile, c'était la caravelle puis après les dériveurs 420, 445, puis new cat, planche à voile....j'adore l'eau et être dans l'eau, donc dès que nous avons eu un bateau, je n'ai jamais été impressionnée par la gite, je trouve cela très naturel. Cependant, les bateaux ne répondent pas tous pareils, n'ayant pas les mêmes formes de carènes, sur certains, il ne sert à rien de giter de trop, car le bateau n'avance pas plus vite, et dérape sur l'eau, si la barre est trop dure, il est temps de réduire....je pense que lorsque l'on fait de la voile plaisance, il faut que cela le reste (plaisant).

15 mars 2014
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Mon épouse aime le bateau ,déteste le bruit et à peur de la gîte et surtout d'une accentuation de l'angle dans les rafales .donc on privilégie les allures portantes ,les nav avec force 2 ...vous me reconnaîtrez je suis le seul bateau qui réduit avec 15 nœuds de vent ....et puis si les circonstances sont défavorables à une navigation relativement à plat on met le moteur ...Et si l'état de la mer fait qu'avec le moteur ça ne va pas ....je lui dis elle va s'allonger dans la cabine arrière et j'ai 3 jours de tirage de gueule

15 mars 2014
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en fait , beaucoup de bateaux supportent rarement bien plus de 15-20° de gite: effacement du plan de dérive, déformation des lignes d'eau et décrochage du safran, sans compter fatigue du gréement et des voiles.
je suis comme les autres, pour qques rafales, j'ouvre la gv, je laisse lofer, mais franchement on va plus vite et plus confort avec moins de gite ...
donc nos équipières ont raison ! :cheri:

17 mars 2014
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Ce que je trouve compliqué par moment c'est l'alimentation, surtout celle des enfants voire les jeunes enfants...en phase de diversification...du coup notre fille de 1an l'été dernier n'a pas eu forcément les repas les plus équilibrés en navigation!! Mais elle adore le chocolat!

17 mars 2014
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Excellente remarque.
J'ai toujours cherché a former les gens à faire la cuisine au prés par force 4/5 voir plus. Au début ils rigolent, mais très vite ils apprennent que c'est plus complexe que de prendre un ris (en l'occurence de faire du riz qui soit bon et agrémenté - oignons, champignons, lardons, poulet ou saucisse a cuire, tomates, vin blanc. C'est un exemple de ma liste de plats "spéciale gite")
Mais on s'éloigne de la peur de la gite.

17 mars 2014
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non non, un bon plat de gîte de bœuf ...

17 mars 2014
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ça dépend, dans ces conditions, je n'ai ni la tête ni l'estomac parés à préparer ces plats...

17 mars 2014
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honnêtement, moi non plus !! :-D

17 mars 201417 mars 2014
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Pourtant, malgrès la gite la vie a bord continue et bien manger est primordial. Si c'est en cotiére et que tu passe la nuit au mouillage/port le soir, beaucoup font l'impasse (pas moi), d'autant plus facilement si il fait beau et chaud. Une salade suffit (mais là aussi c'est de la cuisine). Par contre, en Bretagne Nord, même en été, et avec un peu de vent, la T° relative tombe vite, et manger chaud et consistant devient important. Si c'est du large, là il n'est plus question de tergiverser. Il en va de la capacité de l'équipage a continuer à naviguer (mal de mer).

18 mars 2014
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En fait naviguer c'est mon plaisir .mon épouse aime la vie sur le bateau mais pas la nav au près .et bien pendant qu'elle est à bord ,je compose et depuis quelques années ça va mieux .Ce qu'il faut absolument éviter c'est la peur .c'est tout simplement respecter les autres .j'ai de équipages pour toutes les situations .grandes traversées avec mauvais temps ...elle ne vient pas

