réflecteurs radar

Les réflecteurs radar : mythe ou réalité ?

L’utilité pour les plaisanciers d’utiliser des réflecteurs est devenue évidente dès l’apparition des premiers radars à bord des navires de guerre et de commerce. Cette nécessité provient du fait que beaucoup de yachts étaient construits de bois et l’apparition des matières plastiques n’a rien arrangé. Tout le monde connaît le principe de base des réflecteurs radar, à savoir présenter aux ondes émises par un radar la surface la plus grande et la plus réfléchissante possible. Ce résultat peut être obtenu par deux méthodes distinctes :

  • Un réflecteur passif, sorte de montage tétraédrique de plaques de matériau réfléchissant, souvent de l’aluminium. Celui-ci garantit le plus grand retour possible des ondes qui le touchent.
    La « pilule » contient en fait aussi un simple montage de plaques, protégées pour éviter le raguage des voiles.

  • Un réflecteur actif qui, chaque fois qu’il détecte un signal radar, émet un signal amplifié sur la même fréquence que les ondes qui l’atteignent.

Quel est le meilleur réflecteur ?

A priori, on peut admettre qu’un réflecteur actif est plus efficace qu’un passif, mais comme pour beaucoup de choses, cela a un prix. En l’espèce, l’efficacité est proportionnelle à la consommation électrique, point toujours sensible à bord d’un voilier de long cours. Ajoutons à cela le prix très élevé de ces appareils et il est clair que l’option normale est le réflecteur passif.

L’inconvénient principal du réflecteur passif est la possibilité qu’il supprime l’ensemble de l’écho du yacht. Cela peut se produire de manière très simple : le yacht est un ensemble de réflecteurs dont les plus importants sont les accessoires métalliques sur le pont, le mat en alliage, l’éventuel moteur suspendu au balcon, et bien entendu le réflecteur passif.

Considérons seulement deux réflecteurs, par exemple la bôme et le réflecteur passif. Les ondes renvoyées par ces deux réflecteurs arriveront au radar avec une légère différence due au fait que la distance n’est pas identique à quelques mètres, voire quelques centimètres près. Comme la longueur d’onde des radars commerciaux est de 3 ou 10 cm, cette petite différence peut faire arriver les deux retours en phase, auquel cas ils s’additionnent, ou en phase alternée à 180°, auquel cas ils se soustraient, et votre réflecteur a rendu votre yacht invisible. Cette possibilité est moins probable avec un réflecteur actif car son signal est beaucoup plus fort que les retours naturels du bateau.

Dans la pratique, vu le grand nombre de points réfléchissants à bord et les mouvements du bateau, celui-ci restera visible pour un grand pourcentage de pulses, toutefois le retour sera d’intensité irrégulière. A priori pas de problème, mais nous allons voir que cela est en fait d’une importance vitale.

De nombreux tests ont été effectués et publiés afin de déterminer le meilleur réflecteur passif. Selon les sources, et soyons francs selon la manière dont certains tests ont été configurés par des fabricants tant de réflecteurs que de radars, différents modèles sortent meilleurs du lot.

Paradoxalement, les mesure très techniques en laboratoire sont souvent moins fiables que des tests effectués sur le terrain par les équipes de certaines revues nautiques, car elles tendent à négliger la réalité des conditions d’utilisation du radar et du réflecteur (mouvements du yacht, vagues parfois plus hautes que la coque ou l’ensemble de la cible etc…). La question que le plaisancier prudent doit se poser est en fait de savoir si le vrai problème auquel il est confronté est l’efficacité de son réflecteur. Un réflecteur n’est jamais qu’aussi bon que l’opérateur du radar qui le détecte.

Un yacht est il visible pour un navire de mer ?

Une expérience toute simple permet de se faire une idée de l’attention qu’un officier de navire de commerce peut donner à son radar : Tournez votre téléviseur de façon à ne le voir que lorsque vous êtes exactement devant et tout près. Allumez le au moment du journal et essayez de suivre les nouvelles tout en comptant le nombre de voitures qui passent sous vos fenêtres. Pour peu que l’officier aie des corrections de cartes à effectuer en même temps, essayez de préparer une omelette tout en suivant les nouvelles et comptant les voitures.

Supposons naïvement que tous les navires soient conduits par des officiers modèles qui appliquent à la lettre le règlement et en particulier les règles 5 et 7 du RIPAM, il n’en demeure pas moins qu’à part sur certain navires de guerre, peu de radars sont observés continuellement. L’opérateur va passer régulièrement devant son écran et accorder plus ou moins d’attention à celui-ci en fonction du trafic et des conditions de visibilité.

Par temps clair et mer calme, votre réflecteur donnera un écho très stable et fort. Dans ces conditions, l’officier de quart ne donnera que de brefs coups d’œil à son radar afin d’évaluer le risque de collision avec les échos les plus proches. En pleine mer en l’absence de trafic intense, il est même possible que le radar ne fonctionne pas.

Si la visibilité se dégrade à cause de pluie, l’opérateur va essayer de filtrer les parasites au moyen d’un « anti-clutter rain ». Ce sont des filtres qui ne permettent que l’affichage des échos forts et constants. Même par bonne visibilité, si la mer se soulève, un autre filtre va permettre d’effacer les vagues dans un rayon réduit autour du navire, c’est un « anti-clutter sea ». Dans ces deux cas, nous avons vu que les mouvements de notre yacht et la petitesse de l’écho rendent son intensité très variable. La conséquence directe est que notre bateau sera classé comme vague par le filtre, et effacé deux balayages sur trois.

Si notre écho est généralement si faible qu’il ne deviendrait visible qu’à environ 2 miles du radar, et que l’officier qui fait la veille sur 12 miles a filtré une zone de vagues parasites de 4 miles, le yacht est invisible. Rappelons nous aussi que nos feux ne sont visibles qu’à quelques miles, parfois moins par temps de pluie.

Une expérience pratique de plusieurs années sur divers navires équipés de radars plus ou moins bons, mais tous réglementaires, prouve hélas cette théorie. En fait à plusieurs reprises, des voilier qui avaient été observés visuellement n’ont pu être détectés au radar malgré tous les efforts pour adapter le réglage de l’appareil. D’autres ont été détectés, mais seulement après un choix de réglage des portées et des filtres qui ne serait normalement pas utilisé dans les mêmes conditions. Chaque fois qu’il a été possible de contacter le plaisancier, celui-ci a confirmé la présence d’un réflecteur dans son gréement.

En bref, il y a de nombreuses circonstances dans lesquelles un yacht est effectivement invisible au radar pour un navire de mer. Heureusement le brouillard n’est pas une d’elles. Par temps calme dans la brume, votre réflecteur est effectivement votre meilleur allié. Cela est d’autant plus heureux que, si on se considère toujours invisible, on tentera systématiquement de donner de l’eau aux poids lourds, et c’est impossible dans le brouillard a moins d’utiliser soi-même un radar.

Conclusions :

  • Il n’y a pas forcément de meilleur réflecteur. Cela dépend du bateau. On a vu que le réflecteur doit à lui seul être plus visible que l’ensemble du reste du bateau pour garantir la stabilité de l’écho. Un simple tétraèdre en aluminium peut être suffisant sur un petit bateau tout en plastique ou en bois. Sur un plus grand yacht avec une imposante mature métallique et éventuellement une coque en métal, un petit réflecteur passif n’est que marginalement utile car il augmente un peu la surface visible. L’investissement dans un réflecteur actif doit être considéré si on veut améliorer significativement sa visibilité.

  • Même avec un très bon réflecteur, la possibilité de retours multiples peut rendre votre écho instable.

Le plaisancier prudent fera bien de considérer dans tous les cas qu’il n’a pas été aperçu, et manœuvrera en conséquence. Un solitaire ne dormira que de jour par bonne visibilité s’il le peut.

L'équipage
11 jan. 2005
11 jan. 200516 juin 2020
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J'me sens prolixe ces temps)ci..

bon oui, j'ai retrouvé une mine de vieux documents

et comme d'habitude...
il n'a pas pris la tof...
dis m'sieur Tom, c'est normal? :-p

11 jan. 2005
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Je m'souviens ...
d'un banc d'essai de réflecteurs radars par une revue nautique ...

Affligeant ! Aucun modèle passif ne donnait un écho notablement plus important que l'échos naturel du bateau ...