18 mars 2014
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Les chantiers ont bien compris cela ,la peur de la gîte , et visiblement pas spécifique aux femmes ! A tel point qu'il y'a des PTE que je me demande l'intérêt d'en mettre une de quille ! Pas de près serre , c'est trop long , pas le temps ,
De plus , il faut pouvoir approcher la plage le plus possible au mouillage .
Ma femme est sujette au mal de mer , depuis 27 ans que l'on navigue ensemble !
Ce n'est pas sur un bord de pré que le mal est à craindre , (dans une certaine limite biensur) , mais sur des bords de portant des que le boat roule un peu .
Alors la peur de la gîte , elle a très vite compris qu'un voilier pouvait gîter sans problème .
Je continue a penser que je serai bien moins en danger au pré dans du gros temps, qu'au moteur bout au vent (je le vois très souvent), qu'une carène de voilier n'a pas (en principe) été conçue , pour marcher au moteur , madame à compris cela très vite aussi .
Le nouvel équipier doit avoir une explication quand a la gîte , et comme dit plus haut , le skipper à un rôle primordial ,comme pour le reste d'ailleurs .
Faut-il résumer l'allure d'un voilier du largue au portant ?
On va pas sortir souvent !

18 mars 2014
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" Faut-il résumer l'allure d'un voilier du largue au portant ?
On va pas sortir souvent ! "

Faut il passer par le près pour bien comprendre la gite ? Du largue au portant cela semble un peu réducteur...

Naviguer dans la peur en serrant ce que l' on peut serrer (main courante, fesses....) à la moindre vague doit être terrible...
Si prendre une heure sur une sortie pour partager un peu de technique peut marcher, alors pourquoi pas ? cela ne s'appellerait il pas LA PEDAGOGIE ???

18 mars 2014
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Moi j'aime bien le portant, na! et en plus on a pas de quille mais une dérive. :whaou: :whaou: :langue2: :langue2:

18 mars 2014
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Je suis tout à fait d'accord avec toi !
"Naviguer dans la peur en serrant ce que l'on peut à la moindre vague doit être terrible "
Il y a du avoir justement à un moment un manque de pédagogie !
Ceci dit , je peux comprendre , je trouve cela dommage de voir cela sous cet angle,
Cordialement .

18 mars 2014
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Sous quel angle ? moi je le vois à 45° et toi à 170 ° ! là est notre seul désaccord !

Bien sûr ton équipière a très bien compris la chose,
mais dans ce fil il y a peut être des personnes moins amarinée et d'autres qui prennent le temps d'essayer de chercher une solution qui pourrait éventuellement leur convenir !?!
Rejeter toute solution proposée ne semble pas très constructive voila tout !
le but final est quand même le partage de la voile, d'une passion ! non!?!
désolée il manquait peut être quelques smiley...
bien cordialement

18 mars 2014
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C'est seulement un point de vue , et c'est le mien , et je respecte le tien
Et le but final est de se faire plaisir effectivement , aucun problème .

Cordialement

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lors de notre périple de 4000 miles nous avons été très peu a la gite car le capitaine disait que cela ne servait a rien de gîté trop et cela ce vérifiait a chaque fois qu ont réduisait la voile le bateau continuait a filer bon train

les femmes au danger sont souvent bonne conseillère et plus prudente que nous et a choisir entre la navigation solitaire ou accompagnée de ma bien aimée il y a pas photo je réduit

dom

18 mars 201418 mars 2014
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Sur ce trajet on a une majorité de portant... le vent nord est et un cap à l'ouest. C'est normal de ne pas trop gîter, mais ça remue quand même pas mal, non ?
Globalement d'accord, sur-toiler et gîter n'améliore pas les performances et dégrade le confort (si tant est qu'il y en ait) et fatigue bateau et équipage...

Mais je n'ai pas peur de la gîte pour ce qu'elle est.. ados nous faisions gîter un 4.45 jusqu'à rafraîchir la girouette en lui faisant prendre un petit bain puis hop ! on remettait le bateau à plat et on relançait...

18 mars 2014
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bon en résumé ce coup ci ! 3 messages, à chaque fois "déconnexion" quand j'appuie sur "envoyer le message".
je barre et j'ai toujours une fichue peur de la gîte, surtout du côté gauche, allez savoir pourquoi !
le summum : j'ai eu tellement la trouille que j'ai lâché cette fichue barre !! (je vous entends hurler)
peur de ne pas arriver à tenir le bateau ? possible, quand nous naviguons avec des copains et que je n'ai aucune responsabilité le fait de gîter m'angoisse nettement moins.
mon "capitaine" a été très pédagogue, il se lasse un peu et je suis capable de "l'eng...." très fort, juste pour ne pas avouer ma trouille...
j'ai une nouvelle idée, pour la faire passer cette trouille, naviguer avec quelqu'un d'autre, par un peu beaucoup de vent et à la gîte, je sais que je me tairais car je suis très bien élevée, je pense que ça m'aiderait à passer le cap.
avis aux amateurs. merci

18 mars 2014
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tu as peur de la gite sur babord ?
tu es droitière ?

18 mars 2014
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Si tu navigues avec moi, tu giteras pas, promis !

18 mars 2014
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La gîte sur un multi est bien plus flippante que sur un mono...

18 mars 2014
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Fait comme jehenne: de bonnes sessions en deriveurs au trapeze. Tu verras que n'importe quel quillard te paraîtra super stable.

18 mars 2014
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euh... suspendre un personne qui a peur, par un filin au dessus de l'eau, pour au final la plonger d'ans l'eau, avec au pire la marque de l'etai, du hauban voir du mât imprimé en travers du visage...
C'est revendre le dériveur dans la foulée... pour en acheter un solitaire.

18 mars 2014
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Je ne suis pas convaincu à 100% que les sensations soient les mêmes. du fait de la largueur du bateau et de la hauteur du franc-bord.
Et j'ajouterai qu'un dériveur, c'est "fait" pour ça. Plonger dans les fonds avec un sous-marin ne me ferait pas peur. La même chose avec mon bateau, je sais pas ;-)

19 mars 201419 mars 2014
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enfin ... même en dériveur, à partir d'une certaine gite, cela devient inefficace et ça n'impressionne que les plagistes.
En cata de sport, on m'a appris que la coque au vent au ras de l'eau est l'allure la plus efficace.
J'ai remarqué qu'un tri gite plus qu'un cata (habitables tous les 2). Cela peut paraitre évident pour les plus expérimentés que moi mais voilà.

pour en revenir au sujet,
J'avoue qu'en quillard je n'ai pas peur de la gite mais de blesser un équipier non averti sur un coup de gite brutal (survente ou vague de travers).

18 mars 2014
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Mon épouse s'inquietait à la gite, elle n aimait pas ça. C est vrai que c est aussi plus "impressionnant" sur un bateau large avec un franc bord assez haut. Je lui ai montré des videos de bateaux couchés sous spi , qui se redressent ensuite le spi largué, cela l a rassurée. Elle a été convaincue aprés que nous ayons ratrappé notre premier départ au lof sous spi. Dans la pratique nous évitons d aller au dela de 25 degrés de gite, car le bateau n est plus sur son bouchain et n'avance plus.

18 mars 2014
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effectivement je suis droitière. j'ai fait du dériveur au trapèze, rien à voir comme sensation, idem pour le hobby cat, je m'en fiche de me renverser, ça fait partie du jeu.... pas pareil pour un 36 pieds.
dimanche dernier j'ai regardé les régatiers rentrer dans le port, ça gitait fort, à chaque fois je croyais que le voilier allait chavirer, tous se sont redressés bien évidemment.
je vous rassure, ça m'empêche pas de dormir, je vaincrai !

21 mars 2014
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je posais la question parce que, pour un droitier :
quand on gite sur trd donc bd amures on barre de la main droite, donc notre cerveau "maîtrise"
inversement quand on gite sur bd, on barre de la main gauche et là le cerveau n'est pas à l'aise d'où plus de crainte, d'appréhension de ne pas maitriser ...
mais avec l'habitude , l'entrainement, etc ... ça s'estompe ou disparait