Si d'autre peuvent se souvenir de la revue et de la date, peut-être ?

11 jan. 200516 juin 2020
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ACTIV’ECHO
SERPE-IESM ACTIV’ECHO
Réflecteur et détecteur de radar actif permettant de répondre à un radar de bateau et signaler sa présence. Muni d’une alarme visuelle et sonore il assure une veille permanente des radars des navires croisant à proximité, avertissant le navigateur dès qu’un signal radar est reçu. La portée efficace est de quelques milles. Il peut équiper des embarcations de toutes catégories ainsi que des bouées présentant une faible surface radar.
Antenne étanche, anti- chocs, poids 600 g, dimensions : 170 x 110 x 110 mm.
Boitier intérieur avec marche/arrêt, alarme visuelle et marche/arrêt de l’alarme sonore.
Alimentation 10/14 V.
Consommation en veille : 35 mA, en émission : 450 mA

11 jan. 2005
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c'était V&V
si j'ai bonne mémoire.

le résultat toujours de mémoire était assez médiocre pour tous les trucs utilisés, sauf....

pour une cocotte minute envoyée en tête de mat (histoire de voir ce que ca donnait) :-p

23 juin 2013
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Tout ceci aurait tendance à me conforter dans mon idée qu’ayant un ketch avec les deux mats et bômes en alu ce n'est pas vraiment impératif d'installer un réflecteur radar, qu'en pensez vous? :reflechi:

11 jan. 2005
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et un radar en route ?

Excellent article.Deux questions:tu parles de reflecteur tétra mais que penses-tu du baton qui sont moins genant dans les greements et qui équipent maintenant le plus part des bateaux.Par ailleurs j'ai cru comprendre qu'un bateau ayant un radar en route et detectable sans probleme par un autre radar ce qui à priori me semble logique José

11 jan. 2005
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Détecter, réfléchir?
Le réflecteur radar

Réflecteur passif

C'est le premier élément qui permet d'être vu de jour comme de nuit. Certains tests publiés ont pu faire croire qu'ils ne servaient à rien, c'est une profonde erreur !

Un bateau plastique est très peu visible sur un radar par mer agitée, l'écho du mât se perd dans le bruit de fond. Un observateur civil peu attentif ne le remarquera pas. Il faut tout faire pour augmenter sa signature, cela permet d'être repéré de plus loin et laisse le temps de manœuvrer à un gros navire rapide, sous pilote automatique. Les gros navires confient la veille au système de reconnaissance de cible ARPA (Automatic Radar Plotting Aids) qui analyse les trajectoires des objets détectés. Le gros problème est que l'ARPA ne valide que les échos stables un certain temps, le petit écho d'un voilier disparaissant au gré de la houle sera ignoré. Avec un réflecteur, la situation s'améliore un peu.

Il faut soigner cet équipement vital. Le plus simple est d'utiliser un réflecteur passif réglementaire. Il faut éviter les médiocres modèles pliables. Ils ont une bonne taille, mais le dièdre n'est jamais parfaitement aligné, le moindre écart de perpendicularité empêchant le rayon entrant de ressortir parallèlement après triple réflexion. Il ne faut utiliser que les modèles montés en cylindres protégés.
La position est importante. En le montant, la portée augmente, mais en le rapprochant de la tête de mat, l'ombre du mat le masque, il présente un angle mort important et risque d'être arraché par la têtière de voile.
L'idéal est d'en monter deux, sur les haubans extérieurs, au niveau de la plus haute barre de flèche, pour une sécurité maximale.

Le pouvoir réflectif d'un dièdre varie comme la puissance 4 de la dimension de son arrête.
En passant d'un dièdre de 5 cm d'arêteà un de 10 cm, l'arrête double, le coefficient de réflexion passe de 1 à 24, il est donc 16 fois meilleur.
Il y a donc une énorme différence en fonction de la taille, c'est pour cela que les réflecteurs anglais, gros comme des pare battages sont considérablement meilleurs que les petits tubes, aussi discrets qu'inefficaces !
Il est donc évidemment préférable de placer un gros un peu bas qu'un petit très haut. Ce n'est pas bon pour le fardage mais excellent pour améliorer sa signature. Les modèles gonflables sont peu efficaces, mais se sont les seuls possibles sur un canot de survie.

Réflecteur actif

Le réflecteur actif, ou répondeur, ou transpondeur radar, est beaucoup plus efficace. Ce dispositif est constitué d'un récepteur omnidirectionnel large bande qui déclenche l'émission d'une impulsion de quelques microwatts sur une petite diode quand il est balayé. Le radar qui s'attendait à recevoir un écho de quelques nanowatts voit un énorme signal et votre frêle esquif apparaît comme un gros navire. Sans cela il aurait pu passer inaperçu dans les échos de mer.

C'est une excellente solution, la consommation est très faible, mais il y a deux problèmes !

Beaucoup de modèles, souvent avec publicité et des articles élogieux dans des revues "sponsorisées" et les catalogues, sont totalement inefficaces.

Ils sont onéreux, le prix n'ayant aucun rapport avec la qualité.

Donc, avant d'affirmer stupidement, qu'un réflecteur actif ne sert à rien, dites plutôt : "Ce modèle particulier ne marche pas...". J'en ai vu aussi qui en étaient très contents, bien que le câble soit coupé depuis longtemps par corrosion, la consommation nulle est imbattable et l'essentiel reste d'avoir la foi…
Un peu de technique pour les bricoleurs

En étudiant le fonctionnement d'un réflecteur actif, une question se pose immédiatement, pourquoi sont-ils vendus aussi cher ? Le dispositif est en réalité très simple.
La première partie est un simple détecteur de radar. Une diode de détection est reliée à une petite antenne désaccordée pour fonctionner en large bande. Un amplificateur suivi d'un détecteur donne un top de déclenchement quand l'antenne est balayée par le signal d'un radar, vers une alarme sonore et le répondeur.
La deuxième partie est le répondeur actif. Une diode oscillatrice Gunn est alimentée par une fréquence variable commandée par une rampe impulsionelle (très rapide) afin de couvrir toute la bande radar (il y en a deux, il faut deux diodes). Cette diode sert à la fois d'oscillatrice et d'étage de puissance d'un milliwatt. Il est préférable d'utiliser une autre antenne (par bande) pour l'émission séparée par des quart d'ondes pour les isoler. Sur le radar ayant déclenché le signal, le petit écho original apparaît à la position du navire, mais il est renforcé par une traînée très visible sur le même rayon, derrière l'écho principal (retard du déclenchement).
Il faut évidemment une électronique rapide, les ondes électromagnétiques se déplacent à 300 mille km par seconde donc de 300 m en une microseconde, soit 0.1 mille en 0.6 microseconde. Il ne faudra pas dépasser ce retard total entre l'arrivée du signal et la réponse pour que le signal renforcé soit proche derrière l'écho réel sur l'écran.
Cette petite électronique n'a rien de complexe et se réalise simplement. L'ensemble rentre dans un tube plastique (tronçon de gaffe en fibre) d'une trentaine de centimètres. L'alimentation en 12 volts consomme comme une petite ampoule. Le problème est de réaliser un spectre très propre pour être homologuable, et de faire une campagne d'essais avec tous les types de radars classiques. Un prototype amateur non homologué ne serait pas légal. Je m'abstiendrai donc de décrire plus en détail la construction d'un prototype.