19 mars 201419 mars 2014
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Au départ, j'avoue que j'avais peur de la gite....en plus, j ai débuté sous conditions "musclés" zone dangereuses, en hivers, un mono qui sur toilé et bordait a fond bref, accroché aux haubans et la trouille au ventre....un autre mono, plus psychologue m'a expliqué de non un bateau ne peu pas chavirer a la gite ( malgré un superbe départ au lof) depuis je relativise...certains bateaux sont agréables a la gite ( j ai eut la chance de régater sur le X d'un ami et c'est un pur bonheur cette sensation de glisse) mais c'est un vrai quillard avec une quille et un safran très profond.....d'autres sont plus pour le portant et remontent moyen au vent.....pour modérer la gite, trouver un compromis avec le cap, mettre le bateau plus au travers ou alors arrisé la Gv réduire un peu la toile et on avance aussi bien...un bateau trop gité n est pas très confortable ( la gite fatigue) et souvent moins rapide.....et nous c'est Mr qui n'aime guère la gite, cela a compter dans le choix du bateau
Une solution pour ne plus avoir peur, se caler a la contre gite, a l'extérieur du cockpit, c est la zone la plus confortable et là plus de peur possible et des sensations extraordinaires

19 mars 2014
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Bonjour à tous et à toutes,
j'écris sous le pseudo de mon mari, je ne vais jamais sur ce forum mais il m'a fait lire ce sujet bien intéressant.

Je vais parler de mon expérience de "ma peur plutôt de mon ultrapeur de la gîte" ;-)

Je l'apparente plus à une phobie, quand je décris mes sensations je les compare à un vertige (que je n'ai pas du tout).

Je suis plutôt bonne nageuse, j'ai le niveau 2 en plongée, je n'ai pas du tout peur de l'eau, j'ai pris des cours de voile, je connais les bases, je barre, mais si je commence à avoir peur ,je suis incapable de faire quoi que ce soit, un repli sur moi-même, une boule au ventre, tremblements, qui peut aboutir à une véritable crise d'angoisse.(dans la vie de tous les jours, je n'ai jamais eu de crise d'angoisse ;-) )

Malgré tout je persiste, car lorsque le bateau ne gîte pas ou peu, surtout lorsque le bateau est au portant, je me régale, les nuits au mouillage dans des criques, manger dormir à la belle étoile, tout ça j'adore !

Comme beaucoup de témoignages, c'est moi qui décide des voiles au départ et s'il faut mettre un ris ou 2 pendant la navigation, mon mari s'exécute sans discussion c'est notre "deal" et j'ai souvent raison! ;-)

L'été dernier lors de notre escapade sur les côtes catalanes, il y a 2 navigations que je n'ai pas faites, une où j'ai demandé à mon mari de faire demi-tour à peine sortie du port, trop de vent pour moi et la crise d'angoisse montait, j'ai fait le trajet en bus (Roses- Puerto de la Selva) , aucun regret surtout qu'ils ont eu à passer le Cap Créus dans des conditions difficiles.
Et une autre navigation que j'ai fait aussi en bus ! :-))

Donc, toute la famille apprend à composer avec ma peur.

J'espère que ça me passera, mais je n'y crois pas, car mes peurs ne sont pas fondées (je sais pourquoi un bateau gîte, je sais qu'il ne peut pas se retourner, je sais nager….)

Voilà pour mon expérience! je prends quand même les conseils et avis ;-)

19 mars 2014
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Même si je n'ai pas peur à la gite, je n'aime pas plus que ça, et ma femme encore moins. Alors, je prends des ris, je choque, je modifie mon cap, bref je m'arrange pour être le plus à plat possible.

Marcher contre les "murs" ce n'est pas bien pratique. Et sauf conditions exceptionnelles, naviguer avec un minimum de gite et un maximum de confort c'est possible, il faut le vouloir et prendre les mesures qui s'imposent.

Tiens, d'ailleurs, depuis que ma femme a pris une crise de nerfs suite à une violente gite, on navigue "cata" avec mon 411.

19 mars 2014
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Bah moi j'aime pas quand ça gite ;-)

19 mars 2014
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Dans plaisance.....il y a plaisir....certaines peurs sont de l'ordre de la phobie c'est respectable.....le principal c est le bonheur a tiré de la mer et de l'instant....