Les détecteurs de radar

Il ne sera question que des petits gadgets plaisance et non des vrais systèmes passifs d'écoute et de détection militaires qui coûtent quelques centaines de fois le prix d'un petit radar…
Ces matériels ont été très à la mode dans les années 1980. Le plus simple était constitué d'une détection par une seule diode entre deux plaques métalliques, montées en tête de mât ou sur une barre de flèche (comme un feu d'horizon). Les plus évolués utilisaient une diode Gunn, les autres une germanium. La détection était omnidirectionnelle et déclenchait un signal sonore. Diverses astuces, comme un cache dièdre fixe et quatre diodes, ou un cornet tournant étaient supposées donner une direction parmi quatre. Le seul inconvénient de ces dispositifs est qu'ils n'ont jamais marché. Ils détectaient bien parfois un gros radar émettant à très courte distance, mais les fausses détections étaient si nombreuses en eaux libres que l'information utile se perdait. Les avions à haute altitude donnaient de meilleurs échos que les bateaux proches. Les décharges orageuses déclenchaient aussi l'alarme.
Ils ne pouvaient marcher, car pour qu'ils puissent être vendables, ces dispositifs devaient être cinq fois moins cher qu'un radar d'entrée de gamme. Ce prix de production trop bas est une énorme contrainte avec un cahier des charges qui implique un traitement du signal issu d'une tête assez élaborée, une sorte de petit radar sans émission.
Tous ces dispositifs étaient trop rustiques pour pouvoir vraiment fonctionner. Les microcontrôleurs étant maintenant devenus très abordables, une nouvelle approche devient possible. La société "Ciel et Marine" (voir liens) a ressorti ce vieux dossier et présente une réalisation quatre cadrans baptisée en l'absence de tout complexe "Mer-Veille". Il n'est pas déclenché intempestivement par la balise Argos. Je n'ai pas eu l'occasion de tester ce produit en conditions réelles et m'abstiendrai d'un avis sur son fonctionnement. Si toutefois un de ces équipements alerte un navigateur solitaire endormi et lui évite une collision, ce sera vraiment un coup de pouce intéressant pour la sécurité et il faudra l'adopter.
Les gros navires en route libre ont leur radar activé presque tout le temps, alors que leur veille est beaucoup plus aléatoire.

(in: voilelec.com)

11 jan. 2005
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test

www.ussailing.org[...]est.htm

un peu vieux, mais ça ne doit pas etre une technologie très évolutive :-D

11 jan. 2005
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du vrai et du faux
le reflecteur obligatoire et reglementaire est un minimum, permettant a des navires en bois ou plastique ou trés bas, de ne pas etre invisibles au radars, s'il est monté assez haut.
pour un navire en metal, ou simplement avec greement metal, il n'apporte pratiquement rien: le navire a un echo naturel bien superieur.

Je suis plus theoricien du radar que "praticien", mais l'effet d'interference du au reflecteur que cite kiwi est illusoire: il n'existerait en theorie que pour une reflexion due au navire egale a celle du reflecteur, qui ne dure qu'une fraction de secondes dans la realité: il est noyé dans les fluctuations rapides d'echo due a toutes les reflexions du navire, largement superieures. Donc ne pas repandre le mythe que le reflecteur est nefaste!

le reflecteur actif, bien sur , c'est l'ideal, mais sommes nous tous prèts a mettre encore 1000E dans une boite electronique? alors que nous ralons comme des voleurs sur une revision de survie annuelle a 200E?

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et pour Michel
tout à fait d'ac, mais outre l'intensité, il y a la question de la régularité de l'echo... liée au fonctionnement des filtres anti clutter du cargo.

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Calypso 2
un radar en route n'est pas détectable par un autre, heureusement sinon tu vois le schbingtz dans la Manche.

Pour le reste, comme dit Hervé, la taille. la grosse pilule est meilleure que le batonnet.

Enfin pour Hervé, mon propos n'est pas de dire que ça ne marche pas, et bien sur il FAUT un bon réflecteur, mais simplement, il faut aussi être conscient de ses limites et en cas de doute, considerer d'office qu'on a pas été vu.

Bonnes nav
;-)

11 jan. 2005
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lequel choisir
Hervé 35, l'ACTIV’ECHO est il dans vos tests un bon ou mauvais produit , lequel choisir?

11 jan. 2005
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rendre à César (peuchère...)
c'est-à-dire à Christian Couderc la paternité de cette contribution...il annonce qu'il complétera par une analyse des produits du marché,dont peut-être ActivEcho.Allez Christian! aux actes!(en voilà un qui mériterait un pavillon Héo gratis s'il devenait matelot de Héo,amha)

11 jan. 2005
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Je me suis fait mal comprendre

je crois.je reformule ma question est-ce que le faite d'avoir son radar en route celà rends le bateau detectable .
josé

11 jan. 2005
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bien
je comprends.Mais tu vois les rumeurs ont la vie dure l'on m'a toujours dit qu'avec le radar en route l'on était reperer par les autres radars.
josé

06 juil. 2005
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radar
bonjour,
...sauf que les radars fonctionnent dans la même bande mais à des fréquences voisines. L'ampli récepteur de l'un n'est pas sensé traité l'émission de l'autre. chacun ayant été accordé sur sa propre fréquence d'émission (bouton Tune) c'est pourquoi les Racons ou les transpondeurs radar émettent sur toute la largeur de la bande X des 3 cm pour être détectable par tous.
Sur les anciens radars on savait qu'il y avait une autre émission dans le coin par l'apparition d'interférence qu'on appelait les rayons de bicyclette vu leur forme. On savait qu'il y avait quelqu'un ou plusieurs sans savoir où il(s) se trouvai(en)t. Ces interférences sont aujourd'hui traitées et rejetées. Donc pas d'espoir de ce côté. les solutions sont les réflecteurs passifs et les détecteurs pour reprendre une veille visuelle active. Croyez bien que les voiliers et les petits bateaux restent un souci pour les officiers de quart. le reste c'est de la légende..
JNC

11 jan. 2005
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Est-ce que le fait d'avoir son radar en route cela rend le bateau détectable ?
Détectable par un détecteur de radar, oui.
Détectable par un radar, non (je veux dire, pas plus que si ton radar n'est pas en route).

Explication: ton radar a une antenne directionnelle rotative. Il n'émet pas sur 360° en permanence. Le radar de l'autre idem, il n'écoute pas sur 360° en permanence. Pour que le radar récepteur détecte l'émission du radar émetteur, il faudrait que les deux faisceaux se retrouvent alignés, ce qui est une très faible probabilité.

11 jan. 2005
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oups!
entre temps hervé a tout dit!
techniquement rien a ajouter..

sauf que pour le prix , c'est toujours le meme pb: les reflecteurs actifs plaisance en vente sont des gadgets faits par de petites sociétés, en faible quantité (donc prix de reviens elevé), sans specifications technique garanties, sans campagne de mesure (donc douteux).et le marché est trés spécifique: les plaisanciers un peu fortunés et angoissés de faire une traversée de la Manche (donc marge de vente elevée!)

quand furuno en fera par milliers, ils seront a 200E et marcheront au poil

11 jan. 2005
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campagne de mesure
...sur le site indiqué par Roberto, il y a un protocole de test et ses résultats

20 jan. 2005
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TRanspondeur...
Ne serai-ce pas cet appareil qui équipe tout se qui vole et donne la position et l'identité ?

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c'est aussi un transpondeur
d'ailleurs, il y en a sur les navires: ça s'appelle l'AIS

mais dans ce sujet, le transpondeur est simplement un réflecteur actif (si on y réfléchit, un racon fonctionne exactement pareil)

20 jan. 2005
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EN TOUT CAS....
Merci pour cet article très intéressant.

24 jan. 2005
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et la tôle ?
j'ai entr'aperçu que les coques aciers reflétaient mieux que les gréements . Est-on détectable "correctement" avec sa baignoire ? ;-)
Peut-on se passer de réflecteur ? D'avance, merci .

25 jan. 2005
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tole
une coque a bouchain avec son roof , tout en plans et surfaces developpables, se comporte comme un avion furtif! regardez les dernieres fregates militaires: tout en toles planes , sans objets qui trainent, minimum d'espars et de matereaux, pour etre moins detectables. les ondes se reflechissent alors dans une autre direction que l'emetteur, et il n'y a pas d'echo, sauf exceptionnellemnt quand la surface fait miroir bien orientée, ce qu'on evite en donnant des angles en vertical.

les reflecteurs donnent un echo fort par le montage en triédre rectangle, et ce proportionnellent a leur taille

en absence de triedre, seuls les ronds, les angles et les objets irreguliers donnent de l'echo, donc ce qu'il faut c'est un maximum de bordel metallique sur le pont et en l'air: bidons , hors bord, seau, ridoirs, chandeliers,filieres, haubans, echelons de mat, guirlandes de noel, casque a pointe...

c'est une vue simplifiée, car l'état de surface joue aussi, et la reflexion diffuse de certains matériaux..

24 jan. 200516 juin 2020
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La tôle...
J'ai un voilier en acier, mais comme il est bas sur l'eau, et que j'ai des mâts en bois, j'utilise un réflecteur radar.