21 mars 2014
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Même pas peur de renverser les verres quand le bateau gite !
l'apéro c'est sacré ! :alavotre: :topla: :alavotre:

19 jan. 2017
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Une etoile pour Lady Bamboo. "Dans plaisance il y a plaisir" est la phrase magique a bord pour dire "la situation actuelle commence a ne plus faire rire l'equipage et il faudrait penser au plan B" C'est a dire: Abattre, rentrer de la toile, ecourter l'etape, mettre le moteur par tout petit temps, sortir l'apero, enfin toute solution permettant a l'equipage de se sentir mieux. J'applique cette regle a bord depuis toujours. Mon epouse, mes enfants, les copains des enfants et maintenant mes petits enfants viennent toujours a bord, c'est bon signe.

19 jan. 2017
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Tu as parfaitement raison. Pour d'autre, dans plaisance, il y aisance comme la fosse. Tout le monde s'emm...de à leur bord ;-)

19 jan. 2017
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Pour ma moitié c'est compliqué

Nous navigons depuis 91, souvent dans des endroits sympas avec peu de vent. Max 15Kn et du soleil

Elle ne sait pas nager et elle met en permanence le joli gilet sans manche Décathlon qui flotte parfaitement

Elle a toujours peur. Mais ça depend des jours et des heures

A Tahiti elle restait dans le cockpit sans bouger. Ne se déplaçait que si j'étais à côté d'elle
Tout d'un coup je crie Dauphin. Là elle descend, prend l'appareil photo et mitraille 1/2h. Pour peu elle descendait jouer avec les dauphins. Quand ils sont partis, elle s'est rendue compte qu'elle galopait sur le pont et est rentrée à 4 pattes sans savoir ce qui s'était passé

Une autre fois on gite peinard; panique. L'après midi je lui passe la barre car la moitié de mon copain n'a pas le droit de barrer et je veux montrer que ma Madame elle peut et elle sait. Là la gite elle s'en fout totalement

On a aussi loué 2 voiliers avec le meme couple. Comme déjà expliqué: panique.
On navigue les uns à côté des autres. Je lui passe la barre et là .... elle passé en mode regatta. Elle rase les bouées hors du chenal, barre fabuleusement, elle veut larguer les copains. Elle y arrive. La gite elle s'en fout

En Grèce on est passé de 12Kn a 38Kn en 3 minutes plus les éclairs et les tornades de pluies. Panique dans le carré (elle préparait le repas et tout vole partout). Je lui demande de prendre la barre car l'écoute de génois a lâché. Elle râle et panique. Je G, là pas d'autre solution. Elle monte, vois la situation, je lui explique, comprends, prend la barre et s'en sort nickel avec 38Kn et des vagues de 2m. Je peux vous dire qu'aujourd'hui elle en est fière. La gîte, c'est quoi ça

Pays Bas, moche, nuage, 20Kn et vaguelettes de 30cm. Panique. Une autre fois meme météo mais avec le soleil. Tout va bien

Allez comprendre

Donc, je ne cherche plus à comprendre et j'agis selon ses réactions

Mais, si ça gîte trop pour elle, je prend un ris ou j'ouvre.

19 jan. 2017
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Moi j'aime bien la gîte au près, barrer et sentir la carène monter contre le vent avec des voiles parfaitement réglées c'est un des must du plaisir de naviguer, mais pas trop longtemps quand même et plus d'une journée à tirer des bords dans la brise c'est usant.
Mon épouse déteste plus que tout le bruit du moteur, à contrario elle aime bien la gîte et trouve la mer belle quand ça chahute et que les winchs de génois vont dans l'eau dans les rafales, donc pas question de faire GV + moteur comme on voit souvent, on réduit on met la trinquette et on tire des bords, on va même plus vite en vmg, parfois au portant dans une mer chaotique on a la tripe inquiète surtout si on est pas amariné avec deux trois jours de navigations mais il y a le plaisir de naviguer sur un voilier et de la faire marcher au mieux, vive la voile et à bas le moteur. (Dé)formés par de longues années de pratique du dériveur (il y a longtemps) ça enlève toute appréhension à la gîte fut elle excessive.