Juste au cas où... :-)

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oublie
la portion visible de ta tôle, même si elle réfléchissait les ondes de face (ce qui implique que le radar soit par le travers) est trop facilement masquée par les vagues, d'ou écho faible et instable.

Mieux vaut quand même porter un réflecteur.

15 fév. 2005
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j'ai testé pour vous....
un "Merveille", jusqu'au cap finistere en janvier (donc croisé les deux rails 2 fois plus les pécheurs de rochebonne et alentours)
detecte les navires au dela de mon champs visuel réglé au maxi de sensibilité
après on baisse le réglage (un peu)et la nav est plus sereine (en solo)
bons vents

23 avr. 2005
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DETECTEUR DE RADAR...
Bonjour,

Juste une petite interogation, La police et la gendarmerie utilisent les detecteurs de radar requisitionnés pour détecter les vehicules possedant un detercteur de radar (un peu zarbi comme phrase, mais bon j'espere que vous me comprenez).
Donc ma question est la suivante, pourrait on utiliser un detecteur de radar (prevu pour les voiture) afin de detecter les radars des navires. bref un merveille en encore plus simple mais surtout moins chere.

Séb

24 avr. 2005
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Bonne question
Re,

Au sujet des frequences, je pense que tu es sur la bonne piste tilikum et que c'est la qu'il faut chercher.

Pour le sujet emission-reception, je n'ai fais que dire ce que j'ai vu dans un reportage TV, mais ta remarque me semble juste jp

24 avr. 2005
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Tout récepteur
reémet un tout petit peu, expérience : prends un bon récepteur ondes courtes, et tu te cales sur une station un peu lointaine. Puis tu prends un autre récepteur de plus mauvaise qualité, et tu te cales sur la même fréquence, tu auras la station très faible… puis tu rapproche les deux antennes et tu verras le "mauvais" récepteur recevoir la station fort et clair ! pour finir, tu coupe le premier poste, et tu n'as presque plus rien sur le second…

Les militaires savent cela depuis longtemps, et chez eux, le "vrai" silence radio ce n'est pas seulement de ne pas émettre, mais d'éteindre tout récepteur …

Alors pourquoi pas pour les radars ? :tesur:

23 avr. 2005
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Il faudrait vérifier
sur quelles fréquences fonctionnent les radars de marine, et ceux de la police...

23 avr. 2005
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j'ai toujours cru que le détecteur de radar était
un recepteur qui n'émet pas de signal, donc qui ne peut pas etre détecté, comme un poste récepteur de radio

me trompe-je?

amicalement

23 avr. 2005
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je profite que le sujet est revenu

pour poser une question :

il me semble avoir fait une connerie , par commodité j'ai fixé le reflecteur radar (baton) à plat sur la barre de fleche.Apres reflexion il me semble qu'il serait plus judicieux de le mettre vertical sur le haut banc.

Quand pensez-vous?je pose la question avant d'aller faire l'accrobate :-D

josé

23 avr. 2005
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Je crains
:oups: qu'il soit obligatoire d'aller faire l'acrobate...

25 avr. 2005
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en effet
le reflecteur aura un angle quasi mort ,s'il est pris par un radar dans son axe,(donc bateau a plat, mais en moyenne ça ne change pas grand chose)

24 avr. 2005
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A mon Humble Avis...
Je ne suis pas connaisseur, mais bon, comme un bateau gîte ... :-p

23 avr. 2005
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il est obligatoire de l avoir
il n'est pas obligatoire d'y croire

alors calypso ne te tourmente pas

24 avr. 2005
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Z'avez ka
avoir des bateaux en fer comme ça on vous verra au radar
Na!!!!!

r.d.

24 avr. 2005
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voilier bois : rien au radar
nous avons fait le test avec un ami, et malgré un réflecteur radar vendu par AD comme très performant, installé sur un hauban près de la tête de mât ... ils ne nous a jaamis vu sur son radar ! Inquiétant tout de même !