D'accord par contre pour ne pas dépasser un certain angle de gîte constan 15°/20° pour le mien au près sous peine de marcher en crabe, cet angle (si la voilure réduite est celle du temps), dépend aussi des types de voiliers, faut pas avoir un PTE, un faible rapport de lest, une largeur excessive, un fond plat et du fardage, des voiles bas de gamme, un accastillage sous dimensionné, certains (mais pas tous heureusement) voiliers récents privilégiant le confort intérieur réunissent tous ces défauts et sont incapables de faire un près correct dans la brise, passent sur leur barre, sont incontrôlables et secouent leur équipage à cette allure.
C'est peut être pour cela que certains trouvent cette allure désagréable et préfèrent mettre GV + moteur.

19 jan. 2017
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Jusqu'en 2000 et quelques...ma chère et tendre , adorant depuis toujours nager en mer déclinait régulièrement les propositions de sorties en voilier (monocoque, of course...)
.
L'acquisition d'un trimaran, voilier qui gîte peu (ou alors...c'est qu'il est grand temps que le pitaine fasse quelque chose !) a bien résolu cette peur-là .
.
Ayant, sur ce, peu navigué depuis, à cause d'une autre passion dévorante (l'équitation...) consommant son maigre temps libre... Elle a de toute façon la trouille en voilier, par manque de connaissance et de pratique.
.
Pas simple.....
.
PHIL

19 jan. 2017
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Avec un voilier, le seul endroit où est est à peu près assuré de ne pas gîter, c'est au port.
Le reste du temps, ça gîte.
Ah pardon, parfois, ça roule, aussi.

19 jan. 2017
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perso, j'avais peur de gîter, mais après une navigation un peu violente j'ai compris que mon canote pouvait supporter des vents et des vagues pas sympa's. Avec 2 ris, le génois à moitié, une mer cassante et cette sale impression de planter des poteaux, je suis ressortie plus fort de cette expérience, mon voilier c'est parfaitement comporté. Le fait de lâcher et reprendre la gv, piloter au cul c-a-d sentir le bateau, voir ses réactions m'a rassuré sur mon bateau.
Faire face aux éléments, travailler sa navigation, être vigilant tout le temps depuis je n'ai pas eu le temps d'avoir peur, je suis serein. voilà

19 jan. 2017
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Le moment où je me regalais le plus c'était quand je bordais à fond et que le flotteur montait à 80 cm de l'eau....Et ça dépotait à fond.... Jusqu'au moment où on chavirait....
C'était bien sur en Hobby-Cat....
Maintenant, je me contente de tirer au minimum....Mon grand petit fils n'est pas rassuré...Ma grande petite fille par contre, se régale...
J'ai souvent constaté que les adolescentes sont plus téméraires que les garçons au même âge....
Les deux plus petits s'en foutent....Ils s'amusent dans la cabine...
:heu:

20 jan. 2017
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en vous lisant et vous écoutant sur les ponton, je me rends compte que j'ai la chance d'avoir une femme voileuse et régatière, avant de m'avoir connu.
c'est d'ailleurs en régate sur le meme bateau que nous nous sommes rencontrés.
une réflexion cependant

pour avoir fait 5 ans de day_charter, à voir passer en masse, des hommes et des femmes néophytes sur mon bateau, je constate la chose suivante
au depart, tu expliques à une femme que c'est normal qu'un bateau gite et qu'il ne faut s'affoler que lorsque la deuxième filière est dans l'eau,
elle enregistre et le problème est définitivement réglé
la meme à un homme qui ne connait rien non plus au bateau
à chaque coup de gite, il cherchera illico et systématiquement mon regard pour voir si je suis inquiet et s'il y a lieu de s'inquiéter

j'en conclue qu'une femme fait confiance d'entrée et qu'un homme, lorsqu'il est incompétent a beaucoup plus de mal à faire confiance

20 jan. 2017
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autre technique, à chaque coup de gite, tu hurles paniqué
"on va tous mourrir"
au dixième coup de gite, personne n'y croie plus

Phare de St Tropez - 27 mai 2019

Phare du monde

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Phare de St Tropez - 27 mai 2019

2022