25 avr. 2005
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QU'IL SOIT
Utile ou nom est un débat mais pour ceux du nord je rappelle qu'il est obligatoire en Hollande.
Pour ceux des voitures il emmettent en effet un peu mais la ruse des pandores est plus simple ils vous suivent et envoyent des pulses radar en roulant si vous donnez un coup de frein a ce moment vous vous vendez vous mêmes

25 avr. 2005
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pour les réflecteurs "en tube"
dont j'ai oublié le nom, il est prudent de faire un trou à la base ainsi qu'un autre en haut si vous le placez sur les haubans.
Ces petites bêtes étant étanches, elles retiennent l'eau de pluie et la condensation (tout au moins le mien!) et son susceptibles d'exploser avec le gel (histoire vécue par votre serviteur)

bon, en med, ils sont un peu moins concernés par le problème...

10 mai 2005
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reflection sur reflecteur
Bonjour a tous; Je suis toujours surpris de voir ces bateau anglais avec en espece de reflecteur en haut du mat qui ressemble a un pare battage.
ces appareils ne sont pas plus efficaces que les autres c est a dire a peu pres comme si on envoyait une casserole en haut du mat.si vous avez un ami qui a un radar essayez avec une poele a frire ... oui celle de l omelette. et vous serez surpris de voir que l echo renvoye est aussi visible que le reflecteur que vous venez d acheter fort cher.
ps. avec une casserole ca marche aussi .
bon vent et bon quotidien a tous

10 mai 2005
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a moitié vrai
un reflecteur est aussi efficace qu'une casserole bien orientée, mais il le reste dans toutes les orientations (effet triedre).
les gros reflecteurs "pare battage" anglosaxons sont meillleurs que les "batons" , en gros proportionnellement a leur section efficace, mais pas mieux que les vieux trièdres en alu des années 60!

il est trés difficile de comparer des reflecteurs "a l'echo" , sauf si on est à la distance limite de detection: en effet la loi implacable du radar (retour en 1/D4)fait qu'un reflecteur 8 fois moins bon par exemple, cessera d'etre detecté seulement 2 fois moins loin.

02 oct. 2005
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Michel c'est
a moitie pas juste. Tu crois que l 'angle dont tu parles est toujours le même quand le bateau gite et remue ..... je ne suis pas sur !

03 juin 2007
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Repérage d'hommes et containers tombés a la mer
Bonjour,
Inventeur, en cherchant des infos sur les réflecteurs radar passifs, je suis parvenu sur votre site qui m'a l'air fréquenté par des gens instruits du sujet, aussi, je permettais-je de leur demander deux précisions :
_J'ai mis au point un système de repérage d'hommes tombés à la mer, n°28 sur mon site :
inventions.a.verna.free.fr[...]
1°/ Ce système existe-t-il déjà ?
2°/ Connaîtriez-vous un industriel susceptible d'être interressé par cette innovation ?
L'invention n°27 et n°26 concernent aussi la voile et attendent également un développeur.

Merci d'avance,

Cordialement,

C.Verna

03 juin 2007
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idée intéressante...
L'idée est intéressante à la base. Je ne connais pas de système équivalent.

As-tu déjà réalisé un prototype? Des essais?

Quelques remarques pour t'aider dans ton invention:

  • Comment se comporte le ballon par un vent de force 8? Est-il toujours bien en l'air? Peu probable.

  • comment gêrer la dérive engendrée par le ballon pour un homme à la mer?

  • Un ballon rond ou pseudo-cylindrique revêtu d'une bonne couche métallique ne peut-il pas suffire pour être détecté par un radar?

  • le tout doit être extrèmement compact et léger, car nos équipements d'hommes de mer sont déjà lourds et encombrants.

Leon.

11 août 201016 juin 2020
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Pourquoi faire compliqué...
bonjour à tous,
l'idée de M. Verna est bonne mais pourquoi faire compliqué quand il y a très simple et gratuit...

Réponse d'un navigateur, expérimenté, ici...

25ansautourdumonde.blog4ever.com[...]t_.html

NB : je ne me vois pas du tout avec un réflecteur Radar dans la poche de mon ciré ! Alors que ma poche aluminisée ne prend pas de place et c'est de la récup.

La photo : Kerguelen à la cape dans un coup de vent en mer d'Arabie - 2003.

23 juin 2013
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Est ce que coudre sur la partie haute du foc, les couvertures metaliques sanitaires pourrais aider a se rendre visible

Cape Point, South Africa

